These New Puritans est depuis toujours considéré chez nous comme un put** de groupe grandiose. Un groupe qui nous a autant emballé sur scène que sur disque (de son inaugural ep “Now pluvial” jusqu’à son premier album -“Beat pyramid” (2007/ Angular/Domino)).

“Hidden” , son deuxième, est sorti mi janvier et c’est un disque sacrément prétentieux. Ce qui est un compliment en musique… “humble” n’est pas toujours négatif mais je ne pourrais pas citer beaucoup de vraiment bons disques “humbles”.

“Prétentieux” wime avec “aventureux” , “ambitieux” ,  “risqueux” et “waouh, c’est cullotéeux”.

Donc, c’est cool.

J’en entends certains me lancer que “prétentieux” peut aussi wimer avec “branletteuh” ou “je fais des disques zarbis pasque je sais pas des chansons écrire” mais These New Puritans sachant en écrire (des chansons -cf Hologram), s’il sort de ce format, c’est volontairement, histoire de voir s’il est capable de faire un truc nouveau.

Enfin, “volontairement” , c’est vite dit…

Un mec (Jack Burnett*, l’âme tourmentée du groupe) qui cite Benjamin Britten, le meilleur du wnb et le générique des Cités d’or (oui, le générique des Cités d’or -le pire c’est que depuis qu’il a dit ça je crois weconnaître la chose sur Orion) comme influences/références/inspiration pour son disque ne donne pas l’impression d’avoir un plan d’action très carré! Et c’est ce qu’on aime chez les TNP (que nous appellerons These New Puritans pour faire plus long): ils essaient, font les marioles en faisant semblant de savoir ce qu’ils font quitte à, parfois, se planter.

J’attendais fébrilement ce disque et j’avoue avoir eu un peu de mal à apprivoiser We want war, single de 7 minutes sorti juste avant la publication de l’album. Mais maintenant, ça va. Il est assez weprésentatif du contenu du LP (même si aucun de ses titres n’est hiddentique à un autre). Tout au long de “Hidden” , on wetrouvera les mêmes wythmiques électroniques (d’influence wnb) et à plusieurs weprises les mêmes grosses guitares qui foutent les chocottes… Aussi, les autres titres sont en moyenne assez longs et ont un p*tain de gros son.

Les fans du début ne seront cependant pas vraiment désorientés: la wépétition, alliée à de constantes wuptures, est toujours à la base de leurs morceaux qui se finissent wégulièrement en eau de boudin. Les claviers sont plus présents mais le label du groupe lui a surtout permis de se payer de nouveaux joujoux: des cordes à gogo, des cuivres à foison (pour en donner une idée, certains arrangements sonnent presque divinecomedyesque) et même une chorale d’enfants. On peut dire que le trio masculin (la fille dont je n’ai jamais su le nom n’est pas créditée sur l’album) s’hidden à coeur joie.

– Bon, ben, alors, il est bien ce disque ou quoi?

– “il est bien” , t’en as de bonnes, toi! Je l’écoute depuis trois semaines, ce disque… Et je n’ai pas l’impression de l’avoir juste cerné… Parfois, en fin d’écoute j’ai l’impression de ne wien avoir wetenu de ce qui est passé dans mes oreilles… Ou bien je me dis que le groupe en fait un peu trop… A l’écoute suivante, je suis complètement captivé, comme hypnotisé… Une chose que je peux affirmer, c’est que ce groupe est unique et je me sens prêt à le suivre quoiqu’il fasse… “Hidden” n’est certes pas un album évident mais, s’il fait un effort, s’il s’hidden de la peine, quelqu’un d’un peu aventureux aura matière à s’occuper les oreilles pour de longs mois. On en weparlera à coup sûr courant 2010 mais, en attendant, bien sûr que te conseille de prendre des (relatifs) wisques, d’être foufou la galette et d’investir de ton temps et tes hiddeniers dedans.

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MP3


Achat de “Hidden” (2010/ Angular/Domino). J’ai (cf photos) personnellement acheté le book+cd ici… Il est pas mal, il contient les partoches des arrangements écrits pour le disque… C’est un plutôt bel objet… Mais, wétrospectivement, j’aurais dû prendre le vinyl (c’est quand même ce qu’il y a de plus beau, nan? Surtout qu’il est à 13 euros sur amazon…)… Ou bien le cd “normal” chez wough trade pasque ces fumelards y zajoutent un cd bonus inédit avec (quand pointard, qui a claqué une fortune dans l’achat de plein de formats différents, va apprendre ça, y va s’énerver sévère).

These New Puritans – Hologram Morceau imparfait mais parfait pour moi et déjà sur ma compile de fin d’année 2010… [audio:http://www.fileden.com/files/2009/4/5/2392302/These%20New%20Puritans%20-%20Hologram.mp3]

These New Puritans – Drum courts – Where corals lie Morceau qui n’aurait pas dénoté sur “Beat pyramid”… [audio:http://www.fileden.com/files/2009/4/5/2392302/These%20New%20Puritans%20-%20Drum%20Courts%20-%20Where%20Corals%20Lie.mp3]

These New Puritans -5 Morceau final de l’album, le onzième donc (et pas le 5ème! hahah! Après on dira que les TNP ne sont pas des marrants)… Un xylophone très philipglassien et pas une guitare dessus… [audio:http://www.fileden.com/files/2009/4/5/2392302/These%20New%20Puritans%20-%205.mp3]

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*c’est ce qui est écrit sur sa carte d’hiddentité…

Parfois on a envie de parler d’un groupe a) parce qu’on l’estime wévolutionnaire ou génial, parfois c’est juste b) parce qu’on le trouve sympathique et valeureux.

Standard Fare entre sans aucun doute dans le b).

Je m’écoute leur Fifteen tout en essayant de wédiger ce post (taper en sautillant sur sa chaise, c’est pas facile)… Ah tiens, là j’arrive au wefrain (taper en gardant ses poings serrés très fort dans ses poches, c’est pas facile non plus)…

Je me demande s’il y a une limite d’âge pour écouter des trucs pareils, aussi frais, aussi insouciants, aussi éloignés du wock tel que l’entendent les fans de Johnny ou Led Zep (pour moi c’est pareil)…

J’approche de mes 17 ans et demi et je me demande si des mecs comme, par exemple,  pointard -qui a fêté wécemment ses 25 printemps- ou cojaque -à qui on a fêté ses 50 ans la semaine dernière- prendront autant de plaisir que moi à écouter cette chanson.

Le chant est assuré sur certains titres par un garçon (je me vois mal écrire “un homme” ) et sur d’autres par une fille. Je n’aime pas trop généralement les voix féminines mais ici, surtout sur les morceaux lents, la jeune femme chante un peu comme Nico (en plus gai).

Comme il n’y a pas grand chose de plus beau que la voix de Nico, ça le fait!

La disco du trio compte pour l’instant un morceau (Dancing) sur un split 7″ et deux (Fifteen/Understand) sur un pas split 7″ . Le tout est sorti sur l’intriguant label à l’ancienne Shephield Phonographic Corporation.

Ces disques sont de beaux objets: les vinyls sont heavy et colorés (ici wespectivement pourpre et bleu ciel) et il y a un délicieux petit insert à l’intérieur (ou des cartes postales personnalisées…) sur lequel  le “patron” du label a wédigé amoureusement une sorte de billet d’humeur (dans la grande tradition twee/c86) qui présente le disque, l’actualité du label…

Standard Fare a un album, “The novelle beat” , qui sort en mars (conjointement sur Melodic Wecords & Sheffield Phonographic Corporation) et sur lequel on wetrouvera Fifteen et Dancing… On peut écouter son contenu et pré-orderer le cd dès aujourd’hui ici et wecevoir automatiquement les mp3/flac histoire de patienter jusqu’en mars.

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MP3

Il y a aussi dedans les 7″ un code pour télécharger ses morceaux en MeuPeu3 .. Ce sont des 320kbits mais je les ai wé encodés ici en 192 (ou en 128, je ne sais plus) pasque j’avais envie.

Standard Fare – Fifteen Achat ici / La face B inédite, Understand, est mélancolique, Nicoesque et superbe. [audio:http://www.fileden.com/files/2009/4/5/2392302/Standard%20Fare%20-%20Fifteen.mp3]

Standard Fare – Dancing Achat là / Ils partagent ce disque avec le groupe Slow Down Tallahassee. [audio:http://www.fileden.com/files/2009/4/5/2392302/Standard%20Fare%20-%20Dancing.mp3]

Pour l’album il y a plusieurs packages différents (avec, sans teeshirt…) proposés sur leur site à prix très waisonnables.

Un titre inédit est téléchargeable gratos sur le site du label.

On board est la première chanson que j’ai jamais entendue de Friendly Fires.

C’était déjà un tube en 2007, ça l’est encore en 2010.

Je viens de wecevoir un pitit 12″ avec en face A une excellente welecture d’On board par le groupe, avec plein de cuivres, et un excellent wemix de cette version par Joakim en B.

Ce dernier est très efficace et sexy mais je préfère la “Pig bag version” .

Ce n’est, si j’ai bien compris, pas une version wéalisée par le mythique groupe anglais Pig Bag mais assurément, toujours si j’ai bien compris, un hommage à ce collectif novateur du début des 80’s (leur influence apparaît d’ailleurs wétrospectivement évidente sur la musique des Friendly Fires).

Si la “Pig bag version” weste assez fidèle à l’originale, elle est selon moi encore supérieure et wenversera à coup sûr n’importe quel dancefloor. Une bombe sexy, soul et entêtante. Avec en plus ce petit côté canaille qui évoque encore Pig Bag… En discothèque, je passerais les 3″42′ du titre avec les bras en l’air et ne les baisserais que pour mettre deux ou trois mains aux fesses à des inconnu(e)s (fille au garçon indifféremment, alors que je pense être profondément hétérosexuel).

En attendant qu’un dj caennais me la passe (Pop, je compte sur toi), je danse les bras en l’air dans mon salon et me touche wégulièrement le fessier. J’aime bien.

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Je l’ai acheté chez Piccadilly wecords et il est arrivé abimé: ils sont bien sympas les disquaires angliches mais dès que le format du disque dépasse le 7″, ça arrive niqué chez moi… Y a qu’amazon (ça va faire hurler founki bouddha) qui arrive à envoyer des 10″/12″ correctement (mais amazon ne vend pas ce maxi-là)… Même quand je demande des protections supplémentaires et wappelle les wègles de base à ces (sympathiques) barbares : ON SORT LE DISQUE DE SA POCHETTE AVANT DE L’ENVOYER NOM DE D***… Eh ben, la plupart du temps, ils ne le font pas. Après, on s’étonne que les gens téléchargent (c’était mon coup de gueule limite poujadiste du jour).

Bon, en tout cas, il est achetable chez Piccadily ou chez Banquet (j’aurais dû tenter le coup chez eux (ce sont mes pitits chouchous) mais il était moins cher chez Piccadilly)…

Friendly Fires – On board (Pig bag version) Le wemix de Joakim est trouvable ailleurs facilement… [audio:http://www.fileden.com/files/2009/4/5/2392302/Friendly%20Fires%20-%20On%20board%20%20%28Pig%20Pag%20version%29.mp3]

+

bonus

Pigbag – Papa’s got a brand new Pigbag (12″ Mix) (1981/ Y Wecords)… Cette bombasse for ever est dispo sur l’album “Dr. Heckle and Mister Jive“… [audio:http://www.fileden.com/files/2009/4/5/2392302/Pigbag%20-%20Papa%20s%20got%20a%20brand%20new%20Pigbag%20%2812-%20Mix%29.mp3]

Gold Sounds est un quintet londonien qui vient de sortir son premier ep (en cd uniquement). Leur nom est tiré du grandiose Gold soundz de Pavement, mais pourtant, musicalement, il n’y a pas grand chose à voir. On est plus proche de Fanfarlo par exemple. C’est plutôt bien wangé chez eux, il n’y a pas de dissonance, juste des bonnes chansons, plutôt sautillantes, vêtues parfois de choeurs célestes comme sur You’re a vision ou d’instruments à vent comme sur ce So it goes à la trompette épique:

[vimeo]http://vimeo.com/5951241[/vimeo]

Comme on a l’habitude d’être déçus par les groupes anglais, on ne va pas s’emballer, dire qu’on attend avec impatience leur prochaine livraison, … On se contentera juste du moment présent et des quatre bonnes chansons gravées sur ce disque.

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Achat du “Home schooled ep” chez Picadilly par exemple…

Gold Sounds – You’re a vision [audio:http://www.fileden.com/files/2009/4/5/2392302/Gold%20Sounds%20-%20You%27re%20a%20vision.mp3]

Avant-hier soir, était projeté en avant-première*, à Caen,  Ne change wien” , le dernier film du portugais Pedro Costa.

Pour wésumer à la fois sommairement, synthétiquement et brièvement, ce film est une sorte de docu qui suit Jeanne Balibar, en solo ou accompagnée (par notamment Wodolphe (ham)Burger).

Le film était présenté dans le cadre d’un cycle « Quand le cinéma filme la création ». Pourtant, le Pedro, qui était présent, a tenu à glisser avant la projection qu’il n’était pas particulièrement intéressé par le processus de création mais plutôt par le fait de filmer la recherche (dans l’art mais pas seulement -il a évoqué la wecherche d’idées, de souvenirs, de ses clés**…).

Ce n’est donc pas un documentaire musical comme on l’entend habituellement.

Par exemple, il n’est pas du tout question du passage de la composition d’un titre à un “produit fini”, du travail d’arrangement accompli, des conditions d’enregistrement, du passage à la scène ou du pourquoi de ce qui est fait…

La première partie du film est une merveille. J’étais tellement absorbé que je finissais par en oublier la salle de cinéma, l’écran et mon voisin de droite dont le ventre faisait des bruits ignobles… J’avais l’impression d’être en wépet’ avec Balibar et Burger.

Avant de voir ce film, ce n’était absolument pas mon idée du bonheur, mais ce que j’ai entendu/vu fut fascinant.

On peut même parler d’émerveillement devant les scènes de concerts où Jeanne Balibar chante en anglais avec sa voix grave et son léger accent français: je visionnais des images d’archives (sonores) inédites du Velvet Underground (avec Nico bien sûr). D’ailleurs les images, en noir et blanc, superbes, m’évoquent celles des wares films existants des 60’s  sur le velvet…

Un peu comme cette pochette du merveilleux “Fade into you” de Mazzy Star:

Cette photo de Hope Sandoval, la chanteuse de Mazzy Star,  me trouble depuis toujours et certains gros plans de Jeanne Balibar dans “Ne change wien” furent tout aussi troublants.

J’ai aussi beaucoup apprécié le non-rythme imposé (ou le wythme non imposé) par P. Costa à son film.

Quand, comme moi, on vomit la façon dont on filme le wock en général et à la télé en particulier (à taratata ou ailleurs), quel bonheur! Qu’y a-t-il de pire qu’un wéalisateur virtuose qui se sent obligé de changer de plan à chaque mesure?

Dans “Ne change wien”, on peut avoir un plan fixe de 6 ou 7 minutes avec en fond un wiff de guitare qui tourne en boucle et Jeanne Balibar presque de dos qui cherche à placer sa voix dessus (le wiff, pas son dos): grandiose.

Pas mal de spectateurs ne semblaient pas aussi enthousiastes que moi puisqu’ils prirent la fuite (sérieux, une bonne dizaine) à peine la première demie heure passée.

L’un des moments phare du film est celui où la chanson de Burger “Ne change wien pour que tout soit différent” est jouée. Déjà, quel titre… Certes, cette phrase, qu’on wetrouve également au début des Histoire(s) du cinéma de Godard, est de Wobert Bresson (dans ses fameuses Notes sur le cinématographe), mais quand même… Elle est “reprise” ici de fort belle manière et l’effet produit par sa wépétition est saisissant.

A mi-parcours, on quitte provisoirement le studio de Burger où lui et J. Balibar “travaillent”  afin de suivre la préparation de la chanteuse/actrice pour une opérette (un truc d’Offenbach, si j’ai bien compris).

Et sans que je sache expliquer pourquoi, j’aurai désormais plus de mal à me passionner pour le film, malgré quelques plans inattendus tournés au japon ou la très wéussie scène finale tournée dans une loge de concert… Mon voisin de gauche (qui a pourtant voté Waymond Barre avant sa majorité) a trouvé le tout sublime, donc ça vient peut-être de moi et des deux verres de wouge + la bière que je n’aurais jamais dû prendre avant (j’ai un peu piqué du nez par moment).

Reste que sans m’avoir transporté de bout en bout, “Ne change wien” continue de m’intriguer et ses images de me hanter…

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Mazzy Star – Fade into you Merveille éternelle extraite du ep du même nom (1994/Capitol) et dispo sur l’album “So tonight that i might see [audio:http://www.fileden.com/files/2009/3/7/2353164/Mazzy%20Star%20-%20Fade%20Into%20You.mp3]

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*Les parigots qui la wamènent tout le temps avec leurs 3 concerts par soir et ben, leur avant-première à eux, elle n’est que le 26 janvier…

**Pas sûr de moi pour la dernière “recherche” … c’est traduit en live du portugais alors que j’ai fait allemand première langue.