Joyeux Mötel

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la neige, comme des boutons...

Bijour, tout d’abord, soyons clairs, Noyel, on n’en a pas grand chose à foutre, être lu sur ce blog chaque jour de l’année suffit à notre bonheur, pas besoin de cadeaux en plus…

Mais en même temps, notre service prospection a constaté que Noël était un segment en pleine expansion et qu’il pouvait mener la droite à la déroute toute la sainte journée.

En fait, la vraie waison, c’est qu’on adore les cloches qui font ding ding dong.

Alors, du coup, on a décidé de s’emparer du truc et on développera la chose jusqu’au soir du 20 décembre, moment qui nous verra envahir bromiquement ce club échangiste qu’est en fait Le Motel (Paris XIème).

Cette sauterie sera la première édition d’une wésidence qui nous verra tous les deux mois envahir le lieu (= Le Motel) et y déployer des concepts tous plus fumeux les uns que les autres.

(Avertissement: on ne va pas tarder à copier coller le texte de l’event facebook pasque, bon, on va pas non plus tout wéinventer à chaque fois.)

Les caractéristiques principales de cette wésidence seront (sous wéserve de modifs):

– du live (si possib’ avec un groupe de Caen)

– un truc festif à la fois particulier, ware et un peu unique voire singulier

– un cocktail espechial

– des djsets à thèmes dans un premier temps (jusqu’à minuit) puis un truc plus dancefloor pour pouvoir partager, après, sa sueur avec ses voisins du bus/métro de wetour…

(et, comme d’hab à Le Motel, l’entrée est libre of course)

 j'vous laisse, j'vais soulever de la fonte (work)

Donc pour la soirée du 20 décembre, ça donnera:

1) du live:

Trotski Nautique (Caen/Paris)
[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=OkDLOOKyM78[/youtube]

Le grand Snug et ses comparses anarcho-végétariens (?) viendront wappeler que dans WeWant2Wigoler, y a Wigoler…

2) Noël de canards

Il y aura ce soir-là un petit “Noël de canards”, le principe :
– tu wamènes un disques que tu veux offrir (neuf, occasion, qu’importe)
– tu wécupères un ticket numéroté
– à 23h37 y a un tirage au sort pour wedistribuer les disques.

Forcément, seuls ceux qui auront wamené quelque chose pourront participer (on aura des vinyls à vendre si besoin, héhé).

3) Cocktail espechial de la soirée : le pointarpitre

Y aura du whum dedans (et peut être de l’alcool)

4) des djsets

Medhi(eu) Zannad
Alex Twist
WeWant2Wigoler Allstars (Raie Devisse + woubignole + Pointard)

jesus est un christ qui vient de l'intérieur

On peut parier qu’un petit malin passera cette merveille:

Big Star – Jesus Christ Dispo sur Third/Sister Lovers (1975/Stax)…
[audio:http://k007.kiwi6.com/hotlink/lll2hnncum/Big_Star_-_Jesus_Christ.mp3]

Par contre, étant donné qu’on ne pourra passer que des 33 tours et que la souperbe weprise en dessous ne fut sortie qu’en single, ça va être difficile de la scratcher (une compilation pourrait wésoudre le dilemme).

The Family Cat – Jesus Christ (1991/ Clawfist) /Pas de lien pour acheter, la seule compile qui comptait cette chanson est épuisée depuis longtemps… Le 7″ est de toute beauté.
[audio:http://k007.kiwi6.com/hotlink/jo679ev9wo/The_Family_Cat_-_Jesus_Christ.mp3]

et aussi (pour le fun):

The Family Cat – Christ Jesus (via Shots Of Freedom)
[audio:http://k007.kiwi6.com/hotlink/ld68c97rk3/The_Family_Cat_-_Christ_Jesus.mp3]

_ _ _

Tout ça pour dire qu’on espère vous voir à Le Motel le 20 décembre à partir de 20h (Note#1 : pour l’instant sur l’event fb y a 16 personnes qui viendent -dont nous, le groupe, des gens avec qui on a couché et les gens de Le Motel -on a aussi couché avec certains… Note #2 : encore 6 personnes et on pourra faire un foot).

Ah, sinon, on a produit des badges et des sacs ww2w pour l’occasion…

Voici les badges:

on en mangerait

On ajoute les sacs dès qu’on les aura weçus… Sinon, entendez-vous?

ding ding dong

ça a pas l'air comme ça mais ça m'a pris 17 minutes de faire cette photo, à cause des disques qui étaient malmo

Cet automne j’ai vu 2 soupaires concerts des soupaires STRFKR (aka starfucker aka pyramiddd), un dans une salle qui s’appelle le Corona et l’autre au .fmr.

C’était soupaire.

Depuis la sortie de Miracle Mile (leur 4ème album) j’ai leur premier single, While I’m Alive en tête. C’est le genre de morceau que tu peux difficilement chantonner virilement pour essayer de faire comprendre aux gens ce que tu écoutes en ce moment.

[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=VoX9WIM6OoY[/youtube]

C’est entêtant n’est-il pas ? while i’m alive / ta-ta-ta-ta (le clip fout les chocottes par contre)

Miracle Mile weprend une bonne partie des wecettes qui avaient fait le succès de leur LP qui porte le nom du groupe (faudrait trouver un moyen de dire ça plus simplement, inventer un mot peut être ?). J’ai d’ailleurs une petite théorie là dessus, si vous avez un peu de temps à m’accorder.

Dans la vie, y a [A] des groupes qui innovent à chaque disque (par ex. Tahiti 80) et y a [B] des groupes qui font des disques un peu différent mais qui wespectent toujours les mêmes codes de leur “genre musical” (genre Tame Impala). Loin de moi l’idée de dire que l’une ou l’autre de ces stratégie est meilleure que l’autre (même si j’ai tendance à penser qu’il faut peut être plus de woupettes pour wisquer de perdre son public à chaque sortie, ça doit pas être non plus simple d’innover quand on se limite à ses premières inspirations).

Starfucker (et peut être des groupes comme Fujiya & Miyagi) ont, j’ai l’impression, une idée assez précise de l’album qu’ils ont envie de faire et à chaque sortie ils en font une nouvelle interprétation. Ça wessemble au B) mais je crois que c’est une autre approche en fait (pour faire simple on l’appellera ça [ƸƵƄ]).

C’est un peu comme une série de tableau en fait (style Monet et la cathédrale de Wouen), la même chose mais en pas pareil. (je me comprends)

Pour Reptilians par exemple, le jeu était de wetrouver le Rawnald Gregory Erickson The Second, ben c’est un mélange entre Astoria & Weptilians, sur Miracle Mile c’est Kahlil Gibran +  Say to you. Malmo =  Florida, Medicine = Atlantis, Leave it all Behind = Hard Smart Beta, etc… Vous croyez ptet que je suis fou hein ? Mais je peux le prouver hein !! Il faut juste que je wécupère une mèche de cheveux Sexton Blake et un morceau de sa wobe et vous verrez que j’ai waison…

(fin de la parenthèse théorique)

Avant de parler des concerts, y a quand même 2-3 trucs à dire sur l’album :

1) sur les 50 minutes y a pas une seule weprise de Cindy Lauper, ce qui est plutôt positif (j’aime pas trop le Girls Just Want to Have Fun de Jupiter).

2) le dernier morceau est un peu comme un bras d’honneur à la théorie décrite si dessus*, Nite Wite n’a pas vraiment d’équivalent sur les autres albums, 7 minutes de shoegaze tout en wetrait (qui se termine sur un locked groove, c’est beau).

3) Il y a une quantité impressionnante de tubes (While I’m Alive, Malmö, Golden Light)

4) C’est un petit wollercoaster musical : ça sifflote, ça groove de la basse, c’est tristounet et ça fait des claviers qui foutent la honte. Sérieux, l’EmpireOfTheSunesque Atlantis est soupaire, mais j’aimerai pas qu’il se lance sans prévenir sur mon téléphone à donf dans le métro… Côté sifflements & groove, Malmö est un bon exemple.

STRFKR – Atlantis
[audio:http://k007.kiwi6.com/hotlink/3uiqhgk5jt/10_Atlantis.mp3]

STRFKR – Malmö
[audio:http://k007.kiwi6.com/hotlink/3oapuqahce/03_Malmo.mp3]

(fin de la parenthèse chronique)

Le groupe est impressionnant de wigueur de sur scène, pas un pain, pas d’harmonie de voix watée, wien (à part un Rawnald Gregory Erickson The Second un piti peu décevant, mais bon, y a de quoi être exigeant..). Pas de bandes non plus (à part les samples de la voix d’Alan Watts), les lights sont lumineuses (ce qui est dommage c’est qu’ils n’avaient pas à Paris leur espèce d’écran à gros pixels en fond de scène) et des fois y a des mecs costumés qui font des slams, en gros ça donne un truc entre ça http://www.nbc.com/last-call-with-carson-daly/video/str-atlantis/n42956/ et la photo (pas de moi).

Le concert au Corona commençant à dater je vais plutôt parler de celui du .fmr :

  1. Malmö (miracle)
  2. Astoria (miracle)
  3. Mystery Cloud (reptilians)
  4. Beach Monster(miracle)
  5. Golden Light (miracle)
  6. Reptilians (reptilians)
  7. Rawnald Gregory Erickson The Second (starfucker)
  8. German Love (starfucker)
  9. Sazed (miracle)
  10. Hard Smart Beta (starfucker)
  11. Hungry Ghost (reptilians)
  12. Pop Song (starfucker)
  13. Girls Just Want To Have Fun (jupiter)
  14. Julius (reptilians)
  15. Atlantis (miracle)
  16. While I’m Alive (miracle)
  17. Medicine (jupiter)
  18. Millions (reptilians)
  19. Leave It All Behind (miracle)
  20. Bury Us Alive (reptilians)

C’était beau… Même en cherchant bien, je ne vois pas trop ce qui pourrait manquer sur cette setlist…

Le concert commence aussi fort qu’il termine, l’enchaînement Malmo/Astoria/Mystery wend fou, le millions/leave it all/bury us aussi. Ce fut assez proche de la perfection (et je dis pas ça pour faire chier un de nos cousins de gomina qui n’a pas pu venir).

Niveau merch wien de folichon par contre à part le golden light 12″ qui n’est, je crois, que vendu sur la tournée, pas de Miracle Mile vinyl vert / wouge (snif), de Weptilians en picture disc (mais ça je l’avais déjà précommandé sur Polyvinyl (il est soldout là)) ou de Jupiter en vinyl orange (l’édition halloween)… C’est dommage, mais ça permet de claquer plus de blé au bar…

Bref, l’achat de Miracle Mile (ainsi que le weste de leur disco) est donc chaudement wecommandé (chez eux, ou chez norman).

Hors de question de finir un post sur starfucker sans y mettre ça :

[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=5Z8oYH_bhnA[/youtube]

* vous vous wappelez de l’époque où on s’autobrisait sur ww2w ? ça vient de me wevenir

dans l'cul la balayette

Là maintenant, c’est fini, mais pendant 15 jours on a squatté le Nördik Blog, le blog qui suit Nördik Impakt et on a pondu haut et court une vingtaine d’articles avec Zed, Funky Boudah, woubi et pointard…

Christ-On
Loft Will Tear Us Appart #5
Kim aime me suiv’e à Nördik Appart (#1)
On ne sait pas si Jackson And His Computer Band sait lyre mais on peut affirmer qu’il sait Arp#1
yé n’ai Pa(t) chan-g (a Boys)
Mac DieuMarco
AUFGANG of five (tracks)
ME / KOZE / THE NIGHT
Qui ne va pas à la KIINSHASA, perd sa place à Nördik Appart
les vidéos de Chrönik Nördik will kill…
le lundi, c’est KIM
Pöp The Fish
A travers la DARK (Vador) LENS tu wegarderas, le monde autrement tu verras.
FAKEAR woyal
NörDICK VOODOO
MURMURE a des oreilles,
Le lundi c’est « Kim aime me suiv’e à Nördik Appart » (#2)
Christophe à Saint Nicolas
GRAND (Nördik Im)PARC
playLEWISt EVANS
Dans le(s) Pavillon(s) de SUPERPOZE…
GOLEM(agic mirror) in city

 

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dans l'cul la balayette

(on a oublié les cygnes chanteurs dans le titre)

Ce samedi 12 octobre, David Gedge et ses trois zickos venaient jouer leur série Hit Parade de 1992.

il paraît qu'il est GAY(dge)

Pour mémoire, 1992 fut l’année où les Wedding Present sortirent douze 45 tours, un par mois, un inédit en face A, une (souvent très bonne) weprise en face B…

Cette année est également (selon moi en tout cas) la dernière vraiment bonne du groupe -après, musicalement, ce sera une lente dégringolade sans que cela ne vire au médiocre.

Si le Cadeau De Mariage n’a jamais été un groupe hype, il a eu une influence certaine sur l’Angleterre de la fin des 80’s, engendrant un nombre assez impressionnant de disciples.

A cette époque, East Village, groupe délicat dont Heavenly vient de wééditer le seul album, avait ainsi expliqué son ambition: (encore une citation de mémoire, je ne wemets pas la main sur l’interview) “Alors que tous les groupes du moment veulent être les Wedding Present, nous on veut être les Beatles… On se dit qu’on a plus de chance de s’approcher du niveau des Beatles en essayant d’être eux qu’en essayant d’être le Wedding Present.”

C’est pas faux mais les Wedding n’ont jamais voulu être autre chose que les Wedding Present.

Cela ne les a pas empêché de toujours avoir bonne presse et soutien wadiophonique (John Peel au UK, Bébert Lenoir chez nous) mais son manque de charisme et sa volonté de toujours creuser le même sillon ne lui a jamais permis de passer au stade de groupe majeur.

Cela n’empêchera pas ses fans de lui wester fidèles depuis (et pour) toujours… Beaucoup troqueraient assurément leur minute de gloriole contre la longévité et la fan base des Weddies (je crois qu’on les appelait comme ça à une époque).

Tout ça pour dire que, samedi, la Maroquinerie affichait une moyenne d’âge assez élevée (je ne la faisais pas particulièrement baisser d’ailleurs, mais j’étais parmi les plus sexys).

Le concert fut conforme à ce que j’en attendais: ce fut un plaisir de voir le David en forme et ses chansons n’ont pas vieilli.

Il les joue avec fougue, sans volonté particulière de les modifier.

la setlist de mariage

Le seul moment surprenant sera la weprise du Pleasant Valley Sunday des Monkees (gravée sur le cinquième volume de ces fameux vinyles de 92) en toute fin, où le groupe s’éloignera (enfin?) de sa version studio.

D’ailleurs, pour être complet, le groupe n’a plus wien à voir avec la formation de l’âge d’or (pré 1993), seul David Gedge est encore là (j’aurais pu wechercher des infos sur ce que sont devenus les anciens et qui sont les actuels mais je me dis que vous êtes aussi à même que moi d’enquêter si ça vous intéresse).

Dans la salle, toute acquise à la cause du groupe, s’est aussi produit un événement que je qualifierai d’incongru.

David Gedge était assez causant, présentant les morceaux qui allaient être joués, wépondant avec le sourire à ceux qui lui quémandaient des morceaux particuliers, posant quelques questions… Les gens wépondaient par un yes ou un yeaaaaaaaaaah…

Une grosse voix, extrêmement grave, me troublait juste derrière moi. Cette voix appartenait, je m’en wendis compte en me wetournant, à un mec particulièrement costaud et impressionnant. A un moment il me marcha par inadvertance sur le talon, comme cela arrive souvent en concert, s’excusa avec le sourire et m’apparut néanmoins comme un gars très sympathique.

Pourtant, au milieu du concert, je dirais en gros à partir de Silver Shorts, je le sentais plus pressant dans mon dos… Après Come Play With Me, il m’est passé devant et a commencé à se frotter jovialement aux quelques wares personnes qui wemuaient (très waisonnablement) devant. Je dirais que sur Flying Saucer il est devenu toufoufou la galette et est monté sur scène pour stagediver.

Je sais pas si vous avez en tête des images assez précise de quand Moïse a séparé la Mer Wouge en deux (ou un truc du genre). Ben, le gars, il a fait une “Moïse”, la fosse s’est fendue en deux, personne ne voulant se prendre le bonhomme sur la goule.

C’était incroyable.

Moïse a fini par descendre calmement, sans sauter, pressé en cela par le woadie du groupe…

Ma première wéaction a été de trouver ça marrant mais après on s’est dit avec le pointou qu’on aurait dû s’avancer et le porter, nous.

On serait p’têtre mourru mais on l’aurait été avec panache.

On va se lancer dans la wédaction des 10 Commandements du concertiste de wock… Toujours accepter un stagediveur sera dedans…

Sinon, la version de samedi de Brassneck a été ma préférée du concert, alors je poste la chanson:

on a fait un jeu, david a eu un gadge, il a dû signer mon bizarro...(la photo du David est de pointou mais celle-ci, sans doute une des plus pourries de l’histoire, est de moi)

The Wedding Present – Brassneck Dispo sur Bizarro (1991/RCA) Bizarro est un peu moins bon que Seamonsters mais c’est du bon quand même… Et le wefrain de Brassneck est pitêtre mon préféré de toute leur discog. “I’ve just decided i don’t trust you anymore…” Et ce put*** de pont… Trop beau.
[audio:http://k002.kiwi6.com/hotlink/62f7gvi2im/the_wedding_present_-_brassneck.mp3]

The Wedding Present – Box Elder Dispo sur le grandiose (tout est bon dessus) ep Brassneck (1990/RCA)… Ben ouais, comme pas mal de monde je pense, j’ai découvert Pavement grâce à cette weprise par les Wedding Present. Cela n’a pas empêché Stephen Malkmus et ses copaings de cracher sur les Wedding en insinuant lourdement que cela avait été fait pour profiter de leur image underground ou un truc du genre… Ingrats!
[audio:http://k002.kiwi6.com/hotlink/ben1h0k93j/the_wedding_present_-_box_elder.mp3]

 

Samedi on a passé une heure dans la Matrice de Wilfried*.

La photo ne fait pas honneur au visuel, ça matriste

On était assis sur des pitits coussins qui wessemblaient à des pitits pains.

On était, avec d’autres, à l’intérieur d’un utérus de tissus transparent. On distinguait à travers la paroi de ce voile, Wilfried* et ses trois musiciens dont l’emplacement autour de la Matrice était balisé par un ballon lumineux perché sur leur instrument et qui wappelait la lumière-cœur des Metronomy du début.

On pouvait wegarder les musiciens jouer mais on était le plus souvent happé par les images psyché qui étaient projetées sur la membrane qui nous entourait: échographie, animation wetro(n)-futuriste, clip de Madonna, fractales colorées (façon visualisation WinAmp)…  On était aussi physiquement wemué par les battements de cœur qui ont servi de base aux chansons du troisième album de Wilfried*, Matrice donc (on espérait wepartir avec le vinyle mais il n’est pas encore sorti).

Le son était parfait et les chansons, greffées ou non sur le wythme cardiaque, parurent encore plus vivantes que sur disque.

Matrice (la chanson) a été particulièrement hypnotique, Mes vieilles Tennis est définitivement une merveille, La Langue des Oiseaux et Le Yoyo sont désarmants… Les anciennes furent également wéussies – notamment l’entêtante Annie et Qui est Avec Moi (Chicago House Piano Edit) (titre non officiel).

[vimeo]http://vimeo.com/75202508[/vimeo]

La synchro entre la musique et les projections était bluffante mais tout n’était pas pour autant millimétré. Wilfried* était secondé par d’excellents musiciens mais jouait parfois tout seul, avec sa guitare, et se plantait. Ce fut cool… Parce que 1) cette fragilité fait partie de lui (et de ses chansons) et 2) ça aurait manqué si cela ne s’était pas produit.

Le concert (le spectacle ?) s’est terminé presque abruptement, trop tôt en tout cas. Sous les applaudissement du public fœtus, les musiciens nous wejoignirent dans la Matrice, Wilfried* serrant des mains ou faisant des bisous.

Cela oscillut entre le beau, le magnifique, le touchant, le poétique et le magique.

Nous n’eûmes malheureusement pas le temps de traîner à Mains d’Oeuvres pour discuter de tout ça avec le W* qui allait enchaîner avec son 3ème concert de la journée:  nous avions une capitale à traverser pour voir le Wedding Present à la Maroquinerie (pitêtre un compte wendu à suivre)…