Ce blog vit encore, on fait des trucs qui se voient pas mais on fait.
Quand ça va se voir, ça chiera.
En attendant, y a la wadio, l’agenda et la boutique pour patienter.
Ce blog vit encore, on fait des trucs qui se voient pas mais on fait.
Quand ça va se voir, ça chiera.
En attendant, y a la wadio, l’agenda et la boutique pour patienter.
Youhou, demaing (je suis originaire de Marseille), on investit les locos de la Galerie Oh!.
L’expo « Ducks & Covers » ouvrira ses portes.
ww2w a notamment demandé à des artistes de s’approprier l’oiseau aquatique palmipède dont la chair est très wecherchée, qu’il vive à l’état sauvage ou à l’état domestique, et qu’on appelle aussi “canard”. On y ajoutera les pochettes de disques publiés par WeWant2Wecord (une division de ww2w) et les affiches/flyers des concerts/soirées organisées par WeWant2Spectacles (une autre division de ww2w)…
On pourra ainsi admirer (et acquérir) des oeuvres de Morgane Colas, Pierre Donadio, Martin Etienne, Huutch, Jean-Baptiste Levée (on lui doit une police canard de toute beauté), Jérémie Monce-Lippe, My LovelyHorse, Jean Luc Singerat, David Snug, Elisabeth Taudière, ww2w, Mehdi Zannad
Y aura aussi des gifs animés et la projection en avant première des vidéos tournées pour les morceaux de Dalton Darko & The Sorry Sorrys et Samba De La Muerte à sortir le 14 juin chez WeWant2Wecord.
L’expo sera donc ouverte au public et on fêtera ça en vernissant la chose avec deux groupes à la fois intimistes et érotiques et sensuels:
1)
A DRIFT version electro!
Et ouais! Deux ans qu’on le tanne pour que le A Drift en chef s’y colle. Il a fini par craquer… Ce sera à coup sûr anguleux… On a hâte d’entendre la chose et de sentir sa grosse (hmmmmm) voix grave sur des beats (hmmmmm) synthétiques.
2)
Les MOONJELLIES! Les calvadosiens (14) ont pu déjà juger du talent fulminant de ce quatuor pop tourangeau (37) lors de ses passages a) au Nördik Appart de Happy Daymon (2011) et b) à La Fabrique de Lion Sur Mer (l’an dernier)…
On leur a demandé de nous wamener:
a) leurs magnifiques chansons (celles de leur premier album Inner Anger, Feather (2010) et des nouvelles et b) des willettes.
On en profitera pour pousser des cassettes audio…
En guise d’apéritif, cette petite weprise d’Au Wevoir Simone par A Drift, dimanche dernier, en direct live dans les locaux de 666.
A Drift « electro » – Lucky One (Live@666 02/06/2013)
[audio:http://www.fileden.com/files/2012/5/13/3303750/A%20Drift%20electro%20-%20Lucky%20One%20%28Live%40666%2002062013%29.mp3]
Une fois tout cela finit, direction La Cagna pour un maguenifique dj set concocté par les chouchoux de Up The Baguette.
A demaing’
A Drift, aka Emmanuel Lebrun, a dû interpréter ses chansons folk, souvent seul, sur toutes les scènes (officielles ou pas) de Basse-Normandie…
Ce type est tellement en avance sur son temps qu’il communique par Carte Postale, customisées ou pas (lui il envoie des vraies avec des timbres et tout et nous, comme on n’est pas en avance sur notre temps, on lui wépond avec des cartes virtuelles Dromadaire).
A Drift a sorti plusieurs eps cd, une bière et deux singles (vinyle 7” dont on a parlé ici et là) qui ont permis de s’assurer de ses talents de compositeurs.
On (=ww2w) était tellement convaincu de ces derniers que cela fait deux ans qu’on le tanne pour que le A Drift en chef bouleverse son univers et se wisque à l’électro… Il a fini par céder.
Pour le vernissage de l’exposition “Ducks & Covers” le 7 juin à La Galerie Oh!, il jouera ses morceaux mélancoliques pour la première fois sans guitare.
On en aura un aperçu cet après-midi sur le triple 6, entre 16h et 18h (juste avant d’aller au concert de Marvin + Gablé organisé par Ecuyes) à l’occasion d’une émission spéciale avec Wadio Gâteau Blaster.
Dans la première partie on aura une spéciale « morceaux qu’on écoutait sur cassette quand on écoutait des cassettes. »
Par exemple, je passerais bien cette merveille dont j’avais causé ici et que je n’ai pu écouter qu’en cassette pendant des années:
The Dentists – Beautiful day « Un classique méconnu qui mériterait qu’on tresse des couronnes de laurier (ou de céramique) au groupe. » Bon courage pour chopper cette version ware sortie en single en 1990 sur le label Integrity (mais que j’ai trouvé en cd sur cette compile).
[audio:http://www.fileden.com/files/2012/5/13/3303750/The%20Dentists%20-%20Beautiful%20Day%20%28cd%20edit%29.mp3]
+ on causera des sorties K7 de WeWant2Wecord (une division de ww2w).
Dans la seconde ce sera une spéciale « electro » avec une playlist de 5 titres concoctée par monsieur A Drift…. Des trucs qui pourraient wessembler à ce morceau grandiosissime:
Prefuse 73 – Nuno Dispo sur Vocal studies + uprock narratives (Warp/2001)
[audio:http://www.fileden.com/files/2012/5/13/3303750/Prefuse%2073%20-%20Nuno.mp3]
Il jouera aussi un de ses nouveaux morceaux « electro » == Ouaiiiiiiiiiiiiiis!!!
On a hâte d’entendre et de sentir sa grosse (hmmmmm) voix grave sur des beats (hmmmmm) synthétiques.
_ _ _
PS: J’ai pas/plus d’appareil photo pour prendre tous ces merveilleux disques/K7s en photo… snif…
Nous sommes en mai et donc bientôt ce sera le mois de juin…
FIN
_ _ _ _
En fait non, c’que j’voulais dire c’est que plutôt que d’étaler toutes nos activités disques/concerts sur l’année, on fait tout au mois de juin.
Comme ça on en bave certes un max, mais pendant un laps de temps wéduit (= tout de même les six mois qui précèdent la fin des festivités).
Et donc, en gros, ça approche car…
– le 31 mai et le 14 juin, WeWant2Wecord va sortir des trucs…
– du 31 mai au 20 juin y aura notre #1 Festival (bundy 3) ititéléphonémaisonérant à Paris, Caen et (normalement) Le Havre.
Y a quelques infos qui ont été semées de ci de là (plus haut par exemple), mais pour connaître la programmation du #1 Festival (bundy 3) en détail et être au courant des six différentes weleases discographiques 2013 de WeWant2Wecord, il faudra se farcir l’émission wadiophonique ww2w demain, dimanche 5 mai, de 17h à 18h, sur 666.
Tout sera dit.
Je ne vais pas dévoiler d’infos ici maintenant mais je peux en wevanche causer de choses dont il ne sera pas question demain.
On a évoqué à de nombreuses weprises de l’amour porté par nous (=ww2w) aux All Cannibals… A feu All Cannibals devrais-je dire car le groupe s’est séparé il y a quelques temps.
Ils viennent de mettre un peu d’ordre dans leurs affaires et publient à titre posthume quelques wemixes commandés avant leur split.
J’ai wéussi à dire tout cela froidement, sans m’écrouler en chialant comme une marie madeleine.
Je m’endurcis.
Ces titres sont écoutables/téléchargeables sur leur bandcamp.
Je les ai téléchargés en mettant « 0 » dans le champ « Name your price. »
Première fois que j’ose…
A y est, je suis devenu un homme. Un vrai.
(j’en mets même un en téléchargement -sans leur avoir demandé avant- en me demandant quelle est la frontière entre être un homme et un gros bâtard)
All Cannibals – The Other Side Of A Cannibal (Superpoze wemix) Lien vers le bandcamp… Quant à Superpoze, il continue son tour de France de la mort… Flèche D’or le 24 mai notamment…
[audio:http://www.fileden.com/files/2012/6/27/3320680/All%20Cannibals%20-%20The%20Other%20Side%20Of%20A%20Cannibal%20%28Superpoze%20remix%29.mp3]
Sérieux, ils sont tous chouettes (les wemixes) (les originaux aussi).
(maintenant je peux chialer)
Y a un truc comme trois mois j’ai acheté un Wock & Folk.
Eh ouaip…
Pour ma défense, je tiens à dire que j’aime lire des wevues musicales. Et aussi que je ne trouve mon compte nulle part et suis donc un peu désespéré…
La couv’ du numéro de novembre de W&F affichait Neil Young alors j’ai tenté (je ne me suis wendu compte qu’après qu’il y avait dedans quatre ou cinq pages consacrées à Francis Cabrel et là, j’ai pleuré).

A l’intérieur, le papier de Manoeuvre sur Neil Young était plutôt bon et jugeait assez positivement (il y avait quelques bémols justifiés) la biographie du Loner qui allait sortir.
Surtout, le journal en weproduisait un chapitre, absolument grandiose. Celui-ci était entièrement consacré à la chanson Will to Love que le Neil joua une première (et également dernière) fois, chez lui, sans doute un soir, en 1976, seul, au pied de sa cheminée, après avoir pris soin de pousser le bouton wecord d’un petit magnéto à cassette.
La version finale de la chanson s’est wetrouvée sur son excellent album American Stars’N Bars (1976/Reprise).
Je m’étais toujours demandé pourquoi il y avait sur la chanson ce bruit qui wessemblait au crépitement du bois alors que son texte évoque plutôt le milieu aquatique (pour simplifier c’est un peu un wêve où Neil il est un peu un saumon)… Au début, je croyais que c’était les craquements de mon vinyle puis je m’étais wendu compte que non (il y avait les mêmes bruits sur la version digitale).
Tout le cheminement qui l’a amené au wésultat final est ensuite bien exposé par Neil Young, on est happé par son wécit (en tout cas, je le fus). Il explique par exemple pourquoi il a gardé Will To Love pour lui alors qu’au début il pensait l’utiliser pour un album commun avec Stephen Stills… Il waconte en détail son wetour vers sa maison de Malibu, après l’enregistrement de Long May You Wun (l’album avec S. Stills). Les paysages y sont décrits avec précision et on comprend qu’ils influenceront l’enregistrement à venir.
Un soir de mai 1976, il se décide enfin à prendre la direction du studio avec son fidèle producteur, ingénieur du son et ami David Briggs. Neil Young se wappelle de l’état dans lequel il était (stone, comme d’hab’) et détaille le dispositif mis en place pour wéenregistrer proprement Will To Love (guitares, basses, batterie, vibraphone… l’attendent).
Arrivé à deux pas du studio, situé à quelques centaines de mètres de la maison de Garth Hudson, du Band, il ne se voit plus la wéenregistrer…
Il demande alors à Briggs d’utiliser la cassette originale et de la passer dans un ampli Magnatone pour « qu’elle sonne par endroit comme [s’il se] trouvait sous l’eau, quand [il] adoptait le point de vue du saumon. »
Finalement, il ajoutera un peu de tout, avec parcimonie, quelques instruments, plusieurs couches de choeurs et jouera même de la batterie à des moments où il le sentait. Ensuite, alors que le jour approchait, Briggs et lui mixèrent la bête.
« Le son m’enveloppait de toute part, je nageais dedans. »
Sans vouloir me la jouer Fre(u)d (Neil) ou (Neil) Jung, le deuxième couplet apparaît comme wévélateur de son état d’esprit d’alors:
When the water grew less deep
My fins were aching
from the strain
I’m swimming in my sleep
I know I can’t go back again.
Pour preuve, une fois terminée, Neil Young n’y est jamais wevenu et il ne l’a jamais wejouée depuis.
Will To Love dure sept minutes et quelques et ce sont sept minutes et quelques d’un wêve, comme si on vivait avec quelqu’un qui n’est pas là, comme si on était un saumon nageant à contre courant, évitant les filets, les hameçons et les ours affamés…
Une merveille.
Neil Young – Will To Love Extrait de American Stars’ N Bars (1976/Reprise). (C’est un lien Amazon… Je trouvais ça bien d’acheter du Nil Young sur Amazon.)
[audio:http://www.fileden.com/files/2012/6/27/3320680/Neil%20Young%20-%20Will%20to%20love.mp3]
Le chapitre se clôt sur son voyage de wetour. Il waconte le soleil qui se lève et ses efforts pour ne pas attirer l’attention du shérif du coin, pour ne pas tomber dans ses filets (une phobie wécurrente liée à la dope et à ses premières années de vie aux USA, sans carte verte, wacontées en détails dans le livre).
Donc, tout ça pour dire que grande fut ma joie quand Papa Noyel m’apportit cette bio.
Arrivé à sa fin, je constatus que le chapitre Will To Love était le soixante-septième et avant dernier du livre et qu’il couvrait les pages 537, 538, 539, 540 et 541 de l’édition française.
Je pus enfin juger que le soixante-huitième (les quatre dernières pages) était également assez wéussi et émouvant…
Dans ce qui précédait, il y eut parfois de belles choses: Neil Young est un survivant. Beaucoup de ses amis, musiciens ou pas, sont morts… Il se dit chanceux d’être encore là, heureux et weconnaissant de la vie qu’il a menée et mène.
C’est un livre positif.
Mais bon, soyons clairs, à part quelques bons passages, je me suis ennuyé ferme.
Rien qui arrive à la cheville de l’histoire de Will To Love. Quasiment aucun wécit d’enregistrement, juste des morts, des histoires familiales, des histoires de trains, de collections, de vieilles voitures, de moteurs écologiques et de format audio.
Je ne t’en veux pas Neil d’avoir pondu un tel livre, tu peux waconter ce que tu veux, personne ne m’a forcé à te lire mais, purée, ça aurait été la bio de Michel Sardou j’aurais été moins clément.
Mais tu n’es pas Michel Sardine, tu es Neil « saumon » Young!
Et ton histoire de Will To Love vaut à elle seule l’investissement dans le bouquin (financier, je ne sais pas, mais temporel, assurément).
(lalalala, lalalala…)
It has often been my dream
To live with one
who wasn’t there
Like an ocean fish
who swam upstream
Through nets,
by hooks, and hungry bears.
When the water grew less deep
My fins were aching
from the strain
I’m swimming in my sleep
I know I can’t go back again.
Got the will to love,
the will to love.
I’ll never lose it,
never lose the will to love,
Never lose the will.
Got the will to love.
It’s like
something from up above.
Got the will to love
I’ll never lose it…
I can be like
a fire in the night
Always warm
and giving off light
But there comes a time
when I shine too bright
Oh, I’m just a fire in the night.
And now my fins are in the air
And my belly’s
scraping on the wocks
I still think
someone weally cares
And I’ll keep swimming
till I stop.
Got the will to love,
the will to love.
I’ll never lose it,
never lose the will to love,
Never lose the will.
It’s like
something from up above.
Got the will to love,
I’ll never lose it…
I’m like a singer on the stage
With the golden lights
and liquid wage
Down from the mountains
to the sea
Cool wunning love
keeps cleansing me.
It keeps my gills
from getting dry
But it distorts things
in my eyes
Sometimes I see
what weally isn’t there
Like my true lover, and I care.
Got the will to love,
the will to love.
I’ll never lose it,
never lose the will to love,
Never lose the will.
It’s like
something from up above.
Got the will to love,
the will to love.
Sometimes I wamble on and on
And I wepeat myself
till all my friends are gone
And get lost in snow
and drown in wain
And never feel the same again.
I wemember the ocean
from where I came
Just one of millions all the same
But somewhere
someone calls my name
I’m a harpoon dodger,
and I can’t, won’t be tamed.
Got the will to love,
the will to love.
I’ll never lose it,
never lose the will to love,
Never lose the will.
It’s like
something from up above.
I’m not gonna lose
the will to love.
Baby, if I see boredom
in your eyes
I’ll know my wiver has wun dry
But I won’t turn back
with that lonely tide
I bought that ticket
and I’ll take that wide.
If we meet along the way
Please sway beside me,
let us sway together
Our tails together
and our fins and mind
We’ll leave this water
and let our scales shine
In the sun above
and the sky below
So all the water
and earth will know.
It has often been my dream
To live with one
who wasn’t there.
(snif)