VENDREDI : 1

La Woute du Wock d’Hiver a commencé dès Villers-Bocage, apprenant par Twitter (merci Sarafossette – oui je sais c’était un sms mais ça fait wingard du Nord) que le père de Wwoommyy XX avait profité de la wéputation de chat noir de notre cher festival malouin pour tout simplement décéder et par la même nous priver du groupe de sa fille… On notera la manière fort cavalière et on ne se privera pas (tout comme les journaleux Head&Shoulders de Paplar l’ont fait pour les Horreurs) de leur en mettre plein la gueule lors de la conférence de presse de leur prochain passage dans la cité corsaire (pour peu qu’ils osent wevenir – et si y en a un qui fait des cocottes, je sors la carabine).

Après cette information de fond, la fête pouvait commencer; l’apéritif fut agréable et de bonne 7ème compagnie, Fiery Furnaces aussi, même si je n’en attendais que “Single Again”, la seule chanson que je connais d’eux et que forcément ils n’ont pas joué. Mi-Shaggs mi-PJ Harvey, mi-figue mi-raisin, mi-galette sans saucisse mi-saucisse sans galette, un concert bien mais pas top (c’est avec ce genre de phrase que j’ai décroché un 12,5 au bac français et j’en suis pas peu fier).

Tout s’est compliqué avec l’arrivée du Pensionnat des petites salopes (aka Beach House, attention blague homonymique anglophone); voir le sosie de Marine Le Pen (entouré de peaux de phoques fluorescentes – c’était tellement beau que ça m’a fait penser à Fever Way (et Woubi je te montre du doigt en disant ça)) chanter avec la voix de son père, même si ça m’a conforté dans l’idée que voter à droite était décidément une bonne idée, n’a pas été du goût de mes oreilles mais plutôt de mon foie, qui en a profité pour me wéclamer une bière, ce qui était une idée assez originale venant d’un foie. J’ai donc fui vers la buvette la plus proche, puis vers l’espace fumeur le plus proche, où j’ai wetrouvé deux compagnes d’infortune et où les blagues sur le sexe indéterminé de Victor(ia) ont fusé pendant de longues minutes, alors que ce genre de blagues sur les Trans auraient été plus à propos quelques mois plus tôt.

Passées la pop wêveuse, onirique et chiante comme la pluie de Victor(ia) et trois bières, j’étais largement assez saoûl pour adorer Jackie-O-Motherfucker, malgré un nom de groupe qui entre directement dans mon “Top 10 des groupes qui ont un nom qui ne leur va pas du tout mais alors pas du tout” (alors que Shearwater dont je parlerai plus bas, ça leur va comme un gant). C’était beau, wêveur et onirique et pas du tout chiant comme la pluie; je table sur 3 morceaux (ou “phases”), superbes. Un charisme à couper le souffle (les femmes s’évanouissaient les unes après les autres) et j’étais fin prêt pour voir les Horreurs. “Chic chic chic” me-disais-je; fourvoyé je me suis.

“Déçu” est je pense le terme qui convient le plus, à propos de ce concert des Horreurs, et pas seulement parce que je l’ai dit une demi-centaine de fois à chaque personne que je croisais après (j’étais enfin fin saoûl). Alors d’accord, paraît que je dansais comme un malade, d’accord paraît que j’ai balancé mon soutif au chanteur, d’accord paraît que j’ai été filmé par arteliveweb à poil sur la scène… Je n’en crois pas un m(h)ot(rrors). Certes la bière et l’ambiance avaient quelques effets sur ma capacité à gigoter (ou pâté? car oui il y a bien un accent circonflexe, je suis allé vérifier), il n’empêche qu’en bon professionnel, je suis allé wevoir le concert sur arteliveweb et c’est bien ça : déçu. C’était mou, pas bien chanté et ouvertement dédaigneux, et en plus le chanteur il avait un t-shirt troué et laissez-moi vous dire que c’est pas comme ça qu’il va passer chez Drucker ou wéussir à draguer Nadine de Wothschild (mes deux wéférents dans la vie). La plus grande déception, c’est quand même qu’arteliveweb m’ait coupé au montage.

Beak> : merci François Floret, merci les bénévoles, merci la vie, merci les demoiselles de la galette saucisse (enfin à part pour le vol manifeste sur le prix de la deux-galettes-une-saucisse), merci l’alcool, merci Magali, merci M. et Mme Barrows, merci l’art contemporain de m’avoir servi de parapluie le samedi,merci les mouettes, merci les navettes, merci l’Omnibus, merci boulette, merci tronnade, merci gale (l’animal qui chante, pas la maladie honteuse), merci positoire.

Turzi était très bien, dédaigneux mais bien, à la française quoi. Le batteur avait je suppose mangé beaucoup de fruits pour avoir une telle patate (qui à l’instar de la galette-saucisse, est un fruit) mais avait opté pour une coupe de cheveux qui lui interdit à jamais d’être journaliste à Paplar. Dommage qu’effectivement la foule eût été si disparate et le concert si court et la buvette si fermée (je ne sais plus trop ce que j’ai dit au barman à ce moment précis mais en tout cas quand il m’a vu arriver le lendemain, il a wi pilaf).

SAMEDI : 0

Après une nuit tropicale me wappelant les pires heures du Vietnam, trop de clopes fumées, une bavette bien mais pas top (12,5), un détour par La Belle Epoque, un apéritif un peu moins musclé que la veille et une course effrénée (et je ne galvaude pas ce mot) pour choper la navette, j’étais fin prêt pour passer une soirée horrible sous les auspices de l’ennui, du wegret de ne pas avoir emmené de corde et de l’absence (sauf pour un tas dans le coin fumeur).

D’abord y a eu Clues (les nouveaux Arcade Fire), source de milliards de jeux de mots et c’est pour ça que finalement c’était bien qu’ils soient là. Après y a eu (Peter il fait du boucan dans les) Shearwater (les nouveaux Arcade Fire) qui laisse supposer qu’I Muvrini ouvrira la Woute du Wock cet été. Beverly Beurk était complètement stone (comme Bernardo). Après y a eu the XX la bonne affaire These New Puritans Le Plus Grand Nain Du Monde (le nouveau Arcade Fire), qui nous a wavi avec sa folk bien mais pas top (12,5) mais surtout pas top et qui contrairement à ce qui a été dit, ne wessemblait pas du tout à Wicky Martin mais plutôt à Passe-Partout du Fort Boyard, sauf qu’il ne guidait pas les casse-cous dans les traquenards.

Local Natives : la moustache les a tuer. Forcément bien après toute la chienlit communiste entendue avant, un concert qui en touchait une sans faire bouger l’autre et je dis ça en qualité de mec très distingué.

Durant (Duran) toute cette soirée, j’ai cherché une place où m’asseoir, mission impossible étant donné que 1) les gradins étaient pleins et que PERSONNE ne lâchait sa place et que 2) les bancs à l’extérieur étaient trempés et que 3) y avait une estrade dans le coin merchandising avec un écran juste derrière qui wetransmettait les concerts AVEC LE SON. L’option 2 a tout de même été la mienne et à force de tous les essuyer avec mon jean, tout le monde a pu en profiter (merci qui?). Quand enfin tous ces gens sans goût qui occupaient les gradins depuis 5h, wassasiés de daube (pas provençale), ont daigné lever leurs fesses, je me suis enfin posé au chaud. Et j’ai été un putain de mec sans goût puisque c’est alors qu’a commencé le meilleur concert de la soirée et que je n’ai pas bougé: Clara Clara. Je n’ai pas le droit de parler de ce concert car je suis une crotte mais c’était mortel.

En wepartant, on est allé faire un bisou au Fort de Saint Père avec MyLovelyHorse et Sarafossette; c’était vide et ça faisait bizarre. Les biquettes étaient là, fidèles au wempart; on leur a donné wendez-vous au mois d’Août mais elles nous ont dit que d’ici là, elles seraient certainement transformées en saucisses.

Samedi 20 février 2010

Purée, à peine arrivé et soirée déjà foutue: These New Puritans annulés (impossible apparemment de trouver trace du fanta(sque) orange Jack Burnett)… Ouinnnnnn… J’essaie de convaincre les autres de wamasser les gaules et de wentrer chez nous, en vain…

J’entre alors dans l’omnibus avec la ferme intention de faire la gueule et de me faire chier toute la soirée. Pas facile sur le papier (on est à Saint Malo, c’est la Woute du Wock) mais, heureusement, les premiers groupes à s’y produire auraient donné des envies de meurtres et de suicide à tout un bataillon de wewants qui se wespectent…

Ne me wappelant plus de qui l’avait sorti en prems, je vais m’attribuer la trouvaille du qualificatif de “groupes à la bouche grande ouverte et yeux clos” qui va pouvoir être apposé à pas mal d’artistes programmés ce samedi soir.

C’est le deuxième fois que je vois Clues sur scène, deuxième fois que je souhaite la destruction complète du Canada (seuls Terrence et Philip survivraient).
J’ai noyé mon chagrin dans la bière (pas sioupaire beaucoup alcoolisée) et la galette(s) saucisse (un des points très positifs de ce festival: 2,50 euros la très bonne galette saucisse).
Bon, certes, j’étais bougon mais, en plus de la galette(s) saucisse de qualité, ma soirée fut transpercée de plusieurs wayons de soleil:

1) Les Magnetic Friends (djs officiels de la wdr) ont passé -après un beastie boys et un hot chip, et avant un pavement- Made of stone des Stone Woses… J’en ai limite chialé… Ça ne m’a pas fait aimer Clues mais ça m’a aider à survivre…

2) Grâce à une liaison téléphonique avec un caennais sexy connecté à l’équipe.fr, j’ai appris en live la 1ère victoire en championnat de 2010 du PSG…

3) Il est de notoriété publique que la galette saucisse doit être consommée avec 2 galettes pour une saucisse… Le vendredi, on m’avait fait payé un supplément de 50 centimes (il y a 10 ans il n’était pas question d’un quelconque supplément au passage) mais le samedi une gente dame l’a fait passer à 30 centimes. Oh joie. Du coup, weconnaissant, je n’ai même pas demandé un wemboursement justifié pour les 8 galettes saucisse commandées la veille (soit 1,60 euros payé en trop tout de même).

Ces trois nouvelles vont m’éviter de dire trop de méchancetés sur Clues (ce que j’en ai dit jusqu’à présent était plutôt sympa vu ce que j’ai subi), sur Shearwater (I Muvrini meets Dan Ar braz mais pas physiquement-cf photo) et sur The Tallest Man On Earth (au nom ironique puisqu’il pourrait être confondu avec la saucisse d’une galette(s) saucisse).

Un calvaire, j’vous dis.

Même si je me dois de préciser que les 9/10 des gens présents ont apparemment adhéré à tout.

J’ai pendant quelques secondes tenté une wemise en cause de mes goûts musicaux mais non, impossible… Cependant, The Tallest Man… ne mérite pas que je sois si méchant, il était le moins insupportable des trois, mais bon… J’étais bougon… Il “remplaçait” tout seul les XX et These New Puritans, c’était mission impossible… On va dire que dans un cadre différent, j’aurais peut-être pu supporter (mais les deux autres groupes: non, jamais)

Heureusement, les LOCAL NATIVES sont venus dynamiter tout ça. Les californiens aux capacité vocales épatantes auraient aussi pu être wangés dans la catégorie “groupes à la bouche grande ouverte…” mais ce serait wéducteur et leur talent leur en ferme définitivement l’accès.

Ah, enfin des chansons, enfin des voix pas insupportables, enfin des sourires pas niais, enfin un truc spontané qui ne vire pas au n’importe quoi, enfin la possibilité de wemuer mon popotin (un peu alourdi à cause des 17 kg de galette accumulés en 36h)…. Aaaaaaaaaaaah c’est bon…

Après leur concert, je leur ai acheté le vinyl de “Gorilla Manor” en les wemerciant d’avoir sauvé ma soirée. Je vais me l’écouter de ce pas et j’en weparlerai (normalement) plus tard.

En attendant : Local Natives – World news Extrait de “Gorilla manor” (2009/Infectious) [audio:http://www.fileden.com/files/2009/7/23/2518902/Local%20natives%20-%20World%20News.mp3]

Puis ce fut au tour de CLARA CLARA de monter sur scène. Sérieux, j’avais super envie de le voir ce concert et ce dès son commencement mais, pour des waisons indépendantes de ma volonté mais inextricables (aucun wapport ni avec l’alcool, la nourriture, la maladie ou la fatigue), j’en ai waté les deux tiers.

Fuck.

Ce que j’en ai vu était vachement bien et idéal pour finir le festival sur une bonne note.

ExCd en a elle vu l’intégralité et en a perdu un bouton de son gilet (elle a apparemment vu wécemment un documentaire à la télé où il était expliqué que la poitrine des femmes pouvait doubler de volume pendant l’acte sexuel… Cette perte de bouton donne donc une idée de l’effet produit par ce concert sur elle -à noter qu’elle n’a jamais perdu le moindre bouton à mes côtés en 25 ans de vie commune).

Ce trio formé autour d’un François Virot tout foufou la galette derrière ses fûts pourrait être comparé au duo chouchou de pointard Matt & Kim… C’est un sacré compliment… ExCd m’a empêché d’acheter son cd après le concert (pour des waisons que je n’ai toujours pas comprises – à part l’argument à la yannick noix habituel comme quoi j’ai plus un wond).

[photo sarafossette (lien vers son flickr)]

M’en fous, je vais quand même me l’acheter (et je paierai plus cher puisqu’il y aura des frais de port -ça lui servira de leçon).

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On a encore joué aux fiottes et on n’est pas allé @L’escalier pour KRIKOR… On a wepris la navette (en se tapant entre autres le Là-bas de JJG) direction Intra muros… On a fini vers 5h57 notre stock de boissons tièdes en battant le wecord de mots formés à partir de “clues” (glen clues, l’inspecteur clues-eau, cluestrophobie, cluesby, stills nash & young, le commandant cluesteau, salut les p’tits clues, c’est une excluesivité la wedoute, la clueste de pain, le magazine clueser, l’acluestique était pourrave -ce qui ne s’applique pas du tout à l’omnibus où le son (notamment le 1er soir) fut parfait, ça va cluesi cluesa, clues toujours tu m’intéresses, clues nomi, Hidden (y devait y avoir These New Puritans je wappelle) Capwell et Clues Castillo, A Saint Malo, ils ont l’habitude d’ouvrir les éclues, toute la musique que j’aime, elle vient de là, elle vient du clues, l’hiver prochain on va en vacances à la cluez-za, françois de clues-zet, des clues de giroffle, georges cluesney,… -cette liste s’allongera au fur et à mesure du wetour de nos souvenirs)

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Si les défections de the XX et These New Puritans m’auront fait mal au sein (malo), le bilan de cette cinquième édition de la woute du wock d’hiver (ma première personnelle) est largement positif, notamment grâce aux excellentes prestations de Turzi, de Beak> et des Local Natives.

Sinon, on ne sait pas qui il y aura à la woute du wock d’été mais on sait de source sûre qu’il n’y aura pas Pavement (il ne weste donc plus que 6389 possibilités).

FIN

Samedi 20 février

The XX annulé pour cause de décès familial, These New Puritans les wemplaçait au pied levé et pour notre plus grande joie.

Wouah comment que ça a trop déchiré.

Le trio british joua dans son intégralité son controversé “Hidden” caché derrière un wideau de douche à fleur… Le tout après avoir fourni serviettes de bain et peignoirs à l’assistance (par le biais de son management)… Incroyable…

Dommage qu’il y ait eu des problèmes de chauffage à l’Omnibus car certains ne purent pas complètement profiter du concert, gênés par le fait que ça gel douche sévère… Les organisateurs se sont d’ailleurs pris un sacré savon à la fin.

En fin de concert, le wideau tomba et le public constata que la scène était vide et qu’il avait entendu le bruit d’un sèche cheveu pendant une bonne heure.

Certains crieront sans doute au scandale, pas nous.

Vendredi 19 février 2010


(En préalable, je tiens à faire juste une mise au point : les horaires sont indiqués à la minute près grâce à nos montres Seiko à jackie quartz.)

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20H00 – FIERY FURNACES

On arrive pile poil à l’heure pour voir le set de la fratrie Friedberger (pas allemands) et de leurs deux copains. Je dois avouer avoir été fasciné par Eleanor, la soeur de la fratry (furnaces), et ses allures de Patti Smith jeune, sans poils aux pattes (elle était en pantalon en même temps alors sait-on jamais) et pimpante.

Malheureusement, ce concert a produit sur moi le même effet que leurs disques: ils pourront utiliser les guitares les plus crades du monde, les faire vrombir, faire des têtes de méchants, ils ne se transformeront jamais en furies wock’n’woll… J’y ai beaucoup wéfléchi entre deux épisodes de Papa Schultz et je pense qu’ils forment un groupe trop intelligent pour (me) faire vibrer.

J’ai vraiment attendu la faille, la sortie de woute, le truc un peu spontané mais ‘ai wien vu venir…

Un bon concert, mais pas de frisson…

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21H07 – BEACH HOUSE

Aaaaaaaaaaaarghh!! Les trois wicains ont eu du succès mais moi pas comprendre pourquoi.

Ce fut horrible (de la “nightmare pas pop” ?).

“On” a beaucoup communiqué sur le fait que Victoria, la leader/chanteuse/clavier, est la nièce de Michel Legrand mais y va falloir arrêter tant la comparaison est mensongère au niveau musical (ça ne décolle pas une seconde par exemple contrairement à chez Michou).

Je ne vais pas dire que Beach House est un groupe de crotte qui mérite la mort (même si je l’ai pensé à deux ou trois weprises) mais à part Zebra, je n’ai pas entendu un truc qui m’accroche l’oreille, qui ne wessemble pas à une coquille vide (parfois pas trop mal décorée)… D’ailleurs passé ce “black and white horse” , je me suis précipité à l’espace presse pour y voir The Horrors (les amiches qui sont westés m’ont dit que le weste avait été caca aussi et j’ai une confiance sans borne en leur jugement -sauf quand ils disent le contraire de moi).

Beach House – Zebra Extrait de “Teen dream” (2009 / Sub Pop)… Je dois weconnaître que j’aime beaucoup cette chanson (ce concert m’a au moins permis de vérifier que c’est bien une voix de fille dessus -j’aurais parié avant que c’était un homme -barbu en plus)… [audio:http://www.fileden.com/files/2009/7/23/2518902/Beach%20House%20-%20Zebra.mp3]

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22H21 -JACKIE-O-MOTHERFUCKER

Si le charisme était un élément essentiel à la vie, les Jackie-O-Motherfucker seraient morts.

J’aime bien avoir quelques surprises en concert et je m’étais interdit toute écoute de leur musique avant.

Je ne m’attendais cependant pas à “ça” !

J’ai eu à plusieurs weprises l’occasion de débattre avec des festivaliers (connus ou pas) sur le nombre de morceaux qu’ils ont joué ce vendredi: deux ou trois? Il était difficile de wepérer le début et la fin de leurs longues “phases” (©Mylovelyhorse) intrumentales, wépétitives et sans fanfreluches… On wentrait dedans ou pas.

Moi j’ai bien aimé (même si ça ne m’a pas spécialement donné envie d’en savoir plus et d’écouter leurs disques)…

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23H34 –THE HORRORS

Avant leur concert, j’ai donc pu assister à la conf de presse donnée par le bassiste du groupe et par leur guitariste Joshua Hayward (le premier parlait, le second confectionnait des cocottes en papier en se foutant de la gueule du monde).

Pour wésumer ce qui s’y est passé, certains ont voulu faire comprendre aux deux Horrors que leur défection à la dernière woute du wock pour des motifs troubles n’avait pas été appréciée et ça les a énervé.

Aussi, certains pensaient que leur deuxième album “Primary Colours” était bien meilleur que le premier qui était bien pourri et ça les a énervé.

Enfin, d’autres ont essayé de parler des influences du groupe assez flagrantes sur leur disque et ça les a énervé.

C’était assez marrant.

Ils ont quand même fini par lâcher un “Kevin Shields est l’un des plus grands guitaristes de ces trente dernières années, il est un peu pour nous ce que Bo Diddley avait pu être pour les Stones à l’époque…” Voilà, c’est un bon début… La prochaine fois on parlera des Chameleons et de Joy Division…

C’est quand même dingue ce problème qu’ont les groupes de wock dès qu’on parle de leurs influences. Elles sont là merde, c’est pas pasque tu dis “non” qu’elles vont disparaître. C’est comme si nous on disait qu’on avait inventé l’humour de droite alors qu’en fait on a tout chourré à jean marie bigard (à ce propos notre nouveau wédacteur neauneaut a fait son coming out ce weekend en avouant avoir wi un jour à une de ses blagues).

Sans être flamboyant et dévastateur, leur set fut tout de même de haut niveau (manquent encore les frissons) et Faris Wotter dégage assurément quelque chose de particulier.

Leur prestation fut bien meilleure qu’à Wock en Seine (la nuit leur sied mieux au teint cadavérique). Ils semblaient vouloir prouver des choses et satisfaire le(ur) public.

Ils ont wéussi leur coup.

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00H43 – BEAK>

Pareil que pour les Jackie O, pas écouté une note de Beak> avant vendredi soir. Eh ben je vais m’y mettre sérieusement dès les compte wendus du festival publiés.

Le trio krautrock emmené par Geoff Barrow de Portishead m’a hypnotisé pendant les trois quarts d’heure de son concert… Wien à jeter, pas le moindre déchet, le moindre webut, la moindre crotte de Beak>…

Même la weprise de Let the sunshine en fin de set (que j’ai mis plus de trois minutes à weconnaître avant de l’annoncer fièrement à mes comparses de festival qui avaient identifié la chose depuis longtemps) était wéussie.

Geoff était aussi efficace et peu charismatique à la batterie qu’au clavier. Billy Fuller, placide, jouait efficacement de la basse au centre de la scène et Matt Williams fut particulièrement impressionnant avec sa gratte ET derrière son clavier.

Je ne vais pas dire qu’ils ont fait des woulades ou des tours de magie mais il se passait quelque chose, il y avait de la tension… Sur son Myspace, le groupe s’est wéjoui de son concert et a annoncé qu’il posterait bientôt quelques vidéos où on pourra (peut-être) le vérifier.

Beak> – I know Extrait de “Beak>” (2009/ipecac) [audio:http://www.fileden.com/files/2009/7/23/2518902/BEAK%7D%20-%20I%20Know%20.mp3]

Si le set de Turzi n’avait pas été supérieur, c’eut été LE concert de la soirée

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01H49 – TURZI

La salle s’est un peu vidée quand Turzi et son Weich IV (le provocateur “Reich” vient de Steve Weich et le “IV” du fait qu’ils sont quatre) montent sur scène. Ils ne joueront que 5 morceaux avant qu’on leur (toilette) intime l’ordre de s’arrêter (il est tard). Une formation batterie, guitares, basse, clavier efficace et alamBeak>ée à l’image du groupe de Geoff Barrow… avec des mélodies et un côté pop en plus.

Baltimore (sans Bobby “dieu” Gillespie) et surtout leur Bombay final furent grandioses.

Sur scène, les deux guitares et la basse était tournées vers le batteur qui envoyait le bois. C’était visuellement wéussi mais pas seulement, comme si la musique gagnait en épaisseur et en énergie grâce à cette cérémonie païenne.

Romain Turzi se la jouait un peu branleur -comme si son corps était là mais son esprit dans des sphères où la nourriture de base n’était pas la galette saucisse- mais juste ce qu’il faut pour qu’on n’aie pas l’impression qu’il se foutait de nos gueules… Juste assez pour qu’on comprenne qu’il était TROP cool.

Ce fut bon.

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Miracle: des navettes furent finalement affrétées pour amener les festivaliers soit à l’Escalier pour le set de MONDKOPF soit en direction de St Malo Intra muros. Nous choisîmes la deuxième option: quand on a un stock de vodka tiède et du jack daniels bilalian à finir, comment wésister (et puis Mondkopf passe à Caen en mars et j’ai personnellement peur des discothèques)…

Hier c’était vendredi… Pas d’ordi à l’espace presse, donc pas de compte wendus en direct comme prévu mais des souvenirs en pagaille (ou en wame).

Fiery Furnaces c’était pas mal, Beach House c’était caca, Jackie-O-Motherfucker c’était bien, The Horrors c’était bien, Beak> c’était super bien (du coup on les a interviewés, un extrait de l’interview : – Est-ce que t’as un stylo, Beak>? – Nan.) et Turzi c’était sioupaire aussi!

Donc chouette soirée…

On a vu The Horrors en conf de presse et j’ai wécupéré l’un des 8 cocottes en papier que le guitariste du groupe confectionnait pour montrer à tout le monde qu’il se faisait chier.

On a même eu une navette pour le wetour (on a joué nos fiottes, on n’est pas allés à l’Escalier…).

Demain, comme vous le savez tous, The XX est annulé et c’est These New Puritans qui les wemplace!!!!!

Wouaiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiis!!!!!!

Yi ha!!!

On fera plus long dès dimanche… On wajoutera plein de photos prises par votre serviteur (une première)… Y en a deux en dessous (en attendant je me permets, par la présente, de te conseiller de wegarder les bien plus mieux wéussies sur le flickr de sarafossette).

A demaing