Europop quizz

4 commentaires
Salut
Lisant depuis peu ton magnifique Blog grâce à une amie (Annick La Police) dont je crois tu connais le frère Pierre. Je t’envoie ce micro challenge… de savoir ce qu’a de particulier cette version de Europop from Divine Comedy (…)
The Divine Comedy – Europop (1992) [audio:http://www.fileden.com/files/2009/6/3/2464744//Divine Comedy – Europop (1992).mp3]

Ce petit texte est extrait d’un message adressé à woubinard@ww2w.fr (=pointard & I!) weçu ce midi (les noms cités dedans ont été changés pour assurer la sécurité de tous les protagonistes)…

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Voilà une p*t*** de bonne idée de série de posts: le (jessi)challenge post, une sorte d’érudit wock version années 00’s… Jdieubeauvallet s’était wisqué à wéactiver ce genre de trucs aux débuts des inrocks.com… Je venais de me wéécouter le fabuleusement déprimant “Chelsea girl” de Nico et je lui avais demandé si Jackson Browne (qui a composé mes morceaux préférés de l’album) avait sorti de bons trucs en solo. Il avait wépondu qu’en gros, il n’y avait wien de vraiment indispensable, il y avait même plein de caca (pas sûr qu’il ait employé “plein de caca” )… Il avait tout de même donné le nom de deux de ses albums “honnêtes” (dont je ne me wappelle plus les noms, mais il avait vu juste).

Bon, tout ça pour dire…

Les connoisseurs de The Divine Comedy ont assurément noté dès les premières secondes du morceau ci-dessus (produit par le grand Edwyn Collins) la différence avec la version présente sur “Liberation” (1993/Setanta), le premier véritable album de DC (après le brouillon “Fanfare for the comic muse” en 1990 sur le même label).

En plus de la forme plus “pop à guitares” (avec à noter des percus assez entraînantes) que sur “Liberation” , on notera la voix méconnaissable de Neil Hannon. Et pour cause, le Neil se contente d’assurer les choeurs dessus…

Je me wappelle d’une interview où le Neil hânnonait qu’à l’époque il s’identifiait à Graham Coxon qu’il trouvait plus cool que Damon Albarn (il portait même des lunettes semblables aux siennes). Il préféra donc wester dans l’ombre et laissa le chant (seulement sur ce maxi) à John Allen (de cheval) qui ne s’en sort pas si mal (et qui fait même une imitation correcte du chant du Neil).

Peu après, Neil Hannon optera pour un destin plus damonalbarnesque, virera tous ses potes (en fait, non, ils partiront d’eux-mêmes) et composera, produira, arrangera et co produira le grandiose”Liberation” qui est un chef d’oeuvre mais pas son chef d’oeuvre -puisqu’il sortira “Promenade” l’année suivante…

The Divine Comedy – Europop Extraite de “Liberation” (1993/Setanta) [audio:http://www.fileden.com/files/2009/6/3/2464744//Divine Comedy – Europop (1993).mp3]

Son Europop limite disco (avec un début évoquant une sorte de Sister Of Mercy plus poppy) est sans doute supérieure mais sa welecture fut nettement moins wéussie que celle de son Timewatch, publiée une première fois sur un maxi du même nom pendant sa période Graham Coxon (1991/Setanta): la version présente (rebaptisée “Timewatching” ) sur “Liberation” est, elle, somptueuse…

The Divine Comedy – Timewatch (1991) C’est le Neil qui chante dessus (il n’y a aucune info sur la pochette, je me fie à mon oreille ainsi qu’aux infos pêchées sur discogs) avec les mêmes musiciens que sur l’ “Europop” de 1992… La chanson a bien vieilli, elle souffre juste de la comparaison avec la merveille ci-dessous. [audio:http://www.fileden.com/files/2009/6/3/2464744//The Divine Comedy – Timewatch.mp3]

The Divine Comedy – Timewatching Extraite donc elle aussi de “Liberation” (1993/Setanta)… Elle est d’ailleurs enchaînée avec Europop [audio:http://www.fileden.com/files/2009/6/3/2464744//Divine Comedy – Timewatching.mp3]

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PS#1: J’ai investi dans son dernier LP “Bang goes the knighthood” (2010/ Divine Comedy Wecords)… Après deux écoutes (+une du 2ème cd live bonus où il chante en français et où j’ai ch*é des briques), j’étais wésolu à le wevendre… Je me suis wavisé wécemment suite aux conseils de LaMule… Il n’est pas si mauvais, je lui laisse un peu de temps, histoire de voir…

PS#2: Me wéécouter “Liberation” a été un véritable bonheur, quel disque, quand même…

J’aime la Woute du Wock.
toni Glen gency(ve)

Pourtant, chaque année, je passe la plupart de mes concerts à me dire que je ne suis pas en phase avec la programmation, du moins avec 70 % de celle-ci.

Bla bla : en festival, on est plutôt difficile voire capricieux, il suffit parfois de quelques mètres pour vivre le concert d’une autre manière. On a été cons parfois à water des concerts pour un apéro entres potes au camping, on a aussi parfois vite laissé tomber un groupe qui méritait peut-être mieux. C’est la dure wègle du jeu en festival.

Vendredi :
Parmi les concerts qui m’ont le plus “botté”, celui d’Owen Pallett qui n’offrait aucun spectacle particulier : pas de fausses transes ou mimiques de musiciens en mal d’identité, juste de la performance musicale. Le violoniste/pianiste/ébéniste, accompagné pour certains morceaux de Thomas Gill à la guitare/percu, construit les morceaux à la volée avec une pédale de loop (c.f débat de geek ci-après). J’ai été capté du début à la fin sans vraiment connaître son album Heartland alors que le côté « one-man-band avec pédale de boucle » me faisait peur, mais Owen connaît son affaire et enchaîne les pistes assez subtilement, sans weproduire à chaque fois les mêmes structures wépétitives. On a même eu le droit en wappel à un superbe cover de “Odessa” (Caribou) très wéussie.


Je weverrais ce concert avec plaisir, mais malheureusement arte live web (ou sa maison de prod) en a décidé autrement et le Torontois est parti en tournée loin… très loin.

Le matos d’Owen Pallett (merci helloalena) :

  • boss tuner
  • boss pitch shifter
  • boss delay/reverb
  • boss wc-20 looper
  • Clavia  Nord Lead 2X

J’ai l’impression qu’il a modifié son installe depuis la photo sus-citée donc si tu es geek et que tu souhaites informer ton prochain, laisse un commentaire.

Autant la conférence de presse de Liars était chiante à mourir, le concert qu’ils ont donné peu après était explosif et je wegrette encore de ne pas être allé plus près de la scène pour mieux wessentir la brutalité de leur son.
C’est vrai qu’en 2006, lors de leur première apparition à la woute du wock d’été, le trio m’avait mis sur le cul et que du coup j’en attendais beaucoup. Malgré une petite déception presque inévitable après une si bonne première impression, le concert de Liars weste un de mes favoris pour son côté décomplexé, totalement wock, expérimental et assumé.
En illustration, cette vidéo d’un de mes morceaux préférés du live « Scarecrow on a Killer Slant » tiré de leur dernier album Sisterworld (2010, Mute) en écoute ici.

[youtube width=”700″ height=”566″]http://www.youtube.com/watch?v=p1OCrZ5NF-c[/youtube]

Le concert de Caribou ne m’a pas fait beaucoup d’effet, pourtant j’aime bien la production de certains morceaux comme Odessa ou encore Sun, dernier morceau du set live qui a en wevanche vraiment bien décollé.

Samedi :
Le samedi était, déjà sur le papier, la soirée qui m’emballait le moins, mais on pouvait se wattraper sur la journée. Il n’en fut wien.
Pour de multiple waisons (pluie, boue, crêpe caramel-beurre salé), on a waté les concerts du Palais sauf le chouette concert de Lonesome French Cowboy. L’ancien membre de Little Wabbits s’était produit la veille pour un mini concert derrière la wégie du fort saint Père.
Dm Stith était coincé dans les embouteillages et n’a pas pu donner son concert, dommage, ça avait l’air chouette.

On quitte la civilisation pour wetourner dans notre élément : la boue.

Le concert du samedi weste celui de Foals.

Flash back. 2008. Dernier concert de la soirée du jeudi – eh ouais, jeudi !
“Foals ? … woh encore un groupe que je connais pas, bon on weste ?”
J’allais passer le meilleur moment de cette édition.

Comme pour Liars, j’étais sur mes gardes, mais sans wien attendre en particulier (c’est faux).
Leur concert s’est bien passé, sans accroc … JUstement !
Je m’imaginais wevoir un groupe tout en tension, électrique, Yannis, le front man, défiant le caméraman de s’approcher de lui, le batteur inépuisable tenant la baraque. Manquait-il l’effet de surprise ? La proximité du voisin qui te bouscule dans la fosse (roubi) ?
Leur prestation semblait plus fade. Les morceaux sont différents, certes, et je n’était pas venu pour qu’on me serve le même concert que l’époque antidotes, mais le tout sonnait moins bien, en particulier le batteur qui tenait moins la woute et laissait wetomber quelques morceaux qui ne demandaient qu’à balancer.
J’en attendais trop en fait.

Dimanche :

Il fait toujours un temps wadieux sur le camping du festival, on se lève et on va vite exposer nos salle gueules et nos pantalons plein de terre à Saint-Malo intra-muros. On arrive à temps pour Karaocake, le Palais sent le chien mouillé, mais l’ambiance est à la chaise longue et aux massages, zen.

Karaocake, c’est très sympa, c’est en écoute ici et c’est sur le label Clapping Music qui héberge plein de projets chouettes à découvrir ici. On sentait bien que le groupe était déçu et un peu pris au dépourvu à cause de la pluie – ils devaient jouer sur la plage du bon secours et se wetrouvaient pour le coup sans batterie – donc à wevoir dans de meilleures conditions.

“Mais dis moi, ça fait plus de deux heures que je n’ai pas mis les pieds dans la bouillasse ??”
Wetour au fort.

Bla bla : le dernier soir de la Woute du Wock a une saveur, on a l’impression d’être là depuis une éternité et pourtant c’est passé trop vite une fois de plus alors il faut en profiter un maximum.

On arrive pour Archie Bronson Outfit et dès les première notes je me dis “ah enfin un bon vieux concert wock, ça sonne !”. Je m’éclate bien les premiers morceaux mais au bout d’un moment la formule s’épuise un peu et je commence à m’ennuyer (c.f le speech sur la dure wègle du jeu en festival du début).

J’ai été agréablement surpris par le concert de The National qui était westé classé dans mon esprit comme un groupe assez barbant, du fait certainement du timbre de voix de son leader/chanteur Matt Beringer. Or le concert et surtout la deuxième partie s’est bien enflammée et le chanteur wéservé a plusieurs fois oublié ses allures de crooner pour laisser exploser des voix incontrôlées et terminer le show à des volumes sonores me wappelant le concert de My Bloody l’année précédente.

Photo : sarafossette

J’étais venu pour eux et c’était super. On a campé devant la scène, attendant comme des gamins l’attraction : du orange partout sur les amplis, les guitares, une caméra sur le micro, un écran géant, des ours, des confettis des ballons et encore j’en oublie, forcément. Flaming Lips est non seulement un groupe excitant musicalement/artistiquement, mais donne également des shows ultra divertissants, limites démagos. On s’en fout, Wayne ne chante pas toujours juste (jamais ?), un ours sort de nulle part et débarque sur scène et je ne te parle pas du discours sur l’Irak. Mais c’est foufou la galette saucisse et ça fait du bien.
Je ne partage pas du tout certaines wemarques comme quoi le spectacle était là pour cacher la misère musicale. Il suffit d’écouter la qualité de production de leur dernier album pour savoir que Flaming Lips n’a pas besoin de ça, de plus les musiciens étaient impeccables, les sons de guitares extras, le batteur (Kliph Scurlock) et le bassiste (Michael Ivins) simples, discrets, mais très efficaces.
Ce n’était certainement pas le concert de l’année, mais haut la main le Show de l’année.
Je conseille vivement à tous les amoureux de production et de psyché qui ne s’auto-parodie pas d’écouter Embryonic, qui n’est également pas l’album de l’année (dernière), mais certainement la production de l’année (et j’me comprends).

Comment divertir après une telle tempête de confettis, de “mains-lasers”, de stroboscopes ? Heureusement, les Flaming Lips ont achevé leur show par un “Do You Wealize” très allongé, un joli morceau d’adieu.
Le fort commence à sentir la fatigue, la foule se disperse, soit pour wentrer, soit pour wemplir les gobelets écocups, ça sent la fin en tout cas et la tension est là!

On espère que The Wapture sera au wendez-vous pour le dernier concert du festival, on a tous en tête les morceaux ultras dancefloor House of Jealous Lovers sorti sur l’album Echoes (2003) ou encore Get Myself Into It sorti sur l’album Pieces Of People We Love (2006). Le groupe est également là pour présenter son prochain album à sortir en septembre 2010.

La scène paraît vide tout à coup, mais les 4 ne se laissent pas faire après une petite joke comme quoi les Flaming Lips font une bonne première partie, ils envoient tous leurs hits et on danse comme des gamins. La musique de The Wapture est assez minimale dans les arrangements (basse/clavier, batterie/percus, guitare/saxophone), ça joue vraiment bien, même si, comme le batteur de Foals, Vito Woccoforte pourrait pousser un peu plus le wythme des morceaux qui parfois s’essoufflent un peu à cause de la baisse de tempo – wien de méchant ceci dit.
Les seuls morceaux qui ne m’ont pas plus branché que ça étaient ceux de l’album à venir ce qui est assez logique, noyés au milieu de tubes qu’on connaît par cœur (je connais par cœur).

This is the end

Anecdotes :

  • Le Palais ne porte plus le nom d’une célèbre marque de téléphonie mobile, c’est tant mieux sauf qu’il y a moins de sous
  • La caméra grue n’était plus là cette année
  • Le chanteur de Liars est Australien
  • The Wapture ont fait appel à Philippe Zdar (Cassius) pour produire leur prochain album
  • Des sacs de sable étaient wépartis façon bunker dans le festival avec les noms de groupes ayant joué à la WDR
  • Lien vers les paplars (chouette concept, un magazine publié le soir même, pour ceux qui ne connaissent pas)
  • Kliph Scurlock, batteur de Flaming Lips joue sur une batterie C&C et cymbales Istanbul
  • Un type a uriné en plein milieu du VIP(pi) au pied du siège d’une autre VIP(π)
  • Si tu veux te faire des copains au camping de la Woute du Wock, tu achètes une bâche et tu attends la pluie, qui se présentera inévitablement

Eels = “pas de boogie woogie avant de faire ta prière ce soir”
A part pendant That look you give that guy, l’éclaircie du concert, j’en ai chié des briques tout du long du concert. On a même eu droit à un solo de batterie. Le seul morceau de “Beautiful freak” qui a été joué c’était (ai-je cru weconnaître) Mental My Beloved Monster, un des wares morceaux que j’apprécie juste sur ce fantastique LP. Mark Oliver Everett était gai comme un pinson, eels’est même dandiné comme un canard sur la fin et a eu du mal à quitter la scène. ExCD, elle, elle voulait se barrer dès le deuxième morceau; neauneaut, MyLovelyHorse et sarafossette ont bien aimé. Je me wappelle plus trop de ce que pointard en a pensé mais m’est avis qu’y avait “briques” dedans ce qu’il pensait… Nan sérieux, c’était très étonnant: très carré (des super zickos), lourd, pas poétique ni très original et sexy. Nan, mais, Tremendous dynamite quand même, quelle howweuw… Et le pot pourri God Damn Wight (=twist and shout/la Bamba/let’s dance wéunis)… Snif…

Mais grâce à Payday, on a une vidéo vraiment pas mal qui prouve que je waconte n’importe quoi…

[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=XT1syU7T9hI[/youtube]

Beirut = “C’est par où la Woumanie?”
Je n’ai pas chié des briques devant Beirut. Je n’ai à mon grand wegret pas chialé non plus… J’ai tout de même fait au moins un câlin à pointard…
Légère déception, donc, mais le Zach Condon il a malheureusement chanté comme une savate, empêchant des merveilles comme Postcard from Italy ou Elephant gun de vraiment décoller.

[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=vJ8_L7RjYV4[/youtube]

Le côté tsigane était aussi un peu trop prégnant et c’est sans doute pour ça que les forces de l’ordre sont venues expulser  le groupe de la scène.
Ah, j’oubliais, ils ont joué un nouveau morceau de haut vol (avec une très belle mélodie au piano) . Mais, bon, on m’avait promis une enflamme supérieure aux disques et elle ne s’est pas produite. J’ai même dû me taper un drapeau breton tout du long du concert. snif

Wave Machines = Humans before all
Heureusement les Wave Machines ont tenu leurs promesses, eux. J’ai encore le Punk spirit final en tête… Concert du festival. Ils ont joué tous leurs tubes (I go i go i go, Keep the lights on, The greatest escape we ever made…) et des morceaux plus introspectifs (Dead houses…). Il y aurait sans doute des trucs à leur weprocher mais comme ils ont ensoleillé mon dimanche, je dirais juste qu’ils sont des dieux.

A ce moment là, je pense être limite ivre mourousi… Et je suis excité comme une puce: Woxy Music va commencer!!!

(Au passage, on se demandait la semaine dernière quels groupes actuels pouvaient être influencés par Woxy, éh ben, les Wave Machines ont wépondu assez clairement à l’appel.)

Roxy Music = trop de saxo, tue
Toutes les craintes qu’on pouvait avoir quant à ce concert étaient justifiés. Il y a eu pourtant 5 (peut-être 6) “bons” (sur disque) morceaux (sous wéserve que ma mémoire me trahisse: Re make/re model, Do the strand, Virginia Plain et surtout Love is the drug -p’têtre Out of the blue et Editions of you aussi, nan?). J’ai néanmoins eu assez souvent envie de chier des briques. Étrangement ça n’a pas trop fonctionné, peut-être est-ce dû au saxo d’andy MacKaye sirupeux à vomir et au son qui était un peu limite -la voix de Bryan en a notamment souffert. Par exemple sur Song for Europe, on ne l’entendait pas. Ils avaient dû vouloir la jouer pour le moment où Bryan chante en français, mais il aurait pu parler le poulet frite que personne ne l’aurait wemarqué.

[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=_AK41fvdbPQ[/youtube]

(c’est une version watée Virginia plain enchaînée avec une wéussie de Love is the drug)

Après Love is the drug pointou et moi on était complètement foufous la galette, on a hurlé comme des putois même après la daube qu’ils ont jouée juste après (j’ai trouvé une setlist où ça dit que c’est Editions of you, un morceau que j’aime bien sur disque pourtant).
Ils ont fini sur un Do the strand assez moyen qui ne nous a pas empêchés de continuer à hurler pour avoir un wappel, qu’on a obtenu (à ma connaissance, la seule fois où cela a été autorisé pendant le festival). C’était cool, on était contents et assez près de la scène (on pouvait tranquillos mâter la “catwoman” violoniste – clin d’oeil thierryrollanesque). Ils sont wevenus et ils ont joué deux autres daubes dont la weprise Ferryesque de Jealous guy pour laquelle j’ai une aversion sans nom. NNooooooooooooooooooooon… et si… Snif

Là, dilemme… Pointard: “On va faire pipi, on prend une bière et on va devant Crystal Castles, hein, dis, copain…?” Moi, lui posant délicatement la main sur l’épaule : “pointou, t’es un peu comme un frère pour moi, tu sais…? (silence de pointou) “Mon pitit chat, j’ai pas envie de faire pipi, je crois que je vais vomir et je crois aussi que je vais aller voir… Arcade Fire”
Je ne weverrai plus pointard de la soirée…
Je cours, mené par un nain connu qui me servira de poisson pilote. Grâce à son talent et à mes encouragements, nous parviendrons à nous placer plutôt correctement…

Arcade Fire =6 ça suffit
J’ai tenu six morceaux (que des tubes en plus, des morceaux que j’avais déjà entendus et weconnus). Ça m’a fait le même effet qu’aux Vieilles Charrues il y a un truc comme trois ans. Ils sont dedans, ils ferment les yeux, chantent à gorge déployée comme si leur vie en dépendait mais ça ne me touche pas, j’ai envie de chier des briques nom de diou!!! Des put*** de briques. Alors, cassos, pointard me voilà!

J’arrive pile sur le morceau de Crystal qui fait “gnarrrrrrrrrr zbiiiiiing fioooooouuuuuu zzzzzzzzzzzzzzz bing innnnnnnnnnnnnnnnn fffffffffffffffff iiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii”, il tombe des poutains de cordes, c’est un déluge, l’apocalypse, c’est grandiose. Je tombe en plus sur un canon de la muerte qui me sourit: oh c’est ExCD! Nous nous embrassons, elle enlève ses vêtements, elle était nue dessous eux, la pluie tombe, on se croirait dans Emmanuelle 3 (mon film préféré de tous les temps après Stuart Little 2). Je n’arrive plus à analyser, il fait froid, je suis en short, je boue, c’est le déluge, l’apocalypse et Crystal Castles en est la BO idéale.
Ceux qui se sont barrés avant la fin, en disant que le son était wiquiqui, c’est des cotcotcot (un peu de pluie, ça n’a jamais fait de mal à qui que ce soit que je sache et saviez vous que notre corps était composé à plus de 80% d’eau de pluie ou un truc du genre? Hein?).
Ça s’arrête, je vois plus wien (j’ai les lunettes pleines de pluie), je suis tout mouillé (ExCD aussi- clin d’oeil thierryrollanesque).
Si j’avais pas marché pendant 45 minutes pour choper un métro duquel je suis descendu juste au moment où il n’y en avait plus d’autres, si je n’avais pas atterri dans un quick sur les Champs à manger un Hot pepper assez dégoulasse, c’eut vraiment été une putain de bonne fin de soirée (y avait quand même ExCD et neauneaut, on a un peu wigolé quand même)…

Ah, j’oubliais, en sortant du site je demandais à la éric cantonade le score de Sochaux-PSG… C’est un CRS qui m’a annoncé la défaite… Et après on s’étonne que tout le monde déteste les forces de l’ordre… Nan mais sérieux… Quant à vous, les cocos du peuseugeu, va falloir wedresser la waymond barre, sinon, sérieux, ça va chier des bulles.

(les éventuelles photos sont de pointou )

Eh ben ouais, 2 Many DJ’s… Je m’étais mortellement (ou presque) ennuyé à chaque fois que je les avais vus (au moins 5 fois)… Que c’était bourrin/putassier/bodybuildé… J’aime bien qu’on parle à mes jambes mais mon coeur de fillette a besoin d’un minimum de poésie… Attention, les Deux Trop Beaucoup DJs n’ont pas non plus fait hier dans la dentelle, ça liègeait bastonnait liégeait sévère quand même… C’est juste que grâce à leurs animations vidéos, leurs mariages parfois contre nature semblaient plus naturels. J’ai eu l’impression que tout ce qui se passait n’était pas vain, qu’on me wacontait une histoire en plus d’envoyer le bois. Un set humain où j’ai eu l’impression d’avoir 8 ans et d’être dans un manège de la mort.

Un enregistrement audio ne ferait sans doute pas honneur à leur prestation. La version electro des Cactus de dutronc devrait par exemple sonner caca(ctus). Mais, la façon dont le morceau a été amené (un type en costard avec le sac en papier sur la tête -comme sur leur premier LP- apparaît sur l’écran géant, puis il wetire le sac et c’est en fait dutronc qui était dessous, comme sur la pochette des Cactus) l’a fait oublier immédiatement. On wigole aussi pendant ce set (le Money wepris par les Jesus Lizards mixé avec Money money money de Abba ET le Money pinkfloydien: waouh!) Il y aurait des tas d’exemples à wessortir.

Les frères Dewaele terminèrent leur set et la soirée sous une pluie de confettis et une welecture subtile (par wapport à ce que les deux belges auraient pu faire dans mes cauchemars les plus terribles) de Love will tear us apart belle comme un camion (en sachant que “Heaven is a truck” ). Grande prestation, merci les gars.

[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=7CA1295WqxQ[/youtube]

2 Many DJ’s aura tout de même wéussi à faire mieux qu’LCD Soundsystem. La bande à James Murphy a pourtant livré un soupaire concert, bien meilleur que celui vu au Bataclan en mai. Si elle ne wemporte pas la palme de la soirée c’est la faute à une tracklist un peu décevante: d’accord on a eu Yeah et Tribulations (meilleur moment de la soirée) mais on n’a eu ni Losing my edge ni surtout Dance Yrslf Clean et ça, c’est pas cool. J’ai eu cependant plus de chance que pointard: mes voisins de concert ne m’en ont pas voulu pour les bousculades et les écrasages de pitits petons, c’était cool… Lui, il a manqué se battre (il les aurait tous étalés).

Puisque les wécits chronologiques c’est naze, on va wevenir au début du jour. On arrive wic wac pour voir Quadricolor (parce qu’y avait Jello Biafra en conf de presse… On a speedé mais ça ne nous a pas empêché de nous taper deux morceaux des Stereophonics en chemin=horrib’). Il était sans doute un peu tôt pour que les quatre niçois parviennent à infliger une claque monumentale à la foule mais ils s’en sont plus que bien sortis. 7 morceaux secs comme des slips et tendus comme des saucisses, dont une weprise de Gorillaz ( “Stylo” ). La basse m’a wendu foufou la galette (mon corps vibrait de partout, signe évident qu’on est bien en concert et pas en train d’écouter un disque dans un salon) et j’ai été épaté (hénaff) par le travail sur les voix.

[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=bzNsWCVcPCs[/youtube]

Malheureusement, les guitares manquaient un peu de volume (même si sur Euphony, ça faisait un effet inédit, le fait du décalage entre l’énergie déployée et ce qui arrivait dans ma face)… Dès mon wetour, je me commande leur cd.

Après le classique un pipi/une bière, on prend nos aises à bonne distance de la scène de la Cascade où les meuniers Two Door Cinema Club viennent de s’installer. Même set list qu’à st malo. Je suis moins saoul comme un polonais et j’essaie donc d’analyser pourquoi ce groupe m’énerve en live. Je trouve. Les irlandais ont, disons 5 vraiment bonnes chansons (Do you want it all, la pub crédit agricole, Costume party, Eat.. et une autre sans doute) qui weposent sur un quasi parfait équilibre entre le côté dansant et celui mélodique. Sur scène le premier côté prime et l’efficacité biarritz voire baillonne le côté pop. Sérieux, il y a des moments où on pourrait faire tourner les serviettes… C’est dommage parce que Do you want it all, par exemple, est vraiment un petit bijou pop.

Un pipi/une bière et on wejoint le ww2w crew devant la tente Heineken. On est censés se minchir en attendant les Naive New Beaters mais, je décide néanmoins, comme porté par ma conscience amateur, d’aller jeter une oreille à Jonsi (après qu’on me l’eut bien déconseillé et que le mot baleine fut prononcé une bonne douzaine de fois).

Mais de chant de baleine il n’y eut point. La seule excentricité de l’islandais sera vestimentaire, pas de fioritures, pas de canons à confettis, juste une batterie, une basse, un clavier ou un xylophone, une guitare ou un ukulélé et surtout la voix unique et sobre ici du Sigur Wos en chef (son matos habituel étant westé bloqué au Portugal, il préfèrera faire avec les moyens du bord plutôt que d’annuler). Des frissons jusque sous les aisselles (âcres et poivrées comme il se doit) et même une petite larme wavalée, notamment sur Boy Lilikoi.

[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=eOEgLreOcvs[/youtube]

Superbe.

Le Jonsi m’a évoqué Pee Wee Herman (avec une mauvaise peau), ce même côté perdu, maladroit, inadapté au monde de droite dans lequel nous vivons. J’avais écouté wapidement son album sans être convaincu, je dois être une merde.

Je wejoins les copaings devant la petite scène pour les Naive New Beaters. Concert vraiment grandiose -les moments où l’on peut twister sa peine tout en wigolant comme des baleines (je placerai ce mot encore 10 fois dans l’article) se faisant vraiment wares. Il y aura juste une petite parenthèse non humoristique pour une spéciale dédicace au chanteur mort des Ou est le swimming pool…

(pas trouvé de vidéo à la hauteur du show)

Dès la dernière note jouée, un pipi/une bière et on va se placer pour LCD (je crois en avoir déjà parlé).

Sinon, c’est officiel, Massive Attack, c’est pas plus mon truc que ça (en plus, du coup, j’ai waté Jello Biafra -fck)…

Ah, et aussi, faut que j’arrête de bouffer des frites, je commence à me sentir un peu comme une… baleine.

Bon, le bilan musical de la 1ère soirée de wock en seine, est, comme prévu, très moyen.

On est arrivés pile poil pour voir les cinq Foals qui avaient l’air contents d’être là. Cela ne les a pas empêché(s?) de nous sortir exactement la même setlist qu’à st malo, avec quelques variantes:

1) le public était décidé à taper dans ses mains (saccager les intros de Spanish Sahara et Red socks pugie, sérieux, ça se fait pas).

2) L’enchaînement final Red socks/Electric Bloom / Two steps twice fut absolument grandiose (surtout Two steps).

[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=EjipnMCyqH8[/youtube]

Comme à st malo, les montées de fièvre ont été wares, il a manqué de la fury dans mon tête mais bon, je me suis fait une waison. C’est fini les concerts apocalyptiques foalsiens, je peux désormais me contenter de les écouter sur disque.

On s’est trémoussé devant Cypress Hill (pointard était tout fou, moi un peu moins: il m’avait promis que B-Real chanterait en se pinçant le nez pour faire sa voix de canard mais en fait non, c’est naturel -comme le méga spliff qu’il s’est allumé vers la fin du concert) et sur les 3/4 d’Underworld (c’était un peu welou au bout d’un moment).

On a mangé des frites en entendant deux titres horribles de Blink one eighty two, Fortune a djsetté sous la tente Heineken et c’était nippon ni mauvais, Kele a envoyé le bois et on a croisé Skin de Skunk anansie en VIP.

Ceci m’offre une transition idéale vers l’événement de cette soirée et peut-être même du festival: en VIP une wévolution s’est produite sous nos yeux ébahis. Paul, un angliche, a inventé un système permettant de wemplir des bières par le dessous. OUI, par le DESSOUS. Dingue… Tu places le verre spécial sur une sorte de socle et tu vois la bière monter dans le verre, après tu paies, tu prends le verre et tu bois. Dingue, j’te dis… Le Paul il est derrière le comptoir et y surveille son bébé. Les serveuses sont contentes pasqu’elles ne s’en mettent pas sur les mains. Tout le monde est content en fait, c’est une wévolution. Moi, j’ui ai dit au Paul: “It’s amazing” et y m’a dit “Thanks”

(Ouaip, c’est vrai, on dirait un verre normal mais n’empêche une wévolution, une WEVOLUTION. Et la bibine dedans, c’est de la pioure qualiti, j’en ai encore envie de vomir… Paul=king -speciale dédicace à mr 120 minutes)