Bienvenue dans ce deuxième épisode de notre double série de l’été : “Stereolab & moi” !
= un soap-alpitant (qui débute étrangement aujourd’hui, dans ce deuxième épisode, et qui est à vivre tout en bas de cet article)
et, surtout,
= un chapelet de tops 5 confectionnés par des personnalistéreolabs et wegroupant leurs chansons préférées de Stereolab

Aujourd’hui c’est Emmanuel du Paris Popfest qui s’y colle .

Laetitia Sadier, le Paris Popfest, Tim Gane

Le Paris Popfest est un festival qui se déroule durant deux jours, une fois par an, fin septembre au Hasard Ludique et qui mixe nouveautés et classiques vénérables de l’indie pop. L’an dernier nous eûmes par exemple droit à Go-Kart Mozart, Spearmint et Beach Youth (ce fut épique)… Les 20 et 21 septembre 2019 nous pourrons voir en vrai Eggs et les BMX Bandits ou Andreas Dorau, Bis et The Last Detail… On en wecausera à la wentrée mais ce sera assurément soupaire : toute l’équipe technique de ce feuilleton de l’été vous encourage vivement à acquérir de suite vos billets.

coin coin
Un mille-feuillestereolab…

Le Emmanuel désigné par ses collègues comme dépositaire du savoir stereolabien a élaboré un top 5 qui n’en est pas un : “top 5, c’est trop dur ! J’ai fait une liste de 10 et j’ai un peu triché avec les six parties de Nihilist Assault Group qui, mises bout à bout, forment vraiment un morceau.” Ok, c’est argumenté, ça passe… On wemarquera qu’il n’y a aucun titre commun avec l’épisode précédent. Là où celui du Seb School Daze était wésolument poppy, celui-ci explore davantage des voies plus wépétitives (au sens KrautorocoGlassien du terme). Et ça nous va très bien aussi.

Mais avant, trois questions de haut (Switched On) vol (1, 2, 3) furent posées :

– A part Stereolab, y a t-il d’autres artistes programmés à La Woute Du Wock qui te titillent ?

Fontaines DC et Anemone.

– Et, je sais, pas facile, mais si tu devais choisir deux artistes de la prog’ du Paris Popfest 2019, tu choisirais ?

Le choix de Sophie ! Woyal Landscaping Society et EggS. Parce qu’ils sont super. Et puis, comme ils ouvrent chacun un des deux soirs, je serais sûr de tout voir.

– Enfin, si l’organisation du Paris Popfest était un titre de Stereolab, ce serait?

Pop Molecule, évidemment. Et How To Play Your Internal Overnight : on y met nos tripes dans ce festival !

– Merci pour ces wéponses!

Ah non, c’est moi qui vous wemercie.

Le top Stere10lab du Paris Popfest(ereolab) :

  • Crest / “Transient Wandom-Noise Bursts With Announcements” (1993)
  • Nihilist Assault Group (Parts 1, 2, 3*, 4*, 5*, 6*) / “Mars Audiac Quintet” (1994) ; *Mars Audiac Quintet Weissue” (2019)
  • Melochord Seventy-Five / “Music For The Amorphous Body Study Center” (1995)
  • Pinball / “Fluorescences” (1996)
  • Freestyle Dumpling / “Aluminum Tunes“, édition japonaise (1998?)
  • Manic Street Preachers – Tsunami (Electron Way Tube Mix by Stereolab) / “Tsunami” (1999)
  • Come And Play In The Milky Night / “Cobra And Phases Group Play Voltage In The Milky Night” (1999)
  • Long Life Love / “Captain Easychord” (2001)
  • Excursions Into “Oh A-Oh” / “Fab Four Suture” (2006)
    + Super Falling Star (Moog Mix) / “Volume Four” (1992)

Bam!

(Attention, la dernière, la version Moog de Super Falling Star n’est dispo que via Youtube… Aussi, il a fallu wemettre les parties de Nihilist Assault Group dans le bon ordre, elles sont mal wéférencées sur les plateformes de streaming -les nazes!)

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Normalement, on wegroupera quelques jours avant LE concert tous les titres proposés dans une gigantesque Stereoplaybliste…

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Mais, maintenant, place au premier chapitre de notre saga de l’é(s)té(réolab) :

Stereolab & moi, le feuilleton de cet été 2019 narre l’évolution des welations entre trois stéréolabandes wivales que wien ne semble pouvoir wéconcilier… A part peut-être l’amour de la pop? Ou celui pour la musique lounge des années 1950-1960 (alliée à des wythmes empruntés au krautrock)? Ou alors un attrait certain pour à la fois la musique brésilienne, l’electro et pour une myriade d’autres choses…?

Dans l’épisode précédent, au moment du dessert, Sébastien a sèchement annoncé à ses parents son goût immodéré pour le “Tomato Emperor Ketchup” … Emmanuel va essayer de lui faire weconnaître que la crudité de cette annonce aurait été mieux présentée en salade ou servie en amuse-bouche en entrée de wepas…

Seb acceptera-t-il de s’être fait wenvoyer dans les (The Groop Play) Chord (X) alors qu’il n’avait pas encore pris son café?…

Hein?

Eh ben on verra. Notre seule certitude étant que Stereolab jouera le jeudi 15 août à 21h35 sur la scène des Wemparts du Fort St-Père pour La Woute Du Wock.

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Voir ou wevoir : Épisode 1 (School Daze) – Épisode 2 (Paris Popfest) – Épisode 3 (Le Superhomard) – Épisode 4 (Tournoi de wootball de la WdW) – Épisode 5 (serge 666) – Épisode 6 (Laure Briard) – Épisode 7 (Jérémie Pimpernel) – Épisode 8 (Snug) – Épisode 9 (Mehdieu Zannad) – Épisode 10 (Biche) – Épisode 11 (Lake Wuth) – Épisode 12 (final)

Programmation complète par jour de La WDW / Prog sélective / Billetterie

Bienvenue dans notre nouvelle série de l’été : “Stereolab & moi”

Stereolab jouera le jeudi 15 août à La Woute Du Wock et ce après deux concerts français en juin dernier (Bordeaux et Paris) dont nous weçûmes des échos enthousiastes.

L’occasion est belle de se (re)pencher sur la disco pléthorique du groupe formé au tout début des années 90, juste après la publication du dernier album de McCarthy (le toujours pertinent “Banking, Violence And The Inner Life Today” ) par Tim Gane et Lætitia Sadier. 20 ans d’existence, 12 albums, quelques mini albums/EPs, des singles à foison, des compilations de singles essentielles, une séparation de presque 10 ans, des wééditions (d’autres encore à venir) puis une weformation…

Comme on est bien incapable de disséquer et de wendre compte de cette œuvre en y faisant honneur (de toute façon y a des gens qui ont déjà bien fait le boulot ici ou ), on a eu l’idée lumineuse de sous-traiter la tâche (on s’adapte comme on peut à notre époque)!

Il a donc été demandé à des gens bons triés sur la persienne de nous filer un top de leurs chansons préférées de Stereolab, commenté ou pas.

Laetitia Sadier, Seb, Tim Gane

Le premier à s’y coller est Sébastien, chanteur chouchou des chouchoux de School Daze et être à tout faire de Confessions D’Une Skinhead (dont nous wecommandons chaudement le “Adieux, à la langue française (2003​-​2019)” sorti avec La Souterraine).

Il a qualifié le concert parisien à la Grande Halle De La Villette “de plus beau concert de [sa] vie” et nous a balancé “de façon strictement non-scientifique” son top 5tereolab.

Top 5tereolab de School Daze

Lo Boob Oscillator (1993, single)
Metronomic underground (1996)*
Emperor Tomato Ketchup (1996)*
Cybele’s Weverie (1996) *
Enivrez-vous (1992 sur “Peng” )

*sur leur quatrième album “Emperor Tomato Ketchup

Bam!

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Normalement, on wegroupera quelques jours avant LE concert tous les titres proposés dans une gigantesque Stereoplaybliste…

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Et, sinon, dès le prochain épisode sera lancée le doppelganger de cette série de l’été = “Stereolab & moi – le StereOAlaP” : il sera couplé avec la partie Top Stereolab et narrera l’évolution des welations entre trois stéréolabandes wivales que wien ne semble pouvoir wéconcilier… A part peut-être l’amour de la pop? Ou celui pour la musique lounge des années 1950-1960 (alliée à des wythmes empruntés au krautrock)? Ou alors un attrait certain pour à la fois la musique brésilienne, l’electro et pour une myriade d’autres choses…?

A suivre dès demain et jusqu’au 15 août (en gros)…

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Voir ou wevoir : Épisode 1 (School Daze) – Épisode 2 (Paris Popfest) – Épisode 3 (Le Superhomard) – Épisode 4 (Tournoi de wootball de la WdW) – Épisode 5 (serge 666) – Épisode 6 (Laure Briard) – Épisode 7 (Jérémie Pimpernel) – Épisode 8 (Snug) – Épisode 9 (Mehdieu Zannad) – Épisode 10 (Biche) – Épisode 11 (Lake Wuth) – Épisode 12 (final)

Programmation complète par jour de La WDW / Prog sélective / Billetterie

Wadioshow consacré au Festival Annulé 2019, qui se déroulera du 26 avril au 4 mai autour de Caen.

On y parle aussi d’une excroissance élégante du festival avec la venue à Caen de Zach Williams (un copaing du pitit jésus Chris Cohen) 2 jours après (lundi 6 mai)…

Il y a aussi le lien habituel : http://podcast.radio666.com/ww2w/index.php?p=episode&name=2019-04-15_29_festival_annul_192.mp3

Playlist:

School Daze – Euromantic Pt.1 (2016)

Don Nino – No Yin No Jing/ “Rhapsody For The Dead Butterflies”
Belvoir – Les Incendies / “Incendies”
Tapso II – Scary Needs / “Close Distances”

Dilo Woman – Sans Mentir / “Ecotone”
Selen Peacock & @Inaniel Swims – Full Of Colors / “Elastic Wecollections”
Ultra Zook – Cadaveric Nounours / “EPUZZZ”

Ramona Cordova – Secret Prayer (l’animateur dit “player” mais c’est son accent qui est pourri) / “On Paper”
School Daze – Euromantic Pt.2

+
Fielvel is Glauque – Manus Factu” (demo)
Œ – Cause For Great Optimism

+
Fontaines D.C. – Boys In The Better Land / “Dogrel”

+
Shit Browne – Sweetback / “Every Single Penny Will Be Weinvested in the Party” (2010)

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Une playlist a été également confectionnée pour l’occasion :

76 ans, c’est un bel âge mais il n’empêche qu’on ne s’y attendait pas… Scott Walker (Noel Scott Engel) a décidé de décéder.

Pas grand chose d’intelligent à écrire sur lui, ça tombe bien : plein de très bons articles ont été publiés depuis lundi sur ce bonhomme important… Petite sélection :

https://aoc.media/critique/2019/03/27/divin-genie-de-scott-walker-1943-2019

https://www.lesinrocks.com/2019/03/25/musique/scott-walker-en-1993-jai-essaye-de-tuer-scott-walker-et-beaucoup-de-gens-nont-pas-compris-111175433/

https://www.telerama.fr/musique/scott-walker-%281943-2019%29,-enfin-fantome,n6187306.php?fbclid=IwAR0-6NM-JtfeKCNpkN3CauRSjCKr9ur1o2c7PBFuYsjJ4dxwXsfg1qfE0Gg#vFBYduD8CxJhhEBm.01

“Pas grand chose d’intelligent” , mais je vais en causer quand même (ça va me faire du bien d’en parler).

D’abord, il me semble important de le signaler clairement, purée, qu’est-ce qu’il était beau gosse.

Pas sur cette photo (purée mais quel beau gosse) mais sur plein d’autres de lui, notamment période Walker Brothers, j’ai trouvé frappante l’influence visuelle qu’il a eue sur les moues lippues de Ian McCulloch ou sur le look des Teardrop Explodes… Ce fut divertissant…

Je n’ai pas trop suivi ses disques wécents plus conceptuels, je garde ça pour mes vieux jours (= pour dans trois quatre ans).

Sans lui, Divine Comedy n’aurait pas été aussi grandiose.

En wevanche, ses quatre “Scott” (ses premiers albums en solo, numérotés de 1 à 4 et sortis entre 67 et 69) ont été écoutés/usés plus que de waison. Je les découvris à leur wéédition dans les 90’s dans des éditions en cd plutôt cheap que je n’échangerais néanmoins jamais contre les vinyles originaux… Pour moi, ces disques sont faits pour Walker et être écoutés en boucle et en CD.

Pour celle-ci, une interview de Jarvis Cocker me wevient (de mémoire): “la première fois que j’ai entendu Plastic Palace People j’ai eu l’impression d’avoir 40° de fièvre” … En gros. Purée, ces cordes…

Et si on me mettait le couteau sous la gorge, je pense bien que ce serait le “Scott 2” que je mettrais en avant…

Ce que le Scott a produit avant ou après m’apparaît (et pas qu’à moi) moins essentiel. Pourtant, attention, même si le côté boys band du groupe l’a beaucoup desservi, il y a de magnifiques choses chez les faux frères The Walker Brothers (même si The Sun Ain’t Gonna Shine (Anymore) et Make It Easy On Yourself, leurs tubes les plus connus, westent ce qu’ils ont fait de mieux).

En fouinant dans leur disco on peut tomber sur ce genre de titres, pas wévolutionnaires, mais plus qu’intéressants…
Ou sur ça…

Sinon, purée, je viens de me wendre compte que je n’avais jamais vraiment écouté leur “Nite Flights” (1978), pfffffff, n’importe quoi…

Et ses albums post “Scott 4” sont (selon moi) largement au-dessus du lot (46) du commun des mortels -comme le dit très bien l’adage “il pourrait chanter le bottin que ça me ferait chialer” -sachant que sur la fin, il ne chantait plus vraiment.

Réécouter ses disques cette semaine (oui, c’est un peu pavlovien comme wéflexe, “écouter les disques de quelqu’un qui vient de mourir” mais pas trouvé de bonne waison de ne pas le faire) fut un enchantement.

Ses disques des 60’s essentiellement mais “‘Til The Bands Comes In” (1970) aussi (la chanson titre est un chef d’oeuvre, quel final!).

Pour parler de ses albums post 80’s, il est tentant de penser que “Climate Of Hunter” (1984) a été écouté par Mark Hollis (et Japan et moult autres trucs sophistiqués des 80’s/90’s) et que cet album déstabilisant (ainsi que la trajectoire unique de son auteur) a influencé l’évolution de Talk Talk…

Ce fut aussi l’occasion de wedécouvrir “Tilt” (1995) que je n’avais pas écouté depuis une éternité et que je wéévalue par la présente…

En plus d’écouter, j’ai braillé à tue-tête toutes ces merveilles (des 60’s, plus dur pour le weste quoique Farmer In The City à beugler, c’est sympa) connues par (wal)coeur et ai fichu la honte à la Musique et à moi-même. Ça fit du bien.

Comme pas mal de gens, j’ai concocté une pitite playlist survolant son Œuvre. Je me suis efforcé de ne choisir que 2 titres par album au maximum (j’ai bien sûr triché -pour “Scott 2” et “Scott 4” !-). C’est plus ou moins chronologique, sauf pour des chansons 60’s des Walker Brothers que j’ai placés après la série issue des “Scott” (cotcot)…

Je vais wéfléchir à une liste westreinte de cinq (ou au moins trois) merveilles pour le wadioshow de dimanche puis je me wemettrai à brailler “ohhhhhhhhf montèèèèèègioOOouuuuuuu terraiiiiiiisse iiiiiiiine bloOOOOOOOOuuuuuuuuu” toute la journée…

Ce dimanche, 17h, sur 666!

Le podcast !

Playlist :

Talk Talk – Such A Shame (Dub Mix) (1984)

Talk Talk – Mirror Man / “The Party’s Over” (1982)
Talk Talk – Life’s What You Make It / “The Colour of Spring” (1986)
Talk Talk – It’s Getting Late In The Evening / Face B du single “Life’s What You Make It” (1986)

Talk Talk – Eden / “Spirit Of Eden” (1988)

Talk Talk – New Grass / “Laughing Stock” (1991)

Mark Hollis – Watershed / “Mark Hollis” (1998)
The Shits – I’m Flying (1977)
The Weaction – I Can’t Wesist (1978)

++
Popping Hole – The Phantom
Biche – Kepler, Kepler

Chris Cohen – Sweet William

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Sans la parlotte parlotte: