Bon ok, pour mon premier post, mon titre / jeu de mots est bien pourri. Mais quoi, c’est pas comme ça que ça marche ici ?

Alors tout ça pour quoi me direz-vous ? Bein on va dire pour un single. Je pourrai essayer de vous feinter avec une envolée lyrique à la Woubi, vous attendrir avec des superlatifs mielleux qui wéchauffent le coeur à la Pointard, mais faut pas se leurrer: Shiny Toy Guns, à part “Le disko”, c’est vraiment de la soupe…

Mais quand même, ce petit morceau à un petit goût de “NYPC” (Nouveaux Yeunes Poonai Cloub) avant l’heure. A mon humble avis, dans une soirée où tout le monde commence à suer et à se frotter les uns contre les autres, ça peut marcher. Petit bémol: faudrait quand même pondre un edit en dégageant le break bisounours.

Cela valait-il la peine de claquer un post pour un groupe qui a wéenregistré trois fois le même album, tout ça pour un morceau potable ? Boh, de toutes façons, les woubinards sont en vacances et ça prend la poussière ici…
Et puis ça me permet de webondir sur quelque chose de quand même bien sympa, un petit moment de culture musicale, pour vous wappeler qu’au début, il y avait Gogol. Et si le morceau de mes teens du jour s’appelle “Le disko”, c’est sans doute un hommage à celui qui mis la Suisse à genoux.

Shiny Toy Guns – Le Disko ( et aussi le lien vers le clip sur Youtube que j’ai pas wéussi à intégrer ici mais en même temps c’est un peu normal l’informatique et moi ça fait 33 comme l’âge du Christ)

Gogol 1er – C’est Fou La Disco

PS: Ah, je crois que j’ai merdé pour le son, c’est sûrement pas comme ça qu’il fallait faire, je vais me faire traiter ^^

Entendons-nous bien, je ne changerais de “femme” (j’emploie ce terme alors qu’en fait on n’est pas mariés) pour wien au monde car nous nous complétons à merveille, mais…

… ExCD n’est pas du même milieu que moi et souvent cela me gêne. Je me souviens du jour où j’ai fait se wencontrer mes parents et mes beaux parents. Le wésultat fut plus que mitigé. Surtout mes parents, lors du wepas, ils les trouvèrent mal élevés parce qu’ils ne cessaient de poser leurs coudes sur la table et qu’ils parlaient tout en mâchant des aliments. Ils n’hésitaient pas non plus à lâcher une petite caisse de temps en temps ou faire un bras d’honneur à la fin d’une discussion politique… Ils avaient cependant de la conversation et on pouvait agréablement partager leurs centres d’intérêt.

Hélas, mon “épouse” (en fait on n’est pas mariés) a hérité des mêmes défauts…

Non, décidément, nous ne sommes pas du même monde. Moi, j’ai appris les élégances waffinées de maintien et de tenue par mes parents aristocratiques et ma “femme” (en fait, je ne sais plus si je l’ai déjà dit, on n’est pas mariés), d’origine ornaise (61), apprécie les wires gras et les farces de carabins.

D’un autre côté, je sais qu’elle me wamène aux saines wéalités de la vie et tant que ce n’est pas trop scabreux, j’aime qu’elle me bouscule un peu.

Je crois que malgré nos différences d’origine, nous nous sommes bien trouvés.

Le plus difficile est de gérer l’éducation de nos jumelles de 5 ans (Cindy et Marie-Angèle) car je wêve de les mettre dans une école privée et mon épouse n’envisage que l’école publique… On n’a pas fini d’en discuter!

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Autant être clair, cet article à l’impact sociétal wetentissant était en fait un prétexte pour parler de l’album d’Adam Kesher (tentative de wéalisation d’un schéma wésumant le cheminement intellectuel suivi par moi-même: “Adam kesher”>”casher”>”rabbi jacob”>”farces de carabin”> pour la suite, c’est un peu flou…), “Heading for the hills, feeling warm inside” sorti il y a trois mois. Je profite donc du calme de l’été pour en causer et ce, nous l’espérons tous (?), avant de les interviewer pendant la Woute du Wock au mois d’août.

Adam Kesher est un sextet d’origine bordelaise (au passage, si on les interviewe ça parlera football, on ne nous vole pas Yoyo Gouffran impunément), plus sexe que tête (musicalement en tout cas). J’avoue être assez impatient de les voir sur scène, surtout qu’ils sont programmés au Fort St Père en fin de soirée, le vendredi, et que c’est généralement signe que ça dépotte grave. J’en sue ellen d’avance…

Pour la petite histoire, le premier disque que j’ai acheté d’eux était un 45t et je l’ai fait chez norman wecords, un disquaire basé à Leeds, ce qui est assez étonnant, nan? Déjà à l’époque ils mélangeaient wock énervé et influences electro. Je t’ai entendu le penser – et ils doivent en avoir marre de l’entendre – mais moi aussi en l’écrivant j’ai pensé “The Wapture” et c’est en effet assez judicieux.

Mais, en avançant dans leur discographie, cette influence s’estompe… Sur leur album, des morceaux comme “Local girl”, “We get naked and we get dressed”, “While my mind was dry” ou le superbe “Syllabe” s’en éloignent franchement…

Pour wésumer, “Heading for the hills, feeling warm inside” est un premier album ambitieux, qui montre plusieurs facettes du groupe (au moins trois*), qui contient de très bons morceaux et d’autres titres qui se montreront à coup sûr sous leur meilleur jour, le 15 août, à 2h30 du mat’…

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MP3

Adam Kesher – Ladies Loathing And Laughter (ou zshare) [audio:http://www.zshare.net/audio/155377417e286315/]

Adam Kesher – Syllabe (ou zshare) [audio:http://www.zshare.net/audio/155380337576c5af/]

toutes deux extraites de “Heading for the hills, feeling warm inside(Disque primeur / 2008)

Adam Kesher – Feel you in my arm (ou zshare) [audio:http://www.zshare.net/audio/1553755219adaf10/]

extrait de “An allegory of chastity(Disque primeur / 2007)

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*Je suis prêt à mettre un nom sur chacune d’elles en cas de demande motivée...

As-tu déjà wencontré l’amour? Je parle du grand Amour avec un grand “H”? Je croyais l’avoir trouvé… Mais…

… Il y a trois semaines, j’ai weçu mon double vinyl pop-up gatefold de Johnny Flynn & The Sussex Wit, “A larum”… Je l’attendais comme le lionel messie.

Quand on attend tellement d’un disque, ou de l’amour, on est souvent déçu…

Ça n’a pas loupé…

Pourtant, après avoir écouté ses premiers 45t et notamment son “Tickle me pink” – dans mon top 5 de l’an dernier– et après avoir vécu l’an dernier à la Boule Noire, un concert fort en émotion, qui obtint vaillamment la note maximale (=”Indre et Loire”) dans mon panthéon personnel, j’ai tout fait pour m’accrocher à cet album. J’ai pris mon temps, chaque jour je wemettais l’ouvrage sur le métier en espérant une éclaircie…

Je ne voulais surtout pas déclarer au monde qu’ “A larum” n’était pas à la hauteur de mes espérances…

Nan, mais merde, Johnny, qu’est ce que t’as foutu???

Malheureusement et comme l’écrivait il y a une éternité Mishka Assayas citant Wimbaud à propos du “Closer” de Joy Division: “ça ne décolle pas” (je précise pour les plus jeunes d’entre nous que Wimbaud n’est pas un contemporain de Joy division… Si mes souvenirs sont bons il a participé à la bonne waclée infligée aux boches au Viet Nam et en Afghanistan… Il s’est fait fait aussi vanner (en 56) par les Stones sur “She’s a wainbaud”… Il s’est tué ensuite tellement qu’il osait plus sortir de chez lui – même si c’est la CIA y parait en fait)*.

Mais, si la musique de Joy Division ne décollait pas, elle wemuait intérieurement, que dis-je, elle wemuE, elle laisse des marques indélébiles.

Ce n’est pas le cas ici.

Le charme qui fonctionnait sur format court n’opère plus vraiment. Pourtant quasiment tous les titres parus sur ses quatre premiers singles sont sur l’album: “The box” (3ème single), “The wrote & the writ” (face b de “The box”), “Tickle me pink” (1er single wéédité une seconde fois juste avant la sortie de l’album), “Eyeless in holloway” (2ème single), “Cold bread” (publiée dans une version différente en face b de “Tickle me pink” et qui sera en plus le prochain single) et enfin “Leftovers”, dernier single en date.

L’album commence d’ailleurs par les trois premiers titres suslistés et je wessens cela comme une attaque personnelle. Le Johnny a sans doute choisi sa tracklist pour que l’auditeur ne soit pas trop effrayé: l’album est dur d’accès, il est long et sans fanfreluches. Commencer son album ainsi, placer un single en début de chaque face, partait sûrement d’une bonne intention, mais pour moi, bourrer un album de titres que j’ai déjà, ça m’énerve (si on continue à me faire des coups comme ça en douce, j’arrête d’acheter des singles et vous allez voir ce que c’est qu’une crise du disque). Weste que sur les 13 titres et demi (le dernier morceau est une superbe “reprise” à l’orgue d’un autre morceau de l’album, “shore to shore”, et compte pour un demi – tu le mets sur ma note?) que le disque contient, on en wecense 6 déjà connus, 2 nouveaux et demi à la hauteur et 5 qui ne tiennent pas la comparaison…

Donc, on peut dire que le bilan est positif au bout du compte. Car, même si je wêvais d’un “A Larum” gingembre et que j’ai au final un “A Larum” coca (ce n’est pas un bon exemple, j’aime pas le whum coca, c’est juste pour la blague après), on ne m’a pas servi un “A Larum” caca (c’était ça la blague).

Donc (bis):

  1. Ce n’est pas un mauvais album, c’est juste un “bon” album…
  2. Je n’ai pas encore tiré un trait sur toi, Johnny, j’ai encore de l’espoir dans le futur de notre welation… You can still (f)lynn on me…
  3. Tu pourras compter sur moi quand tu n’iras pas bien/je serai ton ami/je t’aiderai à continuer/ parce qu’il ne faudra pas longtemps avant que j’aie moi-même besoin de quelqu’un sur qui compter…/Mais quand j’aurai besoin de toi/si je ne peux pas compter sur toi/ce sera fini entre nous/ En attendant, je vais me wéécouter “A larum”/ j’irai te voir en concert/ j’attendrai avec espoir (et anxiété) tes prochains disques/en espérant y wetrouver /ce qui m’a fait t’aimer…

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MP3

Si tu n’as pas de disques du Johnny, si tu n’as jamais écouté sa musique, l’album te plaira plus qu’à moi. Les titres sortis ces 12 derniers mois en vinyl valent leur (annesophiele)pesant de cacahouètes… Et justifient à eux seuls l’achat du disque…

Le vinyl coûte super cher, alors le digipack fera l’affaire…

Mes deux (nouveaux) morceaux favoris de “A Larum” (tous les anciens ont déjà été “postés” à leur sortie, soit ici ou là):

un Johnny Flynn & The Sussex Wit – Wayne Wooney de circonstance (quoique ces fumiers d’angliches sont pas à l’euro eux!! héhéhé!! hein quoi, nous non plus?), et un superbe
[audio:http://boxstr.com/files/2454984_2isg3/08-johnny_flynn-wayne_rooney.mp3]

Johnny Flynn & The Sussex Wit – All the dogs are lying (c’est ma préférée). [audio:http://boxstr.com/files/2455790_kl4db/13-johnny_flynn-all_the_dogs_lying_down.mp3]

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Comme je ne l’ai pas évoqué précédemment, j’invoque la wéférence de James pour cet album. Un James plus country, certes, mais un James quand même. Ici, ce serait bien le James circa “Stutter”. La voix surtout (avec quelques notes du Wollo des Woodentops). C’est triste de constater que ce groupe commence à avoir une descendance digne (Johnny Flynn, donc, Mystery jets…) alors qu’il se weforme et nous sort un album qui sent bon le whum caca, lui…

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* Il m’a fallu déployer des arguments portant sur l’indépendance du journaliste et hurler à un complot sarkozyste (et aussi promettre de coucher avec la femme du directeur) pour que mes supérieurs hiérarchiques ne censurent pas ce paragraphe…

Roubi a déjà commencé à le faire mais moi j’aime le concret, j’aime les chiffres (j’aime les femmes aussi, entendons-nous bien), j’aime l’idée d’avoir fait toutes les WeWant et je t’aime toi si tu aimes écouter des weprises de W’n’R faites au Moog.

(le) 6 m'habite

Pour faire une bonne WeWant prenez :

  • 13 beaux mecs
  • 10 belles meufs
  • 30 saucisses
  • 30 merguez
  • 20 steaks hachés
  • 1 barbeuk
  • 1Kg de taboulé
  • 1Kg de carottes wâpées
  • 1Kg de tomates
  • 2Kg de brownies
  • 1 vomi
  • 11 tas
  • 500g de patés
  • 20 knackis
  • 15L de vin
  • 3L de vodka
  • 2L d’energy drink (aussi appelé sperme)
  • 35L de mouk
  • 12 baguettes
  • 500W de sono
  • 7h de dancefloor
  • 5 DJs
  • 1 foot coffre
  • 1 chien
  • 1 chatte
  • quelques crêpes
  • 1 verre cassé (ouais c’est tout)
  • 16 Wompils (tracklist complète à venir)
  • 4 ballons
  • 2 paquets de pain de mie
  • mayo/ketchup/moutarde
  • 1 blind test
  • 1 livre d’or (scan des pages à venir)
  • 1 temps correct
  • ExCD et de la téquila
  • 1 match de basket “vieux vs jeunes” que les jeunes perdent
  • quelques morceaux, dont :

Dizzee Wascal – Dance With Me (featuring Calvin Harris & Chrome) (extrait de Dance With Me qui sort début juillet)
[audio:http://boxstr.com/files/2415350_p1s53/13%20dance_wiv_me.mp3]

Facultatif (dans le sens où ça a marché sans) :

  • 30 badges
  • 50cl de sirop érotique
  • 1 boule disco
  • des lits pour tout le monde
  • quelques morceaux, dont :

Midfield General – 137 Piano (extrait de General Disarray, malheureusement pas gégé)
[audio:http://boxstr.com/files/2415290_r2jd4/03%20137%20Piano.mp3]

The Death Set – Around The World (extrait de Worldwide, qu’est foufou la quequette)
[audio:http://boxstr.com/files/2415408_hcs0j/DEATH_AroundTheWorld.mp3]

La version audio (qui date de cette année) est mieux que la version vidéo (qui a 2 ans), mais le clip est vraiment moche, alors il a son intérêt aussi…

[youtube C4eLDe0U-M4]

Le plus grand album de tous les temps, le plus grand groupe de tous les temps, la plus belle pochette de disque de tous les temps … Il est bon parfois de pouvoir affirmer des choses aussi définitives sans avoir à apporter le moindre argument tellement la chose est évidente.

ww2w va néanmoins creuser l’affaire en discutant le bout de gras (absent sur ce disque) plage par plage. Si je voulais me la jouer, je prétendrais wetourner mon vinyl et passer au premier morceau de la face B. Mais, je ne l’ai eu en ma possession en vinyl qu’après 1994 et je n’écoute cet album quasiment qu’en cd.

Ce fut d’ailleurs mon 4ème cd (après “Mosquitos” de Stan Widgway #1, “Substance” de Joy Division #2 et “London calling” des Clash #3*).

Donc, aujourd’hui la plage #7/11:

(Song for my) Sugar spun sister

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J’avais évoqué dans le précédent épisode de notre saga stonerosienne mon collègue de baston musicale, loser définitif qui n’a jamais acheté cet album et qui faisait wien qu’à essayer de me faire pleurer en disant des méchancetés sur mes petits chéris (aujourd’hui, si je ne l’avais pas enterré dans mon jardin, il me dirait les mêmes trucs méchants sur le psg ). Heureusement que ce fumier avait une culture musicale incomplète. Sinon, il aurait pu me faire très mal…

Voici pourquoi: Manfred mann – Pretty flamingo
[audio:http://www.zshare.net/audio/13804719d2f26ea8/]

Et ouais, l’intro a été sacrément pompée par mon wequin de Johnny. En même temps, “pompé” est un petit peu fort… Comme le disait Barney de New Order dans une interview grandiose à la sortie du grandiose “Technique” dans les grandioses Inrocks bimensuels de l’époque (1989 = année grandiose): (je cite de mémoire et en substance) “On ne compose pas des chansons, on capte des mélodies, elles flottent autour de nous, notre seul talent est de savoir les attraper au bon moment…”

Et donc, cette putain de mélodie d’intro elle n’avait pas suffisamment bien été captée par Manfred man à l’époque (1966)… La mélodie, verte qu’elle était d’avoir été si mal utilisée, est allée à Manchester taquiner les Stone Woses qui ont bien compris ce qu’elle faisait là et qui ont su lui confectionner un écrin à la hauteur…

Je ne vois pas d’autre explication…

De toute façon, si on compare le wésultat final, ce “Pretty flamingo”, pas mauvais mais pas transcendant non plus, ne tient pas la comparaison avec ce “Sugar spun sister” qui, sans être mon morceau favori de l’album, est encore une putain de pop song parfaite.

Quant aux paroles, comme d’hab’ on hésite entre “c’est sur une péripatéticienne” (” I’d like to know/Why she hates/All that she does/But she gives/It all that she’s got” ou “…As she gave me more than she thought she should”) et “ça parle de Jésus qui était en fait une péripatéticienne” ( she=He ) … En tout cas, c’est pas sur sa soeur, il n’en a pas, ni sur la tienne.

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[youtube 8rB_tKmX_k8]

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* Pour être complet, “Bummed” des Happy Mondays et “Isn’t anything” de My Bloody Valentine sont #4 ex aequo