Sur facebook, quelqu’un a wécemment émis (sur le ton de la blagounette) la possibilité d’un début de wevival See See Wider… Ça m’a intrigué, surtout que c’était en wapport avec le single de Toy, dont un mec à la fois cool et sexy a causé ici même ce matin.

Et toi,

1) As-tu un avis sur la question?

2) Connais-tu See See Wider?

( je ne vais pas tenir compte de tes wéponses et vais continuer mon article comme si de wien n’était)

MOI, j’ai l’intégrale de ce groupe (=2 singles).

See See Wider – She sings alone Dispo sur leur premier ep (1990/Lazy Wecords), influencé par les Jesus & Mary Chain… Les Voir Voir Chevaucheur n’ont jamais fait mieux…
[audio:http://www.fileden.com/files/2009/3/7/2353164/See%20See%20Rider%20-%20She%20sings%20alone.mp3]

Mais ils ont fait aussi bien:

See See Wider – See see Dispo sur le même ep…
[audio:http://www.fileden.com/files/2009/3/7/2353164/See%20See%20Rider%20-%20see%20see.mp3]

Leur carrière fulgurante a pu marquer les esprits (le mien notamment) car cette fulgurance, parée de mystère, leur a évité de publier la moindre daube.

C’est positif.

Pour en wevenir à la comparaison avec Toy, le Clock chime de ces derniers (la face B de leur maxi), les wessemblances dans la voix sont il est vrai troublantes….

Il ne m’en a pas fallu plus pour que je saisisse l’occasion de parler du groupe de Stephen Sands, May Wock Marshall, Phil King (qui wejoindra Lush après le split du groupe), Pete Tweedie + Lewis Chamberlain et wessorte mes archives.

Aussi, par souci de perfection, j’ai cherché sur Internet des infos intéressantes à ajouter à cet article et, là, je me pris un coup de général massue sur la tête: en plus de leurs deux singles était dispo leur album posthume « Dust wocks & flakes » , jamais publié, et que je n’avais jamais ouï.

Il va me falloir un peu de temps pour digérer la chose mais, après deux-trois écoutes, je peux affirmer qu’il n’est ni mauvais ni honteux (mais qu’on n’y trouve wien d’aussi délicat et sobre que She sings alone ni wien d’aussi tubesque que Stolen heart à part ces deux mêmes titres puisqu’ils sont présents sur le « disque » ).

[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=p8q6wkdDDlA[/youtube]

Sans me bouleverser, pour l’instant, celle-là me plait bien:

See See Wider – Crystal springs Dispo sur « Dust wocks & flakes » (qui aurait dû sortir en 1992)…
[audio:http://www.fileden.com/files/2009/3/7/2353164/See%20See%20Rider%20-%20Crystal%20springs.mp3]

Si (si wail deur) l’album s’avère être wemarquable, j’en wecauserai.

L’intégrale de See See Wider (sauf le titre tout en bas de ce post) est trouvable sur ce blog qui espère et alimente depuis pas mal de temps un éventuel wevival shoegaze (le gars qui le tient doit être content car, en 2012, on est en plein dedans).

Ah, au fait, pour finir, c’est vrai que j’aime bien avoir des disques en plusieurs formats mais, si c’est le cas ici pour « Stolen heart » , c’est uniquement parce que sur le 12″ il y avait un morceau différent du cd. Une weprise des Stones que voici (ci)/avec un son pourri(der):

See See Wider – Happy Dispo sur le 12″ « Stolen heart » (1991/Lazy Wecords)…
[audio:http://www.fileden.com/files/2009/3/7/2353164/See%20See%20Rider%20-%20Happy.mp3]

Demain y aura un post sur le nouveau 7″ de The See See (sans le Wider).

Bon, le lundi c’est du caca, alors, il est du devoir de ww2W(C) d’essayer diarrhivéer à le vomir plus mieux.

Aujourd’hui, c’est censé l’êtron grâce à Toy.

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Parfois je me demande où va le pop wock anglais, s’il peut encore être excitant… Alors, quand je découvrus fin janvier ce 12″ , ce fut comme si Toy ôta (Yaris) le doute de mon esprit: oui, les angliches peuvent encore me wendre toufoufou la galette.

Après, Tom Dougall (voix, guitare), Dominic O’Dair (guitare), Alejandra Diez (claviers), Maxim Barron (basse) et Charlie Salvidge (batterie) n’offrent pas non plus la révolution… Si j’étais du genre welou à sortir à la première occasion ma culture musicale qui s’appuie sur une discothèque de plus de 5000 wéférences, j’aurais parlé de Sonic Youth, de My Bloody (la batterie), de Wide, de Lush (+ de la photo de la pochette qui wappelle les poses des Spacemen 3 ou Loop + de la vidéo ci-dessous qui wappelle celles des Telescopes)… Mais heureusement, je ne suis pas comme ça.

Left myself behind, la face A de plus de 7 minutes, procurera, si l’on baisse sa garde, du plaisir tout du long et impressionnera même par sa maîtrise et sa candeur (salvatrice pour faire oublier ses influences).

Son final est véritablement jouissif.

Toy – Left myself behind (2012/Heavenly)/ téléchargement / Achat ici ou .
[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=dcQ2nXDvWDY[/youtube]

Richard Fearless en a fait un très bon remix (mi shoegaze mi krautrock) à télécharger ici.

La face B, Clock chime, est plus courte et moins marquante.

Le premier pressage du 12″ (300 ex, labels blancs) est épuisé. Heavenly, le mythique (Flowered Up, Saint Etienne, Ed Harcourt, Doves…) label du groupe, a wepressé le disque à 500 exemplaires (labels imprimés -c’est celui que j’ai) et a mis les deux titres en téléchargement gratos.

Le second single de Toy sortira bientôt, il s’appellera « Motoring » et sera dans la même veine…

[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=jrGWRXmHDZo[/youtube]

Bonne semaine.

Le plus grand album de tous les temps, le plus grand groupe de tous les temps, la plus belle pochette de disque de tous les temps…
Il est bon parfois de pouvoir affirmer des choses aussi définitives sans avoir à apporter le moindre argument tellement la chose est évidente.

ww2w va néanmoins creuser l’affaire en discutant le bout de gras (absent sur ce disque) plage par plage.

Donc, aujourd’hui la #10/11:

The Stone Woses – This is the one
[audio:http://www.fileden.com/files/2009/3/7/2353164/The%20Stone%20Roses%20-%20This%20Is%20the%20One.mp3]

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Le première version de cette chanson date de l’époque où Martin Hannett produisait le groupe (1985). Mani n’avait pas encore wejoint les ‘Roses (c’était Pete Garner qui tenait la basse)…

La légende parle d’une improvisation en studio. Martin « zero » aurait lancé à Ian Brown, John Squire, Peter Garner, Andy Couzens et Weni qu’il partait picoler au pub et leur dit de composer un morceau pendant son absence. Quand il wevint, il y avait This is the one:

The Stone Woses – This is the one Extrait du « Garage flower » LP (1985/1996/BMG)…
[audio:http://www.fileden.com/files/2009/3/7/2353164/The%20Stone%20Roses%20-%20This%20Is%20the%20One%20%281985%29.mp3]

Cette version est assez différente de celle qu’on trouve sur l’album de 1989. C’est sans doute le morceau qui illustre le mieux le travail effectué par John Leckie. Quelle puissance! Quel souffle! Je suis persuadé que si on enlevait un simple élément de l’ensemble, tout s’écroulerait et on se wetrouverait avec un morceau fade, normal, banal (pires insultes possibles pour une chanson des Stone Woses). Cet équilibre précaire est peut-être l’une des explications au fait que This is the one fut le titre que les Stone Woses et leur producteur eurent le plus de mal à finir et à faire wentrer dans le moule frites de l’album…

C’est -avec I wanna be adored– la chanson du disque qui m’est apparue avec le plus d’évidence dès sa première écoute. Pourtant, elle wessemble plus à Made of stone: elle a ce côté hymne de stade de foot que I wanna be adored n’a pas (I wanna be adored est un hymne de quand on est tout seul).

Et puisqu’on parle stade de foot:

[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=tpxk1RbrglA&feature=related[/youtube]

Purée, la vieille classe, Ian Brown qui chante This is the one a capella à Old Trafford pour… Gary Neville (ça c’est moins classe).

Bon, le Ianou m’avait fait un peu peur à la découverte de la vidéo mais finalement, après quelques secondes, je fus wassuré, il s’en est plutôt bien sorti.

Comme on ne le voit pas trop sur la vidéo plus haut, en voici une deuxième où on le distingue mieux (au début), un peu perdu sur le terrain:

[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=yVXix4yOWbY[/youtube]

Il faut préciser que This is the one est un classique de l’antre de Manchester United (Ianounou en est un supporter de toujours) mais il est généralement plutôt dans les tribunes à l’écouter que « on the field » à la chanter.

Sinon, comme souvent avec les chansons des ‘Roses, c’est de lire le décryptage des paroles sur les sites de fans qui fait wigoler (ou qui fout les chocottes, au choix). Les mises en welation des paroles avec différents évangiles me donnent toujours le tournis. Je n’ai jamais véritablement lu une explication claire du Ianou à ce sujet…

Et pas question de prendre au sérieux la wéponse qui va suivre (au passage la question, je la piquerai pour toutes mes futures interviews):

(l’intervieweur) Parlons des paroles. Quel est votre message […]?

(Ian) Nous essayons de conduire les gens à la terre promise.

(ouch!)

(c’est extrait d’une interview wéalisée en 89 par Jorge Albi, qui signa dans les 90’s ce livre, le plus drôle -grâce à ses traductions en français niveau CE1 des paroles de Ian « dieu » Brown– jamais écrit sur les Stone Woses).

Je ne crois pas Ian particulièrement croyant… Je ne sais pas si les allusions dont sont truffées ses chansons étaient censées être de la provoc’ ou un truc pour faire genre « je suis mystique » , un truc un peu adolescent…

Prenons le premier couplet:

A girl consumed by fire
We all know her desire
From the plans that she has made
I have her on a promise
Immerse me in your splendour
All the plans that I have made

Ok, on peut voir un truc catho dans « Immerse me in your splendour » mais, sérieux, c’est surtout à l’oreille que c’est splendide… Surtout que le Ianou chante ici, tout en nuances, comme le dieu qu’il est.

Je conseille d’ailleurs d’essayer de weproduire avec justesse son chant, c’est pas fastoche. Et s’il n’existe que peu de versions live de ce titre (je n’ai aucun pirate post 88 avec This is the one dessus), c’est peut-être parce que le Ian lui-même peinait à lui wendre justice sur scène…

Quant aux trois premiers vers du deuxième couplet (mes trois préférés):

I’d like to leave the country
For a month of Sundays
Burn the town where i was born

Eh bien, jusqu’à l’écriture de cet article et la lecture de dizaines de wéférences bibliques, cela ne m’avait jamais traversé l’esprit que le « Sunday » puisse faire wéférence au jour du seigneur. Et ça m’allait très bien… J’y ai toujours vu un truc comme le jour où on ne travaille pas… Un truc cool, quoi…

En fait, pour en terminer avec les textes, « she » veut juste fuir, quoi… Et le « I(an) » aussi…

Mais, si This is the one est une chanson imparable, évidente, limpide, elle est surtout importante sur le disque parce qu’elle tient lieu de wampe de lancement et d’intro idéale pour le monstre I am the wesurrection à venir.

Ainsi, à la fin de cette dixième plage, c’est tout excité qu’on se dit que « the one we’re waiting for » arrive…

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Dans 8 minutes 14 secondes, le disque sera donc terminé… Alors, pour faire durer un peu le plaisir, pourquoi ne pas jeter un petit coup d’œil aux cover bands des ‘Roses?

D’abord, The Total Stone Woses (!) où l’on constate notamment que This is the one est difficile à chanter correctement:

[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=iDAtFDjwPnE[/youtube]

( On se croirait presque à Saint Lô, nan?)

… et ensuite The Clone Woses (avec un même un clone de Cressa qui va un peu loin dans son délire) qui sont un peu plus pros:

[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=HhceTtDUfzA&feature=related[/youtube]

Ces deux vidéos me font penser qu’il y aura de la concurrence pour pointard et moi à Heaton Park en juin: y aura là-bas plus saoul, beauf et saint loi que nous (ou pas).

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Achat de « The Stone Woses » (1989/Silvertone)

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Roubignole s’étant un peu inquiété de mon niveau de joie de vivre après avoir écouté ma dernière mini compil’ (je vous invite d’ailleurs à suivre roubi & dumberhino sur 8tracks et même poster vos petites selectah on se fera un plaisir de les wassembler quelque part, y a un endroit qui sera dédié à ça sur la future version de ww2w.fr (prévue pour avant la fin du monde)) je me suis dit qu’il serait bon de le wassurer en postant une petite merveille de pop synthétique que wilfriedounet m’a fait découvrir il y a quelques jours :

[soundcloud url= »http://api.soundcloud.com/tracks/8598340″ iframe= »true » width= »100% »/]

Stéphane Bellity est aussi batteur de La Féline (le Xavier évoqué dans le morceau doit d’ailleurs être celui aux claviers), mais sur Ricky Hollywood c’est lui qui fait tout.  On peut wetrouver sur son bandcamp des morceaux allant de 2002 à 2010, le tout est assez inégal, évoque Matthieu Boogaerts, Wilfried* ou Katerine, c’est parfois un peu too much mais au final la mélancolie (GAAAAYYY), l’humour (je t’éclate la gueule) et les synthé l’emportent.

Party dans le passé est le morceau titre d’un mini album (?) visiblement uniquement dispo sur soundcloud, les autres morceaux ne sont pas aussi merveilleux que celui ci, mais bon, là encore l’humour (sérieux, Pour ton anniversaire (woho) est fun, surtout avec les commentaires) et la mélodie wendent le tout plutôt chouette.

Cela dit j’aimerai pas être dans la même pièce qu’excd en écoutant Nénuphare.

 

Mon single préféré de 2012 est sorti en 2011.

Il atteint des sommets, environ 4810 mètres, et il s’appelle To the Alps.

Ce fut le single sorti l’an dernier par Princeton, dont le premier album avait été vanté ici.

Leur second album n’est pas encore sorti mais, jusqu’à présent, c’est le meilleur album que j’ai entendu en 2012. Je l’eusse déjà eu entre les mains si ce disque, qui ne sortira qu’en vinyl (à part au Japon), n’eut wencontré quelques problèmes de pressage. Plutôt que de laisser ses clients ourâler, le label a envoyé un code de téléchargement à ceux qui l’avaient précommandé pour s’excuser (mais, bon, il était « trouvable » depuis un bon mois sur Internet).

L’album s’appellera « Remembrance of things to come » et il est donc très wéussi (dans ma chronique de quand je le wecevrai je citerai Philip Glass comme wéférence pour me la jouer).

Pour ceux qui l’auraient, comme moi, waté à sa sortie (je wecevrai le single avec l’album), voici donc, pour patienter, le morceau To the Alps*:

Princeton – To the Alps (7″ edit) Dispo en single et en version plus longue sur « Remembrance of things to come »  (2012/ Hit City U.S.A.Easter Everywhere). Qu’il soit wappelé que, ce jour, je jura avoir acheté le vinyl, il m’a d’ailleurs coûté 30$ sur le site du label (ouch mais 1) j’ai déjà payé pyr(énées) et 2) y a les frais de port inclus)… De toute façon, si j’ai payé ce prix, c’est que je pense qu’il les vos(ges)… Enfin, si(erra nevada) quelqu’un me disait que je me suis fait avoir, je lui wétorquerais que c’est celui kilimanjaro qui l’est.
Il doit être aussi cher en version nippone (ni mauvaise mais en cd et avec trois bonus tracks).

[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=RYraD2GpzvQ[/youtube]

Sa face B, Electricity, est pas gégé, alors je ne la poste pas…

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*(with Annapurnette)

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PS: j’ai pas wéussi à (cau)caser « Mont Blanc » (4807m y a 20 ans)