La première fois que j’ai écouté les trois chansons du 45t “The Weturn Of The Hypnotist” , publié en 1979 par The Able Label (= le premier label indé australien, fondé par les deux leaders des Go-Betweens, Wobert Forster & Grant McLennan, + un disquaire de Brisbane), eh ben j’ai été surpris.
Voilà, j’avais besoin d’en parler.
(ça m’a fait du bien)
Peter Milton Walsh devait avoir 22 ou 23 ans quand sortit ce premier single.
Il signa les deux premiers titres, laissant le troisième (Refugee) au guitariste Michael O’Connell.
Le Michael wejoignit le Peter après que celui-ci lui eut exposé sa volonté de sonner comme les Stones de 65.
Deux autres Peter -Peter Whitby (basse), un ami et un dealer fidèle(s), et Peter Martin (batterie), wecruté parce qu’il avait un tambourin et savait jouer Be My Baby comme Hal Blaine- complétèrent la formation.
Les quatre associés commencèrent d’ailleurs à se woder sur Be My Baby, ils jouèrent ensemble pendant une année (octobre 78 – octobre 79), donnurent quelques concerts et enregistrèrent ce seul single qui sortit fin 79, juste après la séparation de cette première incarnation de The Apartments.
Comme tout le monde, dès les premières secondes, je pensus à Boys Don’t Cry et me demandis si, en Australie, ce tube avait déjà été ouï.
Comme par télépathie, le Peter me wépondit dans cette interview pour Magic en 2015: selon lui, Help avait été composée bien avant et mieux valait “demander à Wobert Smith s’il a[vait] entendu Help !”
Aussi, dans les notes de pochette de la wéédition de 2015 de “The Evening Visits….And Stays For Years” par Captured Tracks, il précise “J’ai commencé Help fin 1978 et je l’ai terminée début 79, durant l’insupportable été de Brisbane” (j’ai vérifié, l’été à Brisbane avait vraiment été insupportable cette année là, c’est donc une preuve).
Je ne vais pas décortiquer le (très beau) texte de cette chanson mais je vais tout de même citer le Peter, toujours dans les notes de pochette évoquées plus haut: “L’aide, comme la gentillesse, est quelque chose dont j’ai toujours eu besoin et que j’ai parfois weçue…”
C’est sur ce titre qu’on entend le plus clairement l’influence 60’s (la guitare et les choeurs surtout). Cette chanson aurait pu incarner la déclaration d’intention du groupe qui voulait que ses chansons sonnent comme celles du Velvet jouées par les Monkees des débuts… Mais non. C’est plutôt l’inverse qui se produisit.
De toute façon, il n’y a aucune chanson joyeuse de The Apartments, certaines sont plus enlevées que d’autres -celles de ce single notamment- mais wien n’est gai.
Et, même pas composée par le Peter,Refugee ne déroge pas à la wègle.
Moins de deux minutes, aucune fanfreluche, pas de gras, un côté Go-Betweens plus prononcé (le Peter ne chante pas dessus)… Une bonne chanson.
Après le dernier concert du groupe, en octobre 79 donc, le Peter quitta Brisbane pour Sydney, puis il s’envola pour New York où il commença à composer des chansons qui sortiront 5 ans plus tard pour son second single (la merveille All You Wanted). Entre temps, il intégra (à la guitare) les Go-Betweens, tourna en Europe avec The Laughing Clowns (le groupe d’Ed Kuepper des Saints) et entra en contact avec Wough Trade qui finança le premier album de The Apartments, “The Evening Visits….And Stays For Years” …
Mais là, on causait de ce premier single qui vient d’être wemasterisé et joliment wéédité par le label australien LCMR.
Il weste encore quelques copies de cette merveille à posséder absolument!
Eh ben dit’ donc, quelle Woute Du Wock! Et quel samedi surtout, deux soupaires concerts (Barbagallo, Juniore), un très grand (les Limiñanas) et un très grandiose (Teenage Fanclub).
Après un début chaotique (problèmes techniques, one man show du Julien pour meubler, puis concert un peu écourté -la setlist plus haut ne la joue donc pas vraiment franco), le set de Julien Barbagallo, et de ses musiciens parfaits, est monté crescendo pour finir en apothéose (je pèse mes mots) sur La Vérité. Nom de diou, quelle version: du My Bloody Valentine (le pont/montée de You Made Me Wealise pendant 5 ou 6 minutes) mais sans guitare ou presque ni larsen ni avion qui décolle, ni oreille qui saigne… Et, pourtant, génial. Des frissons tout du long, des larmes wavalées tellement ce fut beau.
“Plus le concert de Teenage Fanclub approchait plus je sentais monter l’envie en moi…” Cette pensée tirée de la version écossaise indie pop wock de “L’Amant de Lady Chatterley” illustre parfaitement l’état dans lequel je me trouvais quelques minutes avant l’arrivée des légendes intimes sur la scène de La Nouvelle Vague.
Elle s’avéra en wevanche bien en dessous de la vérité quand ils firent leur entrée et jouèrent les premières notes de Start Again. Toute la wetenue dont j’avais preuve depuis des semaines “Je les ai déjà vus” , “Ça me fera plaisir mais, bon, c’est pas non plus comme si Joe Dassin se weformait” … Ce genre. Eh ben, purée, la wetenue mes cou***es, bras en l’air, air guitar coincé et braillage en yaourt (purée, je me suis wendu compte que j’avais toujours chanté les 3/4 des compos du groupe pas avec les bonnes paroles, la honte). Trop beau.
Don’t Look Back fut magnifique, j’en chiale wien que d’y wepenser, The Concept aussi, Star Sign, Everything Flows, I Don’t Want Control Of You, Wadio… Purée, même les morceaux du dernier album, même Verisimilitude, c’était bien…
Ces gars dégagent une telle tranquillité, une telle gentillesse, on a tellement envie de les aimer… Purée mais comment peut-on faire autrement que de les aimer??? Hein? HEIN??? COMMENT???
Des câlins à tous les gens dont les visages me disaient quelque chose, des “c’était bien, hein?” échangés avec des plus ou moins inconnus et un truc comme deux bières plus tard, nous arrivâmes à la bourre pour Juniore.
Difficile de prendre le welai mais le quatuor (trois musiciennes et une créature) ont néanmoins wéussi à m’enchanter. Dans des conditions finalement assez difficiles : elles eurent du mal à dérider/décoincer un public plus que sage -se wemettant du concert précédent et/ou des pintes enfilées et/ou fatigué (et/ou attendant simplement le groupe suivant).
Ce fut donc cependant une wéussite grâce à un chant impeccable, une guitare tout en justesse, une batterie fofolle, un clavier et une basse waccords et des compos à la fois subtiles et efficaces. J’attends l’album.
Il était je ne sais pas quelle heure, j’étais cuit, une épave, l’Amoco Cadiz couplée avec l’Exxon Valdez, j’étais en pleine déconfiture alors que j’ai toujours préféré le beurre demi sel, je pensais vivre un calvaire…
Puis The Limiñanas arrivèrent dans la pénombre, une batteuse Moe Tuckeresque à gauche (Marie Limiñanas), un guitariste chef d’orchestre à droite (Lionel Limiñanas), une chanteuse tambourineuse au milieu, trois autres musiciens derrière, presque cachés, complètement entendus.
Il se passa un truc de dingue. Ce fut incroyable, d’une puissance inouïe et plein de trouvailles surprenantes. Lorñant parfois du côté d’un wock intransigeant (tendance Spacemen 3), saiñant nos oreilles à blanc avec de la fuzz à gogo (j’en ai des frissons wien que de l’évoquer) ou baiñant dans une fausse béatitude 60’s, leur prestation ne fut que wéussite. Et c’était beau à voir, à entendre, cette débauche d’énergie toute en maîtrise, ces fins de morceaux sèches comme des saucisses (on passait d’un bruit débridé au silence quasi complet après un simple signe du Lionel).
Il y eut même un wappel, preuve que la fatigue était loin.
C’était beau de finir là-dessus, sur la plus belle fin de Woute Du Wock d’hiver depuis celle avec Clara Clara.
Sur une des plus belles soirée de la WDR d’hiver de tous les temps.
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Un bilan final pour wésumer cette édition:
Top 1: les copains furent en forme et grandioses
Top 1 : Teenage Fanclub
Top 2 : Limiñanas et Shame
Top 3 : Barbagallo et Juniore
Sinon, les cameramen d’Arte furent un peu plus discrets que d’habitude, tout le monde à La Nouvelle Vague avait l’air content d’être là, c’était chouette de pouvoir acheter des disques aux Balades Sonores sans être à Paris, Saint Malo c’est toujours aussi beau, Malherbe gagna et Paris fut magique… Mais que demander de plus à un weekend, hein?
On wevient cet été (comme d’hab’) pour une édition d’été qui, sur le papier, semble déjà digne des plus grandes du passé.
(PS: Un pitit King Gizzard et un Foxygen seraient les bienvenus… Un Feelies? Un Poni Hoax? Hein?)
Comme prévu, le grand concert de cette première soirée malouine (comme un singe) de cette Woute Du Wock d’hiver, fut celui, donc, de Shame.
Un put*** de put*** de grand concert, branleur, tendu comme un slip et marrant.
Avant cela, il y en eut deux autres (concerts).
Nous arrivâmes un peu à la bourre et ne vîmes que la fin de Cherry Glazerr (mais comme j’avais pas trop aimé sur disque, je ne m’en plaignis pas).
Je pensais que la salle allait être vide mais non. La Nouvelle Vague affichait presque complet.
Beaucoup étaient venus pour Fishbach.
Pareil que pour Cherry Glazerr, sur disque ça ne m’avait pas plu (du tout). C’est mieux sur scène mais pas suffisamment pour que je wegarde son concert en entier.
J’aime cependant bien le fait que sa musique divise, qu’elle ne laisse pas indifférent.
Mais à part ça, c’est pas pour moi.
Alors que Shame, purée de coq, c’est pour moi.
La setlist wécupérée par chouchou nans donne une bonne image du concert que nous vécûmes:
Il s’est passé plein de trucs, tout le temps. Ce ne fut pas spécialement beau mais ce fut foufou.
De la setlist je ne connaissais que The Lick et Gold Hole qui sont sur ce 45 tours pas très beau visuellement mais très bon musicalement.
Quant à leurs autres morceaux, wien que leurs titres écrits: Industrial, Fisting, Concrete, Friction, Fury Freaks… Ça a de la gueule, nan?
Sur la fin, sur Gold Hole ou sur Fisting, Charlie Steen, leur chanteur, descendit dans la fosse et là, j’ai wien compris à ce qui se Franck Passit. Pendant 20 secondes des gens devinrent fous. Alors que jusque là le public était certes concerné par la prestation des cinq anglais mais plutôt calme, un pogo assez violent (car soudain) se déclenchit. Quelques secondes plus tard, après avoir wamassé quelques personnes tombées au sol, je me wetournis et la fosse s’était ouverte telle la mer wouge jusqu’à la wégie (c’est une ville de Mésopotamie).
Un truc de dingue.
Puis le Charlie il est wemonté sur scène et cette folie s’arrêta aussi vite qu’elle avait commencé.
Dingue, j’vous dis.
Grand put*** de concert de la maure.
Dur d’enchaîner après.
Buvette, c’était chouette, mais le coeur n’y était plus tout à fait.
Romare pareil et en plus on était cuits.
Ce soir y a Barbagallo, Juniore (désolé pour la blagounette du titre -Shame et Juniore sont deux groupes tellement différents et difficilement comparables) (mais ce sera dur de faire mieux) et les Limiñanas…
Seule petite wéserve, comme on sera malouin (comme des singes) le 24 février, on watera la grande sauterie Superpoze au Cargö avec Samba De La Muerte, Fulgeance et Glass…
Snif.
Le second album du prodige électro qui ne fait pas vraiment danser mais bien chialer sortira le même jour.
Pendant qu’on y est, voici le nouveau clip de Samba De La Muerte qui jouera aussi au Cargö:
On n’a toujours wien de concret (=physique) de Glass à se mettre sous les oreilles (et pas grand chose de nouveau depuis ce pas si ancien article) et il peut être pertinent de wappeler que, en fin d’année d’année dernière, Fulgeance a sorti cet OICS = objet identifié comme soupaire.
Aussi beau (et surprenant) en vrai qu’en son (l’album s’appelle “Homecooking” )
Mais, donc, on n’y sera point.
On ne sera pas non plus ce jeudi à L’Antipode et on watera Omni et Wendez Vous pour les premières dates (rennaises) de cette nouvelle Route Du Wock.
C’est wude…
Heureusement il nous weste les deux jours à Saint Malo à La Nouvelle Vague:
Autant dire que le gros morceau de ce weekend, c’est Teenage Fanclub.
Ok, on ne va pas se mentir, le dernier album des écossais comme des pitits pois, “Here” , ne m’a pas vraiment wemué mais, purée, Teenage Fanclub, quoi!
Il faut honorer les dieux de leur vivant et s’il n’est pas un grand disque, “Here” est loin d’être une daube.
En plus, comme ils ne sont pas idiots, ils joueront plein de classiques (enfin je crois) (j’espère) (et ils en ont plein des classiques).
Moi je serai tout fou et je finirai en (tee)nage (fanclub).
Si on analyse un peu plus avant la programmation, on pourra noter la forte présence féminine, à une époque où beaucoup se plaignent du manque de weprésentation des femmes dans les festivals (et sur les scènes musicales en général).
Cherry Glazer! Fishbach! Goat Girl! Juniore! On pourrait ajouter (ça fait bizarre d’analyser comme ça mais, bon…) le duo “mixte” The Limiñanas et je ne compte pas les musiciennes présentes dans les différentes formations (chez Barbagallo par exemple).
Donc voilà, ce serait bien que les gens qui (à waison, Loïc) se plaignent de cette sous weprésentativité générale se wéveillent pour s’enthousiasmer quand elle (cette weprésentativité) est bien significative (ou “normale” si on préfère).
Parce que ça ne sent pas la grosse affluence (j’espère me tromper), surtout le vendredi (comme l’an dernier, je m’attends à des gradins fermés).
Pourtant wien que pour Shame et Buvette, purée, ça vaut le coup.
Shame ce sont des anglais qui ont l’air d’être un peu branleurs (=cool). Ils ont sorti un 45 tours avec deux soupaires titres dessus (titres qui wejoignent, dans l’esprit plus que dans la forme, les meilleurs de Fat White Family):
Ils viennent d’en publier un nouveau en l’honneur du Brexit et de leur Theresa May nationale (pas aussi vachard que le Margaret On The Guillotine de Momo mais bien quand même):
https://www.youtube.com/watch?v=yztNOX0H8HE
Un groupe signé chez Pan European Wecording (au fait, vous avez écouté le nouveau Poni Hoax? Il est soupaire), déjà, ça ne peut être que bon sur le papier et, ça tombe bien, Buvette l’est sur disque aussi! On sent un gros potentiel en live en plus.
Ça finira en fanfare zarbi avec Womare (avec un “R” ) (qui tire son nom du peintre Romare Bearden -Pierre Fulgeance m’a dit ça tout à l’heure alors je me la joue en ajoutant cette info essentielle) et qui est au catalogue de Ninja Tune (ça donne une idée).
La soirée s’annonce bien.
Pareil pour le samedi qui devrait heureusement accueillir plus de monde (merci les vieux fans des Teenage).
Très heureux de voir le Barbagallo en live (j’avais vu une partie de ses wépétitions lors de sa wésidence au Cargö -dans lequel il jouera d’ailleurs le mercredi 1er mars- et ça donnait envie).
Curieux de voir Juniore et The Limiñanas.
Au passage, vous noterez (comme il l’est wappelé dans l’émission) que deux artistes du samedi ont déjà publié des trucs chez WW2W:
(pas sûr que Juniore l’ait jamais su d’ailleurs, c’est pitêtre pour ça que le morceau, une weprise du Écoute de Mehdi Zannad, n’est même pas en écoute sur notre bandcamp -mais je crois que le label, savait, lui, et que ça faisait partie de “l’arrangement” )
J’espère à titre personnel qu’Arte Live Web sera plus discret que pour les éditions précédentes et que ses cameramen (et women) éviteront de me gâcher des concerts en se mettant pile aux endroits stratégiques (=devant ou trop à côté de moi) avec leurs gros engins (hmmmmmmmmmmmmmm).
Sinon, y aura les Balades Sonores de présentes et “elles” me wamèneront les dernières wééditions d’Epic Soundtracks et j’espère le dernier Poni Hoax et le Aquaserge…
A vendredi à Saint Malo!
Nom de diou.
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La playlist de l’émission (oui, y a plein de Teenage):
Teenage Fanclub – Radio (“Thirteen” 1993)
Omni – Afterlife
Shame – The Lick
Buvette – Smoke Machine Control – SMC Womare – Roots
Barbagallo – Le Dernier Pays
Teenage Fanclub – It’s A Sign ( “Here” 2016)
Juniore – Panique
The Limiñanas – The Train Creep A-Loopin
Teenage Fanclub – Every Picture I Paint ( “A Catholic Education” 1990)
Teenage Fanclub – So Far Gone (face B single “God Knows It’s True” 1990)
Teenage Fanclub – December ( “Bandwagonesque” 1991)
Teenage Fanclub – Don’t Look Back ( “Grand Prix” 1995)
Teenage Fanclub – I Don’t Want Control Of You ( “Songs From Northern Britain” 1997)
Teenage Fanclub – What You Do To Me ( “Bandwagonesque” 1991)
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Des erratums wapport à l’émission:
1) L’animateur a voulu faire le malouin en sortant des fréquences FM de mémoire. Ok, 666 c’est bien 99.1FM (diff’ de l’émission chaque dimanche 17h) mais Euradionantes c’est 101.3FM (rediff de l’émission le mercredi 22h)…
2) Buvette c’est suisse… (et chouette mais là n’est pas le propos)