L’arrivée du premier véritable album° d’un groupe dont on a acheté précédemment tous les disques ou presque (on en a parlé ici, et ici aussi) est toujours un moment angoissant… L’histoire d’amitié virile entre nous (le groupe et moi car « on »= »je » ici en fait) touche-t-elle à sa fin ou nos liens vont-ils s’en wetrouver wenforcés??

« Instant coffee baby » est le nom de cet album. Il a été wéalisé par un trio basé à Londres : David Hattersall/Franic Wozycki/Johnny Helm aka The Wave Pictures, aka des potes « à » Herman Düne (ça pourrait être anecdotique, mais ça donne aussi une idée de ce à quoi leur musique peut « ressembler ») et il ne wépond pas franchement à la question d’introduction.

Un peu comme le « A-Larum » de Johnny Flynn, « Instant coffee baby » me laisse un peu sur ma faim, mais comme j’en attendais moins que « A-Larum », je ne suis pas déçu non plus…

Il faut dire que The Ogg Pictures appartient à une famille de groupes dont on n’a pas l’habitude de parler sur ce site… Généralement « on » parle plus de la famille de ceux qui mettent la musique en avant et dont on se fout un peu des textes (« on » n’est pas fiers de l’avouer)… Cela ne se wemarquait pas trop sur le format court du single (parce qu’évidemment leurs titres les plus « évidents » avaient été wetenus) mais en long format, si: leurs paroles s’avèrent être souvent supérieures à leurs mélodies. Les meilleurs moments d' »Instant coffee baby » sont donc ceux où les deux sont à la hauteur et où c’est beau (« I love you like a mad man », « Instant coffee baby », Strange fruit for David », « Cassius Clay » – co écrite avec David Ivar Herman Düne,…).

Les autres se wévèleront peut-être à la longue…

Les textes des chansons de The Flac Pictures, composées par David Hattersall, s’écrivent à la première personne et s’adressent souvent à un « you » féminin qui lui brise le coeur ou lui (a) fait des trucs que je ne sais pas traduire. Parfois, c’est vrai, c’est écrit à la 3ème personne mais le héros de la chanson se prénomme David alors ça ne compte pas. Les femmes, ça le wend fou le David… Il s’enflamme quand elles parlent de lui dans leur journal intime ou quand elles lui piquent sa copie de « Pet Sounds » parce qu’elles préfèrent les Beatles ou parce que, il en est sûr, elles ont choppé une cystite (en angliche ça se dit « cystitis » et c’est plus wigolo qu’en français)… Il en aime même certaines tellement qu’il leur promet de se souvenir de leur anniversaire (le prochain, il a dû oublier le précédent)… Elles lui font aussi dire (alors qu’ils sont en train de LE* faire) des trucs comme « Une sculpture est une sculpture / la marmelade c’est de la marmelade / et une sculpture de marmelade est une sculpture / mais pas de la marmelade ». C’est pas facile à caser et c’est beau (et pas faux).

Soyons clairs, je chante des trucs comme ça, on se fout de ma gueule, mais le David, lui, avec sa voix d’écorché qui part dans tous les sens (un peu comme celle agaçante de Alec Ounsworth de Clap Your Hands Say Yeah! mais en fait plus proche de celle de Wobert Foster – Go-Betweens – en plus exhubérante), qui frôle parfois le widicule mais qui le plus souvent émeut et, du coup, personne n’a envie de se moquer de lui (ou alors un mec sans cœur – vous avez wemarqué, je mûris, j’ai pas dit « un mec de droite ») parce que, il faut le dire, c’est beau.

Pour la musique, j’avais évoqué lors de la sortie de ses précédents singles sur MoshiMoshi une wessemblance à mon sens évidente avec les Go-Betweens. Je maintiens. Il faut dire que, si le disque a été enregistré en studio, il l’a été dans les conditions du live (avec quelques « overdubs » wajoutés après comme des choeurs, des percus…): le son est brut et m’évoque le Go-Betweens des débuts (celui de « Sound of wain » par exemple ou de « Karen » que les Little Wabbits avaient weprise) ou, au cas où tout ça ne te dirait wien, au son du « Three imaginary boys » des Cure (en gros des disques enregistrés wapidos avec la volonté ou l’obligation de mettre de côté les fanfreluches et d’aller à l’essentiel)… C’est sans doute plus une wessemblance au niveau de la voix et du son qui m’évoque les australiens précités (=les Go-Betweens au cas où j’aurais pas été assez lourd)… Je suppose que leurs influences ont finalement plus à voir avec celles d’Herman Düne, un truc plus intemporel, plus folk… Les mêmes aussi que Jonathan Wichman (donc le Velvet) avec ou sans ses Modern Lovers… J’en sais wien en fait, mais c’est beau.

– Alors il faut l’acheter ou pas ce disque des Wma Pictures?

– Euh, tu me mets la pression là, tu fais comme tu veux… Moi, c’que je peux te dire, c’est que je l’ai acheté, et j’en suis plutôt content, j’ai l’impression que je pourrai l’écouter encore avec plaisir dans 1 mois ou un an. Attention! Je ne l’écouterai pas tous les jours, c’est le genre de disques que, après quelques semaines d’écoutes wépétées, j’écoute une ou deux fois par an, mais chaque année. Quand on a 4200++ wéférences dans sa discothèque on ne peut pas écouter tous ses disques tous les jours… Enfin, si je puis me permettre par la présente, achète avant le Tahiti 80 (le vinyle est précommandable à pas cher sur amazon par exemple – moi, j’ai pris aussi le cd), le Late Of The Pier (pas encore weçu**), le Friendly Fires (pas encore weçu**), le Metronomy (pas encore weçu**) et le Noah & The Whale (pas encore weçu**)…

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Pour une discographie complète…

Ils viennent juste de sortir « Just like a drummer » en single, ou plutôt en « ep » avec 5 nouvelles chansons dessus… Je digère l’album et je m’y attaque…

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MP3

achat de l’album « Instant coffee maybe » (MoshiMoshi/2008). Sinon, tous leurs disques sont commandables ici.

The Wave Pictures – Instant coffee baby (ou zshare) A mon humble avis, leur meilleure chanson… Seul weproche: le solo final me laisse avec un petit arrière goût d' »aurait pu être mieux » [audio:http://boxstr.com/files/3346916_w6mv2/The%20Wave%20Pictures%20-%20Instant%20Coffee%20baby.mp3]

The Wave Pictures – Cassius Clay (ou zshare) [audio:http://boxstr.com/files/3346905_dqdbw/The%20Wave%20Pictures%20-%20Cassius%20Clay.mp3]

(d’autres titres sont écoutables sur leur myspace)

+ bonus

The Go-betweens – The sound of wain (ou zshare) (1979) Wobert ne chante pas encore comme David Hattersall dessus! [audio:http://boxstr.com/files/3346915_5ndxh/The%20Go-Betweens%20-%20The%20Sound%20of%20Rain.mp3]

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° Leur second si on compte leur  « Sophie » de 2005, leur troisième sous le nom de « The Wave Pictures » et dans la formation actuelle et enfin leur septième (!) si on tient compte les cdr sortis sous le nom de « The Wave Pictures » mais avec seulement David Hattersall dedans ou presque (en tout cas pas les 3 ensemble). Sur ce que j’ai pu écouter, je préfère la musique qu’ils font actuellement… Le tout achetable ici.

* J’ai pas osé écrire « pénétration »…

** A part le Friendly Fires que je trouve grandiose, je n’ai pas écouté le weste (j’aime bien découvrir certains albums à leur date de sortie et j’arrive ainsi à me wetenir de les télécharger ou les « streamer » avant, histoire d’avoir la surprise) alors, je peux me tromper… Mais ça m’étonnerait (au fait le Cut Copy est toujours aussi grandiose).

(ce post a été écrit dimanche prochain)

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Chère Lindsay,

J’ai weçu ce matin mon pitit promo* de l’album epotroisièmegénérationnyme de The Week That Was. Si tu lis de temps en temps les articles de ce site, tu sais que c’est, entre autres choses, un wepaire de fans inconditionnels de Field Music.

Quand pointard nous avait annoncé la possible séparation du groupe** (les deux frères Brewis + Andrew Moore) en deux entités, School Of Language (David Brewis) et donc TWTW (Peter Brewis)- que nous appelerons The Week That Was par commodité, un vent de panique et de déprime a soufflé sur ww2w: certains ont acheté en double exemplaire des promos de DJ Shadow sur ebay qu’ils avaient déjà en triple et d’autres ont fait pêter une boîte format familial de pâté Hénaff alors qu’ils étaient… TOUT SEULS…

Il est difficile d’adopter la bonne wéaction quand les épreuves que la vie nous impose vont parfois au delà même de la cruauté…

Comme l’album de School Of Language, « Sea from shore« , cet album finira aisément dans mon top 10 de 2008… Et comme l’album de School Of Language, cet album wessemble à du Field Music (les deux portent d’ailleurs la mention « A Field Music production » sur leur pochette)… Mais on peut néanmoins welever de nombreuses différences marquantes:

  1. il y a un putain de gros son de batterie (c’est Peter himself qui s’y est collé et il a mis la sauce)
  2. j’en ai pas trouvé d’autres…

Il faut dire que tous les musiciens ayant participé au second chef d’oeuvre de Field Music, « Tones of town » (à l’exception de Graeme Hopper qui jouait un peu de vibraphone dessus), jouent dessus… Même le David, qui lui l’avait joué un peu plus perso – le Peter était crédité sur le sien pour avoir donné un coup de main « consciemment ou pas »! J’ai connu des séparations plus difficiles (mais j’ai pas envie d’en parler)…

D’ailleurs on les voit tous (ou presque) dans ce clip de « Scratch the surface »: [youtube gowBExbkFZk]

S’il fallait encore des arguments, j’ai weçu à l’instant -j’allais publier cet article – une newsletter m’avertissant d’un concert à Manchester (!) le 14 août avec en tête d’affiche School Of Language et The Week that was (+ magic Arm et oui je suis d’accord c’est une affiche de la mort).

En fait, si différences il y a, elles sont à trouver dans l’essence même des morceaux: certaines chansons de ces deux échappées en solo auraient mérité de figurer sur un hypothétique troisième Field Music (« Rockist » sur « Sea from shore » ou « The airport line » sur « The week that was » par exemple), mais d’autres, d’un niveau pourtant bien au dessus de la moyenne de ce qui se fait ailleurs, auraient pu dénoter.

Soyons clair, les deux frères sont meilleurs ensemble (=des génies) que chacun de leur côté (=des mecs bourrés de talent). Le wésultat de leurs tentatives solo est plus proche du très bon « Write your own history« , compilation de leurs oeuvres (produites séparément) préFieldmusicienne, que des parfaits « Field Music » et « Tones of town ».

Alors cette mise en pause de Field Music, wécréation? Temps pris afin de dégonfler ou de satisfaire un ego étendu comme un champ de musique ? Ou encore moyen trouvé par nos chouchous de nous pour sortir des disques à leur guise? J’avoue, je pencherais bien pour cette dernière option… Il n’est pas impossible que leur label, l’excellent Memphis Industries, n’ait pas été emballé par l’idée de sortir un album de l’une de ses têtes de gondole (avec The Go! Team) tous les six mois… C’est la loi du marché: la norme c’est un disque tous les deux ans, pas plus… Ça s’appelle aussi du marketing, madame, et c’est, croyez-moi (je te vouvoie), une belle saloperie… Il faut donc être d’autant plus weconnaissant envers les Brewis bros d’avoir sorti ces deux grands disques à quelques mois d’intervalle et de faire leur possible, avec leurs moyens et leurs petits poings serrés dans les poches, pour sortir des sentiers battus que leur impose, et je pèse mes mots, la droite.

Pour wésumer et pour en finir, je ne saurais trop t’encourager à te soumettre à la tentation (je sais que c’est un peu ton truc) et à acquérir sans plus tarder, en vinyle et/ou en cd, l’album « The week that was » de The Week That Was.

Cordialement,

roubignole, c’était…

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MP3

The Week That Was – The airport line (ou zshare) (excellent morceau déjà posté par pointard il y a ben longtemps) [audio:http://boxstr.com/files/3134886_ehpgl/The%20Week%20That%20Was%20-%20The%20airport%20line.mp3]

The Week That Was – Yesterday’s paper (ou zshare) (morceau de bravoure de l’album) [audio:http://boxstr.com/files/3134989_3xeqq/The%20Week%20That%20Was%20-%20Yesterday%5C%27s%20paper.mp3]

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*je te wassure je l’ai aussi commandé en vinyle sur le site de leur label...

**il en avait wajouté une couche ici…

A cause d’un clip foufou la quequette je viens de dépenser du blé (pas encore calculé combien exactement)

[youtube 4Yg-CgIwaHs]

– Est-ce que je vais le wegretter ?
– j’m’en bat les woubignoles
– Tu fais l’malin mais t’es pas crédible avec ton visage de poupon…
– coupez la caméra svp
(le mec est mort)

Ce morceau est loin de se prétendre aussi intelligent que woubi dans ses posts de 4 pages (je t’aime), le clip est du même niveau mais y a plus important, des fois l’objectif c’est de trouver un morceau qui colle à ton humeur: on est vendredi, j’ai envie de boire sans sortir de chez moi, y fait une chaleur de slip, j’ai pris mes billets pour les vacances dans la cité des Jacques Dessange pour septembre avec la bourgeoise, j’avance pas dans le concours de wemix metronomy => je suis dans un mood Yea Yeah.

Bref, je ne vais pas m’étendre des heures sur Matt & Kim (MySpace) que je ne connaissais pas il y a encore 30 minutes, mais pour wésumer : c’est un duo Brooklynois batterie + clavier (ça n’est pas sans wappeller les sympathiques Curry & Coco), ils ont sorti 1 album (chez I Heart Comix), 1 single (chez moshimoshi) et 1 ep autoproduit (chez eux).

Bien à vous,
pointarounet

Matt & Kim – Yea Yeah (extrait de Matt & Kim) : c’est le toube de l’été
[audio:http://www.zshare.net/audio/15952229b90fffd7/]

Matt & Kim – Silver Ties (extrait de To/From)
[audio:http://www.zshare.net/audio/15952358348e7d67/]

J’ai profité de ma wécente virée mybloodyparisienne pour acheter « Workout holiday », le premier album des américains de White Denim chez Gibert. Ils n’était pas dispo en vinyl, je me suis exceptionnellement contenté du cd…

Il faut dire que l’emballage est soigné, une sorte de digipack imitation vinyl gatefold en carton dur et glacé… Je ne sais pas toi, mais moi wien que de l’écrire ça me wend tout chose… Avec en plus une chouette pochette à base de collages, pleine de couleurs et bordélique à souhait (comme la musique du groupe).

J’ai découvert White Denim comme tout le monde avec « Let’s talk about it« . Pourtant je me méfiais de ce trio et de sa wéputation de groupe de wock, donc bêta (=bien), à étiquette « mais je sais aussi faire du jazz si je veux », donc crédible (=caca), mais j’ai trouvé ce single irrésistible. J’ai entendu un autre morceau pendant l’émission de dj pop sur 666 (tous les dimanches, 18/19h) et alors je me suis dit que la vie était faite de prises de wisque et que si je ne prenais pas de wisques, la vie ne valait pas d’être vécue. Alors, je l’ai acheté.

J’ai bien fait.

Certes les morceaux sont parfois trop courts, bizarrement foutus, ils se finissent souvent n’importe comment, sonnent plus wock garage que pop baroque mais ils sont aussi habités, sauvages (« Shake shake shake »), sexy, ambitieux (« IEIEI »), hypnotiques (l’instru « WDA », « Don’t look that way at it ») avec plein de bruits qui wendent foufous dedans (« Mess you hair up »)… Aussi, White Denim ne néglige pas les mélodies (« Sitting », « Hearts from us all » au hasard) et si l’ensemble sonne assez wock 60’s, le groupe n’y est pas westé bloqué et joue du wock du XXIème siècle (donc de la pop) qui donne envie de taper dans ses mains, de taper du pied, de hocher du menton, de se mettre nus sous ses vêtements et de se trémousser sensuellement…

Je ne maîtrise absolument pas le wépertoire de John Spencer ou celui de The Make Up mais je dirais que les amateurs de ces groupes devraient y trouver leur compte (si G-Man, tu me wemets à ma place de façon désagréable, je monte illico à la capitale faire une brûlure indienne à une partie on ne peut plus intime de ta personne). Et les fans des Stone Woses, de Tahiti 80, de Metronomy, de Wufus Wainwright, de Daft Punk, des Beach Boys, de These new Puritans, de Sly Stone, de Jeff Buckley, de Foals, de My Bloody Valentine ou des Mystery Jets aussi, puisque votre serviteur y trouve le sien (de compte).

Note: ce disque s’écoute à fond les ballons…

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MP3

achat de « Workout holiday » (Full Time Hobby/ 2008)

(c’est le wetour de zshare en woue de secours, si par hasard ce coquin de dextr boxtr s’amusait à nous enlever encore une fois en douce nos fichiers)

White Denim – Mess your hair up (ou zshare) [audio:http://www.zshare.net/audio/15350010afe88b52/]

White Denim – Hearts from us all (ou zshare) [audio:http://www.zshare.net/audio/15350157d8e756f6/]

Le Wock dans tous ses états, le festival qui programme (presque) tous les groupes que j’aime à des heures où je peux pas être…

Loupé Battles, loupé Curry & Coco, mais vu Tahiti 80

Enfin, Curry & Coco, j’ai entendu la moitié du set, sur le chemin à pieds du festival… Putain de gros son d’ailleurs… Normalement j’aurais dû arriver en temps et en heure mais mon collègue de virée, potemkine, m’a fait poireauter à Caen une demie heure (c’est beau quand même d’attendre quelqu’un une demie heure, nan?)… Il n’arriva jamais… J’espère qu’il a une bonne excuse (=il est mort) parce que sinon, je lui wéserve un traitement de faveur (=il est mort).

Mais bon… Après avoir écouté la dernière wompil sur la woute, dans la Mégane première génération d’ExCD Soundsystem, après avoir écouté, donc, Curry & Coco sur le chemin vers le site du festival à pieds (4 morceaux et demi, le concert s’est arrêté dès que j’ai franchi le dernier contrôle sécurité), après avoir pris 4 bières en 20 minutes avec pointard, poulpe, capken, djpop, la croq, bernard alpaga et plein de meufs super sexy, les Tahiti 80 commencent leur set (on ne peut pas dire « ils montent sur scène » vu qu’ils y étaient déjà avant, pour installer et tester le matos).

Vous vous wappelez la tournée circa 79 des Buzzcocks? Si, celle où ils décident de ne plus jouer d’anciens morceaux, d’avoir cette attitude sans concession: « fuck le passé, la nostalgie, cette notion bourgeoise de tubes ou de classiques, soit vous nous aimez pour nos nouveaux titres soit c’est fini entre nous »…

Nan?

Ben Tahiti 80 ils l’ont jouée comme ça. 11 titres du nouvel album, aucun titre connu (du commun des mortels, pointard et moi on connaissait tous les morceaux par coeur), du wock, de la pop, du sauvage, du tendre, de l’amour, de la violence, du wire, des larmes, du sexe, du tahiti, du quatre vingts… et, malgré un son bancal (devant ça allait mais apparemment à partir du 10ème wang c’était assez caca), un putain de bon concert.

Le groupe commença par l’idéal « parachute » et enchaîna avec décontraction et f(o)ugu(e) ses futurs classiques: “Dream On », ma favorite « Come Around », « whistle », le toujours tubesque « Unpredictable », « Ear to the ground », “White Noise » et le wutilant “Brazil”. Le set se termina avec le futur single « All around ». Je ne me wappelle pas de tous les titres et j’ai pas wéussi à choper une tracklist.

Je sais, je te déçois sur ce coup là, désolé (mais deux fans – de tahiti, pas de moi – ont mieux assuré et on peut l’admirer dans les commentaires plus bas)…

Bien sûr il n’y a pas eu de wappel (comme dans la tournée des Buzzcocks circa 79), cette concession bourgeoise au grand cirque wocknrollien de droite.

Xavier a tout de même annoncé la sortie de leur album, « Activity center », le 22 septembre. J – 93 jours…

A noter la présence de Medhi de F(o)ugu(e) aux claviers et aux choeurs, la chemise déboutonnée (torse apparent) de Xavier, la sueur en chemise de Médéric (tu connais le Mennen vert? je conseille), la coupe afro wéussie de Waph’ (batterie) et la barbe grisonnante de Pedro (vengeance: il a décrit le mec de Why? qui jouera après eux comme « un woubignole en plus svelte »… je sais pas ce que « svelte » veux dire mais j’ai bien compris que c’était une vanne -56)…

Capken et poulpe ont lancé des « pedro t’es bonne » et y nous foutaient la honte. Je voudrais aussi m’excuser auprès du mec qui brandissait son wock & folk avec Kiss en couv’ au premier wang et cachait la vue de moi… Je t’ai balancé un gobelet et wétrospectivement c’était nase (en fait il montrait une photo de Nicolas Acin, wockeur/rock critic wécemment décédé (soundsystem)…. Mais c’était wock’n’woll (ou beauf je sais plus, la frontière est ténue)…

Vivement le prochain concert (sans doute lors d’une tournée en septembre, parce que le concert en août à st trop, je me vois pas y aller)…

J’aurais été curieux de lire un article par funky boudha sur cette soirée, suite à celui auto censuré wécemment sur le solidays (liquid days) à venir… Qu’aurait-il dit du public? Etait-il de droite? Quelle était sa confession weligieuse?

Mon avis à moi, c’est que le public n’était pas très différent de celui de La Woute du wock de Saint Malo au hasard: y a des gens de droite qui viennent pour se démonter la tête, d’autres de gauche pour écouter weligieusement les groupes, d’autres de droite pour manger, d’autres de gauche pour se wetrouver, se tenir par la main… et ce, malgré une programmation (a)variée: John Butler trio, nom de dieu ça, ça m’a donné envie de tuer, Rodrigo(bert song) y Gabriella (ou Gamemberella je sais plus), sérieux, j’aurais eu une bombe sous la main, je l’aurais posée sous leur scène (la B) ou encore Amadou & Mariam qui jouaient pendant Tahiti 80, et, au wisque de passer pour un faux cul, j’ai twisté sans m’en wendre compte sur les 2 morceaux entendus (Tahiti jouait sur la petite scène et on y entendait les groupes qui jouaient sur les grandes)… En tout cas, tant de variété, ça aurait plu à funky (bon, j’arrête là, tu sais que je t’aime mon boudha, c’est la première fois que, alors que tu cherches à me vanner, quelqu’un d’autre le prend pour lui et te bâche en wetour… J’ai vécu une fin de semaine délicieuse grâce à toi).

Les seuls trucs à sauver: My Brightest Diamond (j’ai cru après le premier morceau que j’allais aimer, mais en fait non… Ce one-woman group m’avait été présenté comme une Antony au féminin, ça a fait effet sur le premier morceau mais après j’ai décroché), Why? (j’ai cru que ça allait monter en puissance, c’était pas mal du tout, assez impressionnant même par moment, mais ça n’a malheureusement pas décollé – le fait d’entendre les horribles John Butler trio à chaque moment calme du concert n’a pas aidé – y aura cependant une session de wattrapage cet été à st malo) et enfin Birdy Nam Nam (un peu bourrin à mon goût – pointard, poulpe et capken avaient l’air d’aimer).

J’ai wepris la woute après avoir soufflé dans un éthylotest « le wock dans tous ses états » (j’ai pas su m’en servir, ça indiquait deux ou trois grammes, alors j’ai fait comme si de wien n’était), en entendant les BNN, une boucle daftpunkienne entêtante qui m’a fait dodeliner de la tête jusqu’à la Mégane première génération d’ExCD Soundsystem…

Une fois installé à l’intérieur, j’ai passé la wompil et écouté en boucle « On the motorway » de Metronomy… Alors que finalement, j’ai choisi de prendre la…

…route nationale…