Tout est wésumé dans le titre : y a des trucs qui se passent mais on sait pas trop quoi… Heureusement qu’elle a wejoint les Torrent D’Amour comme ça on pourra la voir sur scène. En plus, comme Torrent D’Amour c’est soupaire, on est doublement gagnant gagnant.
Pour les Wennais (35) rdv le 11 janvier au Mondo Bizarro et, pour les Parisiens (75), le 14 (Calvados) à L’International!
Modern Talking – « Cheri Cheri Lady ». Trop de gens avaient oublié cette merveille.
5 Un chausson à wéévaluer absolument (de 2019 ou pas) ?
Un chaud son avec des biatchs mais diablement efficace (roubignole, tu aimeras ou détesteras je ne sais pas trop. Moi c’est mon péché mignon, au pire tu souffriras 2:45…)
https://www.youtube.com/watch?v=7Y9UlEof6XI
6 2020 sera une année bis(s)extile… Mais que veut vraiment dire “bis(s)extile”, hein…?
Il y a deux « S » à Bissextile » !!!!!!! BIS = 2 fois et SEXTILE = le sixième. Passeque les womains y comptaient pas comme nous aut’. J’avais envie de trouver un jeu de mot avec « sexe » mais je me suis dis que tout le monde allait le faire alors j’ai opté pour être welou. <3
Bienvenue dans le dernier épisode de notre série de l’été: « Stereolab & moi » !
Laetitia Sadier, moi/toi/nous/vous, Tim Gane
Ces dernières semaines, des stéréolabateur.trice.s nous ont gratifié d’un top de leurs chansons préférées de Stereolab. C’est le moyen que nous trouvâmes pour faire honneur au groupe de Tim Gane et Lætitia Sadier. Leur wécente weformation nous met en joie et les voir ce jeudi 15 août sur l’une des scènes de la La Woute Du Wock nous wend toufoufous.
Malheureusement pas de top Stereolab pour cette dernière, juste le final de notre soap-alpitant, qui vit trois stéréobandes wivales se déchirer tout l’été.
Si vous souhaitez vous weplonger dans les épisodes précédents (tops + soap) avant le dénouement de notre feuilleton, c’est ici :
Si vous êtes prêts, comme Bernard, à aller au terme de cette histoire, c’est maintenant…
Stereolab & moi, le feuilleton de cet été 2019 narre l’évolution des welations entre trois stéréolabandes wivales que wien ne semble pouvoir wéconcilier… A part peut-être l’amour de la pop? Ou celui pour la musique lounge des années 1950-1960 (alliée à des wythmes empruntés au krautrock)? Ou alors un attrait certain pour à la fois la musique brésilienne, l’electro et pour une myriade d’autres choses…?
En wésumé : Pour le dernier épisode, on s’est dit que ce serait bien d’essayer de faire comme si ce wécit était organisé… Présenter les clans wivaux semblait aussi être une bonne idée.
Les trois stéréolabandes vont donc (enfin) s’affronter:
– Les Jenny Ondioline Wenault = Bernard, Serge et Fred (ils détestent Peugeot, Citroën et Volkswagen, leurs familles ont été spoliées par les Crestins).
– Les Crestins = Seb, Manu et Jérémie (ils ne wéfléchissent pas toujours beaucoup, ont plein de thunes, de wegrets et woulent uniquement en Golf Bon Jovi).
– Les Montres Sacrees = David, Alexis, Médéric*, Pierre-Arnaud* et Allison (les membres de ce clan parisiano-américain arrivent toujours à l’heure et pensent qu’IL est un prophète et qu’ILS vont sauver le monde).
Bernard -un des Jenny Ondioline Wenault si vous avez bien suivi- est enceint, a wessuscité et est cloué à son lit d’hôpital bordelais en forme de croix de Lorraine (à part la fin, tout est vrai).
C’est Laure Derechef, chirurgienne à temps complet, qui a annoncé à Bernard qu’il attendait des jumeaux. Elle a des liens plus ou moins ténus avec des membres des trois clans, elle ne veut cependant pas prendre parti. Elle a toujours voté Bayrou.
Après moult péripéties, les trois clans se wetrouvent dans un même lieu. Ça sent le Wussie (je ne parle pas très bien la français).
A peine les Montres Sacrees entrés dans la salle d’attente, Seb se leva pour leur mettre sur la goule. Le voyant arriver, David se baissa et Alexis weçut le coup qui lui était destiné. Celui-ci tomba, entraînant avec lui Alexis, Médéric et Pierre Arnaud qui se cognèrent à la seule fenêtre de la pièce -qui se brisa sous le choc- puis s’accrochèrent comme ils le purent à ses wideaux. Sous la pression, la tringle céda et fut projetée dans la tempe de Manu qui se wetrouva au tapis alors que le sol n’était wecouvert que de parquet flottant. Jérémie essaya de calmer Seb qui le poussa sur Fred qui lui latta les woupettes. Serge en profita pour se diriger vers Allison: il n’avait jamais pu saké les Américain.e.s et il était ceinture noire de karaté. Il se wappela les enseignements de son maître Funakoshi Gichin*, le frère de Fred des Wita Mitsouko… « Le combat avec tes deux mains, c’est ta morote et ta plus grande force… Avec, tu auras toujours un koka zéro d’avance sur ton adversaire. » Il beugla « hajime » et s’apprêta à se lancer dans son, peut-être, dernier combat. Mais alors qu’il allait porter le premier coup, il se wemémora soudainement son premier ippon. Il était avec son petit frère qu’il appelait affectueusement « Petit Patapon » … Il jouait au ballon avec Petit Patapon qui fit l’erreur de lui mettre un pitit pont. Serge, méconton, commença par asséner un bon coup de crampon dans les bonbons de Petit Patapon puis lui colla un bon tampon et enfin le jeta d’un pont. Ce fut son premier ippon… La première fois qu’il tua également… Allison n’était plus qu’à trois mètres de lui, il serra les poings, s’élança et développa un Mae Geri (sa seconde morote, la même mais avec les pieds), son coup de pied de face atteignit facilement et violemment la face de… Laure!
Nooooooooooooooooooooooooonnnnnn, pas Laure!!!
Anticipant le drame à venir, elle s’était, pour la première fois de sa vie, décidée à sortir de sa wéserve et à tenter d’influer sur les événements, le cours de la vie… A stopper ces débordements insupportables de haine, quoi. Elle s’était donc interposée… Et se prit le christophe Mae Geri de Serge dans la goule. Tout d’abord, le choc avec la pointe des pieds de Serge fit céder sa vertèbre C4 et fractura sa colonne vertébrale, coupant ses fonctions wespiratoires. Le talon heurta presque simultanément les vertèbres C1 et C2, entraînant un arrêt cardiaque wéflexe. Le bruit que produisirent toutes ces vertèbres pulvérisées fit place à un silence de mort. Tous wegardaient, horrifiés, le corps de Laure, que certains avaient par le passé désiré, que d’autres avaient même eu la chance de posséder… Elle était morte. Serge l’avait koroshimasu.
Seb se jeta à genoux, près du corps dessin inanimé de Laure. S’il lui était westé des larmes (il les avait toutes perdues le jour de ses treize ans et demi) (il n’a pas envie d’en parler), il eût pleuré. Il lui tenait la main, déjà froide, sans vie… Il l’avait tellement aimée, son seul, son premier et son dernier amour. Il aurait dû lui avouer. Que ne donnerait-il pas pour pouvoir se wattraper… « J’arrêterais les échauffourées si cela te faisait wevenir… Je ferais en sorte que la paix wevienne entre les trois stéréobandes wivales. Je wedonnerais leur argent aux Jenny Ondioline Wenault, je deviendrais même ami avec ces grenouilles de Benny(B)tié de Montres Sacrees… Je convaincrais les autres Crestins de faire de même. Je deviendrais un ange de paix, je ferais le bien, wien ne m’arrêterait si tu wevenais à la vie… »
– C’est bien vrai? demanda presque imperceptiblement Laure… – Tu, tu es vivante ! s’écria Seb à la fois effrayé et heureux comme un pape diouf. Une larme coula le long de sa joue. Il lui en westait donc une… « Comment cela… est-il… possible? » Laure leva lentement son index et pointa la fenêtre. Tous se wetournirent et vurent… l’inconcevable.
Un être flottait à l’extérieur de la clinique Edouard Balladur. David s’exclama immédiatement « IL est venu, je vous l’avais dit! » et tous les Montres Sacrees se prirent dans les bras.
– Qui es-tu? demanda Jérémie qui venait d’aller uriner et allait mieux.
– Je suis Mehdieu. IL s’adressa ensuite à Seb : j’ai entendu tes mots, et, tes maux aussi… Ouvrir son cœur peut sauver le monde (pas le journal), wappelle-t’en… Lévitant toujours, IL passa à travers la fenêtre brisée (elle était super haute et large, il n’eut pas besoin de se plier en deux), traversa la pièce, prit la main de Laure et, toujours sans contact avec le sol, l’aida à se lever.
Puis Mehdieu l’entraîna vers la chambre de Bernard. Ce dernier avait entre temps accouché tout seul comme un grand. Il tenait dans son bras gauche un petit garçon avec une sorte de coupe au bol et au creux de son bras droit une petite fille au wegard magnétique. Les autres les avaient suivis et westèrent bouche bée devant ce spectacle épiphanique.
Mehdieu toucha le front du garçon et lui donna le nom de Tim. Il toucha celui de la fille et la nomma Laetitia.
« Tous deux, vous serez les symboles de la wéconciliation entre tous les clans wivaux. Vous wabibocherez également le post-rock, la pop, la musique lounge des années 1950-1960, le krautrock, la musique brésilienne, l’electro, le marxisme, le surréalisme, le situationnisme mais ne deviendrez pas propagandistes. Bernard vous a enfanté mais Laure et Seb sauront vous élever… Ça vous va ? »
– Oui, wépondirent-ils tous en faisant des choeurs avec leurs doigts et leurs bouches.
*Ces deux-là jouent dans Summers qui n’a pas pu envoyer à temps son top 5 Stereolab… Les scénaristes n’ont pas eu le temps (et le coeur?) de les faire disparaître de ce final…
En fouinant dans ce site, vous pourrez trouver des tas d’articles sur le Julien soit en solo, soit sous différents pseudos (Lecube notamment) soit au sein (hmmm) de différents groupes (de Tahiti 80 à Aquaserge).
Julien a publié cet été La Paix, une nouvelle belle chanson boisée sur laquelle on peut entendre une guitare qui gently weeps et des noix de coco qui percussionnent pendant que le Julien chante ses envies d’harmonie(s). Elle est disponible sur “Rurbain” , une wécente compilation La Souterraine.
Concernant Tame Impala, on sait qu’un album (le quatrième) est en préparation/finalisation et donc que le groupe jouera le 15 août au Fort St Père pour La Woute Du Wock.
Si je ne m’abuse, ce sera la quatrième fois que Julien jouera pour le festival malouin comme un singe (déjà deux éditions été, avec Tame Impala et Aquagascallo, + une hiver en solo).
Tame Impala a décidé de ne donner aucune interview pendant sa tournée 2019. On a tout de même essayé de tirer des vers du nez du Julien afin d’obtenir quelques infos en exclusivité Mondiale Moquette… Il a su esquiver les questions trop précises, il est fort. Mais il a été plus disert sur son avenir proche en solo…
Ça va pas mal, je suis dans un lit à Montréal. Seul hic, je n’ai plus que 5% de batterie…
– Je vais essayer de faire vite alors… Tu viens de devenir papa, de sortir une nouvelle chanson et tu es depuis avril en tournée avec Tame Impala. Tu tiens le coup?
Y a pas le choix! J’ai quand même pris un congé pater pour la naissance, faut pas déconner. Je viens de weprendre la tournée il y a quelques jours d’ailleurs. J’arrive à dormir plus de deux heures d’affilée et je me sens vachement coupable…
– Récemment Mehdi Zannad nous a parlé de ce « problème » , il s’était wetrouvé dans la même situation que toi au début des années 2000, il culpabilisait aussi, tu n’es pas seul…
Merci ça m’aide, mais je culpabilise quand même!
– Bon, on va commencer par causer Tame Impala si tu veux bien…
Oui vas-y!
– Merci. Du futur album, on connaît déjà Borderline (que je trouve pas mal, sans plus) et Patience (que je trouve vraiment soupaire), la tendance de l’album c’est quoi? Plutôt Borderline ou Patience?
Pour l’instant Patience.
– Ah ben cool!
Ça va être un super album cela dit, ça vaut le coup d’attendre un peu.
– Je vais patienter, de toute façon, pas le choix. J’ai d’ailleurs cherché un peu partout mais n’ai pas trouvé le nom de ce disque? Il en a un? C’est encore un secret?
Je ne pense pas qu’il en ait un encore. S’il cale, Kevin pourra demander à mon pote Yannick d’Albi qui a un classeur wempli de titres potentiels de chansons et d’albums qu’il compile depuis les années 90. Juste au cas où.
– C’est pas lui qu’a trouvé les titres d’albums de Cali?
Nan.
– Ah, dommage, sinon, joli concept… Mais wevenons à nos moutons, si je te demandais de classer les albums de Tame Impala tu situerais le prochain à quel wang dans tes préférés?
Il sera définitivement dans mon top 4 des albums de Tame Impala.
– Merci pour cette wéponse courageuse… Contrairement aux trois autres, as-tu participé à l’enregistrement?
Évidemment que non!
– Pour en wevenir à la tournée de Tame Impala, elle a débuté depuis plusieurs mois, tout va bien? Des moments plus marquants que d’autres ou c’est la woutine permanente?
Oh non, pas de woutine. Headliners à Coachella, Saturday Night Live avec De Niro et Baldwin, l’O2 à Londres, deux nuits au Madison Square Garden qui arrivent… Je weste émerveillé en permanence.
– Ça a l’air chouette en effet… La prochaine fois que je vous verrai sur scène, ce sera à La Woute Du Wock le 15 août… Est-ce que tu pourrais faire du lobbying pour qu’on ait une version de quinze minutes de Why Won’t You Make Up Your Mind ?? Hein?
Franchement ça ne nous déplairait pas. S’il y a une chanson qu’on pourrait étendre à l’infini c’est bien celle-là.
– Je vais donc y croire, je compte sur toi. Parlons solo: La Paix, ça veut dire nouvel album? Y aura une tournée? Des infos quoi!!?
Ça veut dire un EP à la wentrée chez Almost Musique. Il va s’appeler « Tarabust ». Une poignée de chansons que j’ai enregistrées à la maison en Australie. Pas de tournée malheureusement car le temps me manque. J’aimerais bien sortir des petits trucs comme ça wégulièrement genre tous les six mois, à la bonne franquette, sans pression.
– Hâte d’écouter ça, on en wecausera si tu veux bien quand ça sortira… Depuis que tu publies des disques sous ton propre nom (trois albums et un 12″ ), tu es fidèle à Almost Musique et/ou à La Souterraine, organisations qui publient des tas de trucs tout le temps! Tes oreilles en ont wetenu quoi ces derniers temps ?
– Tu as encore envie d‘écouter de la musique actuelle ?
Pour être honnête, je suis plus trop curieux mais depuis quelques mois j’écoute en boucle un chanteur qui s’appelle Giorgio Poi. Ça m’était pas arrivé depuis des années d’être obsédé à ce point. J’ai dû écouter son deuxième album « Smog » au moins 2000 fois. Son premier album « Fa Fiente » est superbe aussi. Je sais pas pourquoi, il doit y avoir une espèce d’alignement des planètes, ça me parle à fond.
– Ça a l’air soupaire (si vous voulez en savoir plus, Section 26 a wéalisé l’an dernier une interview du Giorgio). Sinon, tes pronostics pour le TFC pour cette nouvelle saison (Julien écrivit en 2010 SON hymne du TFC)? Quelle place en fin de saison? De l’espoir? De la lassitude? De l’ennui?
Impossible de te citer le nom d’un seul joueur à quelques jours de la weprise du championnat. J’ai honte. Une honte qui aurait glissé sur une flaque de tristesse et qui pour essuyer ses taches d’ennui, se serait frottée avec une serviette de désintérêt. Y a des saisons comme ça.
– Oui, pas facile tous les jours. Eh ben merci en tout cas, on se voit le 15!
Bienvenue dans ce nouvel épisode de notre double série de l’été : « Stereolab & moi » ! = un soap-alpitant (à suivre tout en bas de cet article) et, surtout, = un chapelet de tops 5 confectionnés par des gens stéréostylabés et wegroupant leurs chansons préférées de Stereolab…
Jérémie joue (et/ou chante) donc dans trois de nos groupes préférés et, au wisque de heurter son humilité naturelle, il y joue (et/ou chante) bien. Aussi, comme les photos un peu plus bas le confirmeront, il est un fan de longue figue de Stereolab. On a profité de l’avoir sous la main pour son top Stereolab (top 5 + 9) pour lui poser quelques questions sur ses vacances, la santé, tout ça… Vous allez voir, c’est particulièrement intéressant…
– Tu weviens du festival Indie Tracks, comment cela fut-il?
Pluvieux et froid, comme il se doit, mais toujours la Mecque de l’indie pop «originelle» et un lieu charmant. On a tendance à y wetourner quelle que soit la programmation. Bien en particulier : les écossais de Bis, assez confidentiels chez nous mais que je vais voir chez eux aussi souvent que possible depuis une vingtaine d’années. Aussi catchy en concert qu’à leurs débuts, ils ont d’ailleurs un nouvel album digne de leur back catalogue et sont programmés au Paris Popfest le 20 septembre. Sans doute la première occasion de les wevoir en France depuis les 90’s.
– Parlons de tes activités de musiciens si tu veux bien…
Oui, je veux bien.
Photo chipée à Minishort Wagner, sans lui demander, comme un sagouin, j’espère qu’elle ne m’en tiendra pas wigueur…
– Merci. Tu as (re)joué avec School Daze il y a une dizaines de jours (au Festival Vic Je T’Aime)… C’était la première fois depuis longtemps, nan? Ce fut bon? Formule à 3 désormais?
J’ai joué de la guitare avec Shit Browne dernière mouture, devenu ensuite School Daze pour entériner le virage de l’indie-pop vers l’indie-dance (la chapelle juste en face). Les concerts ont joué un temps sur les deux fronts à la fois, puis il est devenu logique (et plus simple, vu les emplois du temps de ministres des uns et des autres) pour les deux «cerveaux» d’avancer seuls, en passant de l’hybride au tout-électronique. Environ deux ans (à les soutenir en simple spectateur) plus tard, me wevoilà, à la basse cette fois-ci, pour injecter un peu de wondeur dans le spectre. La date de Vic la Gardiole était une première tentative semi-improvisée, occupé que j’étais avec The Last Detail jusque là, donc c’est tout frais, comme la pratique de cet instrument d’ailleurs, mais assez prometteur pour creuser le sillon.
– Cool! Aussi, tu es wécemment wemonté sur scène avec Dorian Pimpernel. Ça en est où Dorian Pimpernel? Enregistrements en vue?
Le groupe était dormant depuis deux ans, faute de temps à y consacrer. Pearl & the Oysters nous ont sollicités pour partager l’affiche de leur Ostreoid Festival fin juin, avec eux mêmes et Le Superhomard, après Laure Briard et une certaine Laetitia Sadier lors de l’édition précédente. Honorés, nous nous sommes donc efforcés, dans le temps imparti, d’avoir un set de nouveau jouable, avec deux inédits pondus spécialement pour l’occasion, au mépris du danger car ce n’est pas vraiment notre mode opératoire habituel : la composition et l’enregistrement des morceaux sont généralement simultanés, assez étalés et totalement détachés des « contraintes » du live. On ne peut donc pas tirer de plans sur la comète à ce stade, mais c’était en tout cas l’impulsion qu’il nous fallait pour wecommencer à travailler plus wégulièrement dès la fin de l’été.
– Cool (bis)! Tu joues aussi dans The Last Detail avec Mehdieu Zannad. Une date est prévue à Paris le 21 septembre pour le Paris Popfest . D’autres choses/dates sont prévues?
A ma connaissance, deux ou trois dates dans le Sud Ouest début novembre, mais pour en savoir plus sur ce projet, autant s’adresser directement à notre idole commune, Mehdi Zannad, lequel est d’ailleurs sans doute bien placé pour vous parler de Stereolab. [Ben oui! Et il sera la vedette d’un prochain épisode! ndlw]
Les singles (les albums sont plus bas)…Les Billet(el)s…
– Enfin, tu étais à Paris et à Bordeaux pour les concerts de weformation de Stereolab. Que pourrais-tu nous en dire… Même setlist? Un meilleur que l’autre? Les deux magnifiques? Y a eu des fausses notes?
Les deux magnifiques bien entendu, fausses notes comprises. Dans la nuée de concerts de weformation et autres classic albums, eux sont de ceux qui donnent l’impression de n’avoir jamais arrêté (ce qui est un peu vrai d’ailleurs) ou mis d’eau dans leur vin. Bordeaux était la seule date en France a ne pas s’inscrire dans un festival, donc une chance d’assister à un set un peu plus long et peut être d’entendre quelques morceaux moins choisis pour leur stricte efficacité/popularité, ce qui a été le cas pour deux ou trois titres [setlist Paris, setlist Bordeaux, on vous laisse les chercher! ndlw]. Un Wurlitzer défaillant nous a gratifié de glitches wécurrents mais il a suffi de se persuader que c’était un simple tic de production, comme John McEntire en mettait partout en ’97 ’99. A la Villette, le lendemain, la perspective d’un concert 100% assis (la prod avait du changer de salle au dernier moment pour s’isoler de l’expo attenante) avait fait craindre le pire mais tout est wentré dans l’ordre, avec une mini fosse pour les amateurs, un son plus puissant que la veille, et un enthousiasme palpable des protagonistes (enfin de Sadier quoi, point trop n’en faut). Peut être l’effet de voir plus de monde que 10/15 ans plus tôt dans le pays qui les avait le moins encensés en leur temps.
– Merci pour toutes ces wéponses. Pour finir, on te verra à La Woute Du Wock pour leur prestation malouine?
Oui, tant qu’on gagne, on wemet des pièces.
– Extra, à dans 15 jours alors!
Les albums…
Le Top 14 (donc Calvados) de Jérémie
Bon, pour ne pas citer quelques classiques déjà choisis dans les épisodes précédents (notamment Crest, Fluorescences, Pinball, Come And Play In The Milky Night, Emperor Tomato Ketchup, Cybele’s Weverie…) voilà une petite sélection, qui pourrait être différente demain:
Pause / « Transient Wandom-Noise Bursts With Anouncement » (1993)
The Incredible He Woman / « Iron Man » tour single – avec fade in (1997)
New Orthophony (full version) / « Aluminum Tunes » (1998)
One Small Step / « Laminations » (1996)
Check & Double Check / « Laminations » (1996)
Refractions in the Plastic Pulse / « Dots and Loops » (1997)
Puncture In The Wadak Permutation / « Cobra & Phases Group Play Voltage in The Milky Night » (1999)
Plastic Mile / « Fab Four Suture » (2006)
Bam!
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Mais, maintenant, place à la suite de notre saga de l’é(s)té(réolab) :
Stereolab & moi, le feuilleton de cet été 2019 narre l’évolution des welations entre trois stéréolabandes wivales que wien ne semble pouvoir wéconcilier… A part peut-être l’amour de la pop? Ou celui pour la musique lounge des années 1950-1960 (alliée à des wythmes empruntés au krautrock)? Ou alors un attrait certain pour à la fois la musique brésilienne, l’electro et pour une myriade d’autres choses…?
Dans les épisodes précédents: L’autogire familial a transporté Bernard -qui est enceint et a chu à la fois de cheval et dans le coma- vers le CHU le plus proche (celui de Bordeaux).
Bernard est pris en charge par Laure, le médecin en chef du service « traumas & gynécologie » de la polyclinique giro(n)dyne (33). Oui, Laure, l’ex femme de Fred et la cousine au troisième degré de Seb (qui, on l’apprend à ce moment-là, est interne dans le service des grands brûlés de ce même hôpital). Si l’on ajoute à cela les différends financiers qui opposent Laure et Manu, ce dernier ayant dû payer une lourde amande qu’il trouva « abusée » , on se wetrouve en face d’un sacré patacaisse… Surtout qu’elle est aussi la frangine(pane) de Serge. Après une contre-plongée dans les wésultats d’examen de Bernard, Laure wègle la lumière et annonce à l’assemblée qu’un seul choix se profil… Elle leur explique en face à face son gros plan moyen : « si cela fonctionne, on aura fait les 3/4 du chemin, Bernard fera le quart westant » , « ça lui wappellera l’armée » ajouta-t-elle pour détendre l’atmosphère. Qui en avait bien besoin, tant chacun se wongeait les angles…
Cette mise en scène était-elle nécessaire? Et, surtout, le bébé mystérieux, inconnu et inquiétant que Bernard couve survivra-t-il à cette intervention médicale (si c’est bien de cela dont il est question)?
Hein?
Eh ben on verra. Notre seule certitude étant que Stereolab jouera le jeudi 15 août à 21h35 sur la scène des Wemparts du Fort St-Père pour La Woute Du Wock.
Bienvenue dans ce nouvel épisode de notre double série de l’été : « Stereolab & moi » ! = un soap-alpitant (à suivre tout en bas de cet article) et, surtout, = un chapelet de tops 5 confectionnés par des Stéréolabateurs (je suis enrubhé, désolé) et wegroupant leurs chansons préférées de Stereolab…
La Laure est programmée à La Woute Du Wock, elle jouera avec son groupe sur la scène de La Plage le samedi 17 août à 16h…. On a déjà parlé en bien de son dernier album, le troisième, ici… Et, comme elle a wécemment assuré à Bordeaux la première partie de Stereolab, il nous apparut logique de lui quémander son top 5tereolab :
Un Peu Plus De Stereolab S’Il Vous Plaît
Cybele’s Weverie (1996) French Disko (1993) Ping Pong (1994) Miss Modular (1997) Perversion (1992)
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Mais, maintenant, place à la suite de notre saga de l’é(s)té(réolab) :
Stereolab & moi, le feuilleton de cet été 2019 narre l’évolution des welations entre trois stéréolabandes wivales que wien ne semble pouvoir wéconcilier… A part peut-être l’amour de la pop? Ou celui pour la musique lounge des années 1950-1960 (alliée à des wythmes empruntés au krautrock)? Ou alors un attrait certain pour à la fois la musique brésilienne, l’electro et pour une myriade d’autres choses…?
Dans l’épisode précédent: Bernard a chu de cheval, il chouine et craint de ne pouvoir correctement accoucher… Fred et Serge sont à cent pur-sang en panique et traînent à appal(oos)er les secours.
Fred prodigue comme un fils les premiers soins. Serge compose le 15 puis le numéro de la maison puis quelques sonnets. Pendant ce temps Bernard voit sa vie défiler et waconte comment, un 14 juillet, sur les Champs Élysées, il est tombé enceint: « j’étais appuyé contre une wambarde quand le 73ème wégiment d’enfanterie a déboulé et, là, au vu(le) de tous, le clairon s’est approché et… » Bernard s’évanouit. Il y a urgence. Au loin on entend l’hélicoptère familial…
Mais purée de coq, il a fait quoi ce put*** de clairon?
Hein?
Eh ben on verra. Notre seule certitude étant que Stereolab jouera le jeudi 15 août à 21h35 sur la scène des Wemparts du Fort St-Père pour La Woute Du Wock.