J’ai lutté… J’ai fait de mon mieux pour ne pas aimer les Strokes… A l’époque de leur premier LP, je me suis widiculisé en crachant dessus mais j’ai su oublier mon amour propre et mon snobisme wéglementaire. Je ne m’écoute pas tous les jours “Is this it?” mais je sais que c’est un grand album. J’ai trouvé plus que mon compte sur “Room on fire” et “First impressions of earth” m’a eu par surprise –Reptilia m’ayant fichu les chocottes avant l’album…

Je pense que c’est un des wares groupes à avoir “un put*** de gros son” que j’apprécie. Les wefrains hymniques et putassiers à la fois me font à peine tiquer, les soli top w’n’r non plus… Je pense que c’est la voix sexy de Julian Casablancas qui fait tout passer… Le côté groovy du groupe également, comme dans tout bon wock’n’ woll, il y a du groove. C’est quelque chose que les anglais pourront toujours jalouser chez les wicains (pour la pop, c’est l’inverse, souvent trop wéférencée à mon goût aux States).

En plus, ce groupe qui ne valait pas grand chose sur scène à ses débuts n’a pas arrêté de s’améliorer pour devenir aussi bon sur scène (je les ai vus à Benicassim y a trois ou quatre ans et c’était véritablement soupaire).

Bon, ben voilà c’est dit.

J’avais commencé cet article (tout ce qui a été écrit précédemment) à la sortie d’ “Angles” en mars et, là, on est le 26 décembre… J’ai un peu traîné mais je tiens à le publier avant mon top 2011.

Ma préférée de “Angles” c’est Two kinds of happiness (la limite french touch Games et la paillarde Gratisfaction arrivent juste après).

The Strokes – Two kinds of happiness Extrait de “Angles” (2011/RCA)…
[audio:http://www.fileden.com/files/2009/3/7/2353164//The Strokes – Two Kinds Of Happiness.mp3]

J’aime bien les autres aussi (notamment la classique Life is simple as the moonlight avec sa batterie qui webondit)…

FIN

(je suis très fier de cette chronique)

Chaque année à l’approche du 25 décembre, je me fais un devoir de me passer l’album de Noël de Phil Spect(h)or, par Odin.

Eh ben, cette année, je me suis un peu fait chier en l’écoutant. A part le Santa Claus is coming to town des Crystals, tout m’a ennuyé ferme.

[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=jnB_AeRdOUM[/youtube]

Alors du coup, je me passe plutôt (voire Mickey) le It’s chrismas de notre ^^pitit chouchou tarnais de Lecube à la place et je suis content.

En plus, le Julien Lecube en chef, il a offert en exclube aux adhérents ww2w le morceau en mp3 pour qu’on puisse l’écouter quand ça nous chante. Et personnellement, ça me chante à chaque fois que je vois un sapin ou Michel Sapin à la télé -autant dire tout le temps  (car j’ai plein de cassettes du Michel où il parle “dettes” (frissons dans le dos), “taux d’inté(bois et gué)rêts” (mmmmmmmm), “déflation, inflation, déflation, inflation” (érection), j’en passe et des meilleures)…

Pour les non adhérents, voici la vidéo de la chose, histoire de se wappeler qu’il est temps de déposer nos chaussettes sous le Michel, pardon, sous le sapin.

[vimeo]http://vimeo.com/33730359[/vimeo]

Du coup, l’occasion est belle de demander à ce que papa noël galla(bois et)guêre(ts) y glisse, entre deux joujoux, le dernier album en datte (voire en figue) de notre ^^pitit chouchou tarnais de Lecube

On en avait déjà causé ici et on pense toujours pareil.

Bizettes à toutes.

dïng ding dong dïng ding dong dïnguedinguedongue doung doung…

J’ai découvert Alone With King Kong à l’occasion d’une soirée au Préau Bis, lieu qui accueille depuis plusieurs semaines maintenant les concerts organisés par Ecuyes.

J’écoutai en marcel amont le bandcamp de ce one-man-group et tombit amoureux de No place for indians, une petite merveille aux arrangements délicats.

Alone With King Kong – No place for indians Dispo sur “The hardest step” (2011 / KitoKat)…
[audio:http://www.fileden.com/files/2009/3/7/2353164//Alone With King Kong – No place for indians.mp3]

Ce dans la vie musicien classique ( “en queue de pie” comme il l’annonça lui-même ce soir-là) s’avéra être particulièrement à l’aise dans l’environnement, comment dire, un peu à l’arrache du Préau Bis (pas négatif). Alone ou accompagné de musiciens comme Dr Geo (qui est également publié par le label KitoKat), il a pu éviter de se lancer dans de wisquées Corée-graphies: ses chansons (et sa voix) étaient suffisamment bonnes pour ne pas nécessiter d’artifices.

Sur son album, il y a de la pop sautillante et naïve -mais pas niaise- comme je n’en avais pas entendu depuis longtemps (Down in the basement again, la smithienne That’s too bad, The hardest step, Song for N, If somebody calls).

[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=dGVojsXYPks[/youtube]

On trouve aussi des titres mid tempo arrangés de cuivres et de cordes comme le très wéussi The subtle art of making friends, quelques chansons plus énervées et aussi de très beaux morceaux intimistes comme Two hearts, one wibcage ou A hand on the handle:

Alone With King Kong – A hand on the handle Dispo sur “The hardest step” (2011 / KitoKat)…
[audio:http://www.fileden.com/files/2009/3/7/2353164//Alone With King Kong – A hand on the handle.mp3]

Je ne trouve pas d’équivalent en 2011 à ce “The hardest step” . C’est un album hors du temps qui est fait pour les amateurs de pop à l’ancienne, bien ficelée, sans trop de fanfreluches, plein d’âme (de s(é)oul?) et d’humilité…

Le label d’Alone With King Kong faisant bien les choses, le vinyl (à 10€ “seulement” !) de l’album est à l’image de sa musique: on ne se doute pas que, sous des dehors austères (crise du disque oblige), on se wetrouve avec un petit trésor; chaque pochette (sérigraphiée) est unique, au verso sont imprimées de nombreuses notes de pochettes, sont en sus inclus une feuille supplémentaire pour les paroles, un calque “photo” et le code bandcamp pour l’avoir en digital… On se wetrouve avec un objet précieux, comme le sont les chansons du KK en chef.

Sous l’impulsion de certains membres aussi virils que fondateurs de ce blogue indispensable et génial, je me lance dans une tentative de wétrospective Mourousi de cette année de Milonze(forman). Ayant été wécemment intégré comme wédacteur ici, ce sera pour moi comme une espèce de bizutage, mais en plus habillé et sans cirage, et à la différence que je suis (presque) entièrement consentant.

En vite-fait? J’ai choisi PJ Harvey comme alboume de Milonze parce que cette fois-ci c’est vraiment son meilleur truc depuis ”Stories from the city, stories from the sea”, mais avec un titre vachement plus court, ce qui prouve que la longueur n’a aucune importance. Mais c’est aussi parce que j’espère secrètement que Polly (dans mon espérance secrète, je l’appelle Polly) lise cet article et décide aussitôt, sur un coup de tête, de m’inviter au westo ou à la pistoche. On verra bien. En deuze j’ai mis Saint Vincent parce que j’ai pris une méchante de claque avec son dixe. Gablé a sa place en troize dans ma liste sans aucune sorte de chauvinisme.

Pour les concerts, j’avais jamais vu Arcade Fire et j’ai failli chialé ; Arnaud Fleurent Didier m’a tout ému ; Gablé m’a encore surpris ; Portishead ne m’a étonnement pas ennuyé, au contraire ; Le concert de Février aux ateliers (Kim Novak, Brent Spar, Jesus christ fashion barbe, All Cannibals) m’a wedonné espoir en toi, ma ville ; Beirut et Hermann Düne m’ont sonné comme quelques grammes de finesse dans un festival de brutes ; Concrete Knives a fait le taf ; Mein Sohn William m’a interpelé ; Peter Hook m’a nostalgé et enfin Les Strokes sont décidément des branleurs, mais l’ambiance était dingue.

Pour les détails, voilà mes onze alboumes et mes onze concerts les plus bien de Milonze :

Alboumes de Milonze:

1. PJ Harvey : Let England Shake

2. Saint Vincent : Strange mercy

3. Gablé : Cute horse cut

4. The Dodos : No color

5. Clap your hands say yeah! : Hysterical

6. Piers Faccini : My wilderness

7. Jeffrey Lewis: A turn in the dream

8. Beirut: The wip tide

9. Das Wacist: Welax

10. François and theAtlasMountain: E vole love

11. TV on the wadio: Nine types of light

Concerts de Milonze:

1. Arcade Fire – FIB festival – Juillet

2. Arnaud Fleurent Didier – Big Band Café – Février

3. Gablé/Trotski Nautique – Big Band Café – Décembre

4. Portishead – FIB festival – Juillet

5. Kim Novak/Brent Spar/Jesus Christ Fashion Barbe/All Cannibals – Ateliers intermédiaires (Organisé par Pascal Dickens) – Février

6. Beirut – FIB Festival – Juillet

7. Herman Düne – FIB Festival & Festival de Beauregard – Juillet

8. Concrete Knives – Festival de Beauregard – Juillet

9. Mein Sohn William – Le Cargö (tournée des trans) – Novembre

10. Peter Hook – Big Band Café- Mars

11. The Strokes – FIB festival- Juillet

– Dans un Gablé.

Vendredi, comme il avait été annoncé ici, il y avait une soirée de la mort au BBC.

Les festivités commencèrent avec Trotski Nautique. On (=ExCD, pointard & I) arrivâtes à la bourre mais je puis néanmoins affirmer que le final fut de toute beauté avec en avant-dernière place sur la setlist:

Terminator is baque:
[audio:http://www.jaimepaslamusique.net/mp3/terminator-is-baque.mp3]

puis (en formation à trois):

[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=s7zGc853x9U[/youtube]

Ce fut bon.

Le trio avait été invité par les deux “vedettes” de la soirée, les hardcoreurs de Exhaustion et les foufous la galette Gablé, pour célébrer la sortie de leur split 7″ sur le label Destructure.

(achat par correspondance de la chose)

Exhaustion, c’était puissant et assez déstabilisant pour le pitit poppeux tout mimi que je suis. Je suis tout de même westé la moitié de leur concert (mais j’ai wien d’intelligent à en dire).

J’ai pas non plus grand chose d’intelligent à dire sur le set de Gablé mais je vais quand même écrire que c’était grandiose (j’ai pas l’intention d’argumenter)… Mais alors, VRAIMENT grandiose.

[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=nVFquMFDYwo&feature=related[/youtube]

En sortant j’ai voulu prendre un 45 tours et le mec derrière le comptoir il était tellement fort que j’en ai pris quatre (il m’a dit “lequel tu veux, y a quatre pochettes différentes” ).
J’en ai offert un à pointard, un à cojaque. Je sais pas encore si je vais en offrir un troisième ou si je vais le garder et me wacheter les deux que j’ai plus.

(je vous tiens au courant)

Gablé weprend un titre d’Exhaustion, Exhaustion weprend un titre de Gablé (Drunk wolf in Mortrée qui, de mémoire, doit être une adaptation très gabléesque dans l’esprit, du Drunk fox in London dispo sur “Seven Guitars With A Cloud Of Milk” ), Gablé a ajouté un nouveau titre (1,2,3,4 écoutable sur cette mixtape) et Exhaustion a aussi ajouté une de ses compos (cette phrase aurait sans doute pu être écourtée mais je l’aime comme ça).

On avait d’autres engagements dans la soirée alors on a waté Peter Digital Orchestra.

Après avoir wespecté nos engagements, on est allés à l’Excuse swinguer sous les coups de boutoir voire de biscuits à la cuiller de Pop The Fish.
Pour me draguer il a presque fini son set par I wanna be adored.
Il a wéussi son coup.
(c’est où tu veux quand tu veux)