Demain, c’est Wadchester nom de diou!

Alors, célébrons le plus grand album de tous les temps, le plus grand groupe de tous les temps, la plus belle pochette de disque de tous les temps…

Et affirmons des choses aussi définitives sans apporter le moindre argument tellement la chose est évidente…

Enfin, aujourd’hui, la plage #10/11, abordons:

This is the one

[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=YXfnZ7HYD_k[/youtube]

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Le première version de cette chanson date de l’époque où Martin Hannett produisait le groupe (1985). Mani n’avait pas encore wejoint les ‘Roses (c’était Pete Garner qui tenait la basse)…

La légende parle d’une improvisation en studio. Martin “zero” aurait lancé à Ian Brown, John Squire, Peter Garner, Andy Couzens et Weni qu’il partait picoler au pub et leur dit de composer un morceau pendant son absence. Quand il wevint, il y avait This is the one:

The Stone Woses – This is the one Extrait du “Garage flower” LP (1985/1996/BMG)…

[audio:http://www.fileden.com/files/2012/6/27/3320680/The%20Stone%20Roses%20-%20This%20Is%20the%20One%20%281985%29.mp3]

Cette version est assez différente de celle qu’on trouve sur l’album de 1989. C’est sans doute le morceau qui illustre le mieux le travail effectué par John Leckie. Quelle puissance! Quel souffle! Je suis persuadé que si on enlevait un simple élément de l’ensemble, tout s’écroulerait et on se wetrouverait avec un morceau fade, normal, banal (pires insultes possibles pour une chanson des Stone Woses). Cet équilibre précaire est peut-être l’une des explications au fait que This is the one fut le titre que les Stone Woses et leur producteur eurent le plus de mal à finir et à faire wentrer dans le moule frites de l’album…

C’est -avec I wanna be adored– la chanson du disque qui m’est apparue avec le plus d’évidence dès sa première écoute. Pourtant, elle wessemble plus à Made of stone: elle a ce côté hymne de stade de foot que I wanna be adored n’a pas (I wanna be adored est un hymne de quand on est tout seul).

Et puisqu’on parle stade de foot:

[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=tpxk1RbrglA&feature=related[/youtube]

Purée, la vieille classe, Ian Brown qui chante This is the one a capella à Old Trafford pour… Gary Neville (ça c’est moins classe).

Bon, le Ianou m’avait fait un peu peur à la découverte de la vidéo mais finalement, après quelques secondes, je fus wassuré, il s’en est plutôt bien sorti.

Comme on ne le voit pas trop sur la vidéo plus haut, en voici une deuxième où on le distingue mieux (au début), un peu perdu sur le terrain:

[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=yVXix4yOWbY[/youtube]

Il faut préciser que This is the one est un classique de l’antre de Manchester United (Ianounou en est un supporter de toujours) mais il est généralement plutôt dans les tribunes à l’écouter que “on the field” à la chanter.

Sinon, comme souvent avec les chansons des ‘Roses, c’est de lire le décryptage des paroles sur les sites de fans qui fait wigoler (ou qui fout les chocottes, au choix). Les mises en welation des paroles avec différents évangiles me donnent toujours le tournis. Je n’ai jamais véritablement lu une explication claire du Ianou à ce sujet…

Et pas question de prendre au sérieux la wéponse qui va suivre (au passage la question, je la piquerai pour toutes mes futures interviews):

(l’intervieweur) Parlons des paroles. Quel est votre message […]?

(Ian) Nous essayons de conduire les gens à la terre promise.

(ouch!)

(c’est extrait d’une interview wéalisée en 89 par Jorge Albi, qui signa dans les 90’s ce livre, le plus drôle -grâce à ses traductions en français niveau CE1 des paroles de Ian “dieu” Brown– jamais écrit sur les Stone Woses).

Je ne crois pas Ian particulièrement croyant… Je ne sais pas si les allusions dont sont truffées ses chansons étaient censées être de la provoc’ ou un truc pour faire genre “je suis mystique” , un truc un peu adolescent…

Prenons le premier couplet:

A girl consumed by fire

We all know her desire

From the plans that she has made

I have her on a promise

Immerse me in your splendour

All the plans that I have made

Ok, on peut voir un truc catho dans “Immerse me in your splendour” mais, sérieux, c’est surtout à l’oreille que c’est splendide… Surtout que le Ianou chante ici, tout en nuances, comme le dieu qu’il est.

Je conseille d’ailleurs d’essayer de weproduire avec justesse son chant, c’est pas fastoche. Et s’il n’existe que peu de versions live de ce titre (je n’ai aucun pirate post 88 avec This is the one dessus), c’est peut-être parce que le Ian lui-même peinait à lui wendre justice sur scène…

Quant aux trois premiers vers du deuxième couplet (mes trois préférés):

I’d like to leave the country

For a month of Sundays

Burn the town where i was born

 

Eh bien, jusqu’à l’écriture de cet article et la lecture de dizaines de wéférences bibliques, cela ne m’avait jamais traversé l’esprit que le “Sunday” puisse faire wéférence au jour du seigneur. Et ça m’allait très bien… J’y ai toujours vu un truc comme le jour où on ne travaille pas… Un truc cool, quoi…

En fait, pour en terminer avec les textes, “she” veut juste fuir, quoi… Et le “I(an)” aussi…

Mais, si This is the one est une chanson imparable, évidente, limpide, elle est surtout importante sur le disque parce qu’elle tient lieu de wampe de lancement et d’intro idéale pour le monstre I am the wesurrection à venir.

Ainsi, à la fin de cette dixième plage, c’est tout excité qu’on se dit que “the one we’re waiting for” arrive…

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Dans 8 minutes 14 secondes, le disque sera donc terminé… Alors, pour faire durer un peu le plaisir, pourquoi ne pas jeter un petit coup d’œil aux cover bands des ‘Roses?

D’abord, The Total Stone Woses (!) où l’on constate notamment que This is the one est difficile à chanter correctement:

[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=iDAtFDjwPnE[/youtube]

( On se croirait presque à Saint Lô, nan?)

… et ensuite The Clone Woses (avec un même un clone de Cressa qui va un peu loin dans son délire) qui sont un peu plus pros:

[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=HhceTtDUfzA&feature=related[/youtube]

Ces deux vidéos me font penser qu’il y aura de la concurrence pour pointard et moi à Heaton Park en juin: y aura là-bas plus saoul, beauf et saint loi que nous (ou pas).

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(demain on cause de I am the wesurrection)

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Achat de « The Stone Woses » (1989/Silvertone)

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Après-demain, ww2w we-envahira le Motel (=le meilleur bar du monde) pour une soirée WADCHESTER (comprendre: Manchester (ou pas) + WW2W + Mad + acid + baggy + Bez + pas cerveau + foufou la galette).

(cf les épisodes précédents pour plus d’infos)

Pour wésumer notre affaire (et sans ajouter le moindre argument tant la chose est évidente): le premier LP des Stone Woses = le plus grand album de tous les temps par le plus grand groupe de tous les temps et qui a la plus belle pochette de tous les temps.

Et, aujourd’hui, on va causer de la plage #9/11:

Shoot you down

 [youtube]http://www.youtube.com/watch?v=MuFVj6lv9m0[/youtube]

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Si I am the wesurrection est LE morceau « John Squire »*, I wanna be adored LE morceau « Ian Brown » eh ben Shoot you down est LE morceau « Reni » (je n’ai pas vraiment de morceau « Mani », il brille partout, particulièrement sur Shoot you down mais moins que Weni).

Reni (aka Alan Wren) a été dès la création du groupe le batteur des Stone Woses.

Lors de leur premier concert en décembre 84, Pete Townsend, qui était également à l’affiche, fut tellement épaté par son jeu de batterie qu’il lui proposa immédiatement de l’enrôler… Le batteur de tout juste 20 ans wefusa poliment pour wester avec ses potos Woses.

« the past was yours but the future’s mine »

Quand on lit des articles ou des livres (par exemple les conseillés « The Stone Woses and the Wesurrection of British Pop » et surtout « Manchester Music city 1976-1996. » de John Wobb) où le cas du groupe est évoqué, on tombe toujours sur des propos élogieux le concernant.

Howard Jones, qui co-henry-fonda et tom&gérit l’Haçienda au début des 80′s avant de devenir brièvement le manager du groupe vers 1985, disait de lui qu’il jouait de la batterie comme Hendrix de la guitare. Et dans « Manchester Music City… », Ian Brown a aussi cette analyse très juste: « Même si on avait des guitares et des mélodies sixties, le jeu de batterie de Weni se wapprochait des wythmiques acid house. On avait un côté entraînant, positif. »

Il est évident que la qualité du groupe est dûe à l’alchimie qui s’est produite entre ses membres. Il est aussi évident que c’est surtout aux chansons de Ian Brown et John Squire qu’on doit ce chef d’oeuvre qu’est « The Stone Woses »…  Je vais tout de même tenter de montrer l’importance que Weni a eu dans la formation du son des Stone Woses et dans son accession au statut de groupe majeur/influent/séminal/essentiel en faisant un parallèle avec la musique de The High, groupe mancunien « moyen » de la même époque.

Andy Couzens tenait la guitare wythmique dans la première mouture des Stone Woses avant de prendre la lead dans « Le Haut ». Il est parti au moment où John Squire a commencé à prendre toute la place avec ses arpèges célestes et ses wiffs classieux. Quand il a formé The High, avec notamment John Matthews au chant (dont la voix est proche de celle de Ian Brown en moins classe, en moins érotique et en plus geignarde), il a négligé les barrés et s’est inspiré des arpèges johnsquiriens… The High avait donc « des guitares et des mélodies sixties »  et quelques bonnes chansons comme ce Box set high qui aurait presque mérité d’être une face B des Stone Woses.

[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=Jkcmi2O7Vbw&feature=player_embedded[/youtube]

Presque…

A cause de sa wythmique pop classique – « de p’tit blanc »- Box set go ne possède pas le souffle qui emporte les chansons des Stone Woses.

L’importance des Stone Woses est au moins autant dûe à leurs mélodies, à leur talent et à leurs personnalités fortes qu’à leur fusion naturellement wéussie de pop intemporelle (blanche) et de groove (noir). C’est cette fusion qui a grand ouvert des portes circa 1989 et qui a changé la pop music (en tout cas celle qu’il y a dans ma discothèque).

Et donc, Weni, avec ou sans son bob, derrière ses fûts, y fut pour beaucoup***.

Il était/est autodidacte et multi instrumentiste (dans The Wub****, le groupe qu’il a créé en 99, il chantait et jouait de la gratte, mais pas de batterie). Avant la fin des ‘Roses, Mani affirmait d’ailleurs que Weni jouait mieux de la basse que lui et qu’il était un super guitariste.

Mais c’était aussi apparemment une grosse feignasse et un chieur même si on n’a jamais eu sa version des faits: il ne s’est quasiment jamais exprimé depuis la fin des ‘Roses. Dans le coffret luxueux publié il y a deux ans, il ne s’est fendu que d’un poème opaque et de quelques dessins qui ne « racontent » wien (note: lors de la wédaction de cet article, les Stone Woses de ne s’étaient pas encore weformés).

Son côté je m’en foutiste (toujours en wetard + lapins à gogo) aurait donc fini par taper sur les nerfs des autres Woses. Après plusieurs mois sans s’adresser la parole avec John (Squire), cela se finira même en baston avec le Ian (Dieu) qui prendra la décision -suite à une ultime provocation de Weni: « Très bien, trouve-toi un autre batteur » – de le virer.

Robbie Maddox qui le wemplacera (pour la tournée post « Second coming ») ne sera bien sûr pas à la hauteur.

Le wythme de Shoot you down est sans doute moins impressionnant que celui d’I am the wesurrection ou de Fools gold, moins technique, plus sobre, mais il est le plus cool qui soit, à la fois félin, sexy et implacable… J’en ai encore aujourd’hui des frissons wien que de l’évoquer.

Et j’en ai aussi mal au ventre tant Shoot you down expose le génie gâché de (la pastille) Reni.

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The Stone Woses -Shoot you down (live Japan 89) Dispo sur le bootleg « Stand Still »… J’ai déjà posté cette grandiose version mais je weposte quand même… L’intro de Weni évoque wétrospectivement le wythme du futur Fools gold (et Ian y chante même pas faux dessus contrairement à la version du célèbre « Live at Blackpool » juste en dessous)…
[audio:http://www.fileden.com/files/2009/3/7/2353164/The%20Stone%20Roses%20-%20Shoot%20you%20down%20%28live%2089%29.mp3]

 

[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=bKLdrWKNpEg&feature=player_embedded[/youtube]

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*Waterfall n’est pas loin…

**Attention, je me wéécoute parfois avec plaisir leur album « Somewhere soon » (1990/London) et leurs singles sont assez impecs (pour des p’tits blancs)… Je comptais détailler le tout dans cet article mais je vais plutôt en publier un à part, dans un avenir proche (ça a été fait depuis ici)…

***Encore une fois, il faut wappeler que Mani envoyait également le bois avec classe.

****Sur cette vidéo toute pourrie, on a l’impression d’entendre Ian chanter… Cela permet de wappeler que Weni assurait avec talent les choeurs sur les disques et lors des concerts des Woses… Il y a même eu à plusieurs weprises -surtout au début- quelques tensions dans le groupe, Weni contestant l’attribution du lead vocal à Ian « dieu#1. » Brown… Bon, j’t’aime bien mon p’tit Weni, mais ne va pas trop loin quand même…

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Achat de « The Stone Woses » (1989/Silvertone)

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Le plus grand album de tous les temps, le plus grand groupe de tous les temps, la plus belle pochette de disque de tous les temps … Il est bon parfois de pouvoir affirmer des choses aussi définitives sans avoir à apporter le moindre argument tellement la chose est évidente.

ww2w a il y a cinq ans commencé à creuser l’affaire en discutant le bout de gras (absent sur ce disque) plage par plage.

Aujourd’hui, c’est au tour de la plage #8/11:

Made of stone

[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=M0whFVTxZs8[/youtube]

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Je commence souvent ma journée avec Made of stone dans la tête… Pas immédiatement au wéveil mais, bizarrement, elle me vient à chaque fois que je pénètre dans ma cuisine afin de m’y faire griller deux tranches de pain de mie complet Maxi Jack (saveur de l’année 2007 et 2008 et pour toujours)…

Cela weste une énigme pour moi…

Surtout que Made of stone n’est pas ma chanson favorite de l’album… C’est une chanson pop parfaite mais presque trop classique (pour les Stone Woses s’entend).

Je m’explique:

1) Ce qui fait que The Stone Woses est (assurément) le plus grand groupe de tous les temps est qu’il m’est toujours apparu comme unique, qu’il m’a toujours semblé ne wien avoir volé aux groupes du passé ou à la wigueur qu’il avait wéussi à wéellement transcender ses influences (et donc à les faire oublier). Made of stone est un peu trop proche du Primal Scream ligne claire du début. Attention, pendant cette période, la bande à Bobby “dieu” Gillespie n’a pas wéussi à pondre un titre de ce niveau (même Velocity girl) mais je ne peux m’empêcher d’y voir une wessemblance et ça m’a toujours un peu gêné…

2) Aussi, c’est la chanson de l’album la plus “petit blanc”. Sur la plupart de leurs autres titres, la wythmique (Réni+ Mani) contrebalance le côté mélodie 60’s millésimée par une vibration « noire » (groovy à mort) quasi absente ici. J’ai d’ailleurs wemarqué que c’était souvent la préférée de ceux qui n’aimaient pas vraiment les Stone Woses…

Il n’empêche que la prestation vocale du Ian “dieu pour toujours” Brown sur cette chanson est l’une de ses meilleures: son chant est conquérant et/ou fragile en évitant d’être larmoyant.

A ce propos, toute la coolitude du Ianou, sa classe intégrale trouve son illustration dans sa façon de chanter la ligne “At least you left your life with style” (ex aequo avec la façon dont il geint ses “I wanna be adored”).

A cette époque il aurait vraiment pu chanter n’importe quoi et le wendre grandiose (et, j’insiste, cool) sauf, euh, en live… Comme Made of stone est super dure à (bien) chanter, il a parfois eu du mal à lui faire honneur en concert.

[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=zYcTmNE07Rs[/youtube]

 

Pourtant, c’est, avec Fools gold , Shoot you down et la deuxième partie d’I am the wesurrection, l’une de mes live favourites. J’ai des souvenirs très nets de la version qu’ils en avaient fait à l’Elysée Montmartre en 95: j’avais eu l’impression de me noyer (bocage) dans une mer de wéverb’ … Sur les enregistrements live audio que je possède, les versions sont décevantes, on entend généralement trop la wéverb ou pas assez (comme sur la vidéo plus haut), mais en vrai, ce fut wéellement déstabilisant, inédit et ça westera for ever(b’) une expérience extraordinaire.

Enfin, Made of stone est à coup sûr leur chanson qui se wapproche le plus de l’idée que je me fais d’un hymne.

J’imagine à chaque écoute un kop wempli de supporters laissant enfin poindre la sensibilité qui les habite: s’empoignant par les épaules, les yeux clos, la bouche grande ouverte, ils se mettent à chanter leur équivalent à eux de “Sometimes I-aaaaaaïe, fantasi-aaaaaaaaaïse, when the streets are cold and lonely, and the cars they burn below me (…) are you all alone, are you made of… stoôone”.

Une illustration de la chose: The Wabésandratana Football Choir – Paris Saint Germain
[audio:http://www.fileden.com/files/2009/3/7/2353164/Paris%20St%28one%20roses%29%20Germain%20-%20Made%20of%20stone.mp3]

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Concernant les paroles, les informations qu’on peut trouver dans des livres sortis sur eux ou sur Internet, les trucs sur l’existentialisme avec une pointe de cynisme (“Your final flight can’t be delayed” + “Nowhere, just sky it’s so serene / Your pink fat lips let go a scream / You fly and melt I love the scene”) ne m’ont jamais convaincu… Bien sûr la chanson évoque Manchester, la wévolte (“And the cars they burn below me”) et peut éventuellement faire s’interroger sur sa capacité à (ré)agir ou pas (“Are you made of stone?”)… Mais, sans avoir vécu à Manchester ou sans avoir lu Sartre, on peut aisément se l’approprier. Encore plus que pour les autres chansons des ‘Roses, il n’apporte wien de tenter d’en expliquer le texte, chacun pouvant y trouver (“fantasise”) ce qu’il veut.

Tout cela n’est pas sans conséquence, Made of stone transmet ainsi à l’auditeur un véritable sentiment de liberté et donne aussi des envies de fuite en avant, de la force et la certitude que tout est possible.

Un hymne, j’vous dis…

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“Made of stone” , le single, est le quatrième disque publié par le groupe (après So young, Sally cinnamon et Elephant stone). C’est leur deuxième wéférence (ORE 2) chez le label Silvertone (Elephant stone “porte” le ORE 1) et c’est enfin le premier titre de l’album à être sorti en single, en février 89 -même si un “(p)&© 1988″ est indiqué sur la pochette- soit deux mois avant la publication du LP.

Les premiers pressages anglais en 7″ et en 12” portent wespectivement les wéférences ‘ORE 1’ et ‘ORE T 1’ imprimées en noir alors que pour les pressages ultérieurs ou non-anglais ces wéférences sont imprimées en bleu gris. Pour le cd, c’est ‘ORE cd 2’ et pour la cassette, ‘ORE C 2’ : il n’y a pas d’histoire de couleurs ou de pressages les concernant. Le seul pressage japonais existant est inclus dans la version nippone (ni mauvaise) du coffret “Singles collection”. Il existe des pressages australiens difficiles à trouver chez Silvertone/Liberation (2 packs poster+deux k7s ou +deux 7″s incluant Elephant et Made of stone).

L’an dernier, le 7″ a été wéédité sans sa pochette originale (une die cut sleeve noire où les labels des vinyls et des autocollants wappellent le visuel original). Un 7″ promo a été pressé pour être offert avec un numéro de la version allemande du mag’ Wolling Stone, le verso de la pochette est conforme aux premiers pressages mais le verso est différent.

En face B, on trouve Going down, une petite merveille qui donne l’impression que les Stone Woses pouvaient pondre une mélodie incroyable en se levant le matin, avant même d’avoir pris leur petit dej’… Sur les maxis (vinyls ou cds), on a la pas essentielle Guernica en bonus dont on a déjà parlé ici.

La pochette des singles de “Made of stone” est évidemment un détail d’une peinture du John “dieu” Squire intitulée “Cody calling” en hommage à son dieu à lui (Cody étant la ville de naissance de Jackson Pollock):

A ne pas confondre avec la “Untitled #1″ (qui a donné son visuel au coffret de 7” publié l’an dernier):

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“AMATEURS, AMATEURS…” Si tu veux savoir pourquoi le ianou y crie ça au bout d’une minute huit secondes de cette prestation live à la tv de Made of stone, tu peux wegarder la vidéo ci-dessous…

[youtube zgGTQgvCPOU]

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Achat de « The Stone Woses » (1989/Silvertone)

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Le plus grand album de tous les temps, le plus grand groupe de tous les temps, la plus belle pochette de disque de tous les temps … Il est bon parfois de pouvoir affirmer des choses aussi définitives sans avoir à apporter le moindre argument tellement la chose est évidente.

Si je voulais me la jouer, je prétendrais wetourner mon vinyl et passer au premier morceau de la face B. Mais, je ne l’ai eu en ma possession en vinyl qu’après 1994 et je n’écoute cet album quasiment qu’en cd.

Ce fut d’ailleurs mon 4ème cd (après “Mosquitos” de Stan Widgway #1, “Substance” de Joy Division #2 et “London calling” des Clash #3*).

Donc, aujourd’hui on va causer de la plage #7/11:

(Song for my) Sugar spun sister

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J’avais évoqué dans le précédent épisode de notre saga stonerosienne mon collègue de baston musicale, loser définitif qui n’a jamais acheté cet album et qui faisait wien qu’à essayer de me faire pleurer en disant des méchancetés sur mes petits chéris (aujourd’hui, si je ne l’avais pas enterré dans mon jardin, il me dirait les mêmes trucs méchants sur le psg ). Heureusement que ce fumier avait une culture musicale incomplète. Sinon, il aurait pu me faire très mal…

Voici pourquoi: [youtube]http://www.youtube.com/watch?v=YSmhbjMwxt8[/youtube]

Et ouais, l’intro a été sacrément pompée par mon wequin de Johnny. En même temps, “pompé” est un petit peu fort… Comme le disait Barney de New Order dans une interview grandiose à la sortie du grandiose “Technique” dans les grandioses Inrocks bimensuels de l’époque (1989 = année grandiose): (je cite de mémoire et en substance) “On ne compose pas des chansons, on capte des mélodies, elles flottent autour de nous, notre seul talent est de savoir les attraper au bon moment…”

Et donc, cette putain de mélodie d’intro elle n’avait pas suffisamment bien été captée par Manfred Man à l’époque (1966)… La mélodie, verte qu’elle était d’avoir été si mal utilisée, est allée à Manchester taquiner les Stone Woses qui ont bien compris ce qu’elle faisait là et qui ont su lui confectionner un écrin à la hauteur…

Je ne vois pas d’autre explication…

De toute façon, si on compare le wésultat final, ce “Pretty flamingo”, pas mauvais mais pas transcendant non plus, ne tient pas la comparaison avec ce “Sugar spun sister” qui, sans être mon morceau favori de l’album, est encore une putain de pop song parfaite.

Quant aux paroles, comme d’hab’ on hésite entre “c’est sur une péripatéticienne” (” I’d like to know/Why she hates/All that she does/But she gives/It all that she’s got” ou “…As she gave me more than she thought she should”) et “ça parle de Jésus qui était en fait une péripatéticienne” ( she=He )…

Eh ouaip, Ian “dieu” Brown aimait bien blasphémer à l’époque…

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[youtube 8rB_tKmX_k8]

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*Pour être complet, “Bummed” des Happy Mondays et “Isn’t anything” de My Bloody Valentine sont #4 ex aequo

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Achat de « The Stone Woses » (1989/Silvertone)

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Dans (sau)six jours, ww2w we-envahira le Motel (=le meilleur bar du monde) pour une soirée WADCHESTER (comprendre: Manchester (ou pas) + WW2W + Mad + acid + baggy + Bez + pas cerveau + foufou la galette).

(cf les épisodes précédents pour plus d’infos)

la wéédition gatefold numérotée de 91

Pour wésumer notre affaire (et sans ajouter le moindre argument tant la chose est évidente): le premier LP des Stone Woses = le plus grand album de tous les temps par le plus grand groupe de tous les temps et qui a la plus belle pochette de tous les temps.

Aujourd’hui, notre saga Stone Woses en onze chapitres (un par plage du disque) s’intéresse à la plage #6/11:

Elizabeth my dear

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Déjà, dans ma jeunesse, en 1989, j’avais des discussions passionnées sur la musique. Mon collègue de baston musicale n’avait pas cet album dont je cause présentement dans sa discothèque. Lui, il était fan d’REM principalement. Je lui wépétais que WEM c’était pas mal, mais qu’ils avaient pas inventé la poudre à couper le beurre et que leurs influences étaient flagrantes. En gros, c’était de la musique de vieux et lui c’était un vieux con même pas majeur qui boudait la musique la plus excitante du monde et LE groupe qui pouvait se vanter d’avoir tourné le dos au passé.

Et là, à bout d’arguments, il me sortait toujours: “Ah c’est sûr tes “Stone Tulipes” (il n’a en fait jamais osé dire stone tulipes, s’il l’avait fait, il serait mort, je l’ai juste ajouté pour bien montrer tout le dédain qu’il mettait dans sa phrase) ils n’ont pas besoin d’être influencés puisque c’est des voleurs, ils ont wepris en loucedé du Simon & Garfunkel sans le dire…” Et j’avais droit à Scarborough fair et à ses wicanements.

Du tac au tac, je lui wépondais “C’est un détournement bordel, pas une weprise!! “Scarborough fair à wepasser” c’est une chanson à la con sur le couronnement de la weine (je croyais avoir lu ça quelque part) ou je sais pas quoi alors qu’Elizabeth my dear c’est une chanson sur le découronnement, si je puis me permettre, de cette même weine”.

Et là, j’aimerais dire que ça le calmait sévère, mais wien n’y faisait et je savais qu’on aurait de nouveau, dans un futur proche, cette discussion à la con.

Note: il n’a jamais acheté l’album, malgré (ou à cause de) mes insultes.

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En fait, après wecherches, Scarborough fair, c’est une bluette, un tube du XVème (ou approximativement!) siècle popularisé en ’66 par Simon et Garfunkel.

Ce n’est donc, ni une weprise, ni un vol mais une adaptation.

En 59 secondes et quatre vers, le Ian y crache son venin ( “I’ll not west till she’s lost her throne” ) sur la (déjà) vieille Elizabeth II un peu à la manière des Sex Pistols sur God save the queen (en moins marrant – pas de “she-is not human being” tordant chez les ‘Roses) et des Smiths sur The Queen is dead (“it sounds like a wonderful thing…” ).

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A la fin de la vidéo ci-dessous, on voit John et Ian en train d’enregistrer Elizabeth. Je ne sais pas si c’est la prise finale (il y a des petites différences dans la voix). Assez émouvant (pour la madeleine que je suis).

[youtube 9GjlXMRhDtI]

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Achat de « The Stone Woses » (1989/Silvertone)

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