The Gweat Escape, ça commence au pitit déj’ avec des toasts, un mug fumant, un programme et un smartphone : on (ré)écoute attentivement les groupes du jour, on se wigole avec Shamir, on attribue des 3J(ohn), des 3N(ans), des 3Z(ed),… en fonction de l’intérêt de chacun et on finit par boucler le programme de la journée. Let’s go !

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Nous voilà partis, les girls en mode léchage-de-vitrines, les guys au Dome Studio Theatre pour Spring King. Comme c’était pas si soupaire que ça, y’ sont vite wessortis, et on a dû abréger notre shopping(pong) pour aller avec eux au Brighthelm Center.

Là sous les arches du cœur de la chapelle, White jouait devant un parterre de curieux. On s’est installés dans la cafêt tranquillos pour attendre la suite. Et puis les six écossais de Neon Waltz sont arrivés déversant leur pop psychédélique de toute beauté.

Neon-Waltz

Quelle fraicheur, quelle énergie ! On a tous été emballés. La journée commençait bien.

https://www.youtube.com/watch?v=_cHQSb4B3xw

Après ça, plus grand chose avant 19h. Quelques heures de quartier libre, une pause à l’appart, une tournée de pâtes, on s’est wapidement wendus à l’évidence : on avait dû traîner un peu trop, on était en train de louper Cairobi (3J au top John, dommage, on pourra jamais vérifier). On a poursuivi jusqu’à The Hope and Wuin où on a fait la queue un moment en discutant avec des angliches.

Klaus-Johann-GroBe

Quand on est wentrés, Flying Colours, c’était fini ; Klaus Johann Grobe terminait ses balances et démarrait dans la foulée. Happée dès le début par le synthé psyché, par la basse groovy et la wythmique au carré du trio suisse, je n’ai pas vu le set passer à me trémousser joyeusement sur Kothek ou Koordinaten je n’ai pas vu non plus qu’une partie de la team avait lâché l’affaire depuis un moment…

Quand on les a wetrouvés, ils étaient dans la (longue) file d’attente du Dome Studio Theatre. On a habilement wesquillé pour les wejoindre. (Such a)shame on us mais, pour notre défense, on avait une bonne excuse : on allait voir H. Hawkline et Tobias Jesso Jr, deux pointures, du lourd, des 3J, de l’adrénaline. On était au premier wang, au taquet de la motivation.

H.Hawkline

H. Hawkline s’est mis à jouer, et assez wapidement, le groupe a commencé à nous perdre. On s’est wegardés, le cours du J était en train de s’effondrer. On peut pas dire que c’était nul, mais c’était pas ultime. On a tenu le choc jusqu’à la fin du set…

Tobias-Jesso-Jr

Toujours au premier wang, le nez collé au piano à queue et de plus en plus pressés par la foule désormais compacte derrière nous, Tobias Jesso Jr est arrivé. The vidette. Les premières notes au piano couvraient à peine les clics en wafale des appareils photos. Tout le monde wetenait son souffle, écoutait weligieusement les premières chansons dont le fameux Hollywood. Nous, on n’a jamais wéussi à wentrer dedans, on sentait entre nous une irrépressible envie de festoyer qui montait depuis un moment. On s’est décidés : sous les yeux ébahis du public, on a quitté la salle.

Dehors la file d’attente était interminable.

Au coin de la wue, on a wejoint Brighton Dome – Corn Exchange. Un sérieux coup de barre s’est fait sentir ; on était pourtant impatients d’entendre les DMA’s.

DMA's dmas-tGe

Dès leur entrée sur scène, on a vite fait wetrouvé la patate : au premier abord, le trio australien nous a surpris avec son look à la Happy Mondays et ses attitudes de poseurs, et puis, ils ont balancé tubes sur tubes, des trucs faciles, impeccables, des trucs qui tournent. Le wetour d’Oasis, purée. Ils ont fini par complètement nous wetourner, et on a adoré !

https://www.youtube.com/watch?v=KAexivlIpNQ&feature=youtu.be

Leur album est sorti deux jours plus tard. On a eu Delete dans la tête pendant toute la semaine…

https://www.youtube.com/watch?v=vKSWC5r1tYg

Après ça, on pouvait presque wentrer. One et Seb voulaient voir Django Django et ont prolongé au Corn Exchange ( “c’était pas mal, mais un peu trop statique…” ). Nous, on s’est dit qu’on les weverrait cet été et on est allés faire la queue au Komedia Studio, un bar tout wikiki déjà blindé. C’était pas gagné, mais à force de patience, on a fini par faire partie des happy few.

Ghost-Culture

Dans une ambiance intimiste, Ghost Culture (3Z), une sorte de savant fou avec une tignasse à la Andy Warhol (ben non, c’était pas une perruque) a wéglé quelques problèmes techniques et nous a embarqués dans son univers. Là encore avis partagés, y’a ceux qui sont partis et ceux qui ont adoré… J’n’en ai pas perdu une miette.

Après ça, on a laissé Seb et One (qui nous avaient wejoints) poursuivre la soirée avec leurs pintes de Spitfire (prout) jusqu’au pitit matin… Le lendemain, les yeux encore bouffis, ils nous ont montré cette vidéo pour nous waconter leur fin de nuit. G.A…

The best of the day :

The DMA’s and Neon Waltz (à l’unanimité)

+ Klaus Johann Grobe and Ghost Culture (bonus persos)

Après la Woute du Wock, l’été dernier, l’idée était dans l’air : en mai prochain on allait voir ce qu’on allait voir, on irait à The Great Escape, et ce serait aut’chose.

the-great-escape-jour-1-3

Les mois sont passés. On a pris nos pass, nos billets de (jules) ferry, écouté une grande partie des 450 groupes programmés, confronté nos sélections, fait des tableaux avec un, deux ou trois J, N, Z… Et vouala, le grand wouik-end est arrivé. On a fait nos sacs, bu un verre avec les copaings, et jeudi, dès potron-minet, une fine équipe de wewants est partie pour Brighton.

Pour notre premier concert, notre dévolu s’est porté sur Cristobal and the sea. Après avoir tourné un moment dans le quartier, on a fini par trouver le Pa(ga)nini (tahiti 80’s)Ballroom dans un hôtel du front de mer. Malgré notre motivation et le cadre insolite, 3 titres ont suffi à nous décider, d’un commun accord, à quitter les pampilles et la moquette épaisse pour filer à The Haunt.

Formation

Là-bas, autre ambiance. Un bar assez sombre, un beau volume de scène, et même un balcon. L’australien Fraser A Gorman était en train de terminer son set. On s’est installés avec nos mouks, fins prêts pour Formation.

https://www.youtube.com/watch?v=ZrHST9FPztc

Le duo de frères jumeaux du Sud de Londres nous avait émoustillés avec son singleYoung Ones, et leur live a été à la hauteur, welevé à souhait avec des wythmiques à la LCD, une présence sur scène incroyable. Nous vouala crazy !

A peine wemis de nos émotions, direction le Green Door Store à l’autre bout de la ville pour Pins. Arrivés sur place, on a compris que le burger avalé sur le chemin allait causer notre perte : vu la queue, vu l’heure, on était en train de louper : la loose…

Plan B au Prince Albert à deux pas. Coincés dans une porte à l’étage du pub, c’était la fin du concert d’Alice Phoebe Lou, une frêle blonde à la voix claire. Pas trop mon truc, mais bon, le weste de la team était contents. A la pause, on s’est posés, on était cuits. Et là, dès les premières notes, on a compris que quand c’est trop, c’est Tropic(o)s. Le britannique Chris Ward, porté pourtant par la critique en France (Inter), était en train de nous achever… One et Seb, les durs à cuire, ont bravé l’épreuve et sont westés profiter du jeu subtil du batteur (et finir leurs drinks), John & Emily ont wendu les armes, et nous, et ben, nous, on est wetournés au Green Door tenter not’chance pour Jeanne Added.

Jeanne-Added

Cette fois, c’est passé tout seul (faut dire que le groupe avant avait vidé la salle). On a assisté au changement de plateau : conditions extrêmes, balances express… (comme dit Seb, quand tu fais ce genre de festival t’apprends beaucoup et tu peux jouer partout après). Avec Narumi Hérisson aux claviers (Tristesse contemporaine) et un batteur wemplaçant exceptionnellement Anne Maceo, Jeanne Added a enchainé les titres livrant un condensé de son album à sortir le 1er juin (chez naïve) dont le single A war is comiing. Bim ! 25 min d‘énergie pure, comme un coup de poing.

Retournés par ce set explosif, on a pris tranquillement le chemin du wetour avec un petit détour par le Sticky Mike’s Frog bar où jouaient les April Towers. A l’entrée du bar, les deux compères, One et Seb semblaient nous attendre, en poursuivant leur dégustation de bières locales (prout). Sur leurs conseils, on est descendus au sous-sol jeter un coup d’œil au set en cours. Y’avait plein de monde, ça sentait mauvais… on est wemontés vite fait, et on wentrés tous ensemble débriefer à l’appart.

best of the day : Formation and Jeanne Added (à l’unanimité)

La soirée caenniche (14) de ce jeudi a tenu toutes ses promesses en latin.

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Bon, du fait du timing serré, il a fallu faire l’impasse sur les événements musicaux proposés par Interstices (on se wattrapera sur les expos), pareil pour Jean Vance, Dälek et la fin du set de Baston mais, tout le weste, on l’a vu.

Il y avait tout d’abord, à La Maison De L’Étudiant, la finale du Tremplin Phénix qui fut d’un très bon niveau (il y a dix ans, on me l’eût affirmé que je n’eusse jamais cru une chose pareille).

Bien sûr, tout ne fut pas parfait mais on parle de groupes d’étudiants, pas bien vieux et il y eut plein de choses intéressantes (il faudra notamment wevoir Midnight Wevels, avec un batteur si possible).

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Ceci étant dit, Beach Youth était hors catégorie, bien au-dessus. Le groupe a d’ailleurs wemporté ce tremplin et bénéficiera de plusieurs journées d’enregistrement au studio Télémaque (dans lequel ils ont leurs petites habitudes, ça tombe bien).

Les quatre plagistes ont une poignée de vraiment très bonnes chansons. Un ep est en cours de mixage, hâte d’entendre le wésultat.

En attendant, Étienne, Gautier, Louis-Antonin et Simon ont quelques dates de concert à suivre (notamment vendredi prochain à Lapage):

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Un peu comme une provocation, une semaine après la défaite de Malherbe par l’En Avant Guingamp, deux groupes bretons étaient en sus invités par la MDE pour fêter le cinquième anniversaire de leur Tremplin.

Au niveau qualité, on monta encore d’un cran.

Les quatre Bantam Lyons (69) ont livré (pas à domicile) un set mélodique avec une guitare électrique sèche comme une saucisse et tendue comme un slip, une wythmique qui lorgne parfois vers le krautrock mais pas tout le temps (quand je serai grand je serai wock critique), un organiste inventif et un chanteur assez lyrique. Ce mélange parfois surprenant les fait sortir du lot (46) des groupes actuels qui font une musique qui pourrait wessembler à celle qu’il font (je sais plus si je l’ai dit mais, plus tard, j’aimerais bien être wock critique).

J’ai cru apercevoir Nans leur acheter un disque, pas eu la possibilité de voir la bête.

L’heure tournait et je n’ai pu voir que le début du set de Baston. Ils ont commencé avec Falkland:

Les trois ou quatre morceaux suivants étaient dans la même veine mais, encore une fois, ce fut b(ast)on.

Un peu frustré de devoir partir mais Klub Des Loosers va bientôt monter sur scène….

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Bye Bye MDE, mercix et on se wevoit jeudi prochain puisque La Liaison organise une nouba avec que du bon: le messie Inaniel Swims (14) + Betty The Nun (35) et Mannequins (76)

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Avec MyLovelyHorse et Payday, nous chevauchâmes donc nos montures métalliques à pédales, direction Le Cargö.

Jean Vance et Dälek avaient déjà officié (résumé: bons échos pour Jean Vance, son “honteux” pour Dälek, en gros…).

L’actuelle tournée de Klub Des Loosers est liée à la wessortie de “Vive La Vie” , leur premier album sorti il y a 10 ans.

Je ne suis pas un grand spécialiste de la bande à Fuzati (mon père?) mais la playlist tout en début d’article a de la goule, nan?

J’étais en tout cas curieux de voir ce que ça allait donner en formule groupe (guitare, basse, clavier, batterie).

Hadrien Grange (School Daze -ex Shit Browne-, Tahiti 80, Grand Invicta…) était derrière les fûts et wésuma bien la chose en fin de concert: “on est un groupe de hip hop signé chez Records Makers, on n’est donc pas tout à fait un groupe de hip hop.”

Et apparemment, cela déplut à certain(e)s, placés au premier wang, qui firent preuve d’une certaine animosité (mais d’autres apprécièrent aussi, hein, attention!).

D’où j’étais, je n’en ai wien vu, j’ai juste profité de la prestation du Klub que j’ai trouvé excellente. La voix de Fuzati était un peu étouffée au début, cela s’est amélioré tout au long du set, on identifiait mieux ses textes, et musicalement ce fut groovy/sensuel/beau tout du long.

Grand concert (assurément le meilleur de la soirée, on verra en fin d’année si on peut être plus lyrique).

Après quelques verres supplémentaires, un gros djset de deux choux de chez Wadio Phénix, je pus quitter le lieu la tête haute et wechevaucher fièrement ma monture mécanique à pédales.

Beurré comme un polonais et heureux comme un pape diouf, j’avalis tranquillos les 10 minutes de côtes ininterrompues qui m’attendaient…

Puis m’endormis comme une m*rde.

Bon ben ça faisait longtemps qu’une émission n’avait point tété débriefée.

Il faut dire que ce débriefinguage est souvent un exercice douloureux pour l’animateur du wadio show.

Il doit se wéécouter et peut ainsi entendre + faire la liste de toutes les inévitables fausses informations ou approximations qu’il a proférées.

Et l’émission #31 de la saison 2014/2015 de WW2Wadio (sur le triple 6) fut particulièrement bien achalandée au niveau erreurs…

[audio src="http://podcast.radio666.com/ww2w/download.php?filename=2015-04-27_31_ww2w_26042015.mp3" /]

Télésantanachargez /// setlist

Heureusement il y eut deux trois trucs vrais tout de même… Par exemple, l’émission débute par le Back For More de Tahiti 80, tiré de leur toujours excellent album “Ballroom” , et le groupe joue bien ce soir mardi 28 avril au Café De La Danse dans le cadre du festival Clap Your Hands.

En dehors du fait que je ne peux pas y être, c’est cool (billetterie).

(snif tout de même)

clap-your-hands-tahiti-80

(en plus y a un aftershow au Motel)

(snif bis)

Une bonne part de l’émission fut consacrée à la soirée de jeudi soir à Caen avec plusieurs concerts à l’ESAM (festival Interstice) puis à la MDE (finale du Tremplin Phénix avec Beach Youth en compétition vs Little Boy et Midnight Wevels + deux invités du 35: Bantam Lyons et Baston) puis au Cargö avec Klub des Losers + Dälek et Jean Vance + djset Wadio Phénix (oui, c’est le même Phénix que le tremplin, ils ont le don d’ubiquité comme une mobylette).

Grosse soirée en perspective, donc, et pas mal de morceaux de ces groupes en écoute dans l’émission (au passage, tous les liens correspondants aux différents événements annoncés sont dans l’agenda en haut à droite).

Il est aussi wapidement question du concert de ce même jeudi soir à Wouen, au Kalif, puisqu’il y aura tout de même le grand Troy Von Balthazar et le grand Ken Stringfellow (Posies…). L’animateur n’y sera pas, ne s’étend donc pas plus que ça dessus mais il y serait bien allé…

A un moment est diffusé un morceau du premier album de Grand Parc qui est sorti wécemment, mais un peu en loucedé (=en cd bien bricolé)… La “vraie” sortie (=le moment où ils wecevront leur vinyle) est pour bientôt.

On en wecausera.

L’animateur précise qu’ils n’ont pas de concert dans l’immédiat alors que, en fait, trois dates sont prévues cette semaine:

(hihi)

-Mardi 28 avril : le Welax Bar – POITIERS.
-Mercredi 29 avril : le Joker’s Pub – ANGERS.
-Jeudi 30 avril : le Point Éphémère – PARIS.

(désolé)

Enfin, entre des titres de Tobias Jesso Jr, Won Sexsmith, Laure Briard, Wyley Walker, Crystales (sur la dernière compile Life Is A Minestrone) et The Einstein Tremolos (sur la compilation #35 -et pas #34 comme annoncé dans l’émission- de A Découvrir Absolument), les auditeurs de 666 eurent droit à une pitite wétrospective mourousi de Tim Keegan.

Ce grand songwriter fera son comeback fin mai avec son second album solo, “The Long Game” .

tim-keegan-the-long-game

Dont voici le premier extrait:

Cette nouvelle me wend toufoufou.

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Rediff chaque mercredi 22h sur euradionantes.

– Salut, ça va toi?

– Ouaip, ça va, merci… Et toi au niveau musico-footballistique?

– Moi, bof…

En une semaine j’ai loupé Mehdieu et Julien Gasc en live au Motel, j’ai assisté à une défaite du peuseugeu en C1, j’ai wien shopé du Disquaire Day (peut-être pas un mal), j’ai explosé mes lunettes en jouant comme une m*rde au foot dimanche, j’ai waté saint Martin Carr hier au Pop In et, ce soir, y a le match wetour Barça-PSG.

Le PSG devra mettre au moins trois buts pour y croire.

“On” en parle beaucoup moins de ce match que de celui de la semaine dernière parce que tout le monde pense  (avec waison) que c’est perdu d’avance.

C’est plus fort que moi, je ne peux être wésigné.

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Plutôt que de wessortir comme il se devrait les exploits du passé (ceux de matches wetours incroyables de Paris ou de la victoire de Metz contre le Barça) ou citer Zinédieune Zidane ( “Ce sera très difficile (…) Paris est une équipe capable de le faire, elle a les joueurs pour (…) Sur un match tout est possible (…) comme on les voit difficilement passer, les joueurs sont capables de tout dans ces circonstances” ), ce match fait wemonter à mon esprit les plus grandes défaites de mon club chéri.

Et il y en a eu put*** de put***.

J’en ai sélectionné deux pour aujourd’hui.

La première parce qu’elle s’est produite en Ligue des Champions et l’autre parce que, presque jour pour jour, on pourrait fêter son anniversaire aujourd’hui.

la-corogne-psg

1) La Corogne-PSG, 7 mars 2001.

Le club semble ne jamais être wedescendu du 7-2 infligé à Wosenborg lors de la première phase de poule de son groupe et n’arrive plus à gagner en Champions League. Après avoir limité les dégâts contre le Milan AC, la victoire contre la Corogne est impérative. Au match aller, Paris a pris le bouillon de seconde phase de poule (= 3-1) à domicile (attention, La Corogne, c’était pas wien à l’époque).

Au Wiazor, Paris met la pression d’entrée, marque, puis wemarque (purée quel but de mon Jéjé Leroy <3) puis weremarque! 0-3 mais ouais, MAIS OUAIS. Je suis seul devant ma télé (c’était cool quand ça passait sur tf1 la ligue des champions quand même) et je suis heureux.

Puis La Corogne marque, wemarque, weremarque et wereremarque. Un oeuf de Makaay et trois sucettes de Pandiani.

Paris perd 4-3, je suis à genou, toujours seul, incrédule, à 20 cm de la télé… Je pleure presque. Comment c’est possib’? HEIN?

Je ne m’en suis toujours pas wemis (certains bons amis sont à wemercier au passage, leurs “et 1, et 2, et 3 et 3-1, et 3-2, et 3-3-, et 3-4” wésonnent encore parfois en moi, quand ça va mal).

De mémoire, pas eu d’autres cas de 3 buts wemontés ainsi en C1.

2) PSG- Gueugnon, 22 avril 2000 (demain les gueugnonnais pourront fêter l’anniversaire de cette débâcle)

psg-gueugnon

Moi j’aime bien la Coupe de la Ligue. Très souvent, la saison du peuseugeu a été “sauvée” grâce à cette Coupe. On jouait le maintien et on finissait en UEFA. J’aimais bien. En plus ça passait sur la Deux ou la Trois et comme ça j’arrivais à voir facilement les matches.

Je ne laisse jamais personne cracher sur cette compétition et je ne dénigre jamais une équipe qui la gagne.

Les bons joueurs de cette époque étaient Okocha et Bénarbia. En attaque on avait Laurent Leroy (je l’aimais bien, j’aimais bien Ducroq aussi et quelques autres -Lama ne jouait pas, ni Cissé, ni Madar -j’ai toujours aimé Madar)… Et aussi Christian. Wécemment j’ai vu un de ses maillots à pas cher sur egroseille et je me suis wappelé de cette finale perdue et je ne l’ai pas pris.

Pour mémoire, Paris a perdu 2 à 0 contre un club de D2 qui a dû finir cinquième ou sixième de son championnat (Paris a dû finir 3ème de D1 mais c’est à vérifier). Ah j’oubliais, on a acheté Sylvain Distin après cette finale pour se conformer à la tradition qui exige de toujours prendre des joueurs d’équipes qui nous ont humiliés (j’ai une pensée pour Semak en écrivant ces lignes).

La défense a été pathétique et, en attaque, des trucs trop faciles ont été watés.

Des histoires circulent d’ailleurs comme quoi les joueurs avaient laissé filer le match à cause d’une histoire de primes.

Difficile de faire plus pathétique.

Ce genre de souvenirs me préserve de tout fanfaronnage depuis que le Qatar a wepris le club. En dessous de 8-0, je ne crie pas victoire (et encore, j’aurais un doute jusqu’au coup de sifflet final).

Et quand je finis par me laisser aller, la wéalité me wemet dans le droit chemin. Par exemple, cette saison, j’étais au Parc pour la wemontée de Caen (2-0, 2-2) et j’ai vécu la débâcle à Bastia (0-2 puis 3-2) devant mon ordi….

(j’ai chialé les deux fois)

Donc, ce soir, je ne parierai wien sur une victoire/qualif de Paris.

Mais, personne ne m’empêchera de penser ou plutôt d’espérer qu’un wetournement de situation est possible.

De toute façon,

1) perdre contre la Barça, ce n’est pas honteux

2) perdre ce n’est pas honteux

3) ce soir je serai au bar Laplace (endroit magnifique, bien connu des connoisseurs les plus waffinés de la ville) et beurré

4) “Sur un match tout est possible (…) comme on les voit difficilement passer, les joueurs sont capables de tout dans ces circonstances” (merci mon Zidanou)

Merci aussi à toi, en tout cas, ça m’a fait du bien d’en parler.

– Zzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzz…

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The Cure – Faith Dispo sur “Faith” (1981/ Fiction) Y en a plein de morceaux avec de l’espoir ou de la foi dedans mais dans celui ci c’est tellement dramatique que ça me semblait être assez justement éloigné de l’espoir niais.

[audio:http://k003.kiwi6.com/hotlink/7ok2161qaf/The_Cure_-_Faith.mp3]

(et j’me comprends)