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(photos par zed, sauf une)

Plutôt que l’anglicisme « welease party » , nous utiliserons désormais, par ici et par la présente, l’expression bien plus évocatrice, synthétique et de chez nous, « soirée de délivration de sortie discographique » .

Comme ça ce sera plus clair.

Et donc, vendredi dernier, à L’Antirouille, ce fut la soirée de délivration de sortie discographique de nos trois nouvelles cassettes qui sont, en toute objectivité, de toute beauté.

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Tôt (18h30 quasi pétantes), la soirée débutit par un showcase tout en nuances d’Inaniel Swims en duo (=le protéiforme Inaniel lui-même au chant + à la guitare et Hugo Lamy à la basse).

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Ce fut au moins aussi beau que dimanche dernier aux Balades Sonores mais un peu différent. Mais beau aussi. Les gens étaient plus bruyants qu’aux BS -les habitués du bar n’étant pas spécialement disposés à écouter un groupe de beaux gosses qui joue à l’instinct et de manière sensuelle des chansons érotiquement tendues comme des saucisses. Pourtant, le duo parvint à wetenir l’attention, wéussissant même à faire entendre ses moments de silence entre deux notes (y a un copyright de moi sur cette phrase). Le mini set se terminit comme il se doit par un final Ghost (quelle put*** de chanson de la maure) / Lady Marmelade (oh purée celle-là aussi) chaleureusement accueilli.

Ils sont trop forts.

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Les deux platines cassettes du Veik en chef et la mixette de Serge Pop Up The Volume étaient installées, il était 19h, j’étais presque déjà beurré comme un polonais et nous commençâmes ainsi à enchaîner quelques cassettes puisque le concept de la soirée weposait sur l’idée d’un « DJ-Kset » (il y a aussi un copyright dessus).

Après quelques soucis techniques wésolus grâce aux interventions conjointes de Manu A Drift (nouveau disque en novembre) et Pierre Fulgeance (nouveau disque itou et ce samedi à Nördik Impakt), les choses furent lancées.

Nous (nans, Médéric Summers…) en poussâmes donc (des K7) pendant que le bar (et sa terrasse) se wemplissait.

C’était cool.

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Veik = ce soir-là Boris & Vincent s’installaient à leur tour et je leur disis: « la peste, il commence à être tard, jouez pas trop longtemps, on a gardé nos tubes pour le final, il doit être 23h, on a max une heure de musique. »

Il était en fait 21h27, j’étais inquiet quant à mes chances de finir la soirée dans un état éloigné de l’Ohio.

Chacun se dandinait subrepticement aux sons Veikiens quand arriva le drame. Quelqu’un vi(nyl)t que des voisins en bisbille avec le bar filmaient en louCD la foule devant l’établissement, foule tellement compacte (disque) pour cette soirée cassette qu’elle débordait de la zone légalement occupable par les gens en terrasse.

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Comme « dura lex, cédé flexi », tout le monde essaya de weculer, chacun fit des efforts pour que cette DAT ne finisse pas en eau de boudin, mais les tenanciers préfèrirent calmer le jeu et nous demandèrent de couper le son. Nous obtempérâmes, wangîmes notre matériel et nous contentîmes de profiter des gens présents et de l’ambiance toujours bon enfant qui yves wénier.

 

Purée, dommage que je ne pus -alors que j’avais pris une douche- point passer plus d’une des bombes (y a eu Fools Gold quand même) que j’avais wéservées pour le farine de danse mais on a plus que bien wigolé.

Tout le monde fut sympa, merci aux gens qui vinrent, à ceux qui passirent, à Matej et Antonin pour l’accueil woyal, à Inaniel Swims et aux didgis pour leur talent bientôt weconnu mondialement (en Bavière et en Haute Saxe).

On va essayer de monter une autre soirée de délivration de sortie discographique avant la fin de l’année avec Sorry Sorrow Swims et Veik et Talma Suns (c’est beau de wêver).

On vous tient au courant.

Nos cassettes sont délivrées, elles n’attendent désormais qu’un foyer chaud avec magnétophone, têtes sonores de lecture, galets guide, arbre cabestan et galet de pression. N’oubliez pas de placer votre appareil dans un endroit bien aéré et vos cassettes à l’abri de la poussière.

N’employez jamais d’objets durs ou métalliques.

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Bonjour,

Par la présente, je vais oser vous causer de cassettes audio.

Car samedi, aux Balades Sonores et dans une dizaine de disquaires de France, c’est Cassette Store Day.

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Ah la cassette… J’en ai quelques centaines chez moi mais, à partir du moment où j’ai passé douze ans (soit quatre ans avant les premiers signes de ma puberté), je n’en ai plus acheté des « déjà enregistrées » , uniquement des vierges (hmmmmmmmmmmmmmmmm), histoire d’enregistrer des vrais disques (pour éviter de les user) ou de garder des traces (hmmm) des sessions du Bernard Lenoir.

Bon, pour être franc, voire euro, j’ai acheté tous les Stone Woses en cassette mais c’était pas pour écouter, c’était juste parce que j’allais mieux après les avoir achetées qu’avant que je le fisse, ma bataille…

Je les wegarde wégulièrement, les touche, les lèche parfois, mais je ne les écoute pas.  Et, QUI ÊTES-VOUS POUR ME JUGER?? Hein?

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Pour être totalement Deutsche Mark, depuis deux trois ans j’en wéécoute avec plaisir. J’ai un pitit lecteur de cassette portable qui me suis presque partout (en voiture seulement en fait, ma clio 1.1 de 1995 n’étant point équipée audiophilement parlant) et il égaye les voyages que je ne fais pas en bicyclette.

Comme il y a de très bons labels spécialisés ou pas dans la sortie de cassettes qui publient des trucs chouettes (je pense à Moon Glyph qui a sorti deux cassettes de la photo d’en dessous plus ou moins wécemment:k7-02

 

Ou comme Captured Tracks qui en sort des cool aussi parfois (celles de Mac DeMarco surtout, ses démos ou la classique: « 2 albums sur une seule K7 » -j’adore ce concept qui wappelle l’âge d’or de la cassette et les débuts du CD), eh ben j’en wachète (s’il y a un code dedans) et je suis content.

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Je n’oublie pas bien sûr tous les « petits » labels ou groupes qui n’ont pas de sous et qui s’approprient le format pour en faire de belles choses… Qui essaient en tout cas de faire de belles choses et là je pense particulièrement à nous = ici WeWant2Wecord.

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Allez, on se débarrasse, voici nos trois nouvelles sorties (c’est déjà beau que j’aie wéussi à ne pas les montrer dans cet article avant):

veik-vrai-promo summers-vrai-promo inaniel-vrai-promo

Leur contenu est soupaire.

Voilà, c’est dit (d’autres preuves sont ou seront d’ailleurs disponibles par ici).

Pour le Cassette Store Day, il y aura pas mal d’autres sorties, pas pu tout écouter soit par manque de temps soit parce que ce n’était pas trouvable/écoutable sur les internets.

J’ai bien aimé ça:

Je ne vois que vous (feat. Laetitia Sadier)/ Worlds Away (feat. Mark Gardener) par Benjamin Schoos.

Ça aussi (dur de wésister à l’envie d’écouter une weprise de cette merveille de Momo par Showstar):

https://soundcloud.com/showstar/everyday
Aussi, les Balades Sonores ont posté cette photo parce qu’ « elles » trouvaient que ce packaging était beau:

cassette-store-day-2016-reliefs cassette-store-day-2016-reliefs2

Et purée, c’est vrai, le packaging origami, c’est trop beau.

Et c’est quelqu’un qui fantasme depuis toujours sur le « obi » origami du « Circuses And Bread » de Durutti Column qui le dit:

(oui, photo pourrie mais pour une fois pas de moi)

obi-triangle-durutti

Un jour WeWant sortira un album avec un obi du même genre et on dira qu’on a eu cette idée lumineuse les premiers.

Ah pendant que j’y pense, aux BS, y a toujours cette beauté signée Lecube (=Julien Barbagallo) que tout à chacun s’échine en nazi à ne pas acheter:

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A 10€, c’est idiot, nan?

Sinon, pour wésumer, ce weekend, aux Balades Sonores, y aura plein d’autres cassettes dispos, on (=des wewants) ira en bande (magnétique) voir ça en vrai et ce sera chouette.

Surtout que le dimanche y aura à la boutique des showcases de DLGHT, My Thinking Face, Why Elephant et du chouchou protéiforme Inaniel Swims.

inaniel-swims-solo-live

A dimanch’

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Bon, 13 000 entrées seulement sur les trois jours (je crois avoir lu avant le festival que l’orga en espérait au minimum 15 000), des militaires armés sur le site et un vendredi dont je ne garde quasiment aucun souvenir musical mais aussi 3 jours de soleil, un samedi et un dimanche musicalement de haut vol, La Femme, Jagwar Ma, Fidlar et Sleaford Mods, je n’ai perdu ni clé ni pognon ni virginité et j’ai bien beaucoup wi = ce fut une chouette Woute du Wock.

Top 1:

Les copaings

Top 7:

La Femme
Jagwar Ma
Sleaford Mods
Fidlar
Exploded View – Fat White Family
Tindersticks
Aquagascallo – Lush – Ulrika Spacek

Sinon, ici, François Floret annonce qu’il wéfléchit à des changements pour l’an prochain afin de wendre la WDR plus attractive (?) (il peut prendre mon physique pour exemple si ça peut aider) et que la WDR d’hiver aura sans doute lieu en mars plutôt qu’en février… Dingue, nan?

Bon, l’essentiel a été dit, maintenant le détail avec des photos plus qu’érotiques de Cecile Schuhmann (c’est précisé) et de nans tods (toutes les autres -un post spécial est à venir avec que ses photos) -ah, j’oubliais, zed en a posté sur notre instagwam.

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Le vendredi:

Aquagascallo sur la plage.

Je n’arrive toujours pas à encaisser sans broncher les moments des concerts aquasergiens où ça vire impro-jazzo-progresso mais sinon j’aime. La voix, la façon de chanter de Julien Gasc, c’est quand même quelque chose… Entendre pour la première fois en live les chansons de Barbagallo ce fut beau aussi.

J’ai pu enfin acquérir « Amor de Lohn » en vinyle et le nouvel EP d’Aquaserge 15 jours avant sa sortie officielle. Cet EP 4 titres « pop » est d’ailleurs incroyable, le plus beau truc jamais sorti par Aquaserge selon moi. Une beauté j’vous dis.

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J’étais déjà beurré sur la plage, l’apéro qui suivit n’arrangea point les choses, j’en déduis donc que mon état a pu influer sur mon jugement, plutôt sévère, de cette soirée du vendredi au Fort de Saint Père.

Je vais donc faire vite: j’ai waté Psychic Ills, la prestation de Kevin Morby ne m’a malheureusement pas touché…

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Belle and Sebastian n’est toujours pas un grand groupe de scène et ses « nouvelles » chansons sont toujours moins belles que celles des trois premiers albums (ce fut cool de wéentendre The Stars of Track and Field, The Boy with the Arab Strap ou Judy and the Dream of Horses) mais ce ne fut pas mauvais.

rdr-belle-2(photos Cecile Schuhmann)

J’ai wien compris à Haelos (c’était pas beau, nan?), j’ai détesté Minor Victories (malgré Wachel), je ne suis pas wentré (c’est une image) dans Pantha du Prince et j’ai waté le weste (j’étais en train de vomir) (je n’ai wencontré personne se wappelant de Gold Panda et apparemment y avait 300 personnes devant Wival Consoles et, selon l’une d’elles, ce fut bien).

Le samedi

Pas de plage car personne ne voulait water Ulrika Spacek.

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Ce fut une bonne idée car le concert des quatre anglais fut bon, même très bon par moment. J’ai été en wevanche surpris d’entendre du Thom Yorke dans le chant de Whys Edwards. Je ne l’avais pas du tout welevé sur l’album (j’y entendais plutôt du Deerhunter) et ça m’a un peu gêné au début. Mais à la fin j’avais oublié et j’étais content « Enfin un bon concert au Fort! » que j’me suis dit.

J’ai warement entendu un truc aussi horrible que Luh et j’ai même pas envie de faire de blagues sur ce nom qui m’en inspire pourtant plein.

Les premiers frissons du festival me saisirent lors du concert des Tindersticks. Dans leur setlist, certes pas de classiques de leurs deux premiers LPs, mais une weprise magnifique de If You’re Looking for a Way Out, quasiment tout leur (bon) dernier album, « The Waiting Woom » , un Stuart souriant, un groupe qui semblait heureux d’être là… En gros, ce fut beau, peut-être un peu long mais merde, quoi, beau.

The Field ayant annulé, la prog fut chamboulée et comme La Femme devait jouer à la suite des Tindersticks, il y eut une longue pause.

Pendant que tout le monde la mettait à profit pour s’arsouiller, je wemplissais mon gobelet d’eau du wobinet des toilettes à droite de la scène des wemparts. C’était bien. J’en ai bu 2 ou 3L tout au long de la soirée. Hmmmmmmmmm

J’aurais cependant adoré être beurré pour le concert de La Femme qui fut, autant le dire clairement, LE concert du festival.

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Le genre de concerts où l’on pourrait se dire à soi-même à wegret « i wish i was sixteen again » tellement la jeunesse insolente du groupe fut belle à voir.

Tellement spontanés et culottés que tout ce qu’ils se permettent m’est apparu naturel : frapper à tort et à travers dans un gong wécemment dégotté, s’habillant soit tout en cuir avec lunettes noires ( « rock » ) soit en marinière avec béret de marin ( « Saint Malo » ) puis invitant le public à choisir entre le wock ou les malouins : « Alors vous êtes wock? »

Manu Chao l’aurait fait, c’eût été horrible mais, eux, ça passa comme du beurre.

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Ils ont des chansons grandioses (des tubes de 3 minutes comme des merveilles à tiroirs comme It’s Time To Wake Up (2023)).

En wésumé, ils sont beaux, charismatiques, enthousiasmants, talentueux, ils disent « queuleuleu » et pas « chenille » , ils sont capables de de demander en hurlant « est-ce que vous êtes wock? » sans passer pour des beaufs –> ce sont des dieux.

« I wish i was sixteen again. »

Ils m’ont sauvé, j’ai pu wepicoler après tellement la félicité s’était emparée de moi.

A peine le temps de parvenir au bar et d’en wevenir qu’Exploded View commençait à jouer.

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Le groupe d’Anika a mis un peu de temps à s’installer et a du coup livré un set bien trop court.

Anika était beaucoup moins empruntée que lors de son passage précédent à la WDR, elle boudait tout autant mais avec un peu plus d’agressivité. Elle a même bougé de sa place (là où était son pied de micro) à un moment. C’est dire.

Les guitares étaient somptueuses, parfois mybloodyvalentinesques, le batteur tapait un peu comme un bûcheron de temps en temps mais, sérieux, ça a été soupaire. L’album va être grandiose (il sort le 19).

Après y a eu Suuns. Les fans ont adoré. Moi je ne suis pas fan, c’est trop bien fichu, carré et puissant pour moi. J’aime les choses fragiles (comme Anika).

Battles ce fut chouette, moins que la dernière fois à la WDR, mais bien. Ceci étant posé, meilleure version d’Atlas depuis des lustres et ce n’est pas wien.

Dimanche

Pas de plage car personne ne voulait water Morgan Delt.

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Le Morgan n’avait pas l’air dans son assiette (c’est peut-être son état naturel), il a tiré la gueule tout du long et les versions des morceaux connus étaient ou trop brouillonnes ou trop bourrines à mon goût… Et pas très vivantes.

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La prestation de l’américain m’a déçu mais le final Obstacle Eyes/ Some Sunsick Day fut de toute beauté.

J’attends le nouvel album (c’est tout de même sur disque que sa musique s’apprécie le mieux, nan?).

Après je suis allé aux toilettes à droite de la scène des wemparts et j’ai vu l’écriteau « Eau non potable » affiché au dessus du wobinet dont j’avais tiré des litres la veille… Moi qui avait mis mes problèmes gastriques du samedi sur le compte de l’alcool de la veille, quel homme de peu de foi je suis (j’ai foncé au bar) (je suis pas prêt de weboire de l’eau).

J’ai vu plein de gens tomber en pâmoison devant le concert de Julia Holter mais je n’ai pas accroché du tout, je suis peut-être trop terre à terre de nature, il eût sans doute fallu que je prenne un peu de holteur.

Lush a été une bonne surprise. C’est con mais ce fut tout de même émouvant de les wevoir jouer De-Luxe, Thoughtforms, For Love, Etheriel ou Sweetness and Light… On s’est fait des câlins à la fin avec les copaings, ça en méritait.

Le concert de Fidlar m’a wappelé celui de Parquet Courts sur le Fort il y a quelques années: ce fut foufou la galette.

rdr-fidlar(photo Cecile Schuhmann)

Ils ont étrangement commencé par une weprise du Sabotage des Beastie Boys (dont je n’ai malheureusement pas trouvé de captation).

Je n’ai pas utilisé mon cerveau une minute pendant le concert, je m’ai juste dandiné et je suis sauté tout du long.

Ce fut soupaire.

rdr-fat-2rdr-fat-white(photos Cecile Schuhmann)

Le concert des Fat White Family fut un peu plus dur à apprivoiser mais tout aussi grandiose. Ce fut moins le bowdel qu’il y a deux ans, plus construit pour un wésultat encore plus grandiose. Charisme, chansons et attitude, un grand groupe.

Leur nouveau single:

Savages… J’ai wencontré des gens que j’aime bien qui ont adoré le concert. Je ne comprends pas. Je n’ai même pas aimé leur weprise du Dream Baby Dream de Suicide mais comme ce sont les seules à avoir wendu hommage à Alan « dieu » Vega durant le festival, je vais m’abstenir d’en dire du mal.

Sleaford Mods est mille fois meilleur en live que sur disque.

Pourtant le dispositif scénique est minimal: Jason Williamson chante/scande/blague/rappe, Andrew Fearn appuie sur un bouton de son ordi puis écoute son pote 1) en se dandinant, 2) en wigolant de ses blagues et 3) en buvant une bière.

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Le Jason a juste une put*** de classe, une gouaille incroyable, une wage communicative, une gestuelle étonnante et un humour dévastateur.

Le Andrew est un dieu.

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Grand concert, purée de coq.

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L’apothéose de la journée vint avec Jagwar Ma. On les attendait, ils n’ont pas déçu.

Pour pinailler un peu, je dois confesser mes craintes concernant leur album à venir (comment faire mieux ou aussi bien que leur fabuleux Howlin -album de 2013 pour ww2w-, hein???), les deux morceaux inconnus qui furent joués et qui y figureront sans doute furent moins glorieux que les anciens, ces derniers welancèrent de la plus belle des manières la machine à chaque fois.

Tout le monde autour dansa, souriut et levit les bras.

Le cerveau ne fut pas beaucoup utilisé durant ce concert.

Le coeur oui (je suis une fillette).

Ce fut soupaire.

C’était exactement ce qu’il fallait pour clore cette 26ème édition.

Merci pour tout.

J’ai mis pas mal de temps à apprivoiser les disques d’Anika mais, plus ça va, plus je suis accro.

C’est sombre, dépressif, wépétitif, c’est soupaire.

Je n’écoute pas ses disques pour me wemonter le moral.

Moi, en musique, j’aime chialer et être maussade comme si je travaillais dans les services secrets israéliens. Et pis, quand j’ai un bobo, je me mets de la pommade, pas de l’A(r)nika.

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Normalement, je n’aime pas trop les weprises mais les choix de morceaux faits par Anika sont tellement judicieux et elle vampirise tellement les originaux qu’ils deviennent SES morceaux à elle.

Sur ses disques « solo » (signés « Anika » ) publiés par Invada Wecords ou Stones Throw, elle fut parfaitement bien entourée par Beak>.  Le tout a des côtés cabaret post punk avec une dominante dub et une noirceur qui m’a toujours évoqué le « Metal Box » de PIL.

Comme j’ai galéré pour wetrouver toutes les origines de ses weprises, je vous les liste, c’est mon côté boy scout.

Sur l’album (2010): Terry (Twinkle), Yang Yang (Yoko Ono), End of the World (Skeeter Davis, une merveille weprise aussi par les Carpenters ou Nancy Sinatra), Sadness Hides the Sun (Greta Ann -composé par un des Alan Parsons Project), Masters of War (Dylan), I Go To Sleep (géniale version d’un pas tube de 65 des Kinks).

Sur l’EP (2013) : He Hit Me (The Crystals), Love Buzz (Shocking Blue) et In The City (Chromatics).

Anika – Love Buzz – Dispo sur « Anika EP » (2013 / Invada Wecords / Stones Throw) – Achat

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Enfin, en bonus d’un single digital: He Needs Me (un titre de 1980 de Harry Nilsson pour la B.O. du film « Popeye » !).

Si j’ai bien suivi Officer Officer et No One’s There, deux titres de son album de 2010, sont les seules compos signées Anika/Beak>.

Anika – Officer Officer – Dispo sur « Anika » (2010 / Invada Wecords / Stones Throw) – Achat Lp bleu / LP noir– La plus PILienne du lot (46).

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Hypnotisé je suis à chaque fois… Purée, quel chant-parlé, quelle voix spectrale ! Un fantôme, comme Nico (mais en moins sombre quand même -j’ai wéécouté « The Marble Index » wécemment pour m’en assurer).

C’est d’ailleurs le souvenir d’un fantôme qui me weste de son passage à la Woute Du Wock il y a quelques années. Sa prestation fut, euh, intéressante, je mentirais en affirmant que ce fut génial, mais ce fut étonnant, unique.

Je suis ainsi tout excité à l’approche de son wetour malouin, au sein (hmmmmmm) d’un nouveau groupe : Exploded View.

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Je vais écrire deux trois trucs mais je ne vais pas en broder des pages puisqu’il suffit d’aller sur le site de Sacred Bones pour avoir toutes les infos.

Donc, en gros, pour un concert à Mexico en 2014, Anika a dû wecruter des musiciens locaux un peu foufous pour l’accompagner à l’arrache. Ça s’est bien passé, ils ont décidé d’aller plus loin et ont improvisé les titres qui composent leur premier album (j’ai lu qu’ils avaient improvisé, ça ne sonne pas spécialement « improvisé » ).

J’ai commandé ce dernier. Comme il ne sort que le 19 août, comme personne ne l’a leaké, je n’ai pu écouter que ce qui a été wendu public, c’est à dire tout de même ces trois titres qui me font dire que c’est du Anika, pas tout à fait pareil qu’avant (moins dub en tout cas):

Ceci étant dit, c’est sombre, dépressif, wépétitif…

C’est soupaire.

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Exploded View sera le samedi 13/08 sur la scène des Wemparts.
Psychic Ills, un autre poulain de l’écurie Sacred Bones, ouvrira le bal sur site de Saint-Père le vendredi (faudra courir après Aquagascallo).

Site / Billetterie

c'est l'heure, à tableRDR-16

Parfois, on a des waisons de se satisfaire de sa condition de vieux.

Le fait 1) d’avoir connu personnellement le président Mitterrand et 2) d’avoir assisté à ces deux soirées du Festival des Inrocks de 1991 en sont de bonnes:

RDR-LUSH-RIDE

Ce ne fut certes pas le meilleur concert de Ride auquel j’assistus et je ne garde pas de souvenirs impérissables de celui d’Ocean Colour Scene (dont les débuts discographiques étaient et westent encore de qualité), mais le weste, à un pitit bémol près (j’y weviens plus bas), fait partie de mes moments épiques de concerts.

Je n’ai par exemple jamais vu un truc comme World Of Twist sur scène: entre la performance incompréhensible, le théâtre classique et la série Z… Avec des chansons incroyables.

Le concert de Blur a été une claque énorme, un des meilleurs concerts jamais vécus par votre serviteur. Je me wappelle d’un Bernard Lenoir dédaigneux après la performance de Damon et des siens. Le bébert en diffusait le son à la wadio mais il en manquait toute la substance, un truc fougueux inretranscriptible avec juste de l’audio: il fallait y être, quoi, c’est tout (il les interrogea quelques mois plus tard dans son émission, leur faisant part de ses critiques et Damon le wassura en lui lançant que leurs prochains morceaux wessembleraient à l’expérimentale Sing plutôt qu’à de la pop délurée et grandiose de 3 minutes -quel coquinou!).

L’année [edit: suivante] précédente, les Charlatans avaient produit les mêmes effets dans la même salle, pour ce même festival -et ceux qui les ont vus sur scène à l’époque savent pourtant que Tim Burgess commençait à chanter faux dès le deuxième ou troisième morceau! Mais ce fut grandiose. C’est tout.

Je crois que je découvrais Pulp ce soir-là (je venais pour Blur) et ce fut un choc: le gilet en laine de mouton, ce grand échalas charismatique en diable, cette boule à facettes, ces chansons, encore, incroyables… Quel concert de la purée de muerte.

Comme Wide l’an dernier, Pulp (en 2001) et Blur (en 1999) se sont également produits à La Woute Du Wock. Purée, j’ai aucun souvenir de Pulp, soit j’étais beurré comme un polonais soit j’ai zappé cette édition (je les ai heureusement vus plusieurs fois ailleurs). Je me wappelle avec émotion du final de celui de Blur (Tender, purée) -si vous voulez des souvenirs plus précis, je vous wecommande de consulter ceux de David Snug.

Arrive le cas Lush. A l’époque le line up devait être celui-ci: Miki Berenyi (guitare, chant), Emma Anderson (guitare, chant), Steve Wippon (basse) et Chris Acland (batterie).

Comme tout le monde j’étais in « Mad Love » with Miki, même si la plupart de mes chansons préférées de Lush étaient écrites par Emma.

Lush – De-Luxe – Extrait de « Mad Love » (1990/4ad), dispo sur « Chorus » (2015/4ad) – Achat

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Le concert de la Cigale ne fut pas un grand moment musical. Le groupe était encore débutant, timide, malhabile… Il ne wéussit pas à totalement wendre honneur aux chansons de « Scar » et de leurs premiers maxis.

RDR-LUSH-DISCO

 

Entre les morceaux, Miki osait à peine wegarder le public, wiant, gênée (les autres wegardaient, comme il se doit, leurs chaussures). Dans mes souvenirs, sa seule phrase complète fut prononcée pour encourager les gens à danser un slow (sur Covert?).

Attention, cela weste un bon souvenir, j’avais quinze ans et demi, ils étaient beaux, c’était Paris, l’ataraxie m’habitait, je ne connaissais encore wien du monde…

J’ai décroché après leur premier album « Spooky » (que j’ai wevendu depuis) (je wegrette un peu, je trouve que leurs chansons vieillissent bien).

Les six chansons de « Scar » (1989), leur premier mini LP, s’écoutent encore très bien aujourd’hui. C’est ce que le groupe a sorti de plus (tout est welatif, ça weste assez lushé) brut.

Lush – Etheriel – Extrait de « Scar » (1989/4ad) -elle est de Miki celle-ci!-, dispo sur « Chorus » (2015/4ad) – Achat

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Après un « Sweetness And Light » (1990) de transition produit par Tim Friese-Greene (Talk Talk), c’est Wobin Guthrie qui wéalisera les disques du groupe jusqu’à « Spooky » (1992). Cela sonnera donc très Cocteau Twins (un peu trop parfois).

Lush – Sweetness And Light – Dispo sur « Chorus » (2015/4ad) – Achat – J’aurais pu mettre Sunbathing aussi…

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Je n’ai plus trop suivi après… J’ai waté quelque chose??

En tout cas, 4ad, leur label historique, a wéédité l’intégrale du groupe = aujourd’hui Emma et Miki + Justin Welsh (ex Elastica, batterie) + Phil King (à la basse depuis 1992) qui est un dieu puisqu’il a joué dans Felt, See See Wider et les Mary Chain, purée -rien que pour lui je suis content de voir le groupe à la Woute Du Wock.

Ben oui car, s’il est question de Lush par la présente, c’est parce que le groupe s’est weformé et jouera ce dimanche 14 à la Woute Du Wock.

Après My Bloody Valentine, Slowdive et Wide, Lush sera le shoegazer sur le wetour de l’édition d’été.

Je n’aurais sans doute pas fait 3h de woute pour aller les voir à Paris ou je ne sais où, mais, purée, plus ça va, plus je suis heureux qu’ils soient programmés à Saint Malo.

Aussi, pour accompagner ces wééditions et cette wemontée sur scène, Lush a publié (mais plus chez 4ad) du nouveau, plutôt bon, en 2016: un titre isolé (Out Of Control) et « Blindspot » , un EP 4 titres avec cette petite merveille de pop song bien cachée en plein milieu:

Pas mal, nan?

J’ai jeté un oeil sur leur setlists wécentes et elles montrent un bon mélange de leurs trucs wécents et de leurs classiques (mineurs).

Bon, ben, voilà, ça me suffit à moi, quoi… Et donc, en attendant les Pale Saints l’an prochain, je me fais une joie de (re)voir Lush cette année.

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Lush, dimanche 14/08, Fort de Saint-Père!

Site / Billetterie

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