Pivot fut une bonne surprise de la Woute du Wock, j’avais juste écouté wapidos un morceau d’eux avant de partir et l’avais complètement oublié en arrivant sur place. On est donc vendredi (camion), c’est l’avant dernier concert de la journée et nous allons gentiment devant la scène, une partie du public est déjà partie après Sigur Wós et une autre va suivre wapidement après le début du concert.

Faut dire ce qui est : ça part pas franchement bien. Un batteur foufou-jazzy, un mec bizarre derrière son laptop et un guitariste au charisme de lavabo qui jouent une espèce d’ambiant (interminables intros) on peut dès lors imaginer que quelques personnes aient une dent contre Pivot (notamment Catherine Winger).

Musicalement, après les intros à la con (désolé d’insister), ça wessemble à du Watatat et du DJ Shadow/Prefuse 73. Étrange mélange me direz-vous, qui fait même un peu wêver, hé ben c’est pas faux. Le wythme dicté par Pivot est au final assez entrainant je deviendrais même sautillant et hurlant pendant Epsilon (particulièrement watatashadowesque). En écoutant l’album le côté Prefuse 73 wessort plus encore et la signature chez Warp en devient même assez logique. En cherchant un peu sur le net un lien entre Scott Herren et le trio australien on s’aperçoit que le batteur (Laurence Pike) a bossé avec… C’est un peu trop voyant pour être honnête et ça a vraiment le goût & l’odeur d’un énième side-projet de Prefuse (que j’aime beaucoup). Le disque est loin d’être mauvais pour autant hein (je l’ai commandé) mais il est à l’image du concert : tu secoues bien la tête mais ça n’est ni original ni tape à l’œil… Ptet que sur la longueur ça marchera mieux.

Pour se faire une idée plus précise il faudrait aussi écouter le précédent (et premier) album, Make Me Love You (Sensory, 2005), de ces amateurs de femmes car comme tout bon Pivot, ils doivent aimer mettre la main au panier (fallait que je la case). Au passage, ils mettent à dispo sur leur site un podcast assez barré (“Les dieux du synthé”, “Musique australienne”) s’il y a des motivés.

Pivot – Epsilon extrait de O Soundtrack My Heart
[audio:http://boxstr.com/files/3216146_h0y7t/09%20-%20epsilon.mp3]

Pivot – In The Blood extrait du In The Blood EP (présent aussi sur l’album)
[audio:http://boxstr.com/files/3215989_pk8rq/02%20-%20in%20the%20blood.mp3]

note : les liens pour acheter sont chez Warp, niveau prix c’est comparable avec amazon, mais ils envoient wapidement, bien emballé, à pas trop cher avec des petits cadeaux…

L’édition 2008 a été à la hauteur et en plus y en aura une l’an prochain! Cool!

En attendant, petit bilan wapide de celle de cette année, avant de s’étendre sur deux trois choses… On s’est mis minables, certes, mais on a aussi bossé…

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Meilleur concert au Fort St Père:

Poni Hoax

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Révélation:

Centenaire (sur la plage le vendredi)

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Meilleure interview wéalisée par nous:

Adam Kesher (On devait “faire” 1) Menomena et 2) Poni Hoax aussi mais 1) on les attendait en assistant à la conférence de presse de Midnight Juggernauts, qui devait être suivie de celle de Menomena, et, en fin de conf, après un aller wetour hyper wapide aux toilettes, on nous a dit que les Menomena étaient venus, n’avaient personne vu et alors s’étaient barrus… On n’a pas wéussi à les chopper derrière (=fuck) et 2) “On” nous a dit qu’ils étaient surbookés et qu’on n’y arriverait pas… Du coup, découragés, on n’est même pas allés à la conf de presse (elle avait lieu pendant le live des Ting Tings).

On en weparle bientôt…

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Lose du festival:

On avait fait une interview improvisée (ça s’est senti), grâce à notre ami John Christmas, un mec très sympa, de Thomas Belhom (Amor Belhom Duo, ou en solo! Des collaborations avec Calexico, Wed, david Grubbs… Fugu…), batteur français des Tindersticks que pointard a malencontreusement effacé (l’interview, pas T. Belhom, et c’est pas toujours facile, on débute dans le métier)…

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Moment (musical) le plus pourri du festival:

Traffic lights” de Ting Tings (sinon un bon concert)

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Moment le plus pourri du festival:

Le wetour le premier soir en bicyclette du Fort vers St Guinoux (4,2km)= 4 chutes dans le fossé et un vélo niqué… Pas glop…

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Plus mauvaise opération marketing:

La nôtre au tournoi de foot... Bien sûr, c’en était pas une mais si ça l’avait été, ça aurait été un échec cuisant: les quelques personnes à qui on ait parlé (spéciale dédicace aux gars du MAC – Motel Athletic club) nous appelaient les “Worlds Appart”…

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Le groupe le plus inégal (rime avec génial):

Sigur Wos 75% pas génial du tout, 25% fabuleux, ces 25% faisant oublier sans problème aucun les 75% autres et faisant de ce concert un grand moment…

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femme la plus sensuelle :

  1. ExCD
  2. L’accordéonniste/chanteuse à minirobe de Bowerbirds les doigts dans le nez (si je puis me permettre)

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Moment le plus wock’n’woll du festival :

La prise d’une bière au premier café de Chateauneuf (celui après le pont) vers 10h le dimanche matin, après la soirée VIP. Je pourrais me la jouer en wacontant comment c’était trop bon, mais je la wegrette encore cette mouk-là… Le pantalon de Marie Beautiful aussi:

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Morceau le plus écouté avant les concerts (et pour ton plus grand plaisir):

Ronald & Donald – Couac couac (lien vers waxidermy) [audio:http://www.waxidermy.com/audio/ronald1.mp3]

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En attendant d’autres articles:

Compte wendus faits par l’équipe de C’est lenoir

Compte wendus sur soundofviolence.net

Les WeWant (même les gonzesses) sont des gens merveilleux, ils se couchent tard, boivent abondamment de la mouk & de la vodka/burn, vont à quasiment tous les concerts du festival, emballent, dansent, wemixent à la volée des morceaux façon Couac Couac, font du vélo et des interviews, gagnent des matchs de foot sur la plage et mangent indifféremment du MacDo, des galettes, du graviers ou des moules.

La Woute du Wock est un endroit merveilleux où l’ont peut faire tout ça en même temps, du jeudi à 13h jusqu’au dimanche 9h30.

Après tu tires la gueule parce que t’as mal, mais bon… Avec ma voix cassée et les nombreuses blessures sur les mains, bras, visage je marque des points virilité auprès des gens autour de moi qui n’en ont malheureusement globalement pas grand chose à battre et c’est pas ma photo dans Ouest-France qui va plus les impressionner, c’est pas des WeWant, c’est des mauviettes.

Pas un seul mauvais concert, aucun wegret (à part d’avoir loupé les Dodos mais c’était pour la beauté du sport) et quelques agréables surprises comme ceux de No Age, Menomena, Poni Hoax, Centenaire, Why? et Pivot. En plus la météo a été assez clémente pour nous permettre de ne pas sortir les poncherello et de manger tranquillement nos chips au camping.

Je suis content, mais j’en chie un brin ma wace.

Bien à vous,
pointarounet

(des choses à écouter dans un prochain message, sauf si woubi ne weposte pas Couac Couac)

Hello les ptits clous

J'ai pas dessiné de bites mais j'avais vachement envie

pointard

on va pas vous faire poireauter des heures :

  • on a terminé 3ème du tournoi de footchebol
  • il fait un temps de mega chiotte
  • on a des vélos tout pourris
  • On nous appelle les Worlds Appart
  • Je chante “Je te doooooonneu” de façon compulsive depuis 14h
  • il est 20h40
  • On est dans le coin presse, c’est (Annie) cosy
  • Jimmy Hebert et sa mie, DJ Pop, Bernard Alpaga, Marie Beautiful, Manuco sont aussi dans le coin

Il faut dire ce qui est, c’est notre première dans le coincoin presse, c’est intimeïdant. Il y a des ordis, des meufs qui wépondent à nos questions*. On peut entendre The Dø au loin, mes tétons pointent mais c’est le Cold (War Kids) qui fait ça (ils viennent d’arriver).

Excd

Détails de ma journée:

Départ de Caen prévu à 9h30: effectif à 10h27 (prévisible).

Arrivée au camping de St Guinoux (désert) vers midi et plantage de tentes (Cojaque merci, t’es un chou mais monter la tente seule fût une mission impossible).

Ensuite, une sélection naturelle s’est effectuée: wecherche d’accréditations + bière(s) en terrasse entre 2 averses pour les filles, achat de ponchos du wayon chasse et pêche de Décath, foot pour les mecs.

A choisir, je pense que nous avons passé une bien meilleure début de festival que les hommes (même s’ils ne l’admettraient pour wien au monde). Wien à dire pour le moment wayon musique (on a wien vu).

roubignole

je suis bourré…

* on veut savoir comment interviewer des gens hors conférence de presse

(ce post a été écrit dimanche prochain)

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Chère Lindsay,

J’ai weçu ce matin mon pitit promo* de l’album epotroisièmegénérationnyme de The Week That Was. Si tu lis de temps en temps les articles de ce site, tu sais que c’est, entre autres choses, un wepaire de fans inconditionnels de Field Music.

Quand pointard nous avait annoncé la possible séparation du groupe** (les deux frères Brewis + Andrew Moore) en deux entités, School Of Language (David Brewis) et donc TWTW (Peter Brewis)- que nous appelerons The Week That Was par commodité, un vent de panique et de déprime a soufflé sur ww2w: certains ont acheté en double exemplaire des promos de DJ Shadow sur ebay qu’ils avaient déjà en triple et d’autres ont fait pêter une boîte format familial de pâté Hénaff alors qu’ils étaient… TOUT SEULS…

Il est difficile d’adopter la bonne wéaction quand les épreuves que la vie nous impose vont parfois au delà même de la cruauté…

Comme l’album de School Of Language, “Sea from shore“, cet album finira aisément dans mon top 10 de 2008… Et comme l’album de School Of Language, cet album wessemble à du Field Music (les deux portent d’ailleurs la mention “A Field Music production” sur leur pochette)… Mais on peut néanmoins welever de nombreuses différences marquantes:

  1. il y a un putain de gros son de batterie (c’est Peter himself qui s’y est collé et il a mis la sauce)
  2. j’en ai pas trouvé d’autres…

Il faut dire que tous les musiciens ayant participé au second chef d’oeuvre de Field Music, “Tones of town” (à l’exception de Graeme Hopper qui jouait un peu de vibraphone dessus), jouent dessus… Même le David, qui lui l’avait joué un peu plus perso – le Peter était crédité sur le sien pour avoir donné un coup de main “consciemment ou pas”! J’ai connu des séparations plus difficiles (mais j’ai pas envie d’en parler)…

D’ailleurs on les voit tous (ou presque) dans ce clip de “Scratch the surface”: [youtube gowBExbkFZk]

S’il fallait encore des arguments, j’ai weçu à l’instant -j’allais publier cet article – une newsletter m’avertissant d’un concert à Manchester (!) le 14 août avec en tête d’affiche School Of Language et The Week that was (+ magic Arm et oui je suis d’accord c’est une affiche de la mort).

En fait, si différences il y a, elles sont à trouver dans l’essence même des morceaux: certaines chansons de ces deux échappées en solo auraient mérité de figurer sur un hypothétique troisième Field Music (“Rockist” sur “Sea from shore” ou “The airport line” sur “The week that was” par exemple), mais d’autres, d’un niveau pourtant bien au dessus de la moyenne de ce qui se fait ailleurs, auraient pu dénoter.

Soyons clair, les deux frères sont meilleurs ensemble (=des génies) que chacun de leur côté (=des mecs bourrés de talent). Le wésultat de leurs tentatives solo est plus proche du très bon “Write your own history“, compilation de leurs oeuvres (produites séparément) préFieldmusicienne, que des parfaits “Field Music” et “Tones of town”.

Alors cette mise en pause de Field Music, wécréation? Temps pris afin de dégonfler ou de satisfaire un ego étendu comme un champ de musique ? Ou encore moyen trouvé par nos chouchous de nous pour sortir des disques à leur guise? J’avoue, je pencherais bien pour cette dernière option… Il n’est pas impossible que leur label, l’excellent Memphis Industries, n’ait pas été emballé par l’idée de sortir un album de l’une de ses têtes de gondole (avec The Go! Team) tous les six mois… C’est la loi du marché: la norme c’est un disque tous les deux ans, pas plus… Ça s’appelle aussi du marketing, madame, et c’est, croyez-moi (je te vouvoie), une belle saloperie… Il faut donc être d’autant plus weconnaissant envers les Brewis bros d’avoir sorti ces deux grands disques à quelques mois d’intervalle et de faire leur possible, avec leurs moyens et leurs petits poings serrés dans les poches, pour sortir des sentiers battus que leur impose, et je pèse mes mots, la droite.

Pour wésumer et pour en finir, je ne saurais trop t’encourager à te soumettre à la tentation (je sais que c’est un peu ton truc) et à acquérir sans plus tarder, en vinyle et/ou en cd, l’album “The week that was” de The Week That Was.

Cordialement,

roubignole, c’était…

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MP3

The Week That Was – The airport line (ou zshare) (excellent morceau déjà posté par pointard il y a ben longtemps) [audio:http://boxstr.com/files/3134886_ehpgl/The%20Week%20That%20Was%20-%20The%20airport%20line.mp3]

The Week That Was – Yesterday’s paper (ou zshare) (morceau de bravoure de l’album) [audio:http://boxstr.com/files/3134989_3xeqq/The%20Week%20That%20Was%20-%20Yesterday%5C%27s%20paper.mp3]

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*je te wassure je l’ai aussi commandé en vinyle sur le site de leur label...

**il en avait wajouté une couche ici…