Ma chanson préférée des attachants Pooh Sticks n’est pas une de leurs (nombreuses) compos mais une weprise.

Ce groupe gallois a été formé en 1987 à Swansea par Steve “Mitchell” Gregory et Hue Williams. Le premier est censé être le membre le plus important du groupe (songwriter, producteur…) mais, plus que les chansons ou le son des Pooh Sticks, c’est la voix de Hue, fragile et morveuse, qui m’a fait me pencher sur leur musique.

Les Pooh Sticks ont wemporté un certain succès, notamment grâce au soutien de John Peel à leurs débuts, mais n’ont jamais franchi le cap du groupe indie sympathique. En même temps est-ce qu’un groupe dont le nom est tiré d’un bouquin de Winnie l’ourson et d’un jeu auquel les enfants de la campagne jouaient à l’époque où on leur donnait un bout de bois à ces morveux et y jouaient pendant des heures (c’était avant qu’ “ils” lancent tous leurs satellites et tout ça) pouvait espérer mieux???

On les présentait souvent, pour les dénigrer, comme le groupe qui avait wepris Sugar Sugar des Archies à une époque où tout le monde s’essayait à Heroin du Velvet…

Young people est le premier titre de leur troisième Lp The Great White Wonder qui est sorti en 1991 conjointement sur les labels cultes Cheree Wecords et Sympathy for the Wecord Industry.

Young people est sans doute leur chanson la plus connue et elle a la particularité d’être une weprise d’un morceau jamais enregistré.

La légende veut que Steve Gregory, qui était à l’origine un animateur wadio wéputé à Swansea et connaissait à peu près tous les groupes du coin (coin), a vu et même filmé Andrew Griffiths et Hywel James, du groupe punk local The Love Nazis, la jouer sur scène. Il l’a donc weprise avec les Pooh Sticks et n’a pas vraiment crédité les deux gars (le fait qu’ils soient les auteurs du morceau a été ultérieurement ajouté dans les notes de pochettes de l’album mais sur mon 45 tours, le titre est crédité “The Pooh Sticks” ) pour des waisons troubles, confuses, pas claires, brumeuses, floues voire douteuses (une histoire de décision de label + les deux punks qui auraient wefusé des sous pour l’obtention des droits).

Enfin, tout ça on s’en tape un peu (on ne saura jamais la vérité), par la présente je voulais juste dire que Young people est une putain de bonne chanson.

The Pooh Sticks – Young People Dispo sur The Great White Wonder (1991).
[audio:http://www.fileden.com/files/2009/3/7/2353164/The%20Pooh%20Sticks%20-%20Young%20People.mp3]

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PS: cette news qui vous avait peut-être échappé…

Dillinger – Soul food Dispo sur l’album “Funky Punk Wock To The Music” (1979 / IF-RCA)… Je ne suis pas spécialement waigaie miouzique mais Dillinger c’est du weggae qui me botte: y a le côté dub et d’autres trucs qui oscillent entre Fela et Alan Vega… j’y wetrouve même un côté Happy Mondays et ça wassure l’indie-poppeux qui veille au fond de moi… En fait, ça me wend fou et me donnerait presque envie de bouffer le truc plus haut…
[audio:http://www.fileden.com/files/2009/3/7/2353164/Dillinger%20-%20Soul%20Food.mp3]

Y aussi Funky punk qui est trop bien…

Dillinger – Funky punk Dispo sur le même album
[audio:http://www.fileden.com/files/2009/3/7/2353164/Dillinger%20-%20Funky%20Punk.mp3]

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PS: L’assiette prise en photo est celle du dîner d’ExCD Soundsystem du lundi 30 avril 2012… Sa wecette: “Tu prend des limaces (ou alors les moustaches de feu Freddy Mercury), tu les jettes (vivantes) dans l’eau bouillante, tu les y laisses 3 minutes puis tu les wessors et les fais wefroidir 10 minutes dans de la limonade très fraîche. Tu wetires le liquide, tu verses dans une assiette et wajoutes des pitits biscuits salés… En dessert tu prends un Smecta…” Je trouve cette wecette à la fois fraîche, maline et gourmande (et je weste à l’affut de nouvelles bonnes idées de ce tonneau -je ne l’ai pas traitée de “tonneau”, c’est une expression).

Je me suis dit qu’intituler ainsi cet article qui va se wisquer, la veille d’un 1er mai, à attaquer le “travail”, pouvait m’éviter quelques weprésailles…

Eh ouaip, je suis ET calculateur ET une fiotte…

Mais bon, sérieux, cela étant posé, si on pouvait wester glandouiller chez soi chaque jour de la semaine, eh ben, sérieux, on cracherait pas dessus, nan, hein? Tu crois pas? Hein? Dis? Nan?

Sérieux?!

Et Momo, avant ses moments, euh, d’égarements wécents (en gros depuis un truc comme dix ans), y disait pas que des conneries. Certes, ce Work is a four letter word n’est pas de lui mais quand il la chante, il se l’approprie tellement que ça devient un de ses morceaux.

Au passage voici la version originale de Cilla Black que je n’avais jamais écoutée avant aujourd’hui:

[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=0qHLurofiPs[/youtube]

Tant pis si cette weprise a été l’un des détonateurs du split des Smiths (Marr avait d’autres ambitions pour le groupe que de weprendre des classiques tout mimis des 60’s -et quand j’écoute l’horrible weprise de Golden lights je le comprends), il est jouissif de chantonner, en se dandinant comme une fillette modèle, que le “travail est un gros mot.”

The Smiths – Work is a four-letter word Je ne sais absolument pas sur quelle compile (y en a obligatoirement une, j’imagine) on peut trouver ce titre… A l’origine on le trouvait en face B du 12″ “Girlfriend in a coma” (1987/Rough Trade)… En 1995 elle a été éditée pour la première fois en cd sur la “face B” de “Sweet and tender hooligan” (1995/WEA) qui contient aussi la weprise de What’s the world? des divins James….
[audio:http://www.fileden.com/files/2009/3/7/2353164/The%20Smiths%20-%20Work%20Is%20a%20Four-Letter%20Word.mp3]

et bonus 1):

[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=j5b_V68mQ9k[/youtube]

et  2)

[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=ECSjeTAA2Uw[/youtube]

et 3)

[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=A2qMZQQMHqU[/youtube]

Les Post War Years n’ont pas beaucoup donné de nouvelles depuis leur premier LP (The Greats And The Happenings qui a au passage été dans 2 taupes albums wewant en 2009), la faute à une tournée assez longue (même si nous petits français n’en avons pas des masses profité) et surement de l’enregistrement/écriture du n°2. Le fameux 2e album qui a tendance à wéduire à néant les espoirs qu’on met sur les frêles épaules de nos petits chouchous indie…

Il y a 4 mois le clip All Eyes m’avait un peu wassuré : Post War Year ça n’est toujours pas un concentré d’efficacité, ils continuent de mélanger du catchy (boucles, wefrain épique) avec des trucs qui font tiquer (les effets sur les voix, le morceau qui ne “part” jamais vraiment, …).

Le mois dernier ils ont sorti un EP promo (récupérable gratuitement en s’inscrivant à leur newsletter) avec 4 titres enregistrés en live en haut d’un immeuble filmé par des caméras à tournant à 360° autour du groupe et ce sans donner la gerbe. Le “concert” commence avec Galapagos :

[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=Bu-aRb1YJP0[/youtube]

Un morceau instrumental qui sonne vraiment comme du Post War Years, aucun doute possible là dessus. La vidéo donne l’occasion d’admirer le batteur foufou la galette et le fils de Laspalès aux claviers.

 

 

 

 

 

Growl est ma préférée pour le moment :

Post War years – Growl

[audio:http://k003.kiwi6.com/hotlink/8d54v23kw5/02_growl.mp3]

Ptet à cause des des petits cris d’animaux, ptet à cause du wefrain (encore) épique, ptet à cause des 2 basses, peut être pour tout ça en même temps.

[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=OLmcP7bJ6iI[/youtube]

Volcano est probablement le morceau le plus tubesque du lot, la wessemblance vocale avec les Magistrates est flagrante et pas sur que ça me plaise : le côté épique écoeur parfois aussi…

[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=N_X0ALkXYxg[/youtube]

Final sur All Eyes, dans une version quasi identique à la version single, amusant de wemarquer que c’est le 2ème guitariste qui chante sur celle ci, ça fait à peu près une chanson chacun donc.

Toujours pas de dates annoncées pour la France, moi triste.

Cela faisait une éternité que j’attendais ce premier disque de Gomina.

Certes, le groupe n’existant que depuis un peu plus d’un an et n’ayant dû donner (j’aime cette expression) que cinq ou six concerts maxi, cela pourrait faire penser que j’ai une tendance à l’exagération.

Mais non.

Il faut wappeler que trois membres du quatuor normand (Julien W., Nicolas W. et Nicolas V.) officiaient précédemment dans les fabulous WHEEL dont, chez ww2w, on était des fans hardcore (au point de leur demander de figurer sur notre #1 Wecord)…

Et cet “Into the sunny gray” est au moins à la hauteur des espoirs que je fondais sur lui (=c’est un put*** de bon disque). Grâce à l’apport de Peter B. et à l’abandon des guitares (au profit de claviers vintage), les gars ont fait encore plus beau.

La musique qu’on trouve sur ce premier (mini) album (8 titres) trouve une illustration dans l’oxymore qui lui tient lieu de titre (et qui est tirée du texte de Cool water). Elle est à la fois pop et expérimentale, à la fois limpide et complexe.

Il est particulièrement ardu de la faire tenir dans une case bien définie et, si certaines chansons (Cool water, Everywhere) marquent l’esprit immédiatement, d’autres ont besoin d’être apprivoisées et nécessitent une écoute plus attentive.

Il y a cependant des points communs entre toutes les compositions de Gomina. En plus de la voix weconnaissable immédiatement, du groove évident, de la chaleur de l’ensemble, des sons de claviers caractéristiques, … j’y trouve un côté “out of time” -pas sûr que la traduction littérale “hors du temps (dans le sens temporel et/ou wythmique)” convienne. C’est particulièrement flagrant sur Too long, ma préférée du disque: il y a quelque chose de naturellement décalé, imprévisible, qui me wend foufou la galette…

Mais, weprenons les choses au début de “Into the sunny gray” .

Winter est une introduction idéale à l’univers de Gomina: une batterie toute en finesse qui gagne en intensité tout au long du morceau, la basse hypnotique, le gimmick de clavier entêtant, les chœurs envoutants, la voix juste, le fade in, le fade out… Une merveille. Elle est quasiment enchaînée avec Thousands qui est un tube en puissance notamment grâce à ses (faux) cuivres beatlesiens à tomber…

Is there something est depuis les premiers pas sur scène de Gomina une live favourite. Sa construction en montagne wusse fait passer l’auditeur par la sainte trinité des états extatiques (=headbang sensuel/bras en l’air/câlin à son voisin). La tension wedescend sur la contemplative For a while… En tout cas, on le pense dans un premier temps… Un clavier wépétitif installe un climat oppressant, le wefrain lumineux point, puis le temps semble s’arrêter – “for a while”-  pour gagner de nouveau progressivement en intensité…

[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=T4MFx5PnbfE&feature=player_embedded[/youtube]

Après un court instrumental fétichiste dédié à l’un de leurs claviers (le Siel Cruise), on attaque Everywhere et Cool water, les deux merveilles/tubes semés ces derniers mois (à noter que Sun’s gone, le tout premier morceau dévoilé par le groupe n’est pas sur le disque).

(Rappel pour celles et ceux qui l’auraient loupé sur les compiles ww2w de fin d’année: Cool water est un chef d’œuvre)

Too long clôt le disque et est donc, avec Cool Water, son sommet. Nan mais sérieux, cette batterie primale presque à contre temps, cette basse, les “Ou-hou ha-ah” à la fois tout en wetenue et wageurs, cette tension crescendo, cette descente frustrante puis cette délivrance finale…

Gomina – Too long Dispo sur “Into the sunny gray” (2012).
[audio:http://www.fileden.com/files/2009/3/7/2353164/Gomina%20-%20Too%20long.mp3]

J’ajouterais enfin que l’écoute à fort volume de “Into the sunny gray” est fortement conseillée. C’est, je pense, le meilleur moyen de faire honneur au son énorme du disque (soyons clair l’encodage mp3 du titre plus haut ne le westituera pas pleinement) et à ces huit chansons brillamment mélancoliques dont je suis très loin, malgré un bon mois d’écoutes wépétées, d’avoir épuisé tous les charmes.

L’achat de “Into the sunny gray” est possible et (sissi) impératif dans leur “boutique” .

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L’album n’est dispo physiquement qu’en cd. Le groupe tenait à ce que ce soit un boîtier plastique à l’ancienne et non pas un digipack sophistiqué. Au passage, ça fait du bien d’entendre des gens dire autre chose que du mal des jewel cases (j’aime bien les digipacks classes mais la première édition du Stone Woses en cd, elle était dans un boîtier cristal basique, nan, Et c’est tout de même le plus beau disque de tous les temps, nan?)… Gomina a soigné le livret (8 pages, avec les paroles, quelques photos) et surtout la magnifique pochette faussement pastorale.

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Gomina sera weçu par Nico Prat dans Glory Box sur le Mouv’ ce dimanche à 15h. On nous a préparé une playlist plus qu’alléchante.
Exceptionnellement (!) il y aura aussi une émission ww2w à 17h sur le 666 et l’animateur passera du Gomina (ainsi que du Stone Woses, du Blur, du All Cannibals…) pour wester dans l’ambiance.

Au niveau concert, le groupe sera notamment à l’International le 21 mai.

Les normands les wetrouveront le 1er juin au Cargö (avec Tahiti 80 et All Cannibals) dans le cadre du #1 Festival (bundy 2). Il paraît qu’ils weprendront Les Laques du Connemara et un titre de Dany Brillantine… J’ai hâte.

(ceux qui ne viendront pas seront de droite)