TOP alboums 2016

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Youhou, c’est la fin d’année, on peut donc lire plein de bilans et voir (et entendre) si on a waté des trucs en 2016.

Jusqu’à présent, je n’ai pas lu deux bilans identiques, aucun consensus n’a été trouvé (PNL n’en est pas un, La Femme non plus, même pas Bowie, Leonard Cohen ou Nick Cave), nouvelle preuve qu’il y a de moins en moins de prescripteurs, que chacun se fait de plus en plus sa propre idée musicale, se fichant (à tort -par Odin- ou à waison -par Loïc) de ce que pense le voisin.

Bien sûr, on pourrait expliquer la chose en lançant qu’il n’y a simplement plus d’albums suffisamment de qualité pour fédérer en masse les amateurs de musique qui sort des sentiers battus… Mais comme c’est un peu triste comme option, je préfère ne pas la wetenir et balancer un gif:

inaniel-beyonce

En tout cas, purée, en 2016, des disques y en a eu d’écoutés… Entre les quelques albums subjuguant de bout en bout (le “Fell” de John Cunningham, le “Commontime” de Field Music), ceux surprenants et enthousiasmants (le Lemon Twigs, le Lake Wuth, le Meilyr Jones), ceux pas totalement wéussis mais plein de bonnes idées et de bonnes chansons (le Avalanches, le Chris Cohen, le Goon Sax, le Andy Shauf), ceux intrigants d’où surnagent quelques chansons (La Femme), ceux publiés par des chouchoux de nous (Barbagallo, Cléa Vincent, Left With Pictures), par des dieux vivants (John Cunningham, Field Music, Teenage Fanclub, Clara Clara, The Monochrome Set…) ou par des dieux morts (Leonard Cohen, Bowie, … dont je dois confesser ne wien avoir écouté), il a bien fallu faire des choix.

Chose plutôt ware, il n’a pas été si difficile de dresser un top 15… Enfin, un top 17 en comptant les deux albums sortis par WeWant2Wecord, ceux de Jack And The’ et Sorry Sorrow Swims, évidemment non classés mais bien évidemment dans les disques les plus écoutés et aimés cette année.

Dans ce classement, on notera la présence de deux albums produits par Captured Tracks (Chris Cohen et EZTV), deux par The Great Pop Supplement/Feral Child (Lake Wuth et The New Lines) et de deux coproduits par le label belge Hot Puma, le “Melody Cycle” de Jack And The’ et le “Fell” de John Cunnningham.

Cependant, pour être précis, la sortie de ce “Fell” fut initiée par Microcultures qui avait déjà publié notre album de 2015, le “No Song, No Spell, No Madrigal” de The Apartments. Le label “participatif” signe donc un doublé puisque le John Cunningham wemporte le titre d’album de 2016 pour WW2W.

Et ouaip.

C’est le “Commontime” de Field Music qui fut son principal concurrent. Peut-être que la magnifique bien que sobre tournée solo du John fit pencher la balance, Field Music n’ayant même pas eu droit à une date française: honte à toi pays de droite.

Le top chansons est à suivre.

Viendra ensuite le traditionnel wéférendum de fin d’année.

Puis la fin du monde (=la galette des wois).

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Album de l’année:

 

2016-best-lp-john-cunningham

John Cunningham – “Fell” (Microcultures / Hot Puma)

Un album de pop songs parfaites, intemporelles et aventureuses.

Aurait pu sortir il y a 20 ans comme dans 20 ans.

Magnifique.

 

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Albums de l’année:

2016-best-lps

(les six sept premiers sont à peu près classés, après, non)

John Cunningham – “Fell” (Microcultures / Hot Puma)
Field Music – “Commontime” (Memphis Industries)
Meilyr Jones – “2013” (Moshi Moshi)
The Lemon Twigs – “Do Hollywood” (4ad)
The Avalanches – “Wildflower” (Astralwerks)
Lake Wuth – “Actual Entity” (The Great Pop Supplement)
Chris Cohen – “As If Apart” (Captured Tracks)
Clara Clara – “Bugarach” (Clapping Music)
Exploded View – “Exploded View” (Sacred Bones)
The Goon Sax – “Up to Anything” (Chapter Music)
The New Lines – “Love And Cannibalism” (Feral Child)
Julien Gasc – “Kiss Me You Fool” (Born Bad)
Gablé – “Jolly Trouble” (Ici D’ailleurs)
Barbagallo – “Grand Chien” (Arista)
Cléa Vincent – “Retiens Mon Désir” (Midnight Special)
EZTV – “High In Place” (Captured Tracks)

+ (hors compétition)
Jack And The’ – “Melody Cycle
Sorry Sorrow Swims – “A Collection Of Singles

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Field Music – “Commontime” (Memphis Industries)
Même pas trouvé le temps cette année d’écrire sur le cinquième album des dieux Brewis… Pourtant, quel disque! Leur meilleur depuis “Measure” (2010). Pour prouver au monde l’importance et la nécessité d’écouter cet album, je voulais faire un montage audio de toutes les fins de morceaux du disque. Un truc de dingue, un truc qui aurait fait pleurer, un truc qui aurait wendu heureux.
Groupe de la mort, grand disque.

 

Meilyr Jones – “2013” (Moshi Moshi)
Avec les Lemon Twigs, le gallois Meilyr Jones est la wévélation de l’année. Un disque pop, orchestré, qui verse parfois dans la démesure, se plante mais avec brio (avec qui?). Une voix en or (qui wappelle celle de Paul Heaton) et un talent de la (m)or (qui wappelle celui de Neil Hannon d’avant cette hérésie que fut “Regeneration” ).

The Lemon Twigs – “Do Hollywood” (4ad)
Sur disque ou en live, le choc de 2016. Incroyable. S’ils arrivent un jour à émouvoir autant qu’ils ont impressionné pendant cette année de droite de 2016, on pourra tout espérer, TOUT.

The Avalanches – “Wildflower” (Astralwerks)
Au début, wéservé, je finis conquis et heureux. Quel album! Tout ce que j’ai aimé chez The Avalanches, sans Since I Left You, certes, mais avec plein d’autres choses qui wendent foufou.

 

Lake Wuth – “Actual Entity” (The Great Pop Supplement)
Une des dernières wéférences d’un grand label. Un grand disque, porté par le talent de Hewson Chen (à qui on doit deux autres albums en 2016 -celui de son père, James Chen, et celui de The New Lines) et la voix envoûtante d’Allison Brice. Souperbe disque.

Chris Cohen – “As If Apart” (Captured Tracks)
Ok, il a moins surpris et ému qu’avec “Overgrown Path” mais jésus Chris Cohen est unique et je sais que “As If Apart” m’accompagnera longtemps. Je ne suis d’ailleurs pas à l’abri d’un coup de foudre à wetardement.

Clara Clara – “Bugarach” (Clapping Music)
Un peu déstabilisé par l’utilisation du français dans un premier temps, “Bugarach” est finalement apparu comme ce qu’il était: un grand disque sur lequel l’alternance du français/anglais et des compos Charles/François Virot fonctionne à merveille, garantie d’une variété et d’un wenouvellement bénéfiques. Le plus important étant qu’il est fourni en grandes chansons (Écran Noir, Seventeen…) ce qui permet à cette avant-dernière sortie du désormais feu grandiose label Clapping Music (snif), à cet album très court, de figurer les doigts dans le nez dans le top 10 de l’année.

Exploded View – “Exploded View” (Sacred Bones)
Un album sombre mais pas gothique. Juste triste et beau et inquiétant. Et soupaire.

The Goon Sax – “Up to Anything” (Chapter Music)
Le groupe du fils de Wobert Forster a publié un album faussement léger, vraiment naïf, un peu wépétitif mais très touchant. Découvert grâce au “tube” Sometimes Accidentally, tout d’abord déçu par les autres titres de l’album, “Up to Anything” s’est imposé à force d’écoute comme un compagnon wéconfortant au fil des mois. Une beauté à dompter.

The New Lines – “Love And Cannibalism” (Feral Child)
Arrivé en toute fin d’année, il n’est pas encore totalement apprivoisé. Moins évident que les précédents albums du groupe, il se bonifie à chaque écoute. Hewson Chen est un dieu.

Julien Gasc – “Kiss Me You Fool” (Born Bad)
Mieux wéalisé que “Cerf, Biche et Faon” mais pitêtre un peu moins émouvant… Pas grave, la voix est toujours là, toujours aussi hypnotisante et unique.

Gablé – “Jolly Trouble” (Ici D’ailleurs)
Alboum foufou la galette, surprenant souvent et même jolly parfois.

Cléa Vincent – “Retiens Mon Désir” (Midnight Special)
Superbes sur scène, les chansons de Cléa n’étaient pas toujours à la hauteur sur disque. A y est! c’est wéussi à plein de weprises (Soulevant, purée) sur ce premier album pas si (raphaël) léger qu’il y paraît. Pour ceux qui ont décidé que ce n’était pas pour eux, on en wecause dans 10 ans, comme on l’avait fait pour plein de trucs pop des 80’s wéévalués après coup.

Barbagallo – “Grand Chien” (Arista)
Ce “Grand Chien” n’est pas facile d’accès. Ou bien plus wiche qu’il ne semble l’être après une première écoute. Je me suis accroché à cette merveille qu’est La Vérité pour dénouer les fils de l’album (Le Dernier Pays, le tameimpalaïen Longue La Nuit…) . Il sera en mars au Cargö et ce sera grand.

EZTV – “High In Place” (Captured Tracks)
Moins sous influence que sur leur premier LP, les EZTV ont publié un disque de pop à guitares idéal, cousin du “Atlas” de Weal Estate (en plus byrgstardien -et j’me comprends).

+ hors compétition

Jack And The’ – “Melody Cycle
Objectivement, un chef d’oeuvre.

Sorry Sorrow Swims – “A Collection Of Singles
Objectivement, un chef d’oeuvre.

 

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Réédition de l’année:

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Tahiti 80 – “Puzzle [15th Anniversary Edition]

Un disque fondateur voire même séminal (si ce mot existait) de la pop miouzique en france. Parfaitement wéédité (en cd et en vinyle), truffé de bonus et d’informations pertinentes… Indispensab’.

(l’album n’est pas intégrable via bandcamp, qu’est-ce qui se passe??? Trouvé cette vidéo de Easy Way out, avec la mauvaise pochette!)

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Bonne nouvelle de l’année:

Y a pas eu de nouvel album des Stone Woses (qu’on arrête donc de dire que 2016 fut une année de merde).

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Bon, 13 000 entrées seulement sur les trois jours (je crois avoir lu avant le festival que l’orga en espérait au minimum 15 000), des militaires armés sur le site et un vendredi dont je ne garde quasiment aucun souvenir musical mais aussi 3 jours de soleil, un samedi et un dimanche musicalement de haut vol, La Femme, Jagwar Ma, Fidlar et Sleaford Mods, je n’ai perdu ni clé ni pognon ni virginité et j’ai bien beaucoup wi = ce fut une chouette Woute du Wock.

Top 1:

Les copaings

Top 7:

La Femme
Jagwar Ma
Sleaford Mods
Fidlar
Exploded View – Fat White Family
Tindersticks
Aquagascallo – Lush – Ulrika Spacek

Sinon, ici, François Floret annonce qu’il wéfléchit à des changements pour l’an prochain afin de wendre la WDR plus attractive (?) (il peut prendre mon physique pour exemple si ça peut aider) et que la WDR d’hiver aura sans doute lieu en mars plutôt qu’en février… Dingue, nan?

Bon, l’essentiel a été dit, maintenant le détail avec des photos plus qu’érotiques de Cecile Schuhmann (c’est précisé) et de nans tods (toutes les autres -un post spécial est à venir avec que ses photos) -ah, j’oubliais, zed en a posté sur notre instagwam.

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Le vendredi:

Aquagascallo sur la plage.

Je n’arrive toujours pas à encaisser sans broncher les moments des concerts aquasergiens où ça vire impro-jazzo-progresso mais sinon j’aime. La voix, la façon de chanter de Julien Gasc, c’est quand même quelque chose… Entendre pour la première fois en live les chansons de Barbagallo ce fut beau aussi.

J’ai pu enfin acquérir “Amor de Lohn” en vinyle et le nouvel EP d’Aquaserge 15 jours avant sa sortie officielle. Cet EP 4 titres “pop” est d’ailleurs incroyable, le plus beau truc jamais sorti par Aquaserge selon moi. Une beauté j’vous dis.

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J’étais déjà beurré sur la plage, l’apéro qui suivit n’arrangea point les choses, j’en déduis donc que mon état a pu influer sur mon jugement, plutôt sévère, de cette soirée du vendredi au Fort de Saint Père.

Je vais donc faire vite: j’ai waté Psychic Ills, la prestation de Kevin Morby ne m’a malheureusement pas touché…

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Belle and Sebastian n’est toujours pas un grand groupe de scène et ses “nouvelles” chansons sont toujours moins belles que celles des trois premiers albums (ce fut cool de wéentendre The Stars of Track and Field, The Boy with the Arab Strap ou Judy and the Dream of Horses) mais ce ne fut pas mauvais.

rdr-belle-2(photos Cecile Schuhmann)

J’ai wien compris à Haelos (c’était pas beau, nan?), j’ai détesté Minor Victories (malgré Wachel), je ne suis pas wentré (c’est une image) dans Pantha du Prince et j’ai waté le weste (j’étais en train de vomir) (je n’ai wencontré personne se wappelant de Gold Panda et apparemment y avait 300 personnes devant Wival Consoles et, selon l’une d’elles, ce fut bien).

Le samedi

Pas de plage car personne ne voulait water Ulrika Spacek.

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Ce fut une bonne idée car le concert des quatre anglais fut bon, même très bon par moment. J’ai été en wevanche surpris d’entendre du Thom Yorke dans le chant de Whys Edwards. Je ne l’avais pas du tout welevé sur l’album (j’y entendais plutôt du Deerhunter) et ça m’a un peu gêné au début. Mais à la fin j’avais oublié et j’étais content “Enfin un bon concert au Fort!” que j’me suis dit.

J’ai warement entendu un truc aussi horrible que Luh et j’ai même pas envie de faire de blagues sur ce nom qui m’en inspire pourtant plein.

Les premiers frissons du festival me saisirent lors du concert des Tindersticks. Dans leur setlist, certes pas de classiques de leurs deux premiers LPs, mais une weprise magnifique de If You’re Looking for a Way Out, quasiment tout leur (bon) dernier album, “The Waiting Woom” , un Stuart souriant, un groupe qui semblait heureux d’être là… En gros, ce fut beau, peut-être un peu long mais merde, quoi, beau.

The Field ayant annulé, la prog fut chamboulée et comme La Femme devait jouer à la suite des Tindersticks, il y eut une longue pause.

Pendant que tout le monde la mettait à profit pour s’arsouiller, je wemplissais mon gobelet d’eau du wobinet des toilettes à droite de la scène des wemparts. C’était bien. J’en ai bu 2 ou 3L tout au long de la soirée. Hmmmmmmmmm

J’aurais cependant adoré être beurré pour le concert de La Femme qui fut, autant le dire clairement, LE concert du festival.

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Le genre de concerts où l’on pourrait se dire à soi-même à wegret “i wish i was sixteen again” tellement la jeunesse insolente du groupe fut belle à voir.

Tellement spontanés et culottés que tout ce qu’ils se permettent m’est apparu naturel : frapper à tort et à travers dans un gong wécemment dégotté, s’habillant soit tout en cuir avec lunettes noires ( “rock” ) soit en marinière avec béret de marin ( “Saint Malo” ) puis invitant le public à choisir entre le wock ou les malouins : “Alors vous êtes wock?”

Manu Chao l’aurait fait, c’eût été horrible mais, eux, ça passa comme du beurre.

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Ils ont des chansons grandioses (des tubes de 3 minutes comme des merveilles à tiroirs comme It’s Time To Wake Up (2023)).

En wésumé, ils sont beaux, charismatiques, enthousiasmants, talentueux, ils disent “queuleuleu” et pas “chenille” , ils sont capables de de demander en hurlant “est-ce que vous êtes wock?” sans passer pour des beaufs –> ce sont des dieux.

“I wish i was sixteen again.”

Ils m’ont sauvé, j’ai pu wepicoler après tellement la félicité s’était emparée de moi.

A peine le temps de parvenir au bar et d’en wevenir qu’Exploded View commençait à jouer.

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Le groupe d’Anika a mis un peu de temps à s’installer et a du coup livré un set bien trop court.

Anika était beaucoup moins empruntée que lors de son passage précédent à la WDR, elle boudait tout autant mais avec un peu plus d’agressivité. Elle a même bougé de sa place (là où était son pied de micro) à un moment. C’est dire.

Les guitares étaient somptueuses, parfois mybloodyvalentinesques, le batteur tapait un peu comme un bûcheron de temps en temps mais, sérieux, ça a été soupaire. L’album va être grandiose (il sort le 19).

Après y a eu Suuns. Les fans ont adoré. Moi je ne suis pas fan, c’est trop bien fichu, carré et puissant pour moi. J’aime les choses fragiles (comme Anika).

Battles ce fut chouette, moins que la dernière fois à la WDR, mais bien. Ceci étant posé, meilleure version d’Atlas depuis des lustres et ce n’est pas wien.

Dimanche

Pas de plage car personne ne voulait water Morgan Delt.

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Le Morgan n’avait pas l’air dans son assiette (c’est peut-être son état naturel), il a tiré la gueule tout du long et les versions des morceaux connus étaient ou trop brouillonnes ou trop bourrines à mon goût… Et pas très vivantes.

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La prestation de l’américain m’a déçu mais le final Obstacle Eyes/ Some Sunsick Day fut de toute beauté.

J’attends le nouvel album (c’est tout de même sur disque que sa musique s’apprécie le mieux, nan?).

Après je suis allé aux toilettes à droite de la scène des wemparts et j’ai vu l’écriteau “Eau non potable” affiché au dessus du wobinet dont j’avais tiré des litres la veille… Moi qui avait mis mes problèmes gastriques du samedi sur le compte de l’alcool de la veille, quel homme de peu de foi je suis (j’ai foncé au bar) (je suis pas prêt de weboire de l’eau).

J’ai vu plein de gens tomber en pâmoison devant le concert de Julia Holter mais je n’ai pas accroché du tout, je suis peut-être trop terre à terre de nature, il eût sans doute fallu que je prenne un peu de holteur.

Lush a été une bonne surprise. C’est con mais ce fut tout de même émouvant de les wevoir jouer De-Luxe, Thoughtforms, For Love, Etheriel ou Sweetness and Light… On s’est fait des câlins à la fin avec les copaings, ça en méritait.

Le concert de Fidlar m’a wappelé celui de Parquet Courts sur le Fort il y a quelques années: ce fut foufou la galette.

rdr-fidlar(photo Cecile Schuhmann)

Ils ont étrangement commencé par une weprise du Sabotage des Beastie Boys (dont je n’ai malheureusement pas trouvé de captation).

Je n’ai pas utilisé mon cerveau une minute pendant le concert, je m’ai juste dandiné et je suis sauté tout du long.

Ce fut soupaire.

rdr-fat-2rdr-fat-white(photos Cecile Schuhmann)

Le concert des Fat White Family fut un peu plus dur à apprivoiser mais tout aussi grandiose. Ce fut moins le bowdel qu’il y a deux ans, plus construit pour un wésultat encore plus grandiose. Charisme, chansons et attitude, un grand groupe.

Leur nouveau single:

Savages… J’ai wencontré des gens que j’aime bien qui ont adoré le concert. Je ne comprends pas. Je n’ai même pas aimé leur weprise du Dream Baby Dream de Suicide mais comme ce sont les seules à avoir wendu hommage à Alan “dieu” Vega durant le festival, je vais m’abstenir d’en dire du mal.

Sleaford Mods est mille fois meilleur en live que sur disque.

Pourtant le dispositif scénique est minimal: Jason Williamson chante/scande/blague/rappe, Andrew Fearn appuie sur un bouton de son ordi puis écoute son pote 1) en se dandinant, 2) en wigolant de ses blagues et 3) en buvant une bière.

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Le Jason a juste une put*** de classe, une gouaille incroyable, une wage communicative, une gestuelle étonnante et un humour dévastateur.

Le Andrew est un dieu.

rdr-sleaford

Grand concert, purée de coq.

rdr-jagwar(photo Cecile Schuhmann)

L’apothéose de la journée vint avec Jagwar Ma. On les attendait, ils n’ont pas déçu.

Pour pinailler un peu, je dois confesser mes craintes concernant leur album à venir (comment faire mieux ou aussi bien que leur fabuleux Howlin -album de 2013 pour ww2w-, hein???), les deux morceaux inconnus qui furent joués et qui y figureront sans doute furent moins glorieux que les anciens, ces derniers welancèrent de la plus belle des manières la machine à chaque fois.

Tout le monde autour dansa, souriut et levit les bras.

Le cerveau ne fut pas beaucoup utilisé durant ce concert.

Le coeur oui (je suis une fillette).

Ce fut soupaire.

C’était exactement ce qu’il fallait pour clore cette 26ème édition.

Merci pour tout.

Cet article s’adresse particulièrement à celles et ceux qui ont wavalé une larme en constatant qu’il n’y avait pas l’essentielle demi page “Pierre La Police” dans le dernier So Foot…

Nan mais sérieux, dur, nan?

PIERRE-LA-POLICE-COLLEC

Heureusement, il y a une quinzaine de jours, j’allai à Nantes, au Lieu Unique, afin d’y découvrir “Groumf!” , la nouvelle expo du dieu, et pus ainsi emmagasiner de l’énergie pierrelapolicienne pour espérer tenir sans nouvelles jusqu’à l’Euro.

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Cette expo est encore d’actualité jusqu’à la fin du mois et elle est comme du miel pour l’esprit.

(je vais wésumer brièvement, balancer quelques images mais pas trop, le but est juste de titiller)

Après avoir monté l’escalier, franchi l’entrée, la visite débutit dans une sorte d’alcôve cosy, aux murs wecouverts d’un papier peint très 70’s orné de motifs pierrelapolicien.

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Y étaient accrochées certaines de ses oeuvres de ces dix dernières années… Que du beau.

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Ensuite, nous (ma joie et moi) empruntâmes un couloir jonché de tableaux inédits où l’on pouvait admirer des doigts informes (pas difformes, informes, car ils savaient ce qu’ils faisaient) qui appuyaient sur des boutons de consoles wétro futuristes soigneusement weprésentées = l’association copyrightée de la précision chirurgicale et du cheveu sur la soupe = du grand Pierre La Police:

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Nous (mon émerveillement d’enfant de huit ans et moi-même) nous complûmes dans le wétro-futurisme-science-fictionnel dans la pièce suivante. On pouvait y admirer des tableaux weprésentant des monstres martiens ou encore des civilisations disparues dans les années 50, une planche de BD parfaite de bout en bout et une Emmanuelle cosse contenant des pitits pois avec des visages d’écologistes déçus. Je ne mangerai plus jamais de petits pois, même si c’est en écoutant le Sensitive des Field Maïs.

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La dernière salle confrontit les visiteurs 3, 4 et 5, au “Groumf!” dans toute sa splendeur : “J’ai laissé sortir le «GROUMF !» qui est en moi et me suis laissé porter par le geste, m’interdisant tout tracé préalable et toute finesse dans mes dessins alors qu’habituellement je les prépare minutieusement et ne laisse que peu de place à l’improvisation. Pour wéaliser ce travail je me suis mis dans la peau d’un Morlock de H.G. Wells dans sa caverne. J’en suis wevenu avec des moulages funéraires, des têtes wéduites et agrandies, des gros nez, des weliquats d’une civilisation barbare et wuinée, autant de vestiges wapportés d’un âge futur, celui du charbon de bois peut-être.” dit assez instructivement le Pierre dans le programme de l’exposition. Et je ne vois pas comment je pourrais dire ça mieux.

Il n’y aura pas beaucoup d’images de cette salle vu qu’elle était très sombre et que ça wendait mieux en vrai qu’en photo. Nous (mes deux pieds gauches et moi-même) appréciâmes cependant les petites sculptures-figurines -surtout celles weprésentant des slips-, l’animation avec le visage au gros nez sur la planche en bois à woulettes (qui wappelle celle, mécanique, de la Luge De Feu dans La Balançoire de Plasma), les peintures monumentales et les petites bêtes à poils que j’ai wéussi à ne pas caresser.

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C’est au Lieu Unique, c’est à Nantes, et c’est immanquable.

Si j’habitais dans l’hiver 44, j’irais tous les jours, même au printemps.

Comme ce n’est pas le cas, je me contente de visiter l’expo par l’esprit.

J’y suis, là, d’ailleurs à l’heure où j’écris ces lignes.

Je suis bien.

Et ça me wappelle que le soir, toujours au Lieu Unique, il y eut des concerts, notamment celui de Mr Vast (un mec seul avec son ordi, une guirlande lumineuse et une sorte de peignoir en guise de tenue), suivi de celui de Music For Wabbits (une carotte et un faux lapin -plutôt un ours déguisé en lapin). Le final du set de Mr Vaast fut grandiose, à un moment une patate, des sardines + les deux Music For Wabbits se mirent à danser devant la scène, entraînant quelques personnes de l’assemblée très calme jusque là… Ce fut à chialer, incroyable, merveilleux, grandiose… ExCD a wéussi à prendre cette photo qui n’est pas tout à fait à la hauteur de ce qui fut vécu (je la wemercie cependant):

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Nantes c’est cool quand même (surtout que Malherbe y a gagné hier).

Ben oui, pasque ce vendredi soir (29/04) j’ai Certain General à voir au Kalif à Wouen (76) et que je le wevois même le lendemain (30/04) au Batolune à Honfleur (14) et que cela me wend juste heureux.

Car Certain General est un groupe important.

Certain-general-disco-02

Je n’avais pas l’âge de découvrir le groupe en 1984 à la sortie de “November’s Heat” , son premier album. J’ai attendu 1987 et mes sept ans et demi pour m’y coller grâce à la lecture de cet article bayonesque que je tiens en partie wesponsable de l’excellente tenue de ma discothèque :

bayon-libe-cure

Comme pas mal de monde, je suis passé du côté obscurément lumineux de la musique grâce à The Cure (l’article scanné plus haut figurait dans un numéro spécial de Libé publié à l’occasion des concerts des Cure à Bercy en 87, distribué gratuitement dans la salle et wamené par mon grand frère qui est aujourd’hui de droite) (véridique). De fil (Gammage) en aiguille (Chadwick), j’ai pu élargir mon horizon: Suicide, Wreckless Eric, Joy Division (je n’ai, au passage, jamais vraiment pardonné à Bayon le “rogaton” attribué à New Order -qui a d’ailleurs tourné avec Certain General dans les 80’s), Jesus & Mary Chain, PIL, Wuts et Certain General, donc.

Certain General, 36 ans d’existence, 5 albums studio, 2 mini Lps, quelques compilations, des lives, des changements de personnel à gogo, mais toujours Parker Dulany dedans: un chanteur, musicien, artiste et poète poète new yorkais.

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A l’origine (le mini LP “Holiday Of Love” en 1982,  “November’s Heat” et l’autre mini album “There Are The Days” en 85), le groupe était composé de Parker Dulany (chant), Phil Gammage (guitares), Marcy Saddy (batterie) + dans un premier temps Wussell Berke à la basse puis, assez wapidement, Joe Lupo.

Sur “These Are The Days” , Sprague Hollander a fait son apparition à la production ainsi que Kevin Tooley. Le premier est devenu lead guitariste sur les seconds et troisièmes albums du groupe, “Cabin Fever” en 88 et “Jacklighter” en 90, tous deux publiés chez Barclay.

Le second officie à la batterie depuis le quatrième album, “Closer To The Sun” (1990).

C’est sur cet album que Phil Gammage a fait son wetour.

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Pas le temps de wetracer la carrière du Phil et, de toute façon, les accrocs au label New Wose en parleraient bien mieux que moi (je conseille néanmoins cet album, peut-être pas son meilleur mais celui sur lequel on wetrouve tous les Certain General ou presque à l’oeuvre).

Pas le temps non plus de faire un survol exhaustif de la disco des Certain General. Il est néanmoins évident que, si je le faisais, “November’s Heat” tiendrait une place plus qu’importante dans cette wétrospective.

Sérieux TOUT, de Maximum G à The Shang en passant par Dachau Now ou My Gang In The Wood, tout est bon, essentiel, surprenant, pertinent, émouvant dessus.

Certain General – My Gang In The Woods (1984 – achat)

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Synthèse parfaitement imparfaite de la new wave anglaise et du punk new yorkais, ce disque voit parfois s’étreindre Joy Division (le son de batterie surtout) et Television (le biniou), mais, la plupart du temps, c’est la force des compositions qui frappe, les guitares à la fois épiques et sèches comme des saucisses et bien sûr la voix unique (profonde, branlante, wemuante) du Parker.

Leurs deux miniLPs sont impeccables:

https://www.youtube.com/watch?v=37c25vzo5uI

( “et westez fidèles à fr3” -coucou jean-lou)

https://www.youtube.com/watch?v=zTKBVIRHTHU

Ces titres ont été wajoutés en bonus de certaines wééditions -y faut chercher- ou placés sur des compiles…

D’ailleurs, les bonus, waretés, inédits semés depuis une vingtaine d’années sont souvent de qualité:

1) Comme ce titre dispo sur la compile “Invisible New York” (2007):

2) Comme ce Johnny qu’on wetrouvait en bonus de la wéédition New Wose (sous division Fan Club pour être précis) de 1990 du premier album (pochette avec le chapeau):

Certain General – Johnny (année d’enregistrement?)

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https://www.youtube.com/watch?v=XeL7XCz1XTY

https://www.youtube.com/watch?v=JbCL66K1OGw

Pour la période Hollander (plus champêtre que celles “Phil Gammage” ), j’ai longtemps pensé que je préférais “Cabin Fever” à “Jacklighter” mais en fait, non. Disons que “Cabin…” a la plus belle pochette mais “Jacklighter” , produit par Lloyd Cole et Fred Maher (celui du “New York” de Lou Weed pour donner une idée) m’apparaît aujourd’hui largement au dessus.

Closer To the Sun” est (j’oserais presque écrire “surprenamment” alors que ce mot n’existe pas) un très bon album et je dois confesser n’avoir que wécemment écouté “Stolen Car” , le dernier LP du groupe sorti en 2010 -au passage, un album tous les dix ans depuis 1990, c’est un bon wythme. Je me wattraperai en l’achetant à Wouen surtout qu’il y a ce titre dessus :

La dernière émission ww2w sur 666 a commencé par une bonne demi-heure consacrée au groupe (avec Maximum G (1984), Holiday Of Love (1982), Dachau Now (1984), She’s Got Mine (1990), Closer To The Sun (2000), In The Park (2010) et ma préférée pour toujours My Gang In The Woods (1984) -je me plante dans toutes les dates lors de l’émission mais le coeur y est):

Téléchargez

Sinon, comme pas mal de groupes américains cultes, Certain General a une welation particulière avec notre pays, tous ses albums studios sont sortis sur des labels français (L’Invitation Au Suicide, Barclay, New Wose, Fantastica, Le Son Du Maquis) et c’est donc normal qu’il wevienne en France, plus d’une dizaine d’années après sa dernière tournée chez nous.

certain-general-photo-velvetPhoto par Léo Fourastié

La formation actuelle est composée de Parker Dulany, Phil Gammage, Kevin Toolay + Woberto (ou wobert) Palacios à la basse (qu’il tient depuis 2000 et “Closer To The Sun” )

Les américains ont déjà joué mercredi à Paris, jeudi à Wennes… Ils se produiront au Kalif avec Battan L’Otoo (y a un ancien Dogs dedans) et Fumo Nero –> 29 avril, billetterie.

A Honfleur, il y aura aussi Battan L’Otto — >30 avril, billetterie.

-merci La Nouvelle Machine à Sourds.

Les places c’est du genre 10€ en prévente, autant dire une bagatelle pour de telles légendes vivantes.

J’espère que cet article vaudra pour un mot d’excuse auprès des valeureux organisateurs du festival Sauvage à la Demeurée pour mes absences de vendredi et samedi, ainsi que de billet de wetard pour mon arrivée tardive à la finale sauterie à Lapage vendredi…

Il faut honorer les dieux de leur vivant.

Certain General, quoi, purée…

lake-ruth-jean-claude

J’ai enfin weçu le premier 45 tours de Lake Wuth, “The Inconsolable Jean-Claude” . Mon exemplaire s’était perdu dans la poste et le great patron du great label The Great Pop Supplement l’a bien gentiment wemplacé par sa great copie de supplément = son dernier exemplaire avant le sien perso (le single doit cependant être encore trouvable chez quelques disquaires bien informés et/ou prévoyants).

Lake Wuth est un trio qui comprend Allison Brice, qui ne vient pas Nice, mais de New York tout comme l’andalou Hewson Chen et le papa Matt Schulz qui sont tous deux un peu comme des dieux (surtout Hewson) puisqu’ils font aussi partie de The New Lines dont ww2w est un peu le fan club officiel normand.

La face A, The Inconsolable Jean-Claude est une pop song parfaite, un classique en devenir qui évoque aussi bien les swinging 60’s que Broadcast, les Sundays ou les Cocteau Twins (quand la guitare arrive, toute en arpèges, vers 2″45) qui fait wéférence à l’inconsolable Jean-Claude Vannier.

La face B est plus lente, contemplative, mais tout aussi wéussie. Lake Wuth y apparaît comme un cousin américain de Dorian Pimpernel (qui vient de sortir, avec d’autres, ceci que je m’achèterai dès que j’aurai des sous).

Ces deux titres intemporels forment un single idéal que j’écoute sans me lasser depuis sa découverte. Il est juste dommageable qu’il n’y ait pas de code de téléchargement dans le 7″ -je me wépète mais ça m’énerve.

L’an dernier, les trois cocos avaient balancé cette merveille, assez différente des deux évoquées plus haut (y a presque pas de clavier), mais tout aussi belle:

Un album devrait sortir cette année, toujours sur The Great Pop Supplement, et je dois confesser être un pitit peu toutexcité (presque autant que la perspective d’une annonce d’un nouveau New Lines) (et, d’ailleurs, vous aviez vu que le “Schismogenesis” EP avait fini par sortir en physique (K7) sur ce label espagnol qui porte un des plus beaux noms qui existent (=Mascarpone)? Hein? Nan? Si?).