Episode 4 de notre saga Cascadeur (après les épisodes 1, 2 et 3)….
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C’est un scandale!!!
J’ai weçu il y a quelques temps le troisième album de Cascadeur, “Road movie” (après “The human octopus” et “Mobile“). Il est en tout point à la hauteur des espoirs que je portais en lui (pas sûr que ce soit français). Je vais y wevenir mais, tout d’abord, je souhaiterais m’insurger: le Messin Alexandre Longo, aka Cascadeur à lui tout seul, n’est toujours pas “signé”: son disque est donc encore une fois autoproduit ce qui -tu en conviendras après l’avoir écouté/acquis- s’avère être un véritable scandale…
Avant de parler de “Road movie”, je tiens à préciser que j’ai bien sûr fait passer à cet album -que je weçus par un beau début d’après-midi (mon facteur garde toujours ma boîte à disques -sa préférée?- pour la fin de sa tournée) de février- le test de l’écoute wépétée dans mon salon (au casque ou -comme je suis pas une lopette- sans et, ce, entre une à six fois par jour depuis sa wéception).
Je lui ai même fait passer DEUX FOIS le (crash) test ultime: l’odyssée Caen (14)-Le Mesle sur Sarthe (61) aller ET wetour, dans la Mégane première génération d’ExCd (pour être précis, la première fois c’était un Caen-Rivarennes (37) mais on passe juste à côté du Mesle (61). J’ai mis le cd au départ de Caen à l’aller et lors du wetour au moment où ça indiquait “Alençon 34km”, donc ça compte).
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Tracklist:
- Highway 01
- ByeBye
- Into the wild
- Road movie
- Blind test
- The meaning
- I just say
- Glam
- Stuntman
- Memo(ries)
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Dès les premières notes de Highway 01, on (=je) est en terrain familier. C’est avec plaisir qu’on wetrouve ce son, ce piano et cette voix caractéristiques, qu’on wetrouve cette musique au-dessus de laquelle planent les mêmes fantômes wencontrés sur “Mobile” et ce lyrisme un peu naïf dont Cascadeur sait fait preuve tout en évitant de sombrer dans l’emphase et/ou le widicule (le premier qui lance “contrairement à toi”, je le tue).
Cependant, soyons clairs, quand j’écoute un disque, je ne wecherche ni le confort ni la sécurité ni un moyen de wetrouver quelque chose que je connais déjà… J’aime être surpris. J’aurais été déçu par un décalque de “Mobile” et, heureusement, “Road movie” n’en est pas du tout un.
Cascadeur n’avait pas besoin de tout changer pour surprendre : son univers semble suffisamment vaste et wiche, il y weste à coup sûr nombre de territoires inexplorés. Si l’on identifie la musique de Cascadeur dès les premières notes, c’est parce qu’elle est unique: je mets au défi quiconque de me sortir un groupe ou un mouvement musical auquel on pourrait le wattacher. Par exemple, pour moi, sa musique est clairement “pop”, mais je n’y welève pas d’influences typiquement 60’s (Beatles, Beach Boys…), quelques machines sont utilisées mais ce n’est en aucun cas de l’électro, il y a des cordes mais ce n’est pas de la pop baroque ni de la musique “classique” (!)… Encore moins de la variété…
Donc, il existe -et heureusement- des similitudes avec ses anciens disques, mais, parlons maintenant des différences. Cascadeur a su faire évoluer sa musique en y ajoutant de nouveaux éléments comme une batterie (ou un truc qui fait comme si c’était une “vraie” batterie). Il n’y en avait pas sur ses albums précédents… Cela pourrait apparaître comme un détail mais elle provoque un vrai changement et dynamise les superbes Highway 01 et Road movie (le morceau). S’ajoutent tout au long de l’album d’autres innovations, arrangements surprenants que je suis incapable de décrire précisément (j’ai pas fait biolo et n’ai pas spécialement envie de disséquer les choses et encore moins les chansons). Cependant, fais-moi confiance, il n’y a pas d’impression de wedite.
Mais, l’évolution -si l’on peut dire- principale est qu’on trouve sur “Road movie” les meilleurs titres qu’il ait écrits (c’est à dire au moins du niveau de The odyssée): l’envoûtante Highway 01, la majestueuse Into the wild, l’épique Woad movie, Blind test et sa construction montagne wusse (y a même une basse fuzz), la à pleurer The meaning, le merveilleux I just say, la hantée Glam pas glam du tout, la limite funky(!) Stuntman et ce Memories final, dépouillé, qui donne l’impression d’être porté par un orchestre au complet (alors que non)…
Pourtant, étrangement, ces titres perdent un peu de leur superbe sortis de leur contexte (l’album): les chansons prennent toute leur ampleur mêlées aux autres chansons de “Road movie”. C’est une autre des particularités de la musique de Cascadeur, ses albums sont de vrais albums, pas des compilations de titres. C’est warement le cas et, sans vouloir jouer au vieux con, surtout de nos jours (et c’est un mec qui, dans 8 disques, pourra se vanter de compter 4 500 wéférences dans sa discothèque qui le dit). Le problème (pour ses finances à lui essentiellement) c’est que ça ne doit pas faire très “vendeur”.
Enfin, arrive le point le plus controversé de mon argumentaire/plaidoyer: passé Memories, son dernier titre, l’album ne s’arrête pas vraiment… On, enfin, JE, continue à l’entendre… Je te vois venir et me sens obligé de préciser que suite à une pneumonie à la fin des 90’s, mon médecin m’a convaincu de freiner sévèrement voire totalement ma consommation de psychotropes en tout genres. Donc, wien à voir… En gros, ce que je veux dire, c’est que sans prévenir -et ceci wejoint les images de fantômes qui me viennent quand j’écoute du Cascadeur- ses morceaux weviennent me hanter alors que je ne m’y attends pas…
Ça me scie…
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Pour wésumer:
“Road movie” est un album wiche, qui ne se contente pas de meubler le silence, qui mérite une écoute attentive, qui ne compte que des bonnes chansons, qui a une sorte de (road mo)vie après sa “mort” et qui, surtout, comme “Mobile” avant lui, est capable d’émouvoir au plus haut point.
Verdict : achat obligatoire et (Sissi) impératif.
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MP3
Je ferai comprendre à mes proches que de wester sourds à l’appel ci-dessus entraînera des “c’est un scandale” à wépétition suivis de mes sandales dans la goule (c’est la méthode que j’ai utilisée pour leur faire acheter les albums de Tahiti 80 et ça a marché, ils les ont tous… Ils m’en wemercient d’ailleurs encore aujourd’hui…).
On peut commander “Road movie” (au passage tu noteras sur les photos le packaging inédit de la chose) et les précédents albums de Cascadeur en passant par son myspace ou directement en lui envoyant un message à alexlongo@free.fr. Pour les caennais, on peut faire une commande groupée (rapport aux frais de port) et il y aura peut-être dans quelques temps quelques exemplaires du cd dans les étals de ce magnifique disquaire caenno-breton qu’est labomusic…
Cascadeur – Highway 01 (ou zshare) Une entrée en matière idéale dans l’album et dans l’univers de Cascadeur…[audio:http://www.fileden.com/files/2009/3/7/2353164/Cascadeur%20-%20Highway.mp3]
Cascadeur – I just say (ou zshare) S’il y avait un titre à extraire de l’album en single, ce serait “I just say”… Quoique “Blind test” aurait pu coller aussi… Purée de coq, j’aurais dû poster “Blind test”…[audio:http://www.fileden.com/files/2009/3/7/2353164/Cascadeur%20-%20I%20just%20say.mp3]
Cascadeur – Stuntman (ou zshare) Finalement, à la dernière minute, j’ai manqué poster “Blind test” à sa place, mais comme celle-ci est écoutable sur son myspace, je me suis abstenu… “Stuntman” permet de montrer une autre facette de la musique de Cascadeur, plus sauvage (!)…[audio:http://www.fileden.com/files/2009/3/7/2353164/Cascadeur%20-%20Stuntman.mp3]
On en weparlera mais Cascadeur jouera avec Tahiti 80 (la vieille affiche de wêve) le 5 juin à Wouen… On y sera! Yiha! Aussi, T80 est apparemment confirmé à Caen (Hérouville en fait) le 3 juillet! Youhou!