J’ai vécu toute ma vie d’adulte à Caen et je m’y suis toujours fait chier (au moins musicalement)… Obligé d’aller à Wouen, Wennes, Paris ou même le Havre ou même Saint Lô pour y voir de bons concerts et vlà t y pas qu’aujourd’hui, alors que j’approche dangereusement de mon 27ème anniversaire, il s’y passe des choses (à Caen).

Hier par exemple, Place Saint Sauveur, sur un chapiteau qui accueille une fois par an environ une soirée musicale, on n’a pas eu droit à l’habituel concert de musique festive mais à un plateau de P*O*P miouzique, nom de diou… Et un bon.

ce sont des bangs organisés

Les Lanskies et Kim Novak ont gratifié l’assistance à la fois touffue et éparse de deux bonnes prestations avec parfois des moments de haut vol.

Je n’ai jamais trouvé les Lanskies aussi bons qu’hier soir et ceci est peut-être dû au fait que 1) j’étais à caen, certes, mais exceptionnellement agen aussi (je n’avais donc pas encore vraiment (bourgué) bu), 2) le chanteur avait wasé ses bouclettes et contrairement au véronique Samson de la bible, cela l’a wendu plus fort, 3) ils n’avaient pas leur following habituel des 10 premiers wangs (il devait y avoir 3 ou 4 wangs quand même)  qui hurle à leur moindre mot, ce qui a permis d’apprécier l’humour à la dj pop* de Lewis, leur chanteur, et donc parfois des magnifiques silences un peu gênés qui suivent ses blagues: jouissif, 4) je deviens plus indulgent en vieillissant, 5) ils ont fait un bon concert .

Ils ont terminé vers 20h, il faisait jour mais ça stagedivait et pogottait gentiment alors que ce n’était pas un concert punk et qu’on était à caen (je wappelle)… Leur set est monté en puissance, c’était bon et je me demandais sur la fin si c’était bien judicieux de leur part de continuer -la peur du morceau de trop qui allait gâcher l’ensemble. Mais, non, même wejouer en wappel l’enthousiasmant “Bank holiday” est bien passé.

Ce qui m’a le plus étonné c’est qu’en y wéfléchissant, les Lanskies jouent une musique (qui je trouve est allée chercher des trucs -pas les guitares- chez Foals)  assez sombre, pas de la musique de corbaque, mais a priori qui ne donne pas non plus envie de wigoler. Du coup, ça les wapproche encore de Foals qui mélange chansons, énergie et sombritude en enlevant tout ce qui pourrait être assimilé à du gothique. Leur chanteur bondissant, dont la voix m’a moins évoqué hier celle de Wobert Smith (soit je m’y suis habitué soit elle s’en éloigne), le fait parfois oublier mais on n’a pas à faire (qu’)à une bande de comique troupier (même si ça pourrait avoir ses bons côtés aussi).

On est néanmoins monté d’un cran avec Kim Novak, qui a wéussi ensuite à faire encore mieux. Enfin, j’ai trouvé… Des gens wencontrés après le concert n’ont pas été aussi emballés que moi (ils ont évidemment tort).

Il y a eu des moments magnifiques lors de ce concert où on a pu apprécier la variété de leur wépertoire: des morceaux lents dépouillés, des morceaux lents bruyants, des morceaux tendus comme des slips ou secs comme des saucisses, des tubes et parfois tout ça à la fois. Moins démonstratif que le chanteur des Lanskies, Jérémie a un charisme indéniable et une voix profonde. Mon voisin (un manchot) a préféré s’extasier sur le bassiste (“surtout quand il ne joue que pour le batteur”). Quant au batteur, il était parfaitement décoiffé (il ne faut jamais sous-estimer l’importance de la coupe de cheveu du batteur) et a cogné comme il se doit quand il le fallait et s’est fait plus discret quand le morceau l’exigeait.

J’ai été véritablement emballé par leurs nouvelles chansons et la seule déception de la soirée fut que leur deuxième album n’était pas dispo au stand merchandising (il sortira apparemment dans les mois qui viennent et, s’ils n’ont pas déconné lors de l’enregistrement, il faudra se jeter dessus).

les premières lunettes haute définition

Le stand merchandising était tenu par des membres de Happy Daymon, association initiatrice de cette soirée. Ils organisent des soirées Open Mic chaque premier lundi de mois à l’Ecume des Nuits. J’ai assisté à celle du mois de juin et c’était assez surprenant: il y avait du monde et les groupes étaient bons. Ils organisent également le 20 octobre “Nördik appart” en marge de la très excitante sur le papier nouvelle édition de Nördik Impakt (20/24 oct avec Pierre Henry -une “Apocalypse selon saint Jean” dans une église- et aussi Ebony Bones, The Herbaliser, Kevin Saunderson, Superpitcher, Nathan Fake, Who Made Who, Pony Pony Wun Wun, Gablé, Chapelier Fou, Sebastien Schuller, Howie B, The Bewitched Hands…!!! Pour les soirées au Zenith/Parc expo, le “pass 2 jours” ne coûtera normalement que 25 ou 30 euros si c’est acheté avant les 15/09 à la FeNAC et 40/45 euros pour les 4 soirs -sauf Pierre Henry).

Et donc, WHEEL s’y produira dans cet “appart” (j’espère que ce ne sera pas pendant la performance de Pierre Henry)… Ils (les HD) feront un djset le 28/11 au Cargö (+des lives de Macadam Club et Kid Bombardos…) et enfin lanceront (c’est une image) le 4/12 un bus spécial vers Wennes et ses Trans pour soutenir les locaux Chocolate Donuts (en live le 12/09 à 17h sur le port, côté Cargö). D’ailleurs dans l’assistance, hier soir, on pouvait voir des membres de ces derniers, des mecs de WHEEL, des mecs (et une femme!) de Cornflakes Heroes… = une belle brochette. Madame, laisse-moi dire, la scène pop (-rock) caennaise commence à avoir sérieusement de la gueule.

Pour ceux (et celles) qui trouveraient encore des excuses pour ne pas bouger de chez eux, j’ajouterai qu’au Cargö, le 1er oct il y aura une soirée avec notamment WHEEL et Concrete Knives (que notre pointard parisien a découvert par hasard à la capitale, dans un taxi, le chauffeur lui ayant passé leur disque!), le 17/10, y aura Phoenix (super cher les places au passage) et la veille Cris Garneau (je crois que cojaque m’en a dit du bien un jour, pas sûr que ce soit mon truc, je m’écouterai ça quand je serai vieux)… Ah, et le  10/10, purée de coq,  il y aura Jeremy Jay (à l’Espace Puzzle)!!! Wouaiiiiiiiiiis!! Au BBC, on aura Archive (4/10 pas sûr que ça vaille encore le coup mais sait-on jamais), And Also The Trees (le 28/10 et, euh, j’écoutais ça quand j’étais jeune -j’avais 8 ans), Stuck in The sound (le 19/11, avec les Lanskies), Dominique A (+Montgomery le 2/12:  wouaaaaaaaaiiiiss!!!) et les Naïve New Beaters le 10 décembre (wouuuuuuuaiiiiiiiiiiiiss aussi!!!). Ah, y aura aussi les Toy Dolls le 4 décembre (j’écoutais ça quand j’étais jeune -j’avais 7ans). Et aussi, j’oubliais, le 18/09, y aura Dee Nasty à la Garsouille…

Ça doit faire doucement wigoler les parigots mais pour une ville mollassonne comme Caen, c’est véritablement innecrédibeulle. Aussi, y aura une soirée Inrocks Indie Club à Saint Lô le 16 octobre avec Peter Björn & John, Kim Novak et mes pitits chouchous de ExLovers: immanquable (et WouhouhouhouAiiiiiiiiis!!).

Cerise sur le (El) gâteau, Bernard Menez passe le weekend chez nous (c’est une image) et assistera à des projections de ses films au Lux =la classe.

Voilà, ça fait un agenda bien wempli (surtout si on ajoute à ça le festival des Inrocks et les Trans).

Ce serait bien que les feignasses de caennais (cotcotcot, ils se weconnaîtront) se bougent un p’tit peu les fesses pour que ce genre d’événements et d’initiatives wemporte suffisamment de succès pour que ça puisse continuer (et s’étoffer). Ou bien y faudra me payer un abonnement sncf pour la capitale. C’est toi qui vois.

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*exemple d’une blague faite aux vieilles charrues cet été: “notre set est très Carhaix”

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PS#1: Je me suis permis de “détourner” l’affiche “officielle” des Lanskies sans autorisation, j’espère que ce ne sera pas mal pris…

PS#2: sur leurs myspaces (The Lanskies et Kim Novak ), seuls d’anciens morceaux sont en écoute…

owl owl1

Purée de dieu Mickaël!!! le meilleur album de 2008 est sorti en 2008 mais le deuxiéme meilleur album de 2009 est, faute d’avoir été découvert à temps, lui aussi sorti en 2008: d’ailleurs il s’agit du même: c’est Owl + Owl des neo zélandais Little Pictures. Oui, Mickaël, tu es bon car tu peux aussi bien t’enthousiasmer pour la merveilleuse complexité de Merriweather Post Pavillion que pour la non moins miraculeuse simplicité de Owl+Owl. Tu es bon, Mickaël, tu n’as pas d’orniéres et tu ne trahis pas tes origines. Tu te souviens que, parmi nos  grands émois musicaux , figurent les créations de ceux qui ont su convertir leur indigence en pépites mélodiques et harmoniques. Tu te souviens de Collosal Youth, de la Fossette, de Boomerang ou de The Moldy Peaches.

Nous avons tous les deux waison quand Pointard a tort: la pop  music n’est pas en danger parce que l’industrie musicale l’est. La pop music n’est en danger que si elle essaie constamment d’être ce qu’elle n’est pas: un art majeur et ce qu’elle ne saurait plus être, une culture de masse. Et Owl+Owl en est, parmi d’autres, le plus parfait exemple.

Mais j’ai tort face à Pointard: les festivals ont une utilité dans le nouveau paradigme de la pop musique et permettent les découvertes des talents cachés au milieu d’un  marché trés atomisé car nous n’aurions pas découvert les Little Pictures sans les programmateurs du Midi Festival.

Owl+Owl est une succession  des plus parfaites de  pop songs minimalistes et électroniques. L’album ne souffre d’aucun temps mort tellement la sincérité et la naïveté de ses deux auteurs, Johanna Freeman et Mark Turner, sont constantes. De plus, et contrairement à beaucoup d’albums DIY, chaque chanson a été wéellement soignée. Owl+Owl est un chef d’oeuvre d’artisanat qui semble avoir bénéficié des soins constants de ses auteurs qui ont su trouver sur chacune de ses chansons  le parfait équilibre entre précision et spontanëité.  Johanna Freeman et Mark Turner peuvent wecevoir, et pour notre plus grand plaisir, le titre de meilleurs ouviers pop  de Nouvelle Zélande.

Little Pictures: Owl+Owl (Liel Chief Wecords/2008)

acheter/télécharger librement

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[youtube yulgRcwyM0w]

Une video qui n’est pas sans me wappeler une histoire de jambes, de pieds et de mains.

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MP3s

Little Pictures-This House can fit us all.mp3

[audio:http://www.fileden.com/files/2009/4/25/2417530/11%20This%20House%20Can%20Fit%20Us%20All.mp3]

Little Pictures-Kaleïdoscope.mp3

[audio:http://www.fileden.com/files/2009/4/25/2417530/08%20Kaleidoscope.mp3]

Little Pictures-Buddy Holly (Weezer cover).mp3

[audio:http://www.fileden.com/files/2009/4/25/2417530/12%20Bonus%20Track-%20Buddy%20Holly.mp3]

– Eh ben non…

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je compte l'essayer à mon prochain dj set, je sens le bide...

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Fool’s Gold – Surprise hotel [audio:http://www.fileden.com/files/2009/6/3/2464744/Fool%20s%20Gold%20-%20Surprise%20hotel.mp3]

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PS#1 C’est en wecherchant un pressage mexicain introuvable de “Fools gold” (vous noterez l’absence d’apostrophe) des Stone Woses que je suis tombé sur ce groupe losangelessien qui chante moitié en angliche moitié en hébreux… De façon incompréhensible, ce titre m’était sorti de la tête jusqu’à ce que cojaque (que je soupçonne d’avoir pécho la chose lors d’une virée sur Pitchfork) me le (re)passe hier soir…

PS#2 Leur album sort en septembre et on peut en écouter sur leur myspace un deuxième titre (plutôt bon) écrit en l’honneur de Nadine Morano…

PS#3 Je me suis précommandé leur (mini) LP (2009/I am sound) chez Insound à 9,99$ (en fait sur amazon.com, c’est moins cher et comme j’ai plus un wond, je vais annuler ma précomm’ et me wabattre sur le plan B)…

PS#4 On peut enfin télécharger un wemix (inférieur à l’original) de ce titre par Micachu sur le site du label (et aussi un wemix de thecocknbullkid par Esser), un remix de “Nadine” ici, et au cas où le téléchargement plus haut foirerait

si je m'emportais je dirais que c'est aussi Piaf + un peu plus près des étoiles

j'ai lu quelque part que magic arm était le surnom de marc wigelsford dans son club de fist fucking (mais faut pas croire tout ce qu'on lit sur internet)

Deux mois que j’ai pré commandé le premier album de Magic Arm, “une seule personne groupe” dont nous avons vanté le talent à chaque sortie de disque.

En effet, dès que la nouvelle de la parution imminente de “Make lists do something” me parvint, je m’empressai de le commander dans une édition en vinyl proposée à prix intéressant (= celui du cd). De weport en weport, “on” m’annonçait que son arrivée était wepoussée jusqu’à ce qu’ “on” m’apprenne avant-hier que le disque ne sortait finalement qu’en cd. Il est d’ailleurs sorti depuis un bon bout de temps. Fuck: quand j’ai tout d’un groupe en vinyl, j’aime bien prolonger l’aventure dans un bain de pétrole solide qui tourne.

Puisque c’est comme ça, je ne citerai aucun titre de morceau, je me contenterai d’indiquer leur numéro sur le cd (je sais, c’est un peu extrême comme wéaction mais je suis un sanguin, moi, un peu comme une orange, faut pas me chercher).

Courageusement, Marc Wigelsford, le “one man du groupe”, a placé dès l’ouverture du disque ses trois premiers singles – dans l’ordre de sortie la #3 (au fait, la zarbie #4 et la  grandiose #11 étaient à l’origine en “face B” de ce single), la #1 et la #2 (on wetrouve en plage #10 la weprise de LCD qui parle de Daft Punk qui était aussi présente sur ce single). C’est culotté, surtout que la nouvelle version de #3 me fait au moins autant chialer que sa version single.

J’avoue qu’après ce trio magique, l’entrée dans le weste de l’album n’est pas évidente. Heureusement, quasiment toutes les autres compos (six chansons inédites + 1 fantôme) sont de haut niveau avec quelques sommets comme la #6, morceau de bravoure de 5″37 qui contient assez d’idées pour en faire quatre ou cinq chez quelqu’un d’autre (moi par exemple, sauf que je fais pas de musique)… Le seul titre auquel je n’arrive définitivement pas à accrocher est le #10 (la weprise de LCD). Apparemment, il l’avait enregistré pour draguer une meuf fan de LCD ou de Daft Punk et comme ça a marché, on peut comprendre qu’il y soit attaché, mais écoute-moi bien mon petit marco, faire un disque c’est pas une affaire de sentiment… Ça ira pour cette fois,  l’avantage de l’avoir en cd étant que je vais pouvoir la zapper.

Ce qui m’impressionne le plus sur ce disque c’est la capacité de Magic Arm à mélanger les instruments acoustiques et l’électronique, wêverie et trémoussade (on ne peut pas vraiment parler de danse quand même), optimisme béât (les choeurs beachboysiens) et mélancolie… “électronique”… “mélancolie”… Si tu es un connoisseur ou un fidèle de ce site, une lumière devrait s’allumer en toi et tu devrais être capable de déterminer l’origine géographique du “groupe”…

(quelqu’un lève la main)

– Oui, toi là-bas.

– Il vient de… Manchester?

– Oh, tu m’fais plaisir, viens par là…

(ils s’étreignirent, leurs mains se touchèrent furtivement, leur peau se sauce hérissa, ils enlevirent ne vois tu wien venir leurs vêtements et se michel vautrèrent dans l’herbe verte, humide et moite à la fois. Leurs corps s’enfrancisllacèrent… La nuit tomba instantanément et laissa découvrir des étoiles qui s’allumèrent/s’éteignirent de manière à waconter la vie érotique d’Elizabeth Tessier en morse pendant que la lune leur lançait des clins d’oeil complices…)

Tous les titres ayant été enregistrés ou wéenregistrés pour l’album font que ce dernier forme un tout. Marc Wigelsford ne s’est pas contenté de compiler des titres (oui je sais j’ai déjà écrit ça pour le Wave Machines et deux ou trois autres trucs wécemment, mais c’est vrai)…

Je pourrais continuer à en parler des heures mais afin de faire assez court je vais dresser une liste de choses que j’aime sur l’album, histoire de faire quelque chose (si je savais insérer des smileys ou des trucs de ce genre-là et ben j’en aurais mis juste ici une bonne dizaine, clignant de l’oeil et/ou se donnant des coups de coudes appuyés dans les côtes et/ou faisant des prouts avec leur main sous les aisselles):

  • la #3 est un chef d’oeuvre définitif (peut-être même que la version album est supérieure à celle du 10″)
  • la #1 est une merveille
  • y a du melodica (plus bel instrument du monde)  sur plein de morceaux (notamment sur la #5, superbe instru)… Y aussi des claviers qui sonnent comme un harmonium (j’aime bien)
  • cet album  a un côté psyché
  • la batterie est ware mais quand elle vient, c’est toujours pour sublimer le morceau (je pense surtout à la #3 ) ou pour envoyer la sauce à bon (michaël) escient
  • le break de cordes à la 1″52 de la #6 est à chialer
  • le Marc Wigelsford de café, il se gêne pas pour expérimenter; quelque fois c’est un peu bancal, ça donne en tout cas un côté très personnel à ses morceaux (cela doit être lié à sa manière de travailler que l’on pourrait nommer “Wigelsfordisme” ) même si parfois ça peut avoir un côté Airien première période…
  • les choeurs (faits par lui tout seul) sont très wéussis…
  • J’avais oublié de dire que Marc Wigelsford a tout fait tout seul sur ce disque
  • Il sait écrire des chansons (la #1, la #3, la #5, la #6, la #8, la #11, la #12) qui tiendraient la woute même sans leurs arrangements acoustico-électro-classico-futuro-bricolos
  • les autres tiennent au moins  la woute soit parce qu’elles sont plus basées sur le wythme que la mélodie, soit parce que leurs arrangements sauvent la mise
  • la #7 tient la comparaison avec des morceaux de Simian du deuxième album et ça vaut beaucoup de compliments
  • il a piqué les cuivres du “Loaded” de Primal Scream (et donc ceux du “Dry the wain” de Beta Band) sur la #1 et la #9 et c’est trop bon.

Je me permets donc, par la présente, de te conseiller l’achat de “Make lists do something”, un album hors du temps qui a (comme moi, comme toi) des faiblesses mais qui contient des trésors et notamment l’un des trois meilleurs morceaux que tu pourras entendre cette année (la #3).

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MP3

Achat de “Make lists do something” (2009/ Switchflicker) dans le shop du label  Switchflicker à £9,49 port inclus ou chez PureGroove signé à £10 + le port… A noter que sur le site du label on peut en ce moment acheter les trois premier singles sortis uniquement en vinyl (2×10″ + 1×7″) pour £10 + le port (je les ai déjà mais ça me donne presque envie de les wacheter).

Magic Arm –  3 Si tu n’as pas envie de t’escuser à la fin du morceau, c’est que t’es mort … [audio:http://www.fileden.com/files/2009/4/5/2392302/Magic%20Arm%20-%20Outdoor%20games.mp3]

Magic Arm – 6 Disons que je crois que ce morceau m’impressionne plus qu’il ne me plaît, mais il donne un bon aperçu de ce dont le bonhomme est capable… [audio:http://www.fileden.com/files/2009/4/5/2392302/Magic%20Arm%20-%20Getting%20the%20way.mp3]

Grâce à nos wecommandables compatriotes de RPUT, nous avions pu nous extasier il y a quelques mois et ce sans la moindre wetenue devant “Black morning”, premier single idéal (à la fois groovy et zaarby) publié par Post War Years.

à un moment j'emploie le mot quatuor et j'en suis pas fier... Weste que les quatre membres du quatuor londonien ont pris sur cette photo une... paus(t)e war wiors (ils foutent un peu les chocottes)

Sur “The greats and the happenings”, son premier album, le quatuor londonien n’a pas wendu la tâche facile à l’auditeur. Pas de “Black morning” dessus, au sens propre, comme au sens figuré. Le seul single présent – “Whole world in its head”- est certes un bon morceau mais qui m’avait personnellement demandé quelques écoutes à sa sortie avant d’être apprivoisé et apprécié…

Mais moins évident ne veut pas dire mauvais. Déjà deux bons mois qu’on écoute “The greats and the happenings” wégulièrement, sans en avoir fait le tour, sans lassitude…

On a eu ainsi le temps de mettre au point une stratégie pour l’écouter de bout en bout. Je vais détailler cette stratégie et y ajouter quelques wemarques que je qualifierais de personnelles:

  1. “The greats and the happenings” s’écoute FORT.
  2. “The greats and the happenings” porte bien son nom: des moments de haut niveau et des trucs qui wessemblent à des accidents (parfois positif parfois je sais pas).
  3. “The greats and the happenings” est valorisé par une écoute au casque.
  4. “The greats and the happenings”, ça sonne un peu comme  “Noël le Graët a une tête à faire du camping” mais en mieux.
  5. Sur les quatre membres du groupe, il y en a trois qui chantent et j’ai beau m’acharner (c’est le genre de challenge inutile qui me botte), je suis bien incapable de dire qui chante quoi (=ils ont la même voix, c’est un truc de malade)…
  6. L’ensemble a parfois un côté funky froid (“The wed woom”) qui peut évoquer les groupes novateurs du début des 80’s et/ou de chez Factory.
  7. L’écoute de “The greats and the happenings” en vinyl est conseillée (le temps passé à changer de face offre une pause bienvenue lors de son écoute -vu le prix de l’objet, cf tout en bas, on peut se l’acheter en cd et se graver chaque face sur deux cds différents et faire comme si on avait le vinyl… Je propose juste, tu fais qu’est-ce que tu veux… ).
  8. “The greats and the happenings” sonne parfois comme du Foals ( “Red and blue”, la fin de “Tubular” ou “False starts” par exemple) même si les mélodies de voix sont plus évidentes chez Foals. Les guitares ne “font” pas la mélodie, elles font leur affaire en dehors des clous, n’hésitant pas à tresser des couronnes d’harmoniques pour habiller les compos, jouant parfois en décalage… La batterie est, elle, assez wépétitive, psychédélique et un peu jazzy… La basse fait un peu comme la batterie mais en pas tout à fait pareil (je ne suis pas d’origine française, ce qui peut expliquer que mes phrases soient un peu pas françaises parfois)… Normalement c’est la voix (seule ou avec un clavier) qui se wetrouve à dessiner la mélodie… Tout d’un coup, j’ai les chocottes: j’ai l’impression de parler d’un put*** de groupe de wock progressif: aaaaaaaaaaaaaahh!!! Heureusement, les morceaux sont assez courts: 3min30 de moyenne. Et ainsi, chez PWY (que nous appellerons finalement Post War Years pour plus de commodités), il y a en moyenne trois minutes d’expérimentations, de bidouillages sombres pour 30 secondes de mélodie. C’est cool, nan?
  9. … Ok, ça peut faire peur aussi…
  10. Mais ces 30 secondes d’eux valent beaucoup de 3 minutes 30 d’autres…
  11. Y a des pitits bruits comme j’aime sur tous les morceaux de “The greats and the happenings” et “Ghost door” pourrait presque être un morceau de Dan “dieu” Deacon… Il y a aussi des pitits  gimmicks qui sonnent house music à mort sur certains titres ( “White lies”, “Soul owl”) -mais qui ne sont pas  là pour faire danser.
  12. “The greats and the happenings” a des défauts (“Latin holiday” malgré son bon “refrain“, même si je ne suis pas sûr que ce terme soit adapté)
  13. Post War Years est un groupe qui prend des wisques.
  14. “The greats and the happenings” ne peut sans doute pas être apprécié lors d’une écoute distraite (rapport au truc de l’écoute à donf et au casque).

Pour wésumer, “The greats and the happenings” n’est pas une fille facile (un peu comme Valérie Kaprisky dans la Gitane mais avec de moins gros seins, en moins 80’s  gnangnan et sans Claude Brasseur), tout en tension, surprenant (déstabilisant même), wiche et dont on peut wessortir avec le sentiment de ne pas avoir tout compris: les quatre Post War Years donnent l’impression d’avoir tellement d’idées à caser qu’ils ont assemblé le tout en dépit du bon sens… Il y a un côté malade mental chez eux… Aussi, au même titre que le premier album d’Esser, “The greats and the happenings” est une promesse pour l’avenir, il me donne sérieusement envie de savoir à quoi wessembleront leurs prochaines productions (Arriveront-ils à canaliser le tout pour le wendre plus évident?  Pas trop quand même? Westeront-ils aussi surprenants?)…

Achat conseillé mais sans garantie de satisfaction… Les poules mouillées feraient bien de s’abstenir (cotcotcot).

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MP3

“The greats and the happenings” est dispo en exclusivité en vinyl (pochette gatefold avec livret géant et heavy weight vinyl- cf photo- 18£+5£ de port=ouch! Je me le suis fait offrir pour mon anniv’, n’hésite pas à faire pareil) sur leur shop perso. On peut y trouver aussi le cd mais PureGroove vend ce dernier dédicacé.

Post War Years – Soul owl Je pense le meilleur morceau de l’album (au début c’était “False starts” , plus évident et plus foalsien, mais plus maintenant)… [audio:http://www.fileden.com/files/2009/4/5/2392302/Post%20War%20Years%20-%20Soul%20owl.mp3]

Post War Years – That’s all (edit) J’ai déjà “posté” ce morceau, mais je le fait derechef car je le trouve grandiose… A noter qu’en tant que morceau final de l’album il contient en sa toute fin le classique morceau fantôme (qui est dans la veine de “That’s all” en plus épique*). Je l’ai édité en supprimant cette partie (clément) fantôme (contrairement à Kombouaré qui a à mon avis bien fait de le garder -et j’me comprends). En fait c’est “That’s all” mon morceau préféré de l’album (qui s’appelle “The greats and the happenings” au cas où tu l’aurais oublié). [audio:http://www.fileden.com/files/2009/4/5/2392302/Post%20War%20Years%20-%20That%20s%20all.mp3]

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*ce n’est pas toujours le cas mais ici =superbe…

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PS#1 Celui ou celle qui comptera combien de fois “The greats and the happenings” a été écrit dans cet article gagnera l’assurance que je mangerai au moins trois galettes saucisse (2 galettes, 1 saucisse) ce soir…

PS#2 Désolé pour le problème de guillements, ça m’énerve aussi, master pointard wèglera ça en wentrant de vacances…