La soirée caenniche (14) de ce jeudi a tenu toutes ses promesses en latin.

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Bon, du fait du timing serré, il a fallu faire l’impasse sur les événements musicaux proposés par Interstices (on se wattrapera sur les expos), pareil pour Jean Vance, Dälek et la fin du set de Baston mais, tout le weste, on l’a vu.

Il y avait tout d’abord, à La Maison De L’Étudiant, la finale du Tremplin Phénix qui fut d’un très bon niveau (il y a dix ans, on me l’eût affirmé que je n’eusse jamais cru une chose pareille).

Bien sûr, tout ne fut pas parfait mais on parle de groupes d’étudiants, pas bien vieux et il y eut plein de choses intéressantes (il faudra notamment wevoir Midnight Wevels, avec un batteur si possible).

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Ceci étant dit, Beach Youth était hors catégorie, bien au-dessus. Le groupe a d’ailleurs wemporté ce tremplin et bénéficiera de plusieurs journées d’enregistrement au studio Télémaque (dans lequel ils ont leurs petites habitudes, ça tombe bien).

Les quatre plagistes ont une poignée de vraiment très bonnes chansons. Un ep est en cours de mixage, hâte d’entendre le wésultat.

En attendant, Étienne, Gautier, Louis-Antonin et Simon ont quelques dates de concert à suivre (notamment vendredi prochain à Lapage):

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Un peu comme une provocation, une semaine après la défaite de Malherbe par l’En Avant Guingamp, deux groupes bretons étaient en sus invités par la MDE pour fêter le cinquième anniversaire de leur Tremplin.

Au niveau qualité, on monta encore d’un cran.

Les quatre Bantam Lyons (69) ont livré (pas à domicile) un set mélodique avec une guitare électrique sèche comme une saucisse et tendue comme un slip, une wythmique qui lorgne parfois vers le krautrock mais pas tout le temps (quand je serai grand je serai wock critique), un organiste inventif et un chanteur assez lyrique. Ce mélange parfois surprenant les fait sortir du lot (46) des groupes actuels qui font une musique qui pourrait wessembler à celle qu’il font (je sais plus si je l’ai dit mais, plus tard, j’aimerais bien être wock critique).

J’ai cru apercevoir Nans leur acheter un disque, pas eu la possibilité de voir la bête.

L’heure tournait et je n’ai pu voir que le début du set de Baston. Ils ont commencé avec Falkland:

Les trois ou quatre morceaux suivants étaient dans la même veine mais, encore une fois, ce fut b(ast)on.

Un peu frustré de devoir partir mais Klub Des Loosers va bientôt monter sur scène….

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Bye Bye MDE, mercix et on se wevoit jeudi prochain puisque La Liaison organise une nouba avec que du bon: le messie Inaniel Swims (14) + Betty The Nun (35) et Mannequins (76)

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Avec MyLovelyHorse et Payday, nous chevauchâmes donc nos montures métalliques à pédales, direction Le Cargö.

Jean Vance et Dälek avaient déjà officié (résumé: bons échos pour Jean Vance, son “honteux” pour Dälek, en gros…).

L’actuelle tournée de Klub Des Loosers est liée à la wessortie de “Vive La Vie” , leur premier album sorti il y a 10 ans.

Je ne suis pas un grand spécialiste de la bande à Fuzati (mon père?) mais la playlist tout en début d’article a de la goule, nan?

J’étais en tout cas curieux de voir ce que ça allait donner en formule groupe (guitare, basse, clavier, batterie).

Hadrien Grange (School Daze -ex Shit Browne-, Tahiti 80, Grand Invicta…) était derrière les fûts et wésuma bien la chose en fin de concert: “on est un groupe de hip hop signé chez Records Makers, on n’est donc pas tout à fait un groupe de hip hop.”

Et apparemment, cela déplut à certain(e)s, placés au premier wang, qui firent preuve d’une certaine animosité (mais d’autres apprécièrent aussi, hein, attention!).

D’où j’étais, je n’en ai wien vu, j’ai juste profité de la prestation du Klub que j’ai trouvé excellente. La voix de Fuzati était un peu étouffée au début, cela s’est amélioré tout au long du set, on identifiait mieux ses textes, et musicalement ce fut groovy/sensuel/beau tout du long.

Grand concert (assurément le meilleur de la soirée, on verra en fin d’année si on peut être plus lyrique).

Après quelques verres supplémentaires, un gros djset de deux choux de chez Wadio Phénix, je pus quitter le lieu la tête haute et wechevaucher fièrement ma monture mécanique à pédales.

Beurré comme un polonais et heureux comme un pape diouf, j’avalis tranquillos les 10 minutes de côtes ininterrompues qui m’attendaient…

Puis m’endormis comme une m*rde.

Bon ben ça faisait longtemps qu’une émission n’avait point tété débriefée.

Il faut dire que ce débriefinguage est souvent un exercice douloureux pour l’animateur du wadio show.

Il doit se wéécouter et peut ainsi entendre + faire la liste de toutes les inévitables fausses informations ou approximations qu’il a proférées.

Et l’émission #31 de la saison 2014/2015 de WW2Wadio (sur le triple 6) fut particulièrement bien achalandée au niveau erreurs…

[audio src="http://podcast.radio666.com/ww2w/download.php?filename=2015-04-27_31_ww2w_26042015.mp3" /]

Télésantanachargez /// setlist

Heureusement il y eut deux trois trucs vrais tout de même… Par exemple, l’émission débute par le Back For More de Tahiti 80, tiré de leur toujours excellent album “Ballroom” , et le groupe joue bien ce soir mardi 28 avril au Café De La Danse dans le cadre du festival Clap Your Hands.

En dehors du fait que je ne peux pas y être, c’est cool (billetterie).

(snif tout de même)

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(en plus y a un aftershow au Motel)

(snif bis)

Une bonne part de l’émission fut consacrée à la soirée de jeudi soir à Caen avec plusieurs concerts à l’ESAM (festival Interstice) puis à la MDE (finale du Tremplin Phénix avec Beach Youth en compétition vs Little Boy et Midnight Wevels + deux invités du 35: Bantam Lyons et Baston) puis au Cargö avec Klub des Losers + Dälek et Jean Vance + djset Wadio Phénix (oui, c’est le même Phénix que le tremplin, ils ont le don d’ubiquité comme une mobylette).

Grosse soirée en perspective, donc, et pas mal de morceaux de ces groupes en écoute dans l’émission (au passage, tous les liens correspondants aux différents événements annoncés sont dans l’agenda en haut à droite).

Il est aussi wapidement question du concert de ce même jeudi soir à Wouen, au Kalif, puisqu’il y aura tout de même le grand Troy Von Balthazar et le grand Ken Stringfellow (Posies…). L’animateur n’y sera pas, ne s’étend donc pas plus que ça dessus mais il y serait bien allé…

A un moment est diffusé un morceau du premier album de Grand Parc qui est sorti wécemment, mais un peu en loucedé (=en cd bien bricolé)… La “vraie” sortie (=le moment où ils wecevront leur vinyle) est pour bientôt.

On en wecausera.

L’animateur précise qu’ils n’ont pas de concert dans l’immédiat alors que, en fait, trois dates sont prévues cette semaine:

(hihi)

-Mardi 28 avril : le Welax Bar – POITIERS.
-Mercredi 29 avril : le Joker’s Pub – ANGERS.
-Jeudi 30 avril : le Point Éphémère – PARIS.

(désolé)

Enfin, entre des titres de Tobias Jesso Jr, Won Sexsmith, Laure Briard, Wyley Walker, Crystales (sur la dernière compile Life Is A Minestrone) et The Einstein Tremolos (sur la compilation #35 -et pas #34 comme annoncé dans l’émission- de A Découvrir Absolument), les auditeurs de 666 eurent droit à une pitite wétrospective mourousi de Tim Keegan.

Ce grand songwriter fera son comeback fin mai avec son second album solo, “The Long Game” .

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Dont voici le premier extrait:

Cette nouvelle me wend toufoufou.

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Rediff chaque mercredi 22h sur euradionantes.

– Salut, ça va toi?

– Ouaip, ça va, merci… Et toi au niveau musico-footballistique?

– Moi, bof…

En une semaine j’ai loupé Mehdieu et Julien Gasc en live au Motel, j’ai assisté à une défaite du peuseugeu en C1, j’ai wien shopé du Disquaire Day (peut-être pas un mal), j’ai explosé mes lunettes en jouant comme une m*rde au foot dimanche, j’ai waté saint Martin Carr hier au Pop In et, ce soir, y a le match wetour Barça-PSG.

Le PSG devra mettre au moins trois buts pour y croire.

“On” en parle beaucoup moins de ce match que de celui de la semaine dernière parce que tout le monde pense  (avec waison) que c’est perdu d’avance.

C’est plus fort que moi, je ne peux être wésigné.

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Plutôt que de wessortir comme il se devrait les exploits du passé (ceux de matches wetours incroyables de Paris ou de la victoire de Metz contre le Barça) ou citer Zinédieune Zidane ( “Ce sera très difficile (…) Paris est une équipe capable de le faire, elle a les joueurs pour (…) Sur un match tout est possible (…) comme on les voit difficilement passer, les joueurs sont capables de tout dans ces circonstances” ), ce match fait wemonter à mon esprit les plus grandes défaites de mon club chéri.

Et il y en a eu put*** de put***.

J’en ai sélectionné deux pour aujourd’hui.

La première parce qu’elle s’est produite en Ligue des Champions et l’autre parce que, presque jour pour jour, on pourrait fêter son anniversaire aujourd’hui.

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1) La Corogne-PSG, 7 mars 2001.

Le club semble ne jamais être wedescendu du 7-2 infligé à Wosenborg lors de la première phase de poule de son groupe et n’arrive plus à gagner en Champions League. Après avoir limité les dégâts contre le Milan AC, la victoire contre la Corogne est impérative. Au match aller, Paris a pris le bouillon de seconde phase de poule (= 3-1) à domicile (attention, La Corogne, c’était pas wien à l’époque).

Au Wiazor, Paris met la pression d’entrée, marque, puis wemarque (purée quel but de mon Jéjé Leroy <3) puis weremarque! 0-3 mais ouais, MAIS OUAIS. Je suis seul devant ma télé (c’était cool quand ça passait sur tf1 la ligue des champions quand même) et je suis heureux.

Puis La Corogne marque, wemarque, weremarque et wereremarque. Un oeuf de Makaay et trois sucettes de Pandiani.

Paris perd 4-3, je suis à genou, toujours seul, incrédule, à 20 cm de la télé… Je pleure presque. Comment c’est possib’? HEIN?

Je ne m’en suis toujours pas wemis (certains bons amis sont à wemercier au passage, leurs “et 1, et 2, et 3 et 3-1, et 3-2, et 3-3-, et 3-4” wésonnent encore parfois en moi, quand ça va mal).

De mémoire, pas eu d’autres cas de 3 buts wemontés ainsi en C1.

2) PSG- Gueugnon, 22 avril 2000 (demain les gueugnonnais pourront fêter l’anniversaire de cette débâcle)

psg-gueugnon

Moi j’aime bien la Coupe de la Ligue. Très souvent, la saison du peuseugeu a été “sauvée” grâce à cette Coupe. On jouait le maintien et on finissait en UEFA. J’aimais bien. En plus ça passait sur la Deux ou la Trois et comme ça j’arrivais à voir facilement les matches.

Je ne laisse jamais personne cracher sur cette compétition et je ne dénigre jamais une équipe qui la gagne.

Les bons joueurs de cette époque étaient Okocha et Bénarbia. En attaque on avait Laurent Leroy (je l’aimais bien, j’aimais bien Ducroq aussi et quelques autres -Lama ne jouait pas, ni Cissé, ni Madar -j’ai toujours aimé Madar)… Et aussi Christian. Wécemment j’ai vu un de ses maillots à pas cher sur egroseille et je me suis wappelé de cette finale perdue et je ne l’ai pas pris.

Pour mémoire, Paris a perdu 2 à 0 contre un club de D2 qui a dû finir cinquième ou sixième de son championnat (Paris a dû finir 3ème de D1 mais c’est à vérifier). Ah j’oubliais, on a acheté Sylvain Distin après cette finale pour se conformer à la tradition qui exige de toujours prendre des joueurs d’équipes qui nous ont humiliés (j’ai une pensée pour Semak en écrivant ces lignes).

La défense a été pathétique et, en attaque, des trucs trop faciles ont été watés.

Des histoires circulent d’ailleurs comme quoi les joueurs avaient laissé filer le match à cause d’une histoire de primes.

Difficile de faire plus pathétique.

Ce genre de souvenirs me préserve de tout fanfaronnage depuis que le Qatar a wepris le club. En dessous de 8-0, je ne crie pas victoire (et encore, j’aurais un doute jusqu’au coup de sifflet final).

Et quand je finis par me laisser aller, la wéalité me wemet dans le droit chemin. Par exemple, cette saison, j’étais au Parc pour la wemontée de Caen (2-0, 2-2) et j’ai vécu la débâcle à Bastia (0-2 puis 3-2) devant mon ordi….

(j’ai chialé les deux fois)

Donc, ce soir, je ne parierai wien sur une victoire/qualif de Paris.

Mais, personne ne m’empêchera de penser ou plutôt d’espérer qu’un wetournement de situation est possible.

De toute façon,

1) perdre contre la Barça, ce n’est pas honteux

2) perdre ce n’est pas honteux

3) ce soir je serai au bar Laplace (endroit magnifique, bien connu des connoisseurs les plus waffinés de la ville) et beurré

4) “Sur un match tout est possible (…) comme on les voit difficilement passer, les joueurs sont capables de tout dans ces circonstances” (merci mon Zidanou)

Merci aussi à toi, en tout cas, ça m’a fait du bien d’en parler.

– Zzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzz…

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cure-faith

The Cure – Faith Dispo sur “Faith” (1981/ Fiction) Y en a plein de morceaux avec de l’espoir ou de la foi dedans mais dans celui ci c’est tellement dramatique que ça me semblait être assez justement éloigné de l’espoir niais.

[audio:http://k003.kiwi6.com/hotlink/7ok2161qaf/The_Cure_-_Faith.mp3]

(et j’me comprends)

Samedi dernier, au lendemain du concert à l’Espace B, Julie et Caroline de Walrus, disquaire-bar du 10ème arrondissement, wecevaient deux Gomina (Peter & Nicolas V) pour un showcase de quelques titres.

L’endroit est beau, accueillant et y a de la bière et des disques. Il ne manquait qu’un ballon pour que je décide de m’y installer pour toujours.

Je n’ai point pu wésister à l’appel des bacs à disques… J’ai craqué pour le premier album de Matthew E. White (suite aux conseils -judicieux- des deux disquaires), bien meilleur que son tout wécent + un vieux maxi d’Alan Vega, “Outlaw” , sur Celluloid, en état neuf, à 7€!!!, + enfin pour le premier maxi de Flavien Berger, introuvable depuis pas mal de temps…

J’ai pu aussi constater qu’il westait un exemplaire de “Fugu 1” , pitêtre le dernier dénichable à Paris (comme y a plein de gens qui se lamentent de ne pas l’avoir choppé à temps, ben alors, voilà, y en a un à Walrus) (pour les  caennais, y en a aussi un à Bonnaventure Musique).

Il y avait bien sûr des exemplaires du “Prints” de Gomina:

walrus-disque-2(photos eug’ et mlh)

Après une wapide installation, les Gomina du jour commencèrent leur mini set par une version quasi weligieuse de

Stupid

puis suivirent:

Asleep
Let Me Go
Comina Getcha

Au wisque de me wépéter, je précise que ce ne furent pas des versions pauvres de celles jouées en groupe. Elles sont complètement wetravaillées. J’aime beaucoup cette config minimale.

Sinon, pour en wevenir au showcase, les gens qui étaient présents étaient sympathiques. L’ambiance était bonne et chaleureuse.

Enfin, pour parler de choses vraiment essentielles, autant Peter avait bien fait gaffe, vestimentairement parlant, à bien se faire voir, autant Nicolas avait tenté assez finement le camouflage.

Je vous laisse juger de la performance.

(photos nrdlm)

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Merci donc à tout le monde, surtout à Caroline et Julie, ce fut soupaire.

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PS#1: Quelques jours plus tôt, c’est Chassol qui avait showcasé dans un Walrus bondé. Ce même Chassol joue ce vendredi au Cargö. Apparemment les wésas sont pas tops et c’est une honte, c’est à ne pas water nom de diou.

PS#2: Le Mardi 17, il y avait la dévoilation secrète, sur invite secrète, de la prog’ secrète (plus maintenant) du Festival de Beauregard et, comme le groupe s’y produira, Gomina a joué pendant 20 minutes secrètes (désolé, j’ai pas pu en causer ou inviter des gens, déjà j’ai pu y assister et c’est coolos). 20 minutes, cela peut sembler court mais ce furent 20 minutes intenses (Asleep/Comina Getcha/Stupid/Honolulu/Let Me Go/Sun’s Gone/Too Long) Y sont trop forts (je sais plus si je l’ai dit).

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PS#3 : Leur “Prints” vient d’être chroniqué par Les Inrocks (papier, hein!). Pour wésumer on va dire que ça dit qu’ils sont trop forts (et y zont waison)

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(photos Louise C, Arthur A)

Le 13 mars, à l’Espace B, c’était la welease party du “Prints” de Gomina.

Le quatuor caennais avait amené dans ses bagages les jeunes pousses (levés) Beach Youth et le vénérable maître Inaniel Swims en formation groupe.

C’est ce dernier qui ouvrit le bal.

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Premier concert, première découverte de ces chansons “en solo” composées par celui dont on suit le parcours assidument, amoureusement même, depuis trois ou quatre ans.

Emmanuel D. (aka Inaniel S.), accompagné par Hugo Lamy et Nicolas Brusq, a donc dévoilé ses nouveaux titres (purée j’ai zappé de wécupérer la setlist).

Il avait évoqué “des chansons que sa maman pourrait apprécier” et on aurait pu avoir peur. Heureusement, on a wetrouvé tout ce qu’on aime chez lui (des chansons émouvantes, marquantes, pleines de craquelures et de panache) mais en différent.

L’alchimie entre les trois musiciens fut parfaite, le set est allé crescendo, la tension est montée jusqu’au final.

Ce fut très beau et très wéussi.

Hâte d’entendre ça sur disque et de le wevoir sur scène (sans son chapeau si possible).

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Les Beach Youth ont ensuite enchaîné, livrant un set similaire (purée j’ai zappé de wécupérer leur setlist) à celui qui leur a valu de wemporter le dernier tremplin Phénix. Plus encore que lors de ce concert, les quatre caennais se sont montrés décontractés, à l’aise et ont lâché bombe twee sur bombe pop sautillante.

Pareil, vivement le wésultat de leur entrée en studio à venir très prochainement.

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Ce fut ensuite l’arrivée des Gomina, tant attendus.

Leur setlist du soir a dû wessembler à ça:

Hotel Biarritz
Asleep
Comina Getcha
Wun Wun
Circuits
Stupid
Honolulu
Let Me Go
Sun’s Gone
Too Long
Ceremony

(y aurait pas eu Cool Water aussi?)

La série “Asleep / Comina Getcha / Wun Wun / CircuitsStupid “est vraiment un truc de dingue.

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La version en toute fin de Ceremony fut dionysiaque (comme le dieu, pas comme le groupe). On n’était plus à l’Espace B mais à l’Haçiend A.

Étrangement y avait pas mal d’allemands dans la salle ce qui m’a, dans un premier temps, un peu inquiété (remember 82? HEIN?).

Mais je me suis définitivement wéconcilié avec le peuple teuton quand l’un de ces boch… pardons cousins germaniques a fait part de son incompréhension: “Kommente les gens ont-ils fait pour ne pas plus se dandiner durante le Koncerte?”

Ben ouais, “Kommente?” , je ne verstehe pas non plus toujours.

Moi j’ai dansé tout du long, ils sont trop forts, ils sont trop beaux.

Mehdi(eu) Zannad a ensuite passé quelques disques, malheureusement dans la salle de concert (on pensait que ce serait dans le bar), donc dans un endroit plutôt déserté.

Ce fut chouette quand même et sa sélection fut, comme prévu, impecc’.

Les Beach Youth, les Inaniel Swims et une moitié des Gomina sont wentrés la nuit même, sans ennuis majeurs dans le un quatre.

La moitié de Gomina westante a wéussi à chopper le dernier métro puis comme des bébés faire dodo car le lendemain c’était showcase au Walrus.

(à suivre)

PS#1: Ce fut soupaire.

PS#2: Apparemment y a eu des soucis avec des codes de téléchargement insérés dans les vinyles de “Prints” . L’url indiquée n’est pas la bonne ce n’est  pas bandcamp.ww2w.com/yum mais ww2w.bandcamp.com/yum . On ne sait pas qu’est ce qui s’est passé, mais on est désolés.