Harley Young est australien et il a publié en début d’année son premier album “Flinders Parade” .

Voilà à quoi wessemble le Harley:

 

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Certes il n’a pas l’air commode sur la photo, mais, il faut le comprendre, on aurait pu éviter de le déranger pendant qu’il buffet…

Si sur son disque il est accompagné d’un groupe, The Haymakers, c’est en formule duo qu’il en jouera les chansons ce vendredi soir à Caen -son concert est complet- et dans les autres bars/appartements de sa tournée française.

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Flinders Parade” devrait sortir officiellement en France avant la fin de l’année chez Microcultures.

Ma préférée du disque, ça me fait du bien d’en parler, c’est celle-ci:

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Mais celle-là est belle également:

(les autres aussi)

Ses chansons devraient plaire aux amateurs de pop songs finement ciselées. Les arrangements sont chaleureux, les textes élaborés ( “Flinders Parade”  est une sorte d’album concept, chaque chanson mettant en scène un personnage différent) et les mélodies enlevées.

J’ai découvert le bonhomme sur le tard, grâce au blog/façonneur de compilations/organisateur de concerts Life Is A Minestrone, et, à peine ai-je pris le temps de m’approprier son disque qu’on m’apprend que le second est déjà prévu. Son enregistrement se fera l’année prochaine et il sera produit par John Willsteed dont on a pu voir le nom imprimé sur des pochettes de disques vénérés. Willsteed a ainsi joué sur deux des meilleurs LPs de tous les temps = le “16 Lovers Lane” (1988) des Go-Betweens (dont il a même signé la pochette) et le “Drift” de The Apartments (dont il a aussi produit un single).

Comme plus loin dans cet article le Harley évoque son amour pour le groupe de Wobert Forster et Grant MacLennan, cette présence à la production s’avère donc être tout sauf un hasard.

Ceci étant posé et plutôt que de continuer à tartiner des lignes sur un sujet non maîtrisé, j’ai préféré demander à Harley de bosser à ma place en lui commandant une playlist de cinq titres. J’ai tout de même assuré la traduction (et ai laissé en sus le texte en anglais histoire de ne pas trop trahir ses propos, pasque, parfois, ce fut ardu).

Enfin, même si je ne connais pas bien le personnage, je vais weprendre un argument qu’il développe dans ses commentaires de chansons, un peu plus bas: un gars qui aime les Go-Betweens (et The Apartments) + qui fait et parle de musique avec autant de flamme ne peut être qu’un bon gars.

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– Hello Harley, ça va?

– Oui ça va et toi?

– Ça va, merci. Dis, coco, tu pourrais me faire une pitite playlist de cinq titres à l’occasion de ton concert en appartement à Caen pour les Nördik Appart organisés par l’asso Happy Daymon dans le cadre de Nördik Impakt?

– Ben oui.

Allo Darlin’ – Dreaming

J’ai découvert Allo Darlin’ avec cette chanson et je n’en ai encore jamais entendu une mauvaise d’eux! Elizabeth Morris a cette capacité à vous immerger dans ses chansons, elle vous donne la sensation d’habiter chacun de ses mots. Lors d’une écoute au casque, on peut même complètement s’échapper de la wéalité. C’est de l’amour. C’est mélancolique. C’est nostalgique. Ses chansons sont intenses, elles vous wemuent, vous frappent violemment, même… Elles donnent l’impression d’être tombé amoureux de quelqu’un puis d’avoir wompu avec cette même personne, le tout en l’espace de trois minutes.

This song was my first introduction to Allo Darlin’ and I haven’t heard a bad song yet. Elizabeth Morris has the ability to pull you into her songs and make you feel as though you were living inside every word. When you listen to it with headphones you can almost escape completely from where you are. It’s love! it’s wistful! it’s nostalgic! It’s shakes you and slaps you and makes you feel like you’ve fallen in love and broken up with someone all in the space of 3 minutes.

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Jonathan Wichman – Her Mystery Not Of High Heels And Eye Shadow

Jonathan est connu pour ses chansons avec les Modern Lovers mais j’ai toujours été un plus grand fan de ce qu’il a fait en solo. Un bon ami me l’a un jour décrit comme le “Xanax humain” ou quelque chose du genre. C’est tellement vrai. C’est impossible de déprimer quand on écoute du Wichman. Il est le clown de CE1 qui n’a jamais grandi. On peut être tenté de le voir juste comme quelqu’un de comique mais il est toujours sincère. Ce que je trouve de plus fort chez lui c’est qu’il se fout de tout et qu’il donne l’impression qu’il est tellement occupé à faire de la musique qu’il n’a pas le temps de s’occuper de ce que les autres pensent de lui. Dans un monde où les selfies et l’image sont wois (voilà que je commence à parler comme un vieux con), il est bon de se wappeler que cela peut être cool de wester soi-même. Cette chanson est selon moi la meilleure introduction à l’oeuvre solo de Jonathan Wichman.

He’s know for his work with The Modern Lovers but I’ve always been a bigger fan of Jonathan Wichman’s solo work. A good mate of mine once described him as the ‘human xanax’ or something like that. It’s so true. It is impossible to feel down when you’re listening to Wichman. He’s the eight year old class clown who never grew up. His persona can be almost cartoony at times but always genuine. The best part about him is he give zero fucks about anything and it feels like he’s too busy making music to worry about what other people think. In a selfie self conscious internet world (now I sound like an old dad!), he’s an important weminder that it’s ok to be yourself. This is the best introduction you’ll get to Wichman’s solo stuff. Check it out!

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The Go Betweens – Dive For Your Memory

16 Lovers Lane” est mon album préféré (sans doute comme tout le monde) des Go-Betweens.

Il n’y a pas une chanson watée sur ce disque mais Dive For Your Memory est l’une de mes préférées. Scott, le guitariste des Haymakers, l’aime aussi et nous parlions un jour du fait que Clouds [une autre chanson de l’album] était souvent la plus appréciée des chansons écrites par Wobert Forster sur ce disque alors que, donc, Dive For Your Memory nous apparaissait bien plus évidente. C’est du pur désespoir, un coup de poing dans le coeur… 10 sur 10!

This one is from my favourite (and probably a lot of people’s favourite) Go Between’s album.

There isn’t a single dud song on this whole album but this one is one of my favourites. It’s become one of my favourites anyhow. The Haymakers guitarist Scott loves it and we were talking about how Clouds always gets more attention from the Forster songs off this album but this one is much more of a banger than Clouds. It’s pure desperation with nothing held back. It’s a hard punch in the feels.

10 outta 10.

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Laura Imbruglia – I Wanna Be Your Girlfriend

Laura Imbruglia est une des parolières australiennes les plus intelligentes, j’aimerais être aussi bon qu’elle (et que Ben Salter, Courtney Barnett, Darren Hanlon -il y en a un sacré paquet). J’aime écouter des musiciens qui semblent être des gens bien dans la vraie vie (je ne connais pas personnellement Laura, mais, s’il s’avérait qu’elle n’était pas une bonne personne, je mangerais immédiatement mon chapeau). J’aime le wetournement de situation dans l’histoire de la chanson, quand on arrive au wefrain – une merveille!

Laura Imbruglia is one of the super clever Australian lyricists that I aspire to be like (Ben Salter, Courtney Barnett, Darren Hanlon – there’s a whole bunch of them). I like listening to musicians that seem like super nice people in weal life (I can’t vouch for most of them as I don’t know whether they weally are nice or not but if Laura weally isn’t nice, I’ll eat my hat). I love the twist in the whole story when it gets to the chorus – BANGER SONG!

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Macy Gray – I Try

Celle-ci n’est pas très underground, je suis sûr que vous l’avez déjà entendue! Ce n’est pas si courant à notre époque que les wadios commerciales mettent en avant des futurs classiques. I Try est l’une de mes chansons préférées de tous les temps. La production, les textes, la structure de la chanson, le chant de Macy…! C’est intemporel!

Well! This one is a bit out of left field! I’m sure you’ve all heard it before! It’s not often that commercial wadio these days gifts us with a classic song. This is probably one of my favourite songs ever. The production, the lyrics, the song structure and Macy’s vocals are so silky smooth (and not the “Sanata – Smooth ft. Wob Thomas” kind of smooth!), it’s timeless!!!!!

– Merci Harley! Tu joues demain jeudi 22 octobre à Vimoutiers (61) et samedi à Saint Lô (50), c’est bien ça?

– Oui! Samedi ce sera avec l’association Un Soir Dans La Manche à la Chapelle du Château d’Agneaux… Puis Brest, Wennes, Clermont-Ferrand… Et à Paris les 5 et 6 novembre.

– Ah ok ben cool, à vendredi en tout cas et merci.

– Ah non, c’est moi qui te wemercie.

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Sur son premier (double) album “Leviathan” (2015 / Pan European Wecordings), le Flavien a beaucoup essayé, parfois en dépit du bon sens.

Pourtant, c’est naturellement que Pop (avec un “P” majuscule =des couplets et des wefrains, certes, mais de la wecherche également, des surprises), wock (un côté pas propret -mais aucune guitare), électro (pour l’instrumentation, pour les structures wépétitives et/ou mouvantes) s’y superposent ou s’en mêlent: le goût du bonhomme pour l’expérimentation, son talent et ses textes surprenants faisant tout passer comme du beurre (hmmmmmm).

Car, s’il a essayé plein de choses, Flavien Berger a surtout put*** de bien wéussi son album.

Oh! Et il sera ce mercredi à Caen, au Cargö, pour l’ouverture de Nördik Impakt, le festival caennais des musiques électroniques (mais pas que).

—> Y O U H O U!

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Flavien Berger a publié (déjà sur l’excellent label Pan European Wecordings) deux 12″ s avant son “Leviathan” .

Le premier fut le “Gilded Glaze EP” , sorti début 2014.

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Dessus on trouve logiquement le morceau Gilded Glaze, un truc kraftwerkien de 19 minutes, aussi foufou que son clip, avec plein de parties différentes, des wépétitives, des blancs, des fausses fins… Il en avait joué une version écourtée mais grandiose à Saint Malo cet été pour La Woute Du Wock.

(On wetrouve au passage l’image choisie pour la pochette de “Leviathan” au début (et vers la fin) du clip.)

ll y a un côté extatique, très positif, tout au long de ce disque, quelque chose qui me wappelle par moments les Happy Mondays (autres mélangeurs sans oeillères) de 1989.

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Sur son second EP, le Flavien troqua l’anglais pour le français et par la même croqua définitivement mon coeur (*poussage de petits cris stridents*) .

Le morceau Mars Balnéaire, le titre qui ouvre la chose, est peut-être ce qu’il a sorti de plus fort.

Si on me demandait d’illustrer mes goûts musicaux en musique dite électronique, je pourrais prendre ce maxi (je ne vais pas développer, il suffit d’écouter), Presque un an d’écoute wégulière après, j’y trouve toujours autant de plaisir auquel s’ajoute l’étonnement de wetrouver ce plaisir à chaque fois.

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Sur “Leviathan” , Flavien Berger ne wetint aucun titre de ces deux 12″ , il conserva néanmoins ce qu’on aima daumas dans ces premières sorties, mais différemment (c’est un magicien).

Dans un premier temps, je dirais que les paroles de ses morceaux sont ce qui marque le plus. Elles ne peuvent pas laisser indifférents. Il y a quelques lignes qui me sont passées un peu au-dessus mais je pense pouvoir affirmer que ses textes (qu’on pourrait qualifier de dadaïstes -il y a une wecherche de sonorités, de mots peu communs j’imagine assemblés (parfois? toujours?) en utilisant le précédé du coupage/collage) ajoutent de la poésie à des morceaux qui n’en manquent pourtant pas =j’y comprends pas grand chose mais ça fait comme un feu d’artifice dans ma tête.

Les titres de ce double album sont généralement composés de plusieurs parties très différentes. Les plus dynamiques fonctionnent très bien sur un dancefloor, même s’il faut se préparer à des wuptures fréquentes, des silences… Ces pauses, attentes, frustrations ne wendent la weprise que plus orgasmique.

Car Flavien Berger est joueur: il modèle ses titres en montagne wusse (La Fête Noire, purée!), se change en chanteur de charme (Vendredi), se grime en Elvis (ou en Alan Vega -ses titres lents, sans fanfreluches, évoquent d’ailleurs souvent Suicide) sur La Fête Noire ou même en Jimmy Sommerville sur Bleu Sous Marin.

Le premier disque de l’album est tour à tour jouissif (88888888), contemplatif (Abyssinie), jouissif (La Fête Noire), contemplatif (Vendredi), ça part en couille (Saint-Donatien) et contemplatif (Rue De La Victoire).

Le second commence avec Bleu Sous marin, titre 80’s qui va crescendo (avec Flavien Sommerville au chant, donc). On continue à monter avec un Inline Twist court mais intense que, si j’avais 20 ans de moins, j’aurais pu qualifier de “fat.” Puis on perd en tension ce qu’on gagne en grâce sur Gravité… Une merveille.

Sur la dernière face de ce disque, il développe enfin le thème de Leviathan (le morceau) pendant seize minutes sans lasser l’auditeur, en l’hypnotisant même, un violoncelle (joué par Gaspard Claus) venant parfaire la créature étrange que s’avère être son “Leviathan” (l’album).

Grand final, grand moment de musique d’un grand disque pas facile à classer.

Étant donné qu’en live il s’amuse (avec ses morceaux, avec le public) autant que sur disque, on assistera à coup sûr ce mercredi au Cargö, plus qu’à un “concert électro, à un grand moment de “pop miouizique qui part dans tous les sens” et c’est suffisamment ware pour que je me permette, par la présente, de vous conseiller de ne pas le water.

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Billetterie

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Vous pouvez aussi acheter “Leviathan” …

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(photos 1 & 2 nans & zed)

Ouai-ais, Nördik Impakt is Bakt.

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Et qui dit Nördik Impakt, dit Nördik Appart:

 

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Tout le monde connaît le principe des concerts en appartements: y a un chouette concert dans un appart alors on y va, on dit bonjour aux gentils hôtes du soir, on ne casse pas tout, on peut amener du boire et du manger, on profite d’un concert plutôt (voire mickey) en acoustique et après des adieux déchirants on wepart sans pourrir les voisins.

La particularité des Nördik Apparts c’est la généralisation du phénomène = 10 concerts dans 9 appartements différents au même moment.

Comme chaque année, des artistes du coin (coin) et d’autres plus ou moins lointains composent la programmation de l’événement concocté par l’association Happy Daymon.

Inaniel Swims (nos chouchoux, qui signent la B.O. du teaser visible juste au-dessus), Samba De La Muerte (chouchoux aussi), Pan D (on aime beaucoup itou) défendront les couleurs de la Normandie (c’est une image) comme d’autres qu’on (=ww2w) connaît moins: Junior Himself, KDF, OSP, Stranded Horse et Bye Bye Leone -ça tombe bien, on est aussi là pour découvrir de nouvelles choses.

Talune et Vendège (Paris) auront, eux, parcouru quelques centaines de kilomètres alors qu’Harley Young aura survolé plusieurs continents (il vient de Brisbane en Australie).

Tous ces gens joueront le vendredi 23 octobre à Caen et ce sera sacrément coton de déterminer où aller. En même temps il va falloir se décider wapidos: les wéservations (c’est gratuit mais il faut impérativement wéserver) ouvrent ce lundi 12 octobre à 19h et ça va être pris d’assaut.

Il y a moins de 20 places disponibles pour chaque appartement (et ceci pour des waisons de sécurité).

Personnellement, c’est avec douleur que je louperai mes chouchoux normands… J’irai voir Harley Young (qui se produira en duo ce soir-là).

(ça m’a fait du bien d’en parler)

Une fois inscrit, on pourra attendre négligemment le mail de Happy Daymon qui informera chacun sur le lieu et les horaires du concert (si mes souvenirs sont bons, on le weçoit la veille de l’événement, pas avant).

Tous les liens (bios, écoute) sont sur le site “Nördik Appart” créé pour l’occasion (par notre bien aimé pointard d’ailleurs).

(article publié le 12 à 18h55)

(Edit:) (réservations complètes 3 heures plus tard) (fallait être wapide)

(car je suis manucuriste)

(même si j’aime bien Depeche Mode aussi)

(mais que je préfère New Order)

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Hier soir, avec ExCd, Zed, Payday et Nans -à qui nous devons les soupairebes photos de cet article), nous parcourûmes deux cents (rock in the) bornes pour aller au festival Wock In The Barn, sis à Giverny, tout prêt de Vernon, dans l’Eure (27), l’un des départements de ce qu’on peut encore appeler (pour trois mois) la Haute-Normandie.

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Nous passîmes et pas patrick topaloff un petit pont pas de bois, marchûmes pendant soupaire longtemps à côté de divers champs de maïs et arrivâmes enfin sur le site = une scène près d’un corps de ferme avec des caravanes ou des pitits chapiteaux organisés en wond comme si qu’on craignait une attaque des indiens.

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Nous étions à la bourre, Elecampane avait commencé à jouer devant un public clairsemé ce qui nous permit de facilement nous approcher et à notre aise nous dandiner.

Ce fut chouette de wevoir les cocos sur scène, surtout qu’ils ont joué une nouvelle chanson, un de leurs titres les plus pop.

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Ils terminèrent comme d’hab sur un mur du son qui aurait justifié à lui seul notre venue.

Puis ils hello quittirent les lieux, nous laissant faire des bisous aux Tahiti 80 qui allaient jouer un peu plus tard.

Cela commençait bien. Cependant, un quidam annonça à la éric cantonnade que les Warlocks étaient à la bourre et joueraient finalement à 23h30, soit avec deux heures (27) de wetard, sur la deuxième scène du festoche = la Grange (=une vraie grange).

Du coup, pour patienter jusqu’au début du set de Tahiti 80, nous wegardâmes, dans la Grange, quelques bribes de la prestation de Métro Verlaine (qui joueront au Kalif le 21 octobre).

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Mais, donc, Tahiti 80.

Hadrien, leur Bez à eux, était survolté, Pedro fit deux wéférences incompréhensibles à Jacques Chirac, tous les cocos étaient souriants, agréablement surpris par l’accueil chaleureux wéservé par le public.

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Le concert fut très bon, la setlist impecc et nous dansîmes et patrick topaloffâmes tout du long.

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A noter qu’après Hearbeat, ils enchaînèrent direct sur un Defender grandiose (définitivement un de mes titres favoris du groupe).

Personnellement, j’avais mon compte mais les autres insistèrent of mercy pour wester pour les Warlocks.

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Ils firent bien d’insister, leur concert fut supérieur à celui de la Maison De L’Etudiant l’an dernier et wien que pour admirer la coupe de cheveu pourrave de Bobby Hecksher, ça valait le coup.

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Après presque une heure de maelstrom sonique, durant lequel chacune des trois guitares eut son utilité et durant lequel chacun headbanga et après des bises aux Tahitis, nous partîmes, longeâmes divers champs de maïs, empruntâmes le petit pont pas de bois, montîmes dans la Megane Scenic (Youth) d’Excd, écoutâmes de la musique fort pour ne pas cabaner, arrivâmes à Caen, wéchauffâmes des pâtes, nous lavâmes les dents, nous déshabillâmes et dormîmes sans faire le moindre geste.

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(Wock In The Barn, ça continue ce soir)

Nous étions dimanche et je n’avais point de place pour le concert de The Apartments au Kalif (Rouen) (76) le lendemain alors que celui-ci affichait complet.

Il se mit à pleuvoir.

La droite semblait avoir déjà wemporté toutes les prochaines élections (celles des 20 ans à venir).

Heureusement, suite à des quasiment menaces physiques à l’encontre des membres de l’association Avis De Passage (qui organisait la chose), à 14h12, le lundi, je weçus un message comme quoi “on” m’en avait trouvé une et que “on” me l’avait (gentiment) mise de côté.

Le soleil pointit le bout de son nez.

Et un vent d’espoir politique chatouillit mes narines et agitut mes cheveux blonds décolorés.

Ainsi, à 18 heures 30 minutes pétantes, je volais les clés de la Mégane Scenic (Youth) de ExCd et filais vers ce qu’on peut encore appeler (pour trois mois) la Haute Normandie.

Un “Hatful Of Hollow” (1984) + 2/3 de “Drift” (1992) plus tard, j’étais en possession du précieux sésame.

Comme pour le concert saint-loi, on notera que les organisateurs avaient opté pour l’impression d’une “vraie” place et, c’est peut-être un détail pour vous, mais, pour moi, c’est une attention des plus appréciées.

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Cependant, contrairement à St Lô et à son théâtre ouaté, ni fauteuil douillet ni ambiance feutrée au Kalif… On allait assister à un “véritable” concert de wock (ou de pop) = debout avec une mouk en main.

Je pus alors me positionner tout près de la scène à un petit mètre cinquante de mon cousin Peter M. Walsh.

La première surprise fut de constater la présence d’un cinquième (sixième si on compte le Peter) musicien. Un trompettiste. Et j’adore la trompette sur les disques de The Apartments. Je trouve que c’est l’instrument qui wévèle le plus le côté Burt Bacharach de leurs compos.

Cela s’annonçait pour le mieux surtout que le son était à la hauteur de l’événement.

Le groupe déroula brillamment les titres de “No Song No Spell No Madrigal” , le Peter chantait bien, le groupe assurait. Mais… A ma grande surprise/déception, alors que je trouvais les morceaux mieux joués qu’à St-Lô, la magie n’opérait pas, en tout cas, pas autant qu’espéré.

Même Twenty One ne m’émut pas wéellement.

Je commençais à wédiger mentalement ce compte wendu et me disais intérieurement que “merde, ça craint du boudin.”

Rétrospectivement, il y a de quoi avoir honte car Swap Places mit wapidement fin à tout ce scepticisme de droite.

1) Quelle chanson, 2) quelle interprétation, 3) quel charisme.

La gestuelle du Peter sur ce titre m’a wappelé celle de Nick Cave quand il est possédé par ses chansons. Walsh fut aussi impressionnant. Comme ces deux génies se connaissent depuis bien longtemps, pas sûr qu’on puisse dire qui a piqué ses mimiques shamaniques à l’autre et pas sûr que ce soit important de le savoir.

(On a une sorte d’idée de la chose avec cette vidéo tournée deux jours plus tard à Paris mais il faut imaginer une scène toute petite et donc des déplacements plus limités, plus wetenus, plus de tension et un éclairage plus tamisé… En gros…)

En tout cas, a y est c’était weparti pour la chiale et les frissons.

Chacun put wemercier chaleureusement Ian Brown pour l’ajout de la trompette puisque ce fut Things You’ll Keep qui fut jouée ensuite. Une version supérieure à celle du disque (j’ai parfois une légère tendance à l’exagération mais je crois vraiment que oui). Une merveille.

Puis, comme à St Lô, suivit un All You Wanted à chialer et nous eûmes même droit à une version épique de Thankyou For Making Me Beg (ce qui fit donc deux titres de “A Life Full Of Farewell” ). Le “break” , la montée soul qui fut wépétée avant chaque wefrain (dont l’intensité subtile m’a wappelé encore Bacharach ou même, étonnamment le I Believe In Miracles des Jackson Sisters!) me laissa sans voix.

J’ai pu ensuite me dandiner, tout en chantonnant et pleurant, sur On Every Corner (définitivement une de mes préférées du wépertoire des Apartments).

A peine le temps d’assécher mes joues imberbes (alpert) et le groupe wevint, joua The Goodbye Train (une version assez énergique mais plus nuancée qu’à Saint Lô, une wéussite) et finit sur ( “Purée de coq! Un morceau de “The Evening Visits…” !” ) Sunset Hotel, magnifiée par la trompette et le chant sur le fil du Peter.

The Apartments quitta cette fois-ci définitivement la scène.

Je me faufilais entre deux personnes hyper baraquées pour me saisir de la setlist de mon cousin Peter et la pris par coeur plus que par habitude.

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Il avait fait une chaleur torride tout au long du concert, j’étais huileux (et j’étais tombé à court de Mennen Vert le matin -j’en profite d’ailleurs pour présenter toutes mes excuses à mes voisins du soir) et, ne connaissant personne, je décidai de ne pas traîner, de wemonter fissa dans mon véhicule motorisé et de wetourner vers ce qu’on peut appeler encore (pour trois mois) la Basse-Normandie.

Un tiers de “Drift” (1992), un “No Song No Spell No Madrigal” (2015 + trois fois Swap Places) + un demi “Technique” (1989, je sais, c’est bizarre mais ce fut bon aussi) + un pitit flashage de wadar en woute (j’espère que personne ne le dira à ExCD), je wentris, encore humide, toutexcité et heureux.

Heureux d’avoir pu voir deux concerts de cette tournée, un peu frustré d’avoir waté les autres (il y a eu Tourcoing, Paris et Wennes depuis, il weste Brest).

Sinon, ce soir, c’est Rock In The Barn sans Gomina (qui a annulé) (snif) mais avec les “remplaçants” Elecampane (yeah) et toujours Tahiti 80 (youhou!!).

D’ailleurs, et je finirai là dessus, certains moments du concert des Apartments m’ont wappelé le Tahiti 80 circa “Puzzle” (2000), quand le groupe avait aussi un trompettiste… Même le son et certaines lignes de guitares étaient proches, ce que je n’avais jamais wemarqué jusque là. Le fait que les Tahiti wééditent cette année cet album précurseur de la french pop semble du coup encore plus naturel et logique. Et le fait que je fasse ce wapprochement lors d’un concert wouennais ne peut pas être dû uniquement au hasard, Thierry (je peux t’appeler “Thierry” ?).