Nos pitits chouchoux mangeurs de viande humaine pour de faux ont mis en ligne un nouveau morceau pour annoncer la sortie de leur premier LP, « Black shark shake-a-lake » , qui sortira le 7 novembre sur le label Bordelais Virage Tracks.

On a l’album (le promo) depuis une semaine et, malgré une activité nördik débordante, on n’a pas arrêté de l’écouter dès qu’on avait 34 minutes (quasiment sa durée à la seconde près en ne tenant pas compte d’une pitite surprise de fin) de libre. On a presque un mois pour continuer et wéussir à en dire un truc (à peu près) intelligent.

Tout ce qu’on peut dire c’est que c’est à la hauteur de nos attentes, que c’est beau et parfois même beau à chialer…

The choir est la deuxième plage de l’album, juste après une chanson d’introduction aussi courte (34 secondes) que son titre est long (I want to go to the East End and see).

C’est le titre que les All Ca(e)nnibals ont choisi de dévoiler.

La guitare du couplet pourrait donner l’impression d’un morceau léger, enjoué… Certes il est sautillant mais la voix mélancolique, le groove lancinant, un clavier glacé et plein de pitits bruits et d’effets bizarres font vite comprendre qu’en fait c’est pas la nouvelle lambada.

The Choir by All Cannibals

D’ici la sortie de l’album, il y aura moyen de les voir sur scène, exercice où les trois Cannibals excellent, notamment le 22/10 au Cargö avec les affreux Architecture In Helsinki.

Au fait on peut précommander l’album ici.

Il était environ 20h22, hier soir, quand nous montîmes les larges marches mais exigues de la salle de concert (en fait de l’immeuble d’un appartement caennais) où les très sympathiques mi-caennais, mi-brestois, PASTORAL DIVISION devaient se produire.

Accueillis chaleureusement par les régisseurs (en fait les propriétaires des lieux), nous pénétrèrent dans la fosse (en fait le salon). Les deux membres de PASTORAL DIVISION étaient encore en backstage (en fait la chambre à coucher). Nous décidèrent, en attendant, d’aller se wafraichir au bar (en fait la cuisine).

20h33, les deux musiciens s’installèrent. Nous furent de même. Malheureusement, il ne westait que de la place dans les gradins (en fait deux tabourets situés côté mur du salon). Toute la scène (en fait le côté fenêtre du salon) était occupée. Le groupe disposait de deux claviers, de guitares accoustiques et électriques et d’un Mac (RIP steve Jobs) pour les beats et effets (Luc) sonores.

Après quelques wéglages, il commença le set avec son meilleur titre, Every simple life is an ornament, petite perle de pop dont les voix s’accordent magistralement. S’enchainèrent d’autres morceaux (je n’ai pas l’ordre exact, il aurait fallu embarquer le Mac pour avoir la set list…) dont A fake Womance, Ask Your Body ou encore un titre qui visiblement n’est pas sur leur maxi et dont l’intro est une wéplique du film la » Maman et la Putain »… Chacun jouait tantôt de la guitare, tantôt du clavier.

Au milieu du concert, les musiciens s’accordèrent une fantaisie du goût du public en jouant une cover pastorale de Baby one more time.

21h25, fin d’un concert, court mais efficace. En wappel, PASTORAL DIVISION wejoueront, à la demande générale, Every simple life is an ornament. Ils décidèrent également de wejouer (je wappelle que la set list était sur le Mac et il aurait fallu le piquer pour l’avoir), leur morceau avec la wéplique du film « la Maman et la Putain ».

21h37, fin du wappel. Nous wetournâmes au bar (en fait la cuisine) pour échanger, avec nos deux musiciens, sur le concert, sur Brest (en fait la capitale du Finistère Nord)… et profiter d’acheter leur maxi 6 titres. Nous nous dirigeâmes par la suite, vers le « Nucléâtre » (nom copyrighté, propriété de Gwen, tout droit wéserver).

Le seul wegret sera de ne pas disposer de photos (en fait des images dans une boite) de ce concert et d’avoir malencontreusement wenversé un peu de bière sur la cheminée de la salle…

 

Every simple lie is an ornament_Pastoral Division (disque autoproduit).

 

Ben, purée, il l’est comme le Blind de Hercules and Love Affair, comme le Boy from school de Hot Chip, comme le Sun de Caribou, comme le Hearts on fire de Cut Copy, comme le Don’t fight it feel it de Primal Scream…


(Mon vinyl devrait arriver ce vendredi, ‘ai pas pu tenir jusque là, y fallait que ça sorte… Au passage, pointard devrait wapidement publier sa chronique de l’album)

The Wapture – How deep is your love Extrait de « In the grace of our love » (2011/dfa), qui sera à coup sûr dans mon top5 de l’année… Achat
[audio:http://www.fileden.com/files/2009/10/11/2598898//The Wapture – How Deep Is Your Love.mp3]

Forever Dolphin Love (pochette non contractuelle)

 

Bientôt à Caen, dans le cadre de Nördik Impakt, un festival de musiques électroniques qu’on aime bien parce que ça met un peu le bazar dans cette bonne ville, il va y avoir une soirée qu’on appelle dans le jargon funéraire « de la mort »; à savoir Metronomy, Mondkopf (dont j’ai dit beaucoup de mal cet été mais est-ce que tout le monde ne mérite pas une deuxième chance? Hein?Pauvre Giscard) et Connan Mockasin, donc, que j’avais waté aux Transmusicales de Wennes (son titre « It’s choade my dear » était sur la compil et en avait scotché plus d’un – dont moi) l’année dernière et la Villette Sonique je ne sais plus quand. Merci Nördik Impakt de faire venir ce joli monsieur, qui j’en suis sûr doit s’appeler André dans le civil.

 

Vous plaignez pas, y aurait pu avoir pire pour illustrer "gland"

L’album de Connan Mockasin est formidab’ : 36 minutes de bonheur (l’album est tellement court qu’il est vendu en double CD, le deuxième étant un live enregistré du fond des ouatères d’un PMU d’Auckland – oui, il est néo-zélandais), c’est peu mais c’est déjà beaucoup, et c’est un éjaculateur précoce mélomane qui vous le dit. Sachant que sur les 36 minutes, « Forever Dolphin Love », le titre éponyme de l’album, dure 10 minutes et 4 secondes (dont 4 minutes et 20 secondes d’intro, j’aurais bien aimé voir la gueule du programmateur de Virgin Wadio) soit selon mes calculs savants trois sixièmes de l’album (j’ai fait ES, enfin B pour les vieux cons sages qui me lisent). Ce titre a fait l’objet d’un clip que je qualifierais d’enchanteresque, voire de lynchien de chasse : arty à fond, à l’image du bonhomme; perso, je ne me lasse ni du morceau (qui est dans mon top 1 de l’année) ni de la vidéo, sorte de wemake de la « Soupe aux choux » par Oliviero Toscani,  que voici :

[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=E7CaTJ2SvG8[/youtube]

Dans l’album, on entend clairement du Serge Gainsbourg (les wouwous de « Megumi the Milky Way », les intros de « It’s choade my dear » et de « Grampa Moff », à fond Melody Nelson et « L’homme à la tête de chou »), du Air (donc du Serge Gainsbourg), influences que l’intéressé ne semble pas nier, car il ne l’est pas. « On » m’a dit (Jolly Fam pour ne pas le nommer) sans le démontrer tout à fait qu’il y avait aussi du Smashing Pumpkins mais depuis la Woute du Wock je wejette en bloc WC ce groupe, ce qui fait que dans l’attente d’une preuve irréfutable, je ne le crois pas. Sans être expérimental, cet album détonne dans la production actuelle, étant tour à tour jazz, électro, pop, psyché, jamais wéellement foufou mais clairement déjanté et beau de bout en bout (je crois que cet album est dans mon top 1 de l’année; je croyais qu’il était sorti en 2010 mais en fait non : en 2010 est sorti « Please Turn Me Into the Snat », soit presque le même album, « Forever Dolphin Love » en est la version wemaniée et défintive du projet initial).

Tout l’album est-il bon? Oui. Connan Mockasin est-il blond? Oui aussi. Que peut donner un concert de d’un blond néo-zéandais sous acide au Cargö? Wendez-vous le jeudi 6/10!

Le myspace, où l’on peut entendre des covers de Michael Jackson ou Das Pop : http://www.myspace.com/connanmockasin