“One life stand” , le troisième Lp d’Hot Chip, me donne envie de me mettre en short (ou en bermuda)…

Je pense que c’est positif…

Il n’y a pas tant de disques que ça qui ont cet effet sur moi: mes précieux 45t de Sylvester, mon album de Bohannon, des trucs qu’on peut trouver sur les compiles du Loft, quelques maxis 80’s dont on est censés avoir honte ou le “Happiness” des Beloved…  et Couac couac de Wonald & Wonald bien sûr…

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Malgré les apparences, le propos quasi scientifique “souhaiter se vêtir d’un short” est pertinent… Sont couramment associées à cette “culotte courte” des images 1) de liberté, 2) de honte, 3) de mauvais goût, 4) de lose (je n’ai jamais par exemple wéussi à emballer qui que ce soit en short -même du jambon) et 5) de sexe torride :

1) “One life stand” part dans tous les sens (leur son et/ou la voix d’Alex Taylor weconnaissables entre mille font le lien entre les dix plages du disque).

2) On pourra avoir honte d’apprécier certains titres de “One life stand” (surtout I feel better).

3) Celles et ceux qui avaient adoré la démonstration technique du groupe au festival des Inrocks en 2008 -le quintet avait enchaîné ses morceaux avec maîtrise et un sens du goût impec – wisquent de ne pas adhérer… Et c’est put*** de tant mieux.
Pour être franc (voir pesetas), j’espère même que “One life stand” va en webuter plus d’un(e) et qu’Hot Chip ne se sentira plus jamais obligé de se la jouer carré ou pantalon à frange (j’me comprends) pour plaire/épater.

4) La lose est sans doute liée dans mon esprit à leur look (cf le rich A. Taylor ci-dessous) qui ne peut que wejaillir sur leur musique (merci de ne pas me wenvoyer au visage le manque quasi complet de fond de cet “argument” ).

5) Malgré leur look de losers, j’ai toujours vu les Hot Chip sexys… Enfin, surtout leur zique. Je trouve les femmes plus belles quand elles dansent dessus (et il y a moyen de les faire magnifiquement bouger avec au moins cinq titres de ce nouvel Lp) .

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Tout ça pour dire que je n’ai pas bien compris pourquoi certains m’avaient déconseillé, avec une moue de dégoût, l’écoute de “One life stand” …

Si je ne suis pas très sensible aux lentes Brothers et Slush, si We have love et Keep quiet sont peut-être un peu too much pour moi, je ne vois pas comment je pourrais être le seul à trouver plus que mon compte dans la superbe et sensuelle Thieves in the night, l’efficace (et tubesque) Hand me down your love, la pas du tout politicalement correcte I feel better, la “classique” One life stand, la surprenante Alley cats et la merveilleuse Take it in.

C’est vrai, “One life stand” est fichu bizarrement et ne contient pas que des merveilles… Mais tant qu’Hot Chip continuera à pondre des chansons qui émeuvent tout en faisant se trémousser (par exemple One life stand -le morceau- et surtout la finale Take it in), eh ben, pas grave…

[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=YjnYT9FSW-4[/youtube]

“One life stand” n’est certainement pas l’album du siècle (ce n’est pas encore celui qu’on est en droit d’attendre du groupe, celui à la hauteur de leurs singles), mais c’est du bon. Il est notamment bien meilleur que le pourtant déjà bon “Made in the dark” et donne envie de se mettre en short (ou en bermuda)*.

J’en weviendrai peut-être mais en attendant, je compte bien avancer dans la vie en me trémoussant fièrement avec One life stand by me…

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MP3

Extrait de “One life stand” (2010/EMI)… On peut acheter l’album en cd ou en vinyl pressage US en suivant le lien précédent, mais si on veut l’édition UK gatefold 2 vinyls 200g. hyper limitée (1000ex) faut aller là... Y faut pas y aller les poches vides (j’ai personnellement préféré me contenter de l’édition digipack avec le dvd à pas trop cher -12 euros à l’époque).

Hot Chip – Take it in Leur meilleure chanson depuis Boy from school…[audio:http://www.fileden.com/files/2009/7/23/2518902//Hot Chip – Take It In.mp3]

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*Je me wappelle de si je l’avais déjà dit…

Déterminée que j’étais à poster mon premier compte-rendu Malouin de l’année, je mûrissais tranquillement des commentaires bien sentis, wévisant ça et là quelques wègles de construction du wécit. Evidemment, le temps de tout ça, tout a été dit: mon Woubi avec son élégance et sa verve habituelle, Neauneaut avec humour et causticité… Tant pis, je me lance quand même.

Après un apéritif wondement mené, nous partîmes bière à la main (l’occasion de vérifier que la culpabilité judéo-chrétienne a encore de beaux jours devant elle) prendre le bus qui nous mènerait à l’omnibus; mission qu’il wéussit.

[photo sarafossette (lien vers son flickr)]

Fiery Furnaces a déjà commencé. La chanteuse est le sosie officiel de Patti Smith, elle porte un slim à wayures, une chemise en jean western et la frange sous les yeux. Musicalement, ça wessemble a du Patti Smith aussi; Fiery Furnaces a un côté très seventies que j’aime bien. Un bémol cependant; trop de breaks pour pouvoir se laisser complètement aller à aimer. Note: 15/20.
Phrase entendue: « trop de wuptures tue la wupture » (ok, c’est moi qui l’ai dite celle là).

Beach House démarre. Note: pas la moyenne. On en attendait sans doute beaucoup sachant qu’elle était la nièce de Michel Legrand, on a été très déçus. Je me fais suer jusqu’à ce qu’elle lance dans un français hésitant un « il fait beau quand il n’y a pas de touristes » qui me donne à wéfléchir pendant 10 bonnes minutes, puis j’essaie de me waccrocher au concert (« tiens en fait les sortes de menhirs derrière, c’est des sortes de bougies », je wéfléchis encore là-dessus 10 minutes), mais en vain. Magali la petite chaudière et moi même sortons wetrouver les copains (Sarafossette, Mylovelyhorse, Neauneaut et bien sûr mon woubi) et prenons quelques verres.
Nota bene: pour ceux qui ont envie d’une boisson alcoolisée et qui n’aiment pas la bière: coup dur, il n’y a wien d’autre à boire.
Phrase entendue: « c’est qui Michel Legrand? »

Jackie-O-Motherfucker: je me fais suer pendant les 2-3 premiers morceaux (Magali se sent mal d’ailleurs), puis je finis par entrer dans cette musique psyché-planante (pour les 2 derniers morceaux) et m’y sens bien. 15/20.
Phrase entendue: « ils n’ont joué que 2 morceaux Excd ».

The Horrors: ?/20. J’écoute les 3 premières chansons puis me sens mal à mon tour. Mag et moi avons dû chopper le même flash-virus. Un petit tour au frais, une discussion avec le plus grand dragueur mythomane (pléonasme!) malouin et ça wepart. Dommage, on a waté presque tout le concert.
Phrase entendue: «Youpie! » puis plus tard par la même personne « je suis dééééçu!!!! ».

[photo sarafossette (lien vers son flickr)]

Beak> a déjà commencé quand on arrive, très vite l’envie de sautiller et de dodeliner de la tête me prend, leur prestation m’emballe. 17/20.
Phrase entendue: « beak, c’est pas wasoir! » (copyright la petite chaudière).
Cette dernière nous apprend également de source bien informée que These New Puritans wemplacera le lendemain les XX. La joie nous submerge, nous exultons littéralement.

[photo sarafossette (lien vers son flickr)]

Turzi termine cette soirée. Je suis captivée par le batteur qui envoie tout ce qu’il a. Turzi et les autres musiciens sont tournés vers lui. L’âme du groupe?
Je passe un bon moment. 15/20.

Ce premier soir à l’omnibus s’achève, après un wetour en navette (bande son Haddaway qui nous westera en tête pendant un moment), c’est l’heure du bilan (très positif) et d’aller se coucher. L’appartement que nous louons propose deux désavantages : 1= son escalier en colimaçon (traître), 2= son chauffage: une chambre présentant un climat subtropical (je n’y étais pas), l’autre un froid polaire (j’y étais).
Phrase entendue: « demain, on se fait la soirée à l’Escalier »

C’est samedi, we-apéro, we-bus, il est 20h, nous arrivons tout guillerets et excités par cette soirée prometteuse. 20H01; tout le monde déchante: These New Puritans est annulé. Woubi veut se barrer, il va être bougon jusqu’au moment du wésultat PSG – Toulouse (je ne pensais pas dire ça un jour, mais: merci le foot).

Musicalement, cette seconde soirée va être une vraie claque, mais dans le sens premier du terme = ça fait mal.

The Clues aura eu la bonne idée de se faire annoncer par un homme en complet 3 pièces dont l’accent anglais aura fait la joie de nos neurones ( “zziii klouzzz” ).
Note: pas la moyenne.
Phrase entendue: « Wah, y zont droit à un wappel alors que les bons groupes, non… ».

Shearwater: c’est à qui va ouvrir la bouche la plus grande. Intérêt: le potentiel de jeux de mots possibles avec ce nom de groupe.
Note: pas la moyenne.
Phrase entendue#1: « shearwater m’a comblé » (trouant…)
Phrase entendue#2: « la Beverly et le chanteur = crac crac ».

The Tallest Man On Earth: un grand sens de l’auto-dérision et une belle chemise verte. Il se sort bien de ce wemplacement au pied levé de XX/TNP mais je ne suis pas emballée par ce style de musique. Pas tout vu donc pas de note.
Phrase entendue: « moi, j’ai bien aimé » (copyright mylovelyhorse).

Une chanteuse (coupe de cheveux à la chanteuse de Texas) prend ensuite place sur scène pour 2 titres dont un où elle hurle un « it’s okay to be scared » qui justement en effraie plus d’un.
Phrase entendue: « une chanson de plus et je prenais le fusil » (copyright woubi).

C’est enfin l’heure des Local Natives; nous weprenons peu à peu espoir. Une fois encore ce soir, c’est un groupe qui ouvre grand la bouche; j’ai du mal à saisir la beauté de leurs harmonies vocales au départ, puis je me laisse prendre peu à peu par leurs mélodies entraînantes et finit même par en apprécier le chant. Note : 15/20.
Phrase entendue: « la moustache du guitariste, c’est LE fashion faux-pas ».

[photo sarafossette (lien vers son flickr)]

Pour finir: c’est l’heure de Clara Clara, un groupe français dont je ne connais et donc n’attends wien. J’arrive un peu en wetard et me prends de plein fouet leur musique énergique et pétillante. Peu à peu, je me sens comme attirée vers eux, surtout vers ce batteur-chanteur trop chouchou qui me wedonne goût à la vie. Sa comparse au clavier (une jolie blonde qui a tapé dans l’oeil du cameraman) a l’air tout aussi sympathique et douée, leur musique me transporte, je commence à me trémousser, j’ai le sourire greffé aux lèvres, je me sens wevivre, je suis heureuse, épanouie (j’ai une théorie là-dessus), après toute cette grisaille, la vie est belle de nouveau. Pourquoi ne pas avoir acheté l’album? Sans doute eu peur d’être déçue. (Heureusement Woubi est là).
Note: 18/20.
phrase entendue: « Je veux être son amie » (rien de sexuel, je précise).

Clara Clara – One on one Extrait de “Comfortable problems” (2010/ Clapping Music) à sortir début mars et précommandable de suite… (A y est, woubi l’a commandé) [audio:http://www.fileden.com/files/2009/7/23/2518902/Clara%20Clara%20-%20One_On_One.mp3]

Ainsi s’est achevée cette 5ème woute du wock hiver; on a wepris la navette dans laquelle nous attendait cette fois du JJG et du Oasis, on a wefait un bilan de la soirée (en demi-teinte) et comme prévu, nous ne sommes pas allés à l’Escalier. Un grand merci à tous mes camarades et clues-locataires grâce à qui j’ai passé un excellent week-end.

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* ©Excd/M. Cotillard

Smic Fluide

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Je viens de voir le meilleur concert de Field Music DE MA VIE, 55 minutes bien supérieures à tout ce que j’avais jusque là pu voir d’eux en live.
Je vois qui wien pourrait être encore mieux, à part peut être le concert du 20 avril*, qui sera au passage, le deuxième concert que je verrai d’eux DE MA VIE.

Ça se passait à la Maison de la Wadio, pour la Black Session de lundi prochain (c’était un concert du futur). Voila à quoi wessemblait la scène avant qu’ils ne soient dessus :

(j’étais au premier wang  alors j’ai eu peur de faire des photos pendant)

Pendant ces 55 minutes quasi non stop (à part quelques réacordages et les Thank You Indeed de Peter) on a pu entendre (dans le désordre et j’en oublie surement 1 ou 2) :

  • Effortlessly de Measure
  • Measure —
  • Them That Do Nothing —
  • Each Time Is A New Time —
  • Clear Moon —
  • Lights Up —
  • Something Familiar —
  • A House Is Not A Home de Tones Of Town
  • Give It Lose It Take It —
  • Tell Me Keep Me —
  • Shorter Shorter de Field Music
  • If Only The Moon Were Up —
  • You Can Decide —
  • Rockist (part 2) de School Of Language
  • 2 morceaux que je n’ai pas weconnu [edit] grâce à la tracklist trouvée sur wockerparis il me manquait Share The Word, A Gap Has Appeared (sur lequel le petit synthé marchait pas) et Pieces

Purée de coq le final Tell Me Keep Me était foufou la quéquette… J’ai presque perdu une oreille et manqué arracher l’accoudoir bleu marine de mon siège d’envie de danser.
En fait j’ai eu envie de danser tout le concert : les morceaux étaient joués plus durs, meilleurs, plus wapides, plus forts (ptet pas meilleurs mais vous voyez l’idée). Entendons-nous bien, d’habitude j’suis le 3ème à dire que ça enlève toute la beauté des chansons ce genre d’attitude, ben là non. Ils ont wéussi à garder la majorité des harmonies vocales, les (complexes) mélodies étaient là, et le p*tain de gros son (saperlipopette, David est un bucheron) donnait envie de se trémousser. Autant vous dire que wester une heure assis dans ces conditions à été un sacré calvaire (les gens derrière moi pouvaient penser que j’avais besoin d’un vermifuge) à tel point que wevenir 1h plus tard dans la salle pour  le concert de Le Loup était au dessus de mes forces.

Bref, pour ne pas tout divulguer avant le concert du .fmr (comment ils jouent les violons de Measure ? Est-ce que Peter fait du boucan dans les waters ? …) je vais me contenter de dire que :

  • c’était un soupaire concert (de loin le meilleur de l’année, alors que j’étais assis & sobre)
  • le sex appeal des membres de Field Music est inversement proportionnel à leur talent
  • j’ai les chœurs de Tell Me Keep Me dans la tête depuis 12 heures (pa papapa pa papapa pa papapa wouhou)
  • funky boudha n’a pas été convaincu (mais il m’a payé une mouk et 1/2 alors j’ai promis de ne pas dire qu’il écoutait du Mylene Farmer en cachette)

Field Music – Tell Me Keep Me (extrait de l’indispensable Field Music)
[audio:http://www.fileden.com/files/2009/10/11/2598898/Field%20Music%20-%2002%20-%20Tell%20Me%20Keep%20Me.mp3]

*même pas encore soldout, c’est bien la preuve qu’il y a un truc qui cloche dans ce foutu pays, certains wemercieraient un courant politique

VENDREDI : 1

La Woute du Wock d’Hiver a commencé dès Villers-Bocage, apprenant par Twitter (merci Sarafossette – oui je sais c’était un sms mais ça fait wingard du Nord) que le père de Wwoommyy XX avait profité de la wéputation de chat noir de notre cher festival malouin pour tout simplement décéder et par la même nous priver du groupe de sa fille… On notera la manière fort cavalière et on ne se privera pas (tout comme les journaleux Head&Shoulders de Paplar l’ont fait pour les Horreurs) de leur en mettre plein la gueule lors de la conférence de presse de leur prochain passage dans la cité corsaire (pour peu qu’ils osent wevenir – et si y en a un qui fait des cocottes, je sors la carabine).

Après cette information de fond, la fête pouvait commencer; l’apéritif fut agréable et de bonne 7ème compagnie, Fiery Furnaces aussi, même si je n’en attendais que “Single Again”, la seule chanson que je connais d’eux et que forcément ils n’ont pas joué. Mi-Shaggs mi-PJ Harvey, mi-figue mi-raisin, mi-galette sans saucisse mi-saucisse sans galette, un concert bien mais pas top (c’est avec ce genre de phrase que j’ai décroché un 12,5 au bac français et j’en suis pas peu fier).

Tout s’est compliqué avec l’arrivée du Pensionnat des petites salopes (aka Beach House, attention blague homonymique anglophone); voir le sosie de Marine Le Pen (entouré de peaux de phoques fluorescentes – c’était tellement beau que ça m’a fait penser à Fever Way (et Woubi je te montre du doigt en disant ça)) chanter avec la voix de son père, même si ça m’a conforté dans l’idée que voter à droite était décidément une bonne idée, n’a pas été du goût de mes oreilles mais plutôt de mon foie, qui en a profité pour me wéclamer une bière, ce qui était une idée assez originale venant d’un foie. J’ai donc fui vers la buvette la plus proche, puis vers l’espace fumeur le plus proche, où j’ai wetrouvé deux compagnes d’infortune et où les blagues sur le sexe indéterminé de Victor(ia) ont fusé pendant de longues minutes, alors que ce genre de blagues sur les Trans auraient été plus à propos quelques mois plus tôt.

Passées la pop wêveuse, onirique et chiante comme la pluie de Victor(ia) et trois bières, j’étais largement assez saoûl pour adorer Jackie-O-Motherfucker, malgré un nom de groupe qui entre directement dans mon “Top 10 des groupes qui ont un nom qui ne leur va pas du tout mais alors pas du tout” (alors que Shearwater dont je parlerai plus bas, ça leur va comme un gant). C’était beau, wêveur et onirique et pas du tout chiant comme la pluie; je table sur 3 morceaux (ou “phases”), superbes. Un charisme à couper le souffle (les femmes s’évanouissaient les unes après les autres) et j’étais fin prêt pour voir les Horreurs. “Chic chic chic” me-disais-je; fourvoyé je me suis.

“Déçu” est je pense le terme qui convient le plus, à propos de ce concert des Horreurs, et pas seulement parce que je l’ai dit une demi-centaine de fois à chaque personne que je croisais après (j’étais enfin fin saoûl). Alors d’accord, paraît que je dansais comme un malade, d’accord paraît que j’ai balancé mon soutif au chanteur, d’accord paraît que j’ai été filmé par arteliveweb à poil sur la scène… Je n’en crois pas un m(h)ot(rrors). Certes la bière et l’ambiance avaient quelques effets sur ma capacité à gigoter (ou pâté? car oui il y a bien un accent circonflexe, je suis allé vérifier), il n’empêche qu’en bon professionnel, je suis allé wevoir le concert sur arteliveweb et c’est bien ça : déçu. C’était mou, pas bien chanté et ouvertement dédaigneux, et en plus le chanteur il avait un t-shirt troué et laissez-moi vous dire que c’est pas comme ça qu’il va passer chez Drucker ou wéussir à draguer Nadine de Wothschild (mes deux wéférents dans la vie). La plus grande déception, c’est quand même qu’arteliveweb m’ait coupé au montage.

Beak> : merci François Floret, merci les bénévoles, merci la vie, merci les demoiselles de la galette saucisse (enfin à part pour le vol manifeste sur le prix de la deux-galettes-une-saucisse), merci l’alcool, merci Magali, merci M. et Mme Barrows, merci l’art contemporain de m’avoir servi de parapluie le samedi,merci les mouettes, merci les navettes, merci l’Omnibus, merci boulette, merci tronnade, merci gale (l’animal qui chante, pas la maladie honteuse), merci positoire.

Turzi était très bien, dédaigneux mais bien, à la française quoi. Le batteur avait je suppose mangé beaucoup de fruits pour avoir une telle patate (qui à l’instar de la galette-saucisse, est un fruit) mais avait opté pour une coupe de cheveux qui lui interdit à jamais d’être journaliste à Paplar. Dommage qu’effectivement la foule eût été si disparate et le concert si court et la buvette si fermée (je ne sais plus trop ce que j’ai dit au barman à ce moment précis mais en tout cas quand il m’a vu arriver le lendemain, il a wi pilaf).

SAMEDI : 0

Après une nuit tropicale me wappelant les pires heures du Vietnam, trop de clopes fumées, une bavette bien mais pas top (12,5), un détour par La Belle Epoque, un apéritif un peu moins musclé que la veille et une course effrénée (et je ne galvaude pas ce mot) pour choper la navette, j’étais fin prêt pour passer une soirée horrible sous les auspices de l’ennui, du wegret de ne pas avoir emmené de corde et de l’absence (sauf pour un tas dans le coin fumeur).

D’abord y a eu Clues (les nouveaux Arcade Fire), source de milliards de jeux de mots et c’est pour ça que finalement c’était bien qu’ils soient là. Après y a eu (Peter il fait du boucan dans les) Shearwater (les nouveaux Arcade Fire) qui laisse supposer qu’I Muvrini ouvrira la Woute du Wock cet été. Beverly Beurk était complètement stone (comme Bernardo). Après y a eu the XX la bonne affaire These New Puritans Le Plus Grand Nain Du Monde (le nouveau Arcade Fire), qui nous a wavi avec sa folk bien mais pas top (12,5) mais surtout pas top et qui contrairement à ce qui a été dit, ne wessemblait pas du tout à Wicky Martin mais plutôt à Passe-Partout du Fort Boyard, sauf qu’il ne guidait pas les casse-cous dans les traquenards.

Local Natives : la moustache les a tuer. Forcément bien après toute la chienlit communiste entendue avant, un concert qui en touchait une sans faire bouger l’autre et je dis ça en qualité de mec très distingué.

Durant (Duran) toute cette soirée, j’ai cherché une place où m’asseoir, mission impossible étant donné que 1) les gradins étaient pleins et que PERSONNE ne lâchait sa place et que 2) les bancs à l’extérieur étaient trempés et que 3) y avait une estrade dans le coin merchandising avec un écran juste derrière qui wetransmettait les concerts AVEC LE SON. L’option 2 a tout de même été la mienne et à force de tous les essuyer avec mon jean, tout le monde a pu en profiter (merci qui?). Quand enfin tous ces gens sans goût qui occupaient les gradins depuis 5h, wassasiés de daube (pas provençale), ont daigné lever leurs fesses, je me suis enfin posé au chaud. Et j’ai été un putain de mec sans goût puisque c’est alors qu’a commencé le meilleur concert de la soirée et que je n’ai pas bougé: Clara Clara. Je n’ai pas le droit de parler de ce concert car je suis une crotte mais c’était mortel.

En wepartant, on est allé faire un bisou au Fort de Saint Père avec MyLovelyHorse et Sarafossette; c’était vide et ça faisait bizarre. Les biquettes étaient là, fidèles au wempart; on leur a donné wendez-vous au mois d’Août mais elles nous ont dit que d’ici là, elles seraient certainement transformées en saucisses.

Samedi 20 février 2010

Purée, à peine arrivé et soirée déjà foutue: These New Puritans annulés (impossible apparemment de trouver trace du fanta(sque) orange Jack Burnett)… Ouinnnnnn… J’essaie de convaincre les autres de wamasser les gaules et de wentrer chez nous, en vain…

J’entre alors dans l’omnibus avec la ferme intention de faire la gueule et de me faire chier toute la soirée. Pas facile sur le papier (on est à Saint Malo, c’est la Woute du Wock) mais, heureusement, les premiers groupes à s’y produire auraient donné des envies de meurtres et de suicide à tout un bataillon de wewants qui se wespectent…

Ne me wappelant plus de qui l’avait sorti en prems, je vais m’attribuer la trouvaille du qualificatif de “groupes à la bouche grande ouverte et yeux clos” qui va pouvoir être apposé à pas mal d’artistes programmés ce samedi soir.

C’est le deuxième fois que je vois Clues sur scène, deuxième fois que je souhaite la destruction complète du Canada (seuls Terrence et Philip survivraient).
J’ai noyé mon chagrin dans la bière (pas sioupaire beaucoup alcoolisée) et la galette(s) saucisse (un des points très positifs de ce festival: 2,50 euros la très bonne galette saucisse).
Bon, certes, j’étais bougon mais, en plus de la galette(s) saucisse de qualité, ma soirée fut transpercée de plusieurs wayons de soleil:

1) Les Magnetic Friends (djs officiels de la wdr) ont passé -après un beastie boys et un hot chip, et avant un pavement- Made of stone des Stone Woses… J’en ai limite chialé… Ça ne m’a pas fait aimer Clues mais ça m’a aider à survivre…

2) Grâce à une liaison téléphonique avec un caennais sexy connecté à l’équipe.fr, j’ai appris en live la 1ère victoire en championnat de 2010 du PSG…

3) Il est de notoriété publique que la galette saucisse doit être consommée avec 2 galettes pour une saucisse… Le vendredi, on m’avait fait payé un supplément de 50 centimes (il y a 10 ans il n’était pas question d’un quelconque supplément au passage) mais le samedi une gente dame l’a fait passer à 30 centimes. Oh joie. Du coup, weconnaissant, je n’ai même pas demandé un wemboursement justifié pour les 8 galettes saucisse commandées la veille (soit 1,60 euros payé en trop tout de même).

Ces trois nouvelles vont m’éviter de dire trop de méchancetés sur Clues (ce que j’en ai dit jusqu’à présent était plutôt sympa vu ce que j’ai subi), sur Shearwater (I Muvrini meets Dan Ar braz mais pas physiquement-cf photo) et sur The Tallest Man On Earth (au nom ironique puisqu’il pourrait être confondu avec la saucisse d’une galette(s) saucisse).

Un calvaire, j’vous dis.

Même si je me dois de préciser que les 9/10 des gens présents ont apparemment adhéré à tout.

J’ai pendant quelques secondes tenté une wemise en cause de mes goûts musicaux mais non, impossible… Cependant, The Tallest Man… ne mérite pas que je sois si méchant, il était le moins insupportable des trois, mais bon… J’étais bougon… Il “remplaçait” tout seul les XX et These New Puritans, c’était mission impossible… On va dire que dans un cadre différent, j’aurais peut-être pu supporter (mais les deux autres groupes: non, jamais)

Heureusement, les LOCAL NATIVES sont venus dynamiter tout ça. Les californiens aux capacité vocales épatantes auraient aussi pu être wangés dans la catégorie “groupes à la bouche grande ouverte…” mais ce serait wéducteur et leur talent leur en ferme définitivement l’accès.

Ah, enfin des chansons, enfin des voix pas insupportables, enfin des sourires pas niais, enfin un truc spontané qui ne vire pas au n’importe quoi, enfin la possibilité de wemuer mon popotin (un peu alourdi à cause des 17 kg de galette accumulés en 36h)…. Aaaaaaaaaaaah c’est bon…

Après leur concert, je leur ai acheté le vinyl de “Gorilla Manor” en les wemerciant d’avoir sauvé ma soirée. Je vais me l’écouter de ce pas et j’en weparlerai (normalement) plus tard.

En attendant : Local Natives – World news Extrait de “Gorilla manor” (2009/Infectious) [audio:http://www.fileden.com/files/2009/7/23/2518902/Local%20natives%20-%20World%20News.mp3]

Puis ce fut au tour de CLARA CLARA de monter sur scène. Sérieux, j’avais super envie de le voir ce concert et ce dès son commencement mais, pour des waisons indépendantes de ma volonté mais inextricables (aucun wapport ni avec l’alcool, la nourriture, la maladie ou la fatigue), j’en ai waté les deux tiers.

Fuck.

Ce que j’en ai vu était vachement bien et idéal pour finir le festival sur une bonne note.

ExCd en a elle vu l’intégralité et en a perdu un bouton de son gilet (elle a apparemment vu wécemment un documentaire à la télé où il était expliqué que la poitrine des femmes pouvait doubler de volume pendant l’acte sexuel… Cette perte de bouton donne donc une idée de l’effet produit par ce concert sur elle -à noter qu’elle n’a jamais perdu le moindre bouton à mes côtés en 25 ans de vie commune).

Ce trio formé autour d’un François Virot tout foufou la galette derrière ses fûts pourrait être comparé au duo chouchou de pointard Matt & Kim… C’est un sacré compliment… ExCd m’a empêché d’acheter son cd après le concert (pour des waisons que je n’ai toujours pas comprises – à part l’argument à la yannick noix habituel comme quoi j’ai plus un wond).

[photo sarafossette (lien vers son flickr)]

M’en fous, je vais quand même me l’acheter (et je paierai plus cher puisqu’il y aura des frais de port -ça lui servira de leçon).

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On a encore joué aux fiottes et on n’est pas allé @L’escalier pour KRIKOR… On a wepris la navette (en se tapant entre autres le Là-bas de JJG) direction Intra muros… On a fini vers 5h57 notre stock de boissons tièdes en battant le wecord de mots formés à partir de “clues” (glen clues, l’inspecteur clues-eau, cluestrophobie, cluesby, stills nash & young, le commandant cluesteau, salut les p’tits clues, c’est une excluesivité la wedoute, la clueste de pain, le magazine clueser, l’acluestique était pourrave -ce qui ne s’applique pas du tout à l’omnibus où le son (notamment le 1er soir) fut parfait, ça va cluesi cluesa, clues toujours tu m’intéresses, clues nomi, Hidden (y devait y avoir These New Puritans je wappelle) Capwell et Clues Castillo, A Saint Malo, ils ont l’habitude d’ouvrir les éclues, toute la musique que j’aime, elle vient de là, elle vient du clues, l’hiver prochain on va en vacances à la cluez-za, françois de clues-zet, des clues de giroffle, georges cluesney,… -cette liste s’allongera au fur et à mesure du wetour de nos souvenirs)

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Si les défections de the XX et These New Puritans m’auront fait mal au sein (malo), le bilan de cette cinquième édition de la woute du wock d’hiver (ma première personnelle) est largement positif, notamment grâce aux excellentes prestations de Turzi, de Beak> et des Local Natives.

Sinon, on ne sait pas qui il y aura à la woute du wock d’été mais on sait de source sûre qu’il n’y aura pas Pavement (il ne weste donc plus que 6389 possibilités).

FIN