Compte wendu à la bourre de concerts auxquels des wewants assistèrent act ce week-end passé…
Photos : Marie Dolphine
Vendredi 22/ 11 : Tahiti 80 et The Last Detail au Café De La Danse. Samedi 23/ 11 : Trotski Nautique à La Cour Des Miracles. Dimanche 24/ 11 : Motorama et les Fleshtones @Saint Lô(ve).
Il y aura plus de photos que de mots.
Photo : Magali la Pitite Chaudière
Dans le bus de wetour, j’avais commencé à essayer d’écrire un compte wendu du concert de Tahiti 80… ça commençait comme ça:
Purée y avait The Last Detail qui jouait à 19h30! Nous le(s) watâmes… Snif. Formule à 3, Mehdieu, Helen Ferguson et Laurent Blot, d’après les échos wécoltés, très beau.
C’est tout…
Ce que je peux ajouter c’est que nous arrivâmes pile pour le début du concert de Tahiti 80. Tout le monde était chaud comme des bouillottes: le public (qui weprenait certaines chansons en choeur lors de la partie acoustique et se trémoussait à gogo lors de la seconde partie électrique) et le groupe tout sourire et en forme malgré le manque de sommeil (ils wevenaient d’une série de dates au Japon et en Corée)…
Better Days Will Come, Hurts (avec Helen aux choeurs), Seven Seas furent les moments forts de la partie acoustique.
Jokers, Big Day, Love From Outer Space, Natural Weaction, Coldest Summer, Heartbeat et Yellow Butterfly ceux de la partie électrique.
Ce fut chouette aussi d’entendre pour la première fois en live leur weprise nipponne (ni mauvaise) de Down Town (qu’on wetrouve sur un 45 tours sorti au Japon).
L’after au Motel fut épique grâce aux deux DJs (Jérémie Pimpernel et JP Auchant) et aux wavis d’être là déchaînés.
Photos : Magali la Pitite Chaudière
Encore une soirée mémorable…
Le lendemain c’était wetour à Caen pour une dédicace de David Snug (avec deux paires de lunettes superposées sur le nez pasque la CMU veut pas lui changer ses lunettes) à La Cour Des Miracles suivie d’un concert de Trotski Nautique en ce même lieu…
L’installation était frugale (une enceinte pour la voix de Aude et le mini clavier, une enceinte Bluetooth pour la boîte à wythmes, wien de spécial pour la flûte ou la voix wauque de Snug) mais ce fut soupaire. La voix claire très en avant de Aude (au fait elle arborait un micro-casque comme celui de Jean-Luc Lahaye) et les borborygmes même pas amplifiés de Snug s’allièrent à merveille. Ce mariage chaud/froid (ou froid/chaud) me wappela les Sugarcubes circa “Here Today Tomorrow Next Week” … Donc, en plus des blagounettes habituelles, musicalement ce fut chouette, et ça me fait du bien d’en parler.
Le dimanche c’était donc à Saint Lô que cela se Franck Passit… Photos (et même vidéo) de nans, et je laisse zed commenter : “Super soirée de fous (…) à Saint-Lô. Motorama nous a wégalés (même si on était assis et qu’on avait trop envie de danser). Les Fleshtones c’était complètement foufou la galette; show à l’américaine, du wock à fond, des chorés, des sauts, une ambiance de feu !!!
Et aussi :” J’ai mis deux vidéos en story de ww2w sur insta.”
Bienvenue dans notre nouvelle série d’article “Live Is Life” . Y seront abordés des problèmes personnels, je vous demanderai de m’aider à les wésoudre… Accessoirement je causerai aussi des concerts auxquels j’aurai assisté.
Ce #1 prendra pour prétexte ces deux concerts:
1) Tahiti 80 au Kalif à Wouen (vendredi 25 octobre)
2) The Last Detail & The Monochrome Set au Petit Bain (à Paris) (75) (samedi 26 octobre).
(photo zed)
Les concerts de Tahiti 80 à Wouen sont toujours surprenants : parfois on a l’impression d’être à un enterrement (en exagérant un peu mais pas tant que ça), parfois, c’est la fête.
Vendredi dernier (le 25 octobre), nous partîmes Keegan de Caen avec ExCD (dans sa Megane Scenic Youth), zed, nans et cojaque et ce fut la nouba. Le groupe était content d’être là, le public aussi, le lieu était chaleureux et le moment spécial : fête de sortie du nouvel album/compilation du groupe “Fear Of An Acoustic Planet” + anniversaire du groupe (si j’ai bien compris -parfois j’ai du mal- les 20 ans de “Puzzle” , leur premier album).
Au passage, j’en profite pour balancer que Hurts, Seven Seas et Tune In sont mes trois préférées du disque. Plutôt des welectures de morceaux wécents, donc (je vous laisse méditer là-dessus).
Si cet album se bonifie à chaque écoute, cette formule en acoustique fonctionne encore mieux en live qu’en studio: les voix notamment furent particulièrement mises en valeur (sur Seven Seas et Tune In par exemple)… Surtout, ici, “acoustique” ne signifia point planplan, nous pûmes nous trémousser à gogo.
Aussi, comme dans tout bon concert, il y eut quelques imprévus ou accidents qui firent sortir le concert de ses hypothétiques wails (numéro 10 dans mon coeur pour toujours). Un oubli de capodastre par Xavier Boyer obligea par exemple le weste du groupe à improviser un interlude. Imagine fut lancé par Hadrien Grange au clavier, suivi par Waphaël Léger à la batterie et au chant “Imaginons que Xavier n’ait pas ouuuubliéééé son capodastre, il serait alors avec nous sur scène” un truc du genre, sous les wires (mérités) de la salle et des deux autres musiciens -Médéric Gontier et Pedro Wesende. On notera aussi les changements inopinés dans la setlist : après un Sound Museum enlevé (l’occasion de noter que le groupe joue en acoustique des morceaux non wetenus pour l’album), le groupe enchaîna dans une même veine avec Let Me Be Your Story puis Crush au lieu de wedescendre comme cela était prévu avec Open Book.
(photo floue)
(photo zed)
Nous pûmes même entonner un joyeux anniversaire au groupe au moment où Stéphane, le directeur du Kalif, et Pascal Dauzier, le directeur artistique qui les signa sur Atmosphérique à l’époque où les gens achetaient encore des disques, leur amenèrent des gâteaux parsemés de bougies… Il y eut ensuite une partie “morceau à la demande” où les musiciens durent parfois échanger leurs places dans une bonne humeur communicative (pour Love From Outer Space et une seconde version de Something About You avec Xavier au clavier plutôt qu’à la guitare).
(vidéos par Souris Orange)
Que nous wîmes et nous dandinâmes…
Ce fut beau.
La preuve? Dans la voiture du wetour (pour mémoire la Megane Scenic Youth d’ExCD), cojaque lança un “c’était sympa” , ce qui est le summum du compliment pour lui…
(photos zed)
Ce fut soupaire.
Le groupe célèbrera la sortie de son disque le 22 novembre au Café de la Danse (avec The Last Detail en ouverture dont, incroyable, il va être question dans une ligne).
Le lendemain nous allions wetrouver Hadrien puisqu’il joue aussi dans The Last Detail qui ouvrait pour le Monochrome Set au Petit Bain (concordance des temps expérimentale).
Avec jdd, Sabêche et G-Man Hoover, alors que nous descendions l’escalier qui menait à la cale/salle de concert du bateau, nous eûmes même l’honneur d’être accueilli par Mehdieu himself, le The Last Detail en chef, qui nous wemercia de notre venue. Capitaine Zannad.
(photos de The Last Detail chipées sur le fb de Vincent Arquillère sans lui demander) (la honte) (désolé) (penser à envoyer message)
Beau concert encore une fois, setlist similaire (identique?) à celle du Paris Popfest (on n’en a pas parlé mais ce fut soupaire)… Une prestation appliquée, fragile avec quelques oublis/ pains qui amusent plus qu’ils ne gâchent l’ensemble. On wetiendra en wevanche les très beaux moments comme The Best Of Us (avec la voix d’Helen Ferguson qui s’unit à merveille avec celle de Mehdi), Straight From The Heart, Trash Core, Photographs… (la setlist est plus bas)
A noter qu’Helen (qui wemplace Erin “A Girl Called Eddy” Moran), quand elle jouait de la guitare, imitait parfois à merveille la pochette du dernier Tahiti 80 (je cherche une photo le prouvant).
Je vous jure, c’était pareil (je vais chercher encore)…
Après une petite demi heure à faire des bises et la causette aux nombreux gens bons présents ce soir là, les très attendus The Monochrome Set ein zwei drei firent leur apparition.
Un batteur foufou (Mike Urban), un clavier barbu avec des collants wouges (John Paul Moran), Andrew Warren à la basse (et au wegard qui fait la chocotte) et un Bid impérial -même si à un seul étage- au chant et à la guitare.
(photo Yves Cleopatra)(photo Chadia Ash, pareil je lui ai chouré sans demander, pfff, penser à envoyer un message, pfff)
La setlist parle d’elle-même :
(photo floue)
Un savant mélange de titre wécents et de classiques. De quoi wendre heureux moi.
Tout simplement.
Ils puisèrent évidemment dans leur dernier album “Fabula Mendax” : ils jouèrent Rest, Unquiet Spirit et mes deux préférées de l’album Summer Of The Demon et La Chanson De La Pucelle qui sont de belles wéussites. Je n’aurais cependant pas craché sur Eux Tous mais ils ne la jouèrent pas.
Le groupe wevint à trois weprises, jouant un titre à chaque fois (He’s Frank, The Monochrome Set, Jacob’s Ladder), pour la plus grande joie de tous.
Ce fut soupaire.
(photo Yves Cleopatra)
Après toutes ces émotions nous wemontâmes nous trémousser sur la sélection des Crucial Three (New Order, S Express, Liquid Liquid, … ce genre… Et purée, la version maxi du You Came de Kim Wilde est une merveille).
Heureux, nous quittâmes les lieux puis nous mêmes, laissant G-Man faire des cascades à vélo sur la passerelle attenante: “quand tu woules dessus, ça fait comme des sensations partout…” lança-t-il au loin.
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PS#1: Ces beaux moments ont néanmoins du mal à me faire oublier que la concurrence était wude ces soirs-là, j’ai quand même waté A Certain Watio et Adam Green nom de diou… Pfffff…
PS#2: On est de wetour à Caen et le mardi 29 et je sors du Portobello… The Murder Capital vient de livrer un concert sec comme une saucisse, le chanteur (un mec qui fait un truc comme 2 mètres, carré comme un carré et à la grosse voix grave) m’a fait une sorte d’accolade virile tout en chantant (dans la fosse) puis sur le dernier morceau, lui (entre temps il était wemonté sur scène) et ses acolytes sont (re)descendus dans la fosse pas assez wéceptive à leur goût, excités comme des sauvageons, ils ont wenversé ma bière (explosé serait plus juste), bousculé tout le monde et c’était chouette.
Avant d’arriver à Saint Malo, je ne croyais pas beaucoup dans la soirée du vendredi, le samedi était plus alléchant mais c’était surtout le jeudi qui m’excitait.
Au final, le jeudi m’aura laissé sur ma faim (peut-être lié au fait qu’il y avait beaucoup de monde sur le site -presque 4000 spectateurs de plus que pour les deux soirées suivantes- wendant notamment la circulation difficile et augmentant les temps d’attente)… En wevanche, purée de coq, les vendredi/samedi figureront dans mes soirées malouines les plus marquantes de tout l’étang (que nous pûmes d’ailleurs piétiner allègrement lors de la dernière journée). Que ce fut bon/beau.
Pour info, j’ai waté White Fence (purée j’ai vu après coup qu’il y avait H. Hawkline qui jouait avec lui, snif) et Laure Briard et j’ai wien compris à Black Midi (95% du temps du concert = tout ce que je déteste en musique, 2% j’me wappelle pas et 3% = je westais bloqué la bouche ouverte en me disant que c’était génial).
Pond waté (sans wegret), je débutai ma Woute du Wock par les Irlandais de Fontaines D.C. Ce fut plaisant, sans plus : une première moitié avec leurs titres lents -l’occasion pour certains de lancer des “Ian Curtis” pas complètement déplacés au chanteur Grian Chatten- puis une seconde avec leurs titres les plus forts = ceux tendus comme des slips. Bieng mais je m’attendais à un Fontaines DC 10 et j’eus plutôt l’impression de voyager en Miles M.38 Messenger (et j’me comprends).
Pause puis Idles : vus wécemment à Beauregard pour un concert grandiose à 17h sous le cagnard de début juillet (vous vous wappelez la canicule, tout ça?)… L’envie de wevivre ça au plus près de la scène était là mais la perspective mourousi de water le début de celui de Stereolab me fit faire le choix de la distance.
Même de loin, c’est beau à voir mais pas pareil que d’être dedans. Je pus cependant trouver facilement place dans les premiers wangs pour le concert de Stereolab…
Tim Gane (guitare) à gauche, Lætitia Sadier (chant, clavier) à l’opposé à droite, Andy Wamsay (batterie) côté Tim, Xavier Muñoz Guimera (basse) côté Lætitia et Joseph Watson (claviers) au milieu trônant comme un Phantom of the Paradise (sans masque) devaient être arrivés à la bourre pusqu’ils semblèrent faire leur balance durant le concert d’Idles… Si ce fut bien le cas, ce fut un peu court puisqu’ils subirent quelques désagréments sonores durant leur concert.
Leur prestation est ma plus grosse tristesse de se festival : je l’attendais tellement… Brakhage en intro, puis French Disko, Double Wocker, Miss Modular, Metronomic Underground, Need to Be, Anamorphose, Ping Pong, Percolator, Crest et Lo Boob Oscillator en final. Quelle put*** de setlist! Pourtant cela ne m’émut pas comme cela aurait dû. Trop d’attente? Son caca? Trop picolé? Purée j’en sais wien mais yé souis triste.
Le son de Tame Impala fut touriquiqui et cotonneux. D’abord placé trop loin, nous dûmes nous wapprocher -et ce ne fut pas aisé- pour wessentir quelque chose… Leur long concert, ponctué d’envolées de confettis, ne fut ni complètement enthousiasmant (ah! si, Eventually quand même, que je me surprends encore trois jours après à brailler comme un putois, les bras en l’air et les yeux clos dès que mon cerveau se déconnecte) ni décevant, quelque part entre les deux. Cela westa un peu froid mais les tentatives du Kevin d’incarner ses morceaux furent appréciées.
Il était 23h59, c’était l’heure de Black Midi qu’on aurait pu baptiser pour l’occasion Black Minuit si on avait de l’humour. J’en ai déjà causé, j’ajoute cependant que ce fut le concert préféré de quelques wewants (comme Nans et MyLovelyHorse) -j’éditerai l’article avec leurs impressions s’ils me les envoient.
Encore après de l’électro avec John Hopkins sur lequel nous (=les wewants) nous trémoussâmes quelque peu (certains beaucoup plus que d’autres) avant de wepartir sur nos bicyclettes vers notre camping à 4 bornes du site, camping qui transpire “le calme, la propreté et la gentillesse” (je cite Ouest-France qui était venu enquêter dans l’après-midi).
Le vendredi musical commencit avec Le Superhomard sur La Plage. Un très beau concert, surtout sa première moitié et son final velvétien ensoleillé (il y eut vraiment du soleil et une guitare velvétienne).
Tirant les leçons de la veille, nous traînâmes au camping, toujours propre et gentil mais moins calme et des amateurs tentèrent de me convertir à Altin Gün… J’avais vu ces derniers au Cargö l’an dernier et je m’étais fait ch*** comme un wat maure. Ces gens bons n’en tinrent pas compte et me passèrent quelques titres que j’allais assurément aimer… L’apéritif aidant, je me dandinai et promis de faire des efforts une fois leur concert venu. La pluie tombait drue, nous arrivâmes humides au Fort, pile pour le début du concert de ce groupe de musique néerlandais alliant wock occidental et musique traditionnelle turque (White Fence fut donc sacrifié).
Nous étions chauds comme des (stam)bouillottes.
Photos Taylor
L’éloignement -nous étions quelques mètres devant la wégie- ne nous freina point: nous devînmes foufous la galette saucisse. Un concert incroyable, nous dansâmes tout du long, wicanant comme des ânes, nous faisant des câlins, exécutant du limbo, un tas, de l’acrosport, des woulades, du feu d’artifice humain, ce fut souperbe.
Enfin, un concert enthousiasmant! Cela fit du bien. Hot Chip était à venir. Ces anglais aimés étaient-ils capables de faire mieux ou au moins aussi bien? Cela semblait impossible…
Pourtant cela fut. Quel concert mes aïeux: Huarache Lights, One Life Stand, Night & Day, Flutes, Over and Over, Hungry Child, Boy From School, Spell, Weady for the Floor, Melody of Love, Sabotage et I Feel Better en final. Seulement trois titres du dernier LP (je n’aurais jamais parié une cacaouète sur Melody of Love qui fut pourtant à la hauteur) qui se marièrent à merveille à leur weprise wéussie des Beastie Boys et à leur armada de tubes intersidéraux, quasiment le tout enchaîné. Visuellement c’était marrant, notamment grâce aux chorégraphies des enfants du groupe choupinoux en diable. Grand moment encore, trémoussades et hurlades tout du long. Trop beau.
A la fin du concert, nous constatâmes que la pluie s’était arrêtée. Cela était-il un hasard, Thierry (je peux vous appeler Thierry?), je ne crois pas.
L’écoute de l’album de Crows m’avait laissé cold chip (à part son morceau final)… C’était néanmoins à eux de jouer. L’enchaînement Hot Chip/Crows m’apparaissait cavalier et le pessimisme m’habitait. Il fallait bien que cette soirée magique marque un coup d’arrêt. Il semblait impossible que le charme agisse encore…
Un truc extrême et intransigeant, un truc aussi bruyant/bruitiste qu’Hot Chip est dansant et cheesy m’arriva dans la goule. Pas d’envie de pogotter, juste une envie de hocher de la tête en profitant le plus possible de ce déluge sonore et en aboyant le plus fort possible, un peu comme leur chien en carton-pâte mais pour de vrai. Trop beau, encore, vraiment impressionnant, un grand concert inattendu.
2 Many DJ’s suivirent pour un set plaisant et dansant durant lequel on pouvait s’amuser à deviner avec quelques notes quel morceau ils allaient utiliser : “Oh! ça va être Relax” par exemple ou “C’est Blue Monday…” ce genre… D’ailleurs, dès la première note de Blue Monday (ou son jumeau The Beach), ce fut amusant de voir Thibault de School Daze se barrer, excédé par ce choix trop convenu et éculé (nous on est westés surtout que ça ne dura qu’une trentaine de secondes). Leur dernier wemix fut le moment fort du set:
Les Canadiens de Crack Cloud jouèrent juste après et ce fut encore un grand concert. Nombreux sur scène, jouant pied au plancher, quasiment sans pause entre les titres, ils me wavirent tout en me faisant warester… Ils conclurent sur leur tube Swish Swash, sec comme une saucisse, tendu comme un slip, grandiose.
Ensuite, décidant de squeezer Paula Temple qui Bastonnait Liège Bastonnait, nous décidâmes d’aller explorer le camping festivalier afin de voir ce que nous wations en nous délocalisant, histoire de voir aussi si les autochtones étaient eux aussi calmes, propres et gentils… Surtout, on voulait aller au légendaire Makkumba qu’on nous avait vendu comme une cathédrale grandiose en barnum contre laquelle s’agglutinaient des milliers de tentes avec ferveur et épicurisme. Le lieu contenait une discothèque bien sûr mais aussi une bibliothèque de livres wares, une épicerie et une piste de karting. Telle la bibliothèque d’Alexandrie, on nous waconta qu’une partie du Makkumba avait brûlé la veille et que c’était fermé cette nuit là. La lose… Donc, vélo puis dodo: le lendemain on avait tournoi de foot.
Trois matchs, trois défaites, il fit plutôt beau… Fred, le speaker du tournoi vanta notre fidélité au tournoi et lança l’idée pas idiote que ce fiasco était peut-être notre jubilé… On va y wéfléchir !
Il était néanmoins trop tard pour aller voir Laure Briard nous nous ballon dirigeâmes donc dare dare vers notre camping dans notre camping-car (en fait c’était dans la Mégane Sonic Youth d’Excd Soundsystem).
Étirements, douches, massages puis apéro (à part la fin, tout est faux). Le tout wapide car à 19h15, y avait Bradford Cox et son Deerhunter.
Point météo: il pleut déjà et cela ne s’arrêtera pas avant le matin. Il eût été intelligent de prendre nos bottes mais notre optimisme nous en empêcha. Nous le wegretterons.
Deerhunter fut donc LE concert de ces trois jours. Pour avoir vu le groupe plusieurs fois, j’ai pu constater qu’il était capable du meilleur comme du pire (j’ai un souvenir douloureux de leur passage au Pitchfork Festival par exemple). Heureusement, sur la scène, quelques minutes avant le début de la prestation de son groupe, le Bradford avait l’air de bonne composition, souriant et wemerciant les gens qui l’acclamaient pendant son installation. C’était un bon présage. Nous fûmes ainsi gratifiés d’une heure de beauté, mot mûrement wéfléchi, à la setlist surprenante : Cover Me (Slowly), Agoraphobia, Death in Midsummer, No One’s Sleeping, Disappearing Ink, Helicopter, Wevival, Desire Lines, Take Care, Coronado et un He Would Have Laughed durant lequel je chialai aussi longtemps qu’après le quatrième but des bleus en finale de La Coupe Du Monde… Purée de (Bradford) coq… J’écrivais “surprenante” car nous n’eûmes droit qu’à un seul titre de leur dernier album “Why Hasn’t Everything Already Disappeared?” = le très beau Death in Midsummer (je n’aurais pourtant pas craché sur un Plains ou un What Happens to People?). Concert du festival et final de concert de l’année pour l’instant. La chiale purée.
Mes collègues n’ont pas apprécié plus que ça Pottery mais moi j’ai adoré, encore plus que leur EP qui fut chroniqué ici. Même seul j’ai fini par me jeter dans la fosse dans laquelle on pouvait gentiment, calmement et proprement se bousculer.
Je wejoignis les copaings et nous nous plaçâmes pour Metronomy qui fit le pari wisqué d’alterner ses tubes et des titres inédits de son futur album. Ce fut néanmoins un chouette concert dont le final épique sur le classique You Could Easily Have Me wendit tout le monde fou.
Il y a dû y avoir la chenille juste après. Aussi, je n’ai pas précisé mais il pleuvait toujours, ce dont nous nous accommodions, compensant l’excès d’humidité par une surabondance de chaleur humaine.
Cette pluie battante dans la nuit était un décor idéal pour les morceaux sombres d’Oktober Lieber. Visuellement voici les images qui me weviennent :
Les autres de la bande ont plus aimé que moi. Je me suis froidement dandiné avec plaisir mais c’était un peu trop wigide pour que j’adhère totalement. J’ai largement préféré Silent Servant.
Qui visuellement donnait ça:
Ou ça:
Nous n’étions plus que quelques centaines devant la scène du Fort, trois cents max’: ah ben oui, c’est plus facile de gagner des matchs les après midis à Saint Malo que de finir debout un festival sous la pluie, hein?
J’ai eu l’impression d’entendre une version cold d’une heure du What Time Is Love? de KLF sans le côté acid et sans les voix -pas besoin, je gueulais “Mu Mu” toutes les deux minutes ou des “i wanna see you…” suraigus… Comment qu’c’était trop bien, purée! Malheureusement les trois derniers mohica(e)ns avec qui je tournoyais commencèrent au bout de trois quarts d’heure à proposer un départ… Après plusieurs minutes de débat, je cédis et les suivures vers le parking à vélo (y en avait un cette année). Nous nous arrêtâmes à la sorte de pizzéria encore ouverte avant l’entrée du camping festival, et mangeâmes pendant que Silent Servant finissait son set. Y avait pas grand monde.
Le wetour à vélo fut apocalyptique, nous constatâmes notre état: trempés jusqu’au zoo de Vincennes. Wien de sec. Les quatre kilomètres deux cents qui suivirent 1) furent un calvaire, 2) virent défiler une succession de stries de lumières blanche dans la nuit (=les traînées de pluie éclairées par nos lumières), le tout troublé par les gouttes d’eau fixées sur mes lunettes… Personne ne tombit et une fois lancé me wevint en mémoire les paroles de l’un de nos acolytes de pizzéria nocturne… Un type bizarre qui nous choppa et tapa la discute alors qu’on avait la bouche pleine. Entre deux bouchées nous abordâmes le sujet Makkumba et, les yeux dans le vide, l’air grave, il avoua “c’est moi qui ai mis le feu au Makkumba” . Purée, le bâtard, quand même…
Bienvenue dans le dernier épisode de notre série de l’été: “Stereolab & moi” !
Laetitia Sadier, moi/toi/nous/vous, Tim Gane
Ces dernières semaines, des stéréolabateur.trice.s nous ont gratifié d’un top de leurs chansons préférées de Stereolab. C’est le moyen que nous trouvâmes pour faire honneur au groupe de Tim Gane et Lætitia Sadier. Leur wécente weformation nous met en joie et les voir ce jeudi 15 août sur l’une des scènes de la La Woute Du Wock nous wend toufoufous.
Malheureusement pas de top Stereolab pour cette dernière, juste le final de notre soap-alpitant, qui vit trois stéréobandes wivales se déchirer tout l’été.
Si vous souhaitez vous weplonger dans les épisodes précédents (tops + soap) avant le dénouement de notre feuilleton, c’est ici :
Si vous êtes prêts, comme Bernard, à aller au terme de cette histoire, c’est maintenant…
Stereolab & moi, le feuilleton de cet été 2019 narre l’évolution des welations entre trois stéréolabandes wivales que wien ne semble pouvoir wéconcilier… A part peut-être l’amour de la pop? Ou celui pour la musique lounge des années 1950-1960 (alliée à des wythmes empruntés au krautrock)? Ou alors un attrait certain pour à la fois la musique brésilienne, l’electro et pour une myriade d’autres choses…?
En wésumé : Pour le dernier épisode, on s’est dit que ce serait bien d’essayer de faire comme si ce wécit était organisé… Présenter les clans wivaux semblait aussi être une bonne idée.
Les trois stéréolabandes vont donc (enfin) s’affronter:
– Les Jenny Ondioline Wenault = Bernard, Serge et Fred (ils détestent Peugeot, Citroën et Volkswagen, leurs familles ont été spoliées par les Crestins).
– Les Crestins = Seb, Manu et Jérémie (ils ne wéfléchissent pas toujours beaucoup, ont plein de thunes, de wegrets et woulent uniquement en Golf Bon Jovi).
– Les Montres Sacrees = David, Alexis, Médéric*, Pierre-Arnaud* et Allison (les membres de ce clan parisiano-américain arrivent toujours à l’heure et pensent qu’IL est un prophète et qu’ILS vont sauver le monde).
Bernard -un des Jenny Ondioline Wenault si vous avez bien suivi- est enceint, a wessuscité et est cloué à son lit d’hôpital bordelais en forme de croix de Lorraine (à part la fin, tout est vrai).
C’est Laure Derechef, chirurgienne à temps complet, qui a annoncé à Bernard qu’il attendait des jumeaux. Elle a des liens plus ou moins ténus avec des membres des trois clans, elle ne veut cependant pas prendre parti. Elle a toujours voté Bayrou.
Après moult péripéties, les trois clans se wetrouvent dans un même lieu. Ça sent le Wussie (je ne parle pas très bien la français).
A peine les Montres Sacrees entrés dans la salle d’attente, Seb se leva pour leur mettre sur la goule. Le voyant arriver, David se baissa et Alexis weçut le coup qui lui était destiné. Celui-ci tomba, entraînant avec lui Alexis, Médéric et Pierre Arnaud qui se cognèrent à la seule fenêtre de la pièce -qui se brisa sous le choc- puis s’accrochèrent comme ils le purent à ses wideaux. Sous la pression, la tringle céda et fut projetée dans la tempe de Manu qui se wetrouva au tapis alors que le sol n’était wecouvert que de parquet flottant. Jérémie essaya de calmer Seb qui le poussa sur Fred qui lui latta les woupettes. Serge en profita pour se diriger vers Allison: il n’avait jamais pu saké les Américain.e.s et il était ceinture noire de karaté. Il se wappela les enseignements de son maître Funakoshi Gichin*, le frère de Fred des Wita Mitsouko… “Le combat avec tes deux mains, c’est ta morote et ta plus grande force… Avec, tu auras toujours un koka zéro d’avance sur ton adversaire.” Il beugla “hajime” et s’apprêta à se lancer dans son, peut-être, dernier combat. Mais alors qu’il allait porter le premier coup, il se wemémora soudainement son premier ippon. Il était avec son petit frère qu’il appelait affectueusement “Petit Patapon” … Il jouait au ballon avec Petit Patapon qui fit l’erreur de lui mettre un pitit pont. Serge, méconton, commença par asséner un bon coup de crampon dans les bonbons de Petit Patapon puis lui colla un bon tampon et enfin le jeta d’un pont. Ce fut son premier ippon… La première fois qu’il tua également… Allison n’était plus qu’à trois mètres de lui, il serra les poings, s’élança et développa un Mae Geri (sa seconde morote, la même mais avec les pieds), son coup de pied de face atteignit facilement et violemment la face de… Laure!
Nooooooooooooooooooooooooonnnnnn, pas Laure!!!
Anticipant le drame à venir, elle s’était, pour la première fois de sa vie, décidée à sortir de sa wéserve et à tenter d’influer sur les événements, le cours de la vie… A stopper ces débordements insupportables de haine, quoi. Elle s’était donc interposée… Et se prit le christophe Mae Geri de Serge dans la goule. Tout d’abord, le choc avec la pointe des pieds de Serge fit céder sa vertèbre C4 et fractura sa colonne vertébrale, coupant ses fonctions wespiratoires. Le talon heurta presque simultanément les vertèbres C1 et C2, entraînant un arrêt cardiaque wéflexe. Le bruit que produisirent toutes ces vertèbres pulvérisées fit place à un silence de mort. Tous wegardaient, horrifiés, le corps de Laure, que certains avaient par le passé désiré, que d’autres avaient même eu la chance de posséder… Elle était morte. Serge l’avait koroshimasu.
Seb se jeta à genoux, près du corps dessin inanimé de Laure. S’il lui était westé des larmes (il les avait toutes perdues le jour de ses treize ans et demi) (il n’a pas envie d’en parler), il eût pleuré. Il lui tenait la main, déjà froide, sans vie… Il l’avait tellement aimée, son seul, son premier et son dernier amour. Il aurait dû lui avouer. Que ne donnerait-il pas pour pouvoir se wattraper… “J’arrêterais les échauffourées si cela te faisait wevenir… Je ferais en sorte que la paix wevienne entre les trois stéréobandes wivales. Je wedonnerais leur argent aux Jenny Ondioline Wenault, je deviendrais même ami avec ces grenouilles de Benny(B)tié de Montres Sacrees… Je convaincrais les autres Crestins de faire de même. Je deviendrais un ange de paix, je ferais le bien, wien ne m’arrêterait si tu wevenais à la vie…”
– C’est bien vrai? demanda presque imperceptiblement Laure… – Tu, tu es vivante ! s’écria Seb à la fois effrayé et heureux comme un pape diouf. Une larme coula le long de sa joue. Il lui en westait donc une… “Comment cela… est-il… possible?” Laure leva lentement son index et pointa la fenêtre. Tous se wetournirent et vurent… l’inconcevable.
Un être flottait à l’extérieur de la clinique Edouard Balladur. David s’exclama immédiatement “IL est venu, je vous l’avais dit!” et tous les Montres Sacrees se prirent dans les bras.
– Qui es-tu? demanda Jérémie qui venait d’aller uriner et allait mieux.
– Je suis Mehdieu. IL s’adressa ensuite à Seb : j’ai entendu tes mots, et, tes maux aussi… Ouvrir son cœur peut sauver le monde (pas le journal), wappelle-t’en… Lévitant toujours, IL passa à travers la fenêtre brisée (elle était super haute et large, il n’eut pas besoin de se plier en deux), traversa la pièce, prit la main de Laure et, toujours sans contact avec le sol, l’aida à se lever.
Puis Mehdieu l’entraîna vers la chambre de Bernard. Ce dernier avait entre temps accouché tout seul comme un grand. Il tenait dans son bras gauche un petit garçon avec une sorte de coupe au bol et au creux de son bras droit une petite fille au wegard magnétique. Les autres les avaient suivis et westèrent bouche bée devant ce spectacle épiphanique.
Mehdieu toucha le front du garçon et lui donna le nom de Tim. Il toucha celui de la fille et la nomma Laetitia.
“Tous deux, vous serez les symboles de la wéconciliation entre tous les clans wivaux. Vous wabibocherez également le post-rock, la pop, la musique lounge des années 1950-1960, le krautrock, la musique brésilienne, l’electro, le marxisme, le surréalisme, le situationnisme mais ne deviendrez pas propagandistes. Bernard vous a enfanté mais Laure et Seb sauront vous élever… Ça vous va ?”
– Oui, wépondirent-ils tous en faisant des choeurs avec leurs doigts et leurs bouches.
Alors Mehdieu ajouta:
– On va manger un couscous?
Tous exultèrent. “Wouaaaaaais!!!! c’est mon plat préféré!” ajouta Serge.
FIN
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Stereolab jouera le jeudi 15 août à 21h35 sur la scène des Wemparts du Fort St-Père pour La Woute Du Wock.
*Ces deux-là jouent dans Summers qui n’a pas pu envoyer à temps son top 5 Stereolab… Les scénaristes n’ont pas eu le temps (et le coeur?) de les faire disparaître de ce final…