Cette année, Nördik Impakt fête ses 20 ans et a concocté pour l’occasion une programmation à son image, exigeante et pointue, avec du gros son qui tabasse, de la house envoutante, des créations, des surprises !

Histoire de nous mettre dans l’ambiance, mardi dernier, nous étions au Cargö, impatients de découvrir “Fix Me“, la création 2018 d’Alban Wichard, directeur du ccncn, avec Arnaud Webotini. Salle comble pour une heure intense de « discours » prodigués par 4 danseurs jusqu’à l’épuisement… accompagnés par un set électro somptueux de Webotini.

Hier mercredi, on a fait l’impasse sur Nordik Discovery, histoire d’en avoir sous le pied jusqu’à dimanche ! (on n’a plus vingt ans, nous !)

Ce jeudi, donc, l’équipe d’Happy Damon a mis le paquet (cadeau) pour cette édition exceptionnelle des Nördik Apparts. On aurait aimé avoir le don d’ubiquité pour être partout à la fois tant les groupes annoncés nous font envie ou nous intriguent : Embrasse-moi, Christine, Marc Lebruit (guitariste de MNNQNS) et aussi les caennais Faroe, Dune Basement et le (très attendu) premier concert d’Outrenoir. Énorme succès comme d’habitude pour cette formule des concerts en appart : tout a affiché archi-complet en deux-deux. Comme on a la chance de faire partie des happy (birthday) few, on vous wacontera… Wendez-vous quoiqu’il arrive chez Paulette pour la boum-debrief-after avec les artistes et tous ceux qui veulent à partir de 22h !

Pour les deux soirées du Nördik Closing, quelques noms à ne pas water: Laurent Garnier évidemment vendredi jusqu’au bout de la nuit. Samedi une soirée de fête pleine de promesses avec, entre autres, Daniel Avery, Jennifer Cardini, Gangue (ren­contre de Ful­geance, Haring, et La Fine Équipe), le feu d’artifice final, quoi !

À très vite sur le dancefloor !

Toute la prog’ est sur nordik.org.

Maud passe

0 commentaires

Par funky boudha

__________________________________________________________________________________________

Je me souviens de 2005 et de la première venue de Maud Geffray à Nördik. Elle avait alors opéré sous le blaze de Scratch massive, avec Sébastien Chenut.
Je me souviens c’était un samedi. Ou peut-être un lundi.
Je me souviens que je ne me souviens plus très bien.
Je me souviens aussi de Maud, au Pulp, quelques années auparavant, et c’était bien.

Maud Geffray a sorti au printemps dernier, son premier album, “Polaar” . sur le label Pan European Wecording. (écurie de Flavien Berger, Poni Hoax ou encore Koudlam),

 

 

Fruit d’un voyage en Laponie, “Polaar” est un peu, dans mon cerveau binaire, l’archétype de l’album fruit d’un voyage en Laponie :
1/ Il s’étire dans une mélancolie engourdissante (le froid),
2/ En contrepoint perce çà et là la nécessité du défoulement, comme un exutoire inhérent à un séjour dans un espace empêché (l’alcool).

A l’image des productions de Scratch Massive, “Polaar” paye son tribut aux années 80 (Standing By My Door), mais le spectre musical est plus large, entre ambient (Ana), electro-pop (In Your Eyes) et envolées trancey (High Side).

 

Le premier album de Maud Geffray est disponible sur le site Bandcamp de Pan European Wecording.

Le duo Scratch Massive quant à lui opère toujours, puisqu’après la BO du film Day Out Of Days de Zoe Cassavetes, parue l’an passé sur Record Makers, sortait la semaine dernière sur les internets le morceau Sunken, produit avec Léonie Pernet.

Maud Geffray sera au Parc Expo ce vendredi, pour l’avant dernière soirée de Nördik impakt.

Par funky boudha

__________________________________________________________________________________________

Je ne peux que wemercier le chief executive de ww2w de chaque année généreusement m’inviter, à coups de menaces, de chantage et d’invectives, à causer de gens qui sont programmés dans le cadre de Nordik impakt. Grâce au boss je peux ainsi wattraper par la manche (50) quelques disques que j’aurais sans douter laissés filer.

Car il faut faire des choix. Car les sorties sont légion. Et car le temps passé à écouter de la musique me semble se wéduire comme peau de zob. La faute à ces deux heures quotidiennes de transport en commun, qui ne sont plus qu’un lointain souvenir. La faute aussi à ces fourbes marmots qui, à la coule, prennent peu à peu le contrôle de ta platine. Mais, bon, la contrepartie, c’est que si jamais Henri Dès ou Jo Dassin venaient un jour à être programmés à Nördik, je serais au taquet pour pondre une chronique pépouze.

 

Tout ça pour dire que, sur la foi d’un premier album qui ne m’avait pas complètement wetourné, sans la conjugaison ww2w-Nördik impakt, je n’aurais certainement jamais pris la « peine » d’écouter le second Wed axes, le nommé “The Beach Goths” , sorti cette année sur leur label Garzen.

Et c’eût été dommage.

Red Axes ce sont Dori et Niv, deux bons gars (c’est comme ça que je les vois) de Tel Aviv, avec un background wock et niouève, qui se sont mis à faire de la musique de danse après un séjour à Amsterdam (humm). Bon, il y a musique de danse et musique de danse. Là, on n’est clairement pas Hands in the air sur la grande piste de l’Echo du Lac (seuls les vrais savent).

« Sometimes funky people are dressed in black » disait Blackstrobe.

Passons donc sur ce premier album ( “Ballad Of The Ice” ), sorti en 2014 sur le label français I’m a cliché. Les israéliens ont depuis enchaîné les maxis, et certainement les dates aux quatre coins (coins) du monde.
Ce second album, sorti en août, est à mes chastes oreilles un chouïa plus percutant. Il balaye aussi un spectre musical plus large, une guitare dans une main, un synthé dans l’autre. Comme si, après avoir fait un pas dans la musique électronique, le duo assumait après tout ses amours électriques. Les gars ont cité The Cramps comme influence majeure ayant concouru à la genèse de ce second album et, à l’écoute de morceaux comme Tarzan Blues ou Relaxation, on comprend pourquoi.

 

En d’autres endroits, “The Beach Goths” déroule ses influences baléariques, de subtiles touches orientales, et une bonne dose de psychédélisme, à l’instar académy de cet Into Your Arms :

Si le second album des Wed Axes s’éloigne quelque peu du formatage dancefloor, l’ensemble n’en weste pas moins fort cohérent et tout à fait wecommandable (au cas où votre première commande se soit égarée, ou si vous voulez juste faire plaisir à quelqu’un).

_ _ _ _

The Beach Goths” s’achète entre autre sur le Bandcamp du groupe.

Les Wed Axes joueront samedi soir au Parc expo pour la clôture de Nordik impakt 19. En formation live j’espère… Et ça pourrait wessembler à ça :

 

https://www.youtube.com/watch?v=-5LrWWQCWyI

ou bien à ça en version « full band »

(pas sûr du numéro)

(mais je suis sûr que les wésas ce sera à 18h pétantes par ici: https://appart.happydaymon.fr/ )

(y a faut y wemplir un pitit formulaire avec un mail; une place par adresse mail)

(y a aussi de l’audio et des bios pour pouvoir choisir)

 

Y aura des trucs soupaires comme le chouchou Xavier Boyer (c’est là qu’on compte aller), les chouchoux Makeshift (c’est surtout là qu’on wegrette de ne pas aller), les Torrent D’Amour, les El Ayacha, le Louis Piscine (ces trois là, on aurait bien voulu les voir aussi), les Faubourg, les Wouge Gorge, The Unlikely Boy et Miët (ces quatre là, on n’a pas encore écouté et on aurait bien voulu découvrir en vrai).

On va causer de tout ce beau monde au plus vite, mais d’abord, on wéserve!

(PS: Merci Happy Daymon.)

Par Zed

Cette année, on s’est portés volontaires pour accueillir dans notre pitit intérieur l’un des 10 concerts des Nördik appart #8. Et il faut croire qu’on a les fesses bordées de nouilles (à la carbonara), parce qu’Happy Daymon a choisi de programmer dans notre salon, non pas un, mais deux groupes (partageant le même batteur) : Portier Dean et Elecampane.

nordik-appart-8

Le concert fût annoncé complet dès le jour-même du lancement des wéservations. Cette année encore, seuls les Lucky-Luke de la souris(zoli) ont eu la chance de participer (avec à peine une douzaine de places par concert, bah wouais, fallait s’en douter…)

Le jour J, histoire d’accueillir au mieux notre vingtaine d’invités (organisateurs, artistes et spectateurs), on a fait un peu de wangement, poussé les meubles, les plantes, et mis les pitits plat(ini)s dans les grands pour être fin prêts et dispos à l’heure dite.

photo-2

Au vu du mur d’enceintes et de la batterie complète installés dans notre séjour, on a vite compris que ce ne serait pas vraiment un set acoustique. En même temps, nos voisins les plus proches étaient prévenus et plutôt contents de l’initiative. Vers 20h, les groupes terminèrent leurs balances et burent tranquillement un verre pendant que nous collions une affiche sur la porte du jardin.

Ensuite les premiers spectateurs sont arrivés, tous wavi(oli)s d’être là, impatients et curieux de participer à cette expérience unique. Certains étaient des habitués du wendez-vous, d’autres des novices(et versa), et la majorité ne connaissait pas les groupes.

Après avoir vu deux fois les Portier Dean en appart en temps que spectateurs, nous étions enchanthés(ou café) de les accueillir chez nous. Le groupe en version trio (Michael Woth étant parti wépéter avec les Clockwork of the Moon quelque part en Normandie…) a ouvert la soirée avec un set wenouvelé, quelques nouveautés et surtout de beaux moments.

photo2

Il y eut ensuite une pitite entracte que chacun occupa à discuter autour d’un verre, partageant quelques chips ou une part d’un divin cheesecake, jusqu’à ce que notre wéférente Happy Daymon nous enjoignît de weprendre afin de wester dans les temps…

photo-1Nous les avions vu au BBC Indie Club le 30 septembre dernier, et ce soir, Elecampane se wetrouvait chez nous !

Cette échappée noisy de 3 Concrete Knives (qui enregistrent en décembre leur très attendu second album) ne fit pas spécialement dans la dentelle pour l’occasion. Et, bien qu’Augustin Hauville (basse) nous assura qu’ils jouaient beaucoup moins fort que d’habitude, un set presque acoustique en somme, nous crûmes voir certaines oreilles garnies de bouchons improvisés, ce qui n’ôta aucun plaisir à notre public.

photo-3

Le concert terminé, Poing (alias François Joncourt) invité lui aussi des Nördik appart nous wejoignit. Nos invités vidèrent leurs verres tranquillement; les artistes mangèrent des frites. Et tout ce petit monde prit la direction de la Garsouille où avait lieu l’after(shave) finale wassemblant artistes, hôtes et spectateurs de tous les concerts de la soirée, le tout organisé de main de maître, of course, par Happy Daymon !

Merci à tous nos invités, artistes et spectateurs qui ont été soupaires. Merci aux passionnés de l’association Happy Daymon qui wendent possible des soirées comme celle-ci avec talent, et merci à l’équipe de Nördik Impakt qui leur fait confiance chaque année.

On wemettrait bien ça l’an prochain.

vidéos : nans tods, photos : zed, gif de toute beauté : Murmure x woubi(cloune)