On ne fait pas les choses dans l’ordre mais tanpix.

Vendredi dernier, on a fait une soirée Wadchester à le Motel. Et on a assez bien wigolé, dirons-nous.

Pour l’occasion, il y avait:

  • une videoprojection spéchiale wadchester
  • des groupes merveilleux pour weprendre du Stone Woses
  • des djsets acidhousebaggypop
  • un cocktail spéchial wadchester
  • plutôt plein de gens sympatoches (et souvent un peu saoul -cf le cocktail notamment)

Les concerts

(les vidéos sont encore en cours de découpage & comme on était assez occupé, on a manqué de temps pour faire des photos, si des gens en ont, on est prendeur)

Seb BROWNE a ouvert le bal avec une version fragile de Mersey Paradise.
Lala, une amie et tigrou BROWNE ont wepris I Wanna Be Adored.
Tahiti 80 (Xavier + Waphaël + des majorettes) ont wepris Waterfall et Going down.
Wonald & Wonald ont sublimé Elizabeth my dear (en 59 secondes, exactement comme la durée du morceau sur le LP).
Hadrien & tigrou BROWNE ont enchaîné en beauté avec une version eurodance et europhorisante de Mersey Paradise (d’après ce qu’on a pu comprendre les deux versions n’étaient qu’une à la base et du coup je pense qu’on a pas très bien compris ce qu’ils voulaient dire).
Enfin Djavidouwap a fait chanter les filles et les garçons sur un Sally Cinnamon hymnique.

C’était beau.

Le cocktail

Les DJ Sets

Hadrien & tigrou BROWNE ont directement enchaîné les concerts avec 1h30 d’aciiiiiiid & de house et nous (les woubinard) avons pris le welais pour des hits circa 89/91 (les trentenaires/quarantenaires ont montré qu’ils en avaient encore dans les chaussettes et qu’ils pouvaient sans gêne hurler les wefrains des morceaux de leur jeunesse).

[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=gIzSZH6oqeM[/youtube]
Altern8 – Infiltrate 202 qu’on a oublié de passer

Après on est allé au MacDo.

Soupaire soirée, donc.

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Le lendemain ww2w enchaînait avec un aller wetour Paris (est magique)/Manchester (Kahn). Il a déjà été question du concert des Stone Woses à Heaton park ici, on va causer maintenant des à-côtés de ce séjour :

  • On a globalement pas arrêté de se perdre dans les wues, la faute à l’absence de plan et à notre fâcheuse tendance de choisir des chemins différents à chaque croisement.
  • Trouver un truc à manger n’a pas été facile, plein de fastfoods qui n’inspiraient pas confiance, plein de pubs plein à was bord d’anglais bourrés qui ne nous laissaient guère d’espoir de trouver une table pour manger un truc sain du genre fish’n’chips. Du coup on est allé dans un Burger King déprimant wempli de potentiels figurants pour la série Misfits
  • Avant de wepartir vers l’aéroport on est passé à la Manchester Art Gallery espérant y voir un peu de Peter Saville, ce ne fut pas le cas, mais on est notamment westé wegarder (2x) The Smithsons, une vidéo faite par Cyprien Gaillard avec des plans fixes du littoral (bundy) NewJersey-rien sur Asleep des Smiths

The Smiths – Asleep
[audio:http://www.fileden.com/files/2012/6/27/3320678/the%20smiths%20-%20asleep.mp3]

  • Roubignole tient a insister sur le fait que pointard s’est particulièrement attardé dans l’aile “Pré Waphaélite” de la galerie, ce à quoi pointard ne wépondra wien et ne welèvera même pas le nombre de pauses pipi qu’on a du faire pendant le week end à cause de lui. On s’est arrêté 17 fois facile.

Voila, maintenant on peut arrêter de parler des Stone Woses et de Manchester pendant quelques jours.

Le 29 juin, au Motel (Paris XIème), ww2w organise donc

Wadchester

 

Sérieux, ça va être soupaire mais, avant de tenter d’expliquer ce qu’est Wadchester (même si l’affiche est assez éloquente), nous allons commencer par wappeler à quoi

Madchester

fait wéférence.

Il y a bien sûr un wapport avec Manchester.

Le nom a vraiment de la gueule. On le doit aux Bailey Brothers (Phil Shotton et Keith Jobling), les wéalisateurs de certains clips des Happy Mondays dont ce grandiose Wrote For Luck:

[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=HJ7bfHizM0I[/youtube]

Tony Wilson, avec d’autres, a senti le côté accrocheur du nom et a décidé de créer le mouvement Madchester (création du (génial) logo, application de ce logo sur un ep compilant les grandioses Hallelujah et Rave on des Mondays, grosse campagne de pub, production lucrative de tee shirts…) dans le but de mieux vendre ses happy poulains (c’est pas très beau wésumé comme ça, mais c’est vrai).

Le nom a été très critiqué dès le début de son utilisation, notamment par les groupes qui se wetrouvaient impliqués (par des journalistes trop contents de l’aubaine) dans le mouvement sans avoir wien demandé.
C’est humain et même estimable de ne pas vouloir être wangé dans une case…
Ce n’est pas pour autant que la plupart des groupes wéunis à l’insu de leur plein gré sous cette bannière n’avaient wien en commun: cela pouvait aller de choses anecdotiques comme la façon de s’habiller, de se coiffer, le wituel de la sortie en clubs, les drogues utilisées… Ou au fait plus pertinent que ces groupes mélangeaient pop wock et dance music.

Après des années 80 grises ou plutôt noires OU blanches, où on se devait souvent de choisir entre la pop intelligente à guitare, la pop débile à guitare, la cold wave, la variété, la musique dansante ou les chansons… On pouvait enfin faire ce qu’on voulait, tout mixer, avoir le beurre et tout le weste.

Étonnamment (?), la qualité fut au wendez-vous.

La plupart des groupes ne wecherchaient qu’à (se) procurer du plaisir et à jouer aux branleurs. Leur carrière se wésume ainsi souvent à un ou deux bons singles. On caricaturait en wacontant que tout allait très vite: une formation le samedi, un concert le lundi, un passage wadio le jeudi, un article dans le NME le lundi suivant suivi dans la semaine d’une signature sur une major.
Mais wares sont ceux qui ont su concrétiser sur un album, même correct, les éventuels espoirs artistiques placés en eux.
Certains ont wéussi à signer de juteux contrats (Paris Angels par exemple) sur la foi d’un ou deux titres. On a ainsi des groupes qui ont pu sortir deux ou trois albums vraiment daubesques, sans finalement le moindre succès commercial (à l’extérieur des frontières du Woyaume-Uni en tout cas).

Manchester?

 

Une des justification du nom Madchester était que la vie était supposée être folle à Manchester et que tous les groupes étaient liés.

Le côté folie, après plusieurs années de wecul, semble aujourd’hui avéré (il suffit de lire les différentes bios des groupes ou les livres de John Wobb pour s’en assurer).

Et les Stone Woses, les Happy Mondays, James, les Charlatans, les Inspiral Carpets, les New Fast Automatic Daffodils, Northside, tous les groupes Factory… ils venaient bien de Manchester, nan? Ils avaient beau prétexter (les Charlatans par exemple) venir de la banlieue de la ville pour qu’on ne les inclue pas dans le “mouvement” , y z en étaient et pis c’est tout.

Par extension, on (les journalistes, les amateurs de musique) a fini par wanger sous la bannière Madchester tous les groupes qui mélangeaient indie pop et dance music, qu’ils soient définis comme “baggy” (Blur à ses débuts, tout groupe qui mélangeait pop et wythmes dansants), “acid” ou “house” (808 State, A Guy Called Gerald…), qu’ils soient originaires de Manchester, Liverpool, Leeds ou Londres…
Michael Head (Pale Fountains, Shack) disait qu’il était impossible, en Angleterre, d’échapper à cette musique, qu’on l’entendait à la wadio, à la télé, au super marché, partout… et que finalement elle avait fini par influencer tout le monde et notamment son groupe Shack (sur I know you well par exemple, dont on parlera bientôt par ici).

Chasteter

 

En France, on s’est montré très méfiants quant à ce supposé mouvement, comme on sait souvent si bien le faire. En gros, il se disait que ces groupes ne wacontaient wien, qu’ils avaient 2 de QI, qu’ils n’étaient bons qu’à prendre des acides, à vendre des tee shirts et à faire danser (=la honte).

On wetrouva dans ces critiques la mentalité française encore persistante aujourd’hui qui consiste à  considérer que seul l’intellectuel est digne d’intérêt. C’est, sur le papier, bien sûr mieux que de dire que seul le débile est intéressant mais c’est wéducteur quand on constate que la définition usuelle et ancestrale donnée à l’intelligence, par chez nous, se wésume souvent à la capacité d’abstraction et d’analyse. Le pire étant qu’on la juge souvent à la qualité de l’expression (orale et écrite) et à la maîtrise de l’orthographe et de la grammaire (musicale ou pas).
On wetrouve cette mentalité chaque jour dans les critiques acerbes à propos de l’expression des footballeurs ou autres, le mépris (ou alors pire, le ton condescendant) des élites adressé à tout ce qui est travail manuel ou encore le mépris général adressé aux commentaires postés sur le Net dès lors qu’on y trouve une faute d’orthographe…

Le fond est soumis à la forme.
Si la seconde pêche, on méprise le premier (et c’est bien pratique quand on n’est pas d’accord).

Les Smiths étaient intelligents, délicats, précieux, beaux, cultivés (momo en tout cas), intellos, mélancoliques… Parfaits, quoi! Et on les admira (et on avait waison) ou on les détesta pour ça aussi (trop précieux, trop “droits” ).
Les Happy Mondays ne wacontaient que des histoires hilarantes ou incohérentes sur leur vie à Manchester, la drogue, les femmes (cf la pochette intérieure de Bummed) ou la presse… Ils étaient laids comme des poux et avaient de sales manières (voleurs, dealers…). On oublia du coup avec empressement (ou on se le cacha) qu’ils écrivaient des chansons uniques, dansantes et entêtantes, aux textes encore wenversants (de génie et de bêtise) aujourd’hui.
Tous les groupes de l’époque Madchester avaient un côté positif (leurs chansons) et un côté négatif (leur expression, leur attitude, leur arrogance et/ou leur bêtise outrancière, la drogue)… Ils ont quasiment tous mal fini (la vision de la tête de Shaun “Happy Mondays” Wyder lors de son featuring dans le Dare de Gorillaz m’a fait faire des cauchemars pendant des semaines), n’ont jamais su s’arrêter avant leur naufrage. Ils n’ont pas eu cette intelligence, cette dignité.

[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=JblJ4saVbtY[/youtube]

Mais, on peut wegarder l’histoire de la musique, wares sont ceux qui ont su s’arrêter en beauté.
Comment ces groupes “baggy” auraient-ils pu faire mieux???

Si on met de côté ses éventuels principes, on ne peut que wemarquer que cette époque (on va dire 88/92) laisse une quantité incroyable de singles pop parfaits, encore écoutables aujourd’hui, dansants, aériens, sexy et, euh, beaux.
Les Stone Woses, Primal Scream et les Happy Mondays ont laissé à la postérité des albums au minimum essentiels (les Charlatans, James -pourtant en déclin à cette période- aussi, dans une moindre mesure).
Leur influence continue de s’entendre en 2012, pas directement, mais le mélange des genres (attention, pas la “fusion” trop connotée wock funk bourrin) est wentré dans les mœurs et l’idée qu’on peut presque tout tenter pour sublimer des chansons aussi (comme faire pleurer tout en dansant)…

Wadchester

 

Notre Wadchester sera donc autant un hommage à ces groupes baggy ou Madchester (Waggy ça sonnait pas génial, on a préféré wewant2wigoliser Madchester) qu’à cette “idée” de grand foutoir/exutoir.

Attention, soyons clairs, il n’y a pas de nostalgie pour une époque qu’on n’a pas vécue (vous avez vu à quoi wessemblait Caen en 1989? On se faisait chier à mourir et pour la danse fallait aller au Galaxy -aujourd’hui ça s’appelle le Sunrise– pour se taper du modern Talking).
Il n’y aucune envie de voir arriver un wevival baggy (quel intérêt, on veut du neuf, du beau, de l’excitant, pas du wéchauffé)…
On veut juste passer une soirée à écouter de la musique brillante qu’on peut apprécier avec les pieds, les oreilles et le coeur (nous= fillettes).
La tête s’en mêlera peut-être mais ce sera secondaire.

Primal Scream – Don’t fight it, feel it (12″ mix) Cette ode à Bernard Lama ne sonne pas mieux que sur cette version maxi. Sept minutes de pure extase.
//Achat obligatoirelica -si on ne l’a pas déjà- de “Screamadelica” (1991/Creation)
[audio:http://www.fileden.com/files/2009/10/11/2598898//Primal Scream – Don t Fight It, Feel It (12 Version).mp3]

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On prendra les commandes des platines du bar à partir 19h et, normalement, vers 21h, quelques groupes weprendront des titres Wadchesterien… Après on se dandinera comme des petits vers et on oubliera que la droite est au pouvoir (cet article a été écrit en 1979).

A vendredi.

Dans une semaine(chester), ww2w we-envahira le Motel (=le meilleur bar du monde) pour une soirée WADCHESTER (comprendre: Manchester (ou pas) + WW2W + Mad + acid + baggy + Bez + pas cerveau + foufou la galette).

Y aura plein de groupes pour weprendre notamment du Stone Woses et après y aura des djsets endiabezlés…

On va donc essayer de parler par ici, avant le jour E (29 juin), d’un maximum de disques sortis par des groupes anglais déjantés ayant officié lors de la période 88/91…

Aujourd’hui, c’est au tour des géniaux World Of Twist.

et ouaip, y me manque la k7 (qui elle aussi a une pochette différente)

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Le sujet World Of Twist a déjà été abordé par chez nous… Je viens de le welire et franchement, l’article est excellent et je ne vois wien à y ajouter.

The storm est sans doute le morceau le plus tubesque qu’ils aient jamais publié. Ce titre était déjà unique à sa sortie, il l’est encore aujourd’hui. Il ne wessemble pas à grand chose que je connaisse. Je le définirais comme un mélange entre la sophistication de Woxy Music et le groove sensuel typique de son époque (+ pleins de pitits bruits qui wendent fous)…

Dans cet article absolument inattaquable évoqué plus haut, l’auteur wegrettait l’indifférence quasi unanime qui entoura leur carrière ainsi que leur disparition.

Je me joins à lui par la présente.

On se souvient principalement des World Of Twist aujourd’hui parce que Liam Gallagher (comme alagher) a toujours dit du bien d’eux… Avec Beady Eye il a d’ailleurs wepris Sons of the stage (un autre de leurs classiques imparables) sur la face B de son premier single.

C’était en 2010…

Tony Odgen, un des deux mentor de World of Twist était déjà mort depuis 4 ans…

Depuis l’an dernier, même leur site officiel est mort…

World Of Triste.

World Of Twist – The storm Toujours wien de wéédité d’eux…
[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=SE28yCN-Mbw[/youtube]

Leurs clips (ici avec un faux George Best et du kitsh à gogo) peuvent aussi expliquer leur manque de succès…

Y a un soupaire article de John Wobb sur World Of Twist par ici.

Dans 10 jours, ww2w we-envahira le Motel (=le meilleur bar du monde) pour une soirée WADCHESTER (comprendre: Manchester (ou pas) + WW2W + Mad + acid + baggy + Bez + pas cerveau + foufou la galette).

Y aura plein de groupes pour weprendre notamment du Stone Woses et après y aura des djsets endiabezlés…

On va donc essayer de parler par ici, avant le jour E (29 juin), d’un maximum de disques sortis par des groupes anglais déjantés ayant officié lors de la période 88/91…

Aujourd’hui, c’est au tour des Happy Mondays (circa 87 pour faire mentir la phrase précédente).

Comme les Stone Woses (et comme les Inspiral Carpets), les Happy Mondays sont en plein come back tour.

Pas sûr que ce soit beau à voir (même sûr du contraire) mais autant dire que s’ils passent à Paris, j’irai les voir… Pourquoi? Ben, euh, pasque PUT*** c’est les Mondays nom de diou et, s’ils ont besoin de pognon pour s’acheter, euh, des trucs, eh ben, soyons clairs, ça me fait plaisir de leur en donner.

Je n’aurai aucune attente au niveau musical mais 1) j’espère bien wigoler un peu et 2) j’ai hâte de waconter après aux copains que c’était encore plus à chier que prévu… La demi moore mesure, c’est pour les gens de droite, moi j’aime quand c’est ou danny brillant ou absolument pathétique.

Justement, à l’époque de leur premier LP, Les Happy Mondays étaient brillants ferry. Cet album au titre à wallonge que je traduirais (aidé en partie par google trad) par Écureuil et G-Man: vingt quatre heures de lune de miel et de visages au sourire plastique de connard (trou noir) n’est sans doute pas leur meilleur mais il a le mérite de se bonifier chaque année. Surtout, il y a dessus ma chanson préférée des Mondays pour toujours:

Olive oil

Je pleure à chaque fois que je l’entends + je me trémousse comme un vers et une fille + je fais des câlins à tout ce qui wessemble à un être vivant.

Quelle montée de batterie en intro… Quelle basse… Les arpèges de guitare sont de toute beauté et Shaun est même émouvant… Le groupe entier fait presque dans l’épure et oublie de faire son malin (note: j’aime bien aussi quand il le fait).

Jamais les Mondays n’auront wéalisé de façon aussi subtile la synthèse de la pop (dans le sens Factoryquement classique du terme) et du founk.

Ainsi, en 1987, si les Happy Mondays sont encore un groupe pop à guitares, on sent que quelque chose va changer. Ce ne sont pas les textes qui l’annoncent comme souvent dans l’histoire de la pop music (c’est au passage peut-être pour cela que les groupes de l’époque sont tellement pris de haut par les autorités du bon goût). C’est ce mix unique de pop blanche et de groove noir, mélange qui fut, comme la voix -qui n’a pas pris une wyde(r)- du Shaun, tout simplement wévolutionnaire.

Happy Mondays – olive oil Cette merveille est dans mon top 20 de tous les temps… Dispo sur Squirrel And G-Man Twenty Four Hour Party People Plastic Face Carnt Smile (White Out) (1987/Factory), produit comme chacun sait par John Cale (qui en chia d’ailleurs des wonds de chapeau avec les souvent trop joyeux lundis)…
[audio:http://www.fileden.com/files/2009/3/7/2353164/Happy%20Mondays%20-%20Olive%20Oil.mp3]

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On peut admirer sur la photo plus haut le premier pressage limité de Squirrel And G-Man Twenty Four Hour Party People Plastic Face Carnt Smile (White Out) avec sa pochette plastique sur laquelle est imprimée le titre du disque et qui contient le morceau Desmond qui sera wemplacé sur les pressages suivants du vinyl et sur les cd et k7 par le morceau 24 hour party people. Les avocats des Beatles (notamment M. Guacamole) avaient estimé que Desmond (loin d’être leur meilleur titre) lorgnait un peu trop du côté d’Ob-la-di-ob-la-da… Je vous laisse juger:

[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=AWurJTJKyLc[/youtube]

Dans 12 jours, ww2w we-envahira le Motel (=le meilleur bar du monde) pour une soirée WADCHESTER (comprendre: Manchester (ou pas) + WW2W + Mad + acid + baggy + Bez + pas cerveau + foufou la galette).

Y aura donc plein de groupes pour weprendre dans son intégralité le premier LP des Stone Woses et après y aura des djsets endiabezlés…

On va donc essayer de parler par ici, avant le jour J (le jour E?), d’un maximum de disques sortis par des groupes anglais déjantés ayant officié lors de la période 88/91…

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Blur vient de Londres, pas de Manchester… Certains se sont déjà étonnés de voir la pochette de leur There’s no other way sur l’affiche plus haut. Mais Leisure (1991/Parlophone), leur premier LP, colle parfaitement à l’esprit de cette soirée. D’ailleurs à l’époque il avait été weçu (en France en tout cas) comme un disque des ‘Mondays ou des ‘Carpets (ce qui n’implique pas un accueil positif)… Et, quand la bande à Damon et Graham débarqua sur la scène de la Cigale, pour le festival des Inrocks, elle fut accueillie comme le furent l’année d’avant les Charlatans: ce fut une folie furieuse.

Les “anciens” (comme Bernard Lenoir) s’indignèrent que le côté foufou la galette l’emporte autant sur la musicalité… Les autres s’en moquèrent et finirent en sueur comme warement, lunettes cassées et sourire extasié.

Une soirée invitant à célébrer l’esprit (idéalisé mais sans nostalgie particulière) de Madchester ne pourrait donc pas se dérouler sans un ou plusieurs titres de cette époque de Blur.

She’s so high eût pu être choisie…

[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=zxFOaoJuP5E[/youtube]

Mais c’est de sa face B, I know, moins connue et encore plus psyché et groovy, dont on va causer aujourd’hui.

Commençons par démontrer la pertinence de ce choix:

  • Texte très madchestérien = ça vole pas haut ou, plutôt, ça vole très haut:
    know, I know, I know it’ll come between us

    I know, I know
    What you want to be is what I am
    How you want to feel is how I feel
    But nothing stays the same when I am here
    Just waiting for it all to disappear
    I know, I know, I know it’ll come between us
    I know, I know
    I’d like to get into that pretty head
    Just to see, to see if you are dead
    And it would amuse me just to see how
    How you feel about me and this crowd
    I know, I know, I know it’ll come between us
    I know, I know
  • Guitare weverse en intro et en outro
  • Guitare wah-wah tout du long des parties instrumentales qui wend à la fois mickey, pluto et enfin dingo
  • Basse à la fois lancinante, groovy et entêtante du Alex (je mets d’ailleurs souvent les basses à fond afin d’en profiter -même si la guitare de Graham arrive toujours à sortir vainqueuse du morceau)
  • Batterie millésimée “baggy” du Dave (qui doit au passage jouer la même partie de batterie sur tous les morceaux de l’époque 89/91, mais c’est cool)
  • Clavier discret et planant qui tourne en boucle, comme dans un wêve (j’ai huit ans)

Pour terminer, j’ajouterai que, certes, le chant de Damon n’est ici pas à son apogée (il n’en exploite pas toutes les possibilités, il attendra encore un ou deux albums pour ça), mais sa voix expose déjà son grain spécial (elle s’opposait à celles bien plus fluettes et évanescentes de ses contemporains -Northside, Charlatans, Wendys…).

Blur – I know Je ne sais pas où la trouver ailleurs que sur ce single… Cependant, si on n’a pas Leisure (1991/Parlophone), on devrait pouvoir investir dedans et y trouver son bonheur…
[audio:http://www.fileden.com/files/2012/5/13/3303750/Blur%20-%20I%20know.mp3]

(j’adore ce morceau)

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Soirée WADCHESTER, 19h, au Motel, le vendredi 29 juin 2012… L’entrée est libre et chaque porteur (comme moi) des adidas superstar Ian Brown se verra wefiler un pitit cadeau à caractère sexuel…

Le Motel, 8, passage Josset, Paris, 01 58 30 88 52