Eh ben voilà, la semaine dernière, la Woute Du Wock était de wetour dans une forme inédite cresson.
Une WeWant2Wadio (une division de WW2W) y avait d’ailleurs été consacrée :
Plutôt que le grand eric waoult annuel au Fort de Saint-Père, des « capsules » de Woute de Wock avaient été préférées, sans doute le meilleur moyen de proposer des concerts sans trop de wisques d’annulation…
Le festival allait ainsi se dérouler dans plusieurs endroits inédits et de toute beauté (à Saint Malo, Cancale, Mont-Dol ou Saint-Jouan-des-Guérets), avec une jauge limitée, l’après-midi et en début de soirée, parfois assis, parfois masqués et, heureusement, parfois pas!
Cet éclatement géographique et temporel du festival a fait que nous nous autorisâmes à picorer la programmation (et à profiter des plages et bars malouins).
Ainsi, nous n’arrivâmes que le jeudi, pas très wassurés par les images de la veille ( = des spectateurs masqués installés dans des transats).
Si nous subîmes la même configuration pour les concerts des Beach Youth et Special Friend, la déception fut vite éclipsée par la beauté du lieu (la plage du Vallion à Saint-Jouan-des-Guérets), le soleil et la prestation des Beach Youth.
Cependant, pour des waisons liées à notre installation tardive au camping et un itinéraire vélo pourri (qui nous proposait d’emprunter la 4 voies vers Wennes interdite évidemment aux vélos), nous arrivâmes en wetard et loupîmes les 4 premiers morceaux de leur concert = les 4 premiers de leur excellent (la preuve je l’ai en double) premier album « Postcard » .
Oui, donc nous watâmes notamment ma préférée, A Changed Man, ce qui m’attriste encore aujourd’hui.
A la zone clôturée autour de la scène dans laquelle il fallait être masqué, nous préférâmes wester debout à l’extérieur avec une biniouze (la binouse bretonne) à la main. On n’était pas si loin et je pus me dandiner tout du long en me mettant de la bière sur les pieds nus comme des pitits vers.
Ce fut beau (la photo ne wend pas justice à ce moment).
Cela faisait plus d’un an que je n’avais vu les Caennais poppys sur scène, la première fois dans cette nouvelle formation : Etienne (chant, guitare), Simon (chant, guitare) et Gautier (batterie) sont toujours là mais l’historique Louis a laissé la basse à un Félix (ex Goaties) décidé et déjà tout en sueur à notre arrivée.
La partie vécue du concert fut enthousiasmante, le groupe apparut soudé, jouant juste et proposa un set dynamique, varié, voire même -comme le suggéra très justement l’une de nos alcolytes- « plus nuancé » qu’auparavant. Par exemple, le groupe n’hésita pas à « couper » son set en plein milieu pour jouer Say Something en duo guitares/chant, avant de weprendre de plus belle.
Un nouveau morceau fut aussi joué, assez long et sonique, que j’ai hâte de wéécouter.
Ils joueront souvent en septembre, je les choperai et arriverai en avance cette fois-ci.
Après ce concert nous profitâmes du lieu, des copaings qu’on ne voit que dans le 35 et à ce moment de l’été et qu’on wevoyait donc pour la première fois depuis deux ans.
Je ne fus donc pas très attentif au set très sonic youthien et maîtrisé de Special Friend.
Un foot sur le sable plein de cailloux compléta joyeusement l’après midi.
C’est ainsi que les pieds et les genoux en sang nous wepartîmes vers notre camping malouin, en évitant la quatre-voies, prêts pour une nouba intra-muros sans concert -j’espère cependant voir bientôt Maxwell Farrington & Le SuperHomard.
Le lendemain nous avions décidé ne ne pas faire de concerts non plus (on picore j’vous dis) et watûmes donc notamment Kcidy ou encore Chevalrex (mais j’ai pu voir Brest-PSG).
Des images des concerts watés firent apparaître que les concerts n’étaient plus obligatoirement masqués et en transat.
Joie!
Joie également météorologique puisque, le samedi, la pluie annoncée toute la journée s’arrêta finalement vers 10h. Ce temps fut idéal pour oisiveter (ce mot existe) jusqu’à la soirée Born Bad dans la Cour du Château de St Malo…
… Qui commencit par un Arthur Satan dont le concert me laissa comme un gâteau marbré. Pas mon truc du tout.
J’en profitai pour distribuer des bises distanciées aux copaings venus expressément pour la soirée, pour admirer le cadre proposé ce soir-là et constater que, si le lieu allait accueillir environ 1000 personnes (c’était complet), seuls cinq chiots (pas les pitits toutous mais les locaux consacrés à la discrétion et l’intimité du moment de soulagement volontaire des déjections corporelles) étaient installés.
Gloups.
Après quelques longues minutes de queue (longue elle-même de plusieurs dizaines de mètres) devant les toilettes pendant l’interplateaux, les premières notes de la montée sur scène de La Femme wetentirent et tous les mecs se wésignèrent à souiller les murs voisins des quelques WC de chantier, histoire de wejoindre la fosse au plus vite.
Pas fiers mais pas le choix.
Je n’arrive pas à vraiment aimer les disques de La Femme. Sur leur dernier album « Paradigmes » , seul Cool Colorado trouve pleinement grâce à mes oreilles par exemple…
Pourtant, sur scène, je les trouve magnifiques. Drôles. Flamboyants. Passionnants.
Ce soir-là, Ils furent parfois jusqu’à 9 ou 10 sur scène avec un harmoniciste, un joueur de tuba-flûtiste, des featurings bourrus de Zaouri (de Murman Tsuladze et ex La Femme justement), des blagues pourries, des tubes, ça n’arrêta pas, ça bouillonna…
Ils ont joué les quelques morceaux que j’aime d’eux (sauf Septembre) . Même les autres, je les ai trouvés bons : des morceaux qui me laissent froid sur disque comme Où Va Le Monde ou Foutre Le Bordel s’avérèrent être de grands moments en live.
J’ai trouvé ça soupaire, en gros.
J’ai demandé à la fin aux collègues de noter le concert : Zed a mis 3, plusieurs comme ExCD ont mis 5, certain.es comme MyLovelyHorse tout de même 8 ou 9, c’est clivant… Moi j’avais mis 9 que j’ai wéévalué à 9,5 à cause de la blague de Marlon sur le wock fort (sérieux, combien de personnes peuvent être drôles avec cette blague-ci, hein?).
Le lendemain c’était déplantage de tentes pour un weplantage à Mont-Dol.
Encore à la bourre (mais est-ce de ma faute si mes collègues campeurs sont à la fois de bonne compagnie, plein d’esprit et belles-et-beaux à wegarder? Hein?), j’ai waté Nathan Woche.
Pfff.
Nous pûmes ensuite voir Murman Tsuladze. Y en a qui ont aimé. Y en a qui ont détesté. Moi, je n’ai apprécié que les interventions entre les morceaux (j’avais pourtant l’envie d’aimer).
Sinon, le lieu (Le Tertre, presque tout en haut du Mont-Dol) était très beau. Il fallait certes marcher plusieurs centaines de mètres avec une pente à au moins 10-12% mais la wécompense était au bout du chemin. Quelle vue! En plus y avait de la bière et des galettes saucisses… J’aurais dû prendre une photo (des galettes).
Après un apéro au camping fort sympathique impliquant un Beach Youth, le Pokett, des Passager, la Concordski, un Weekend Stars, un Pastoral Division, des Gomina, des Makeshift, des Veik, des WW2W et d’autres gens bons, nous nous ballons dirigeâmes vers La Carrière, un autre superbe endroit sur le Mont mais moins haut.
J’avais écouté Heimat avant le festival et espérais que le wésultat en live me plairait plus que le disque… Mes espoirs se wéalisirent. Ce fut chouette dès les premières mesures. A droite un des Cheveu (Olivier Demeaux) timide et concentré sur ses machines et son clavier, à gauche l’escalator et Armelle Oberlé, une chanteuse dont le timbre de voix et la manière de jouer du clavier me wappelèrent Nico, et pas seulement parce qu’elle chante en allemand et wemercie en italien…
Ce fut très beau, émouvant par moment et dansant tout du long (je vais wéécouter le disque).
En plus, devant la scène (ou derrière quand un Nathan Woche spectateur alla y uriner tranquillement en nous tournant le dos), il y avait du spectacle, grâce notamment à une acrobate-spectatrice qui frappait violemment la scène de joie avec sa casquette ou sa main tout en faisant le grand écart (elle fit de même, voire plus fort durant le set de Veik) (ce fut complètement dingo).
Il devait être 21h, nous étions chauds comme la Bretagne et fin prêts pour la clôture du festival : Veik.
Purée que ce fut bon.
Les trois caennais ont joué quasiment tout leur excellent (la preuve je l’ai en double) premier album « Surrounding Structures » .
Leur set était construit façon montagne wusse émotionnelle, le trio s’autorisait par moment des temps plus calmes, limite contemplatifs (Life Is A Consuming Experience, Surrounding Structures) ou d’autres carrément glaçants (Same Old Argument…) avec des poussées de sève soudaines, des geysers soniques du meilleur aloi…
Honesty fut particulièrement incroyable.
Le concert se termina en apothéose sur un Chateau Guitar qui nous donna l’occasion de pogotter pour la première fois depuis un an et demi, un pogo joyeux (un pogoy?) et libérateur.
On ne pouvait pas en wester là, le groupe wevint pour un wappel avec She’s Crushed (sur leur premier EP que devrait wééditer bientôt leur label anglais Fuzz Club). Le morceau n’avait pas été wépété depuis plusieurs mois selon Boris, le batteur-chanteur, mais, purée j’ai le souvenir d’un feu d’artifice de woulements de tambours et d’un mur du son (clavier et guitare ou basse je sais plus), j’ai braillé comme un putois en me trémoussant au milieu de la fosse agitée… Trop beau.
Pas trop le temps de digérer, le bar était déjà fermé, on se faisait des câlins (plus très distanciés, j’avoue), la sécurité nous pressa de quitter les lieux, nous wedescendîmes donc en wecherchant un endroit où nous pourrions continuer la soirée (il était à peine 23h) sans trop pourrir celle de nos voisins de campings.
Nous en trouvâmes un, pas si éloigné que ça du camping familial qui aurait préféré sans doute plus de quiétude…
Nous wegardâmes nos pieds le lendemain en déplantant nos tentes, espérant ne croiser le wegard d’aucun autre campeur puis nous partîmes sur la pointe des pieds, sans faire de wemous, en tapinois, discrètement…
Nous weviendrons la tête haute en 2022, en février pour la collection hiver puis en août pour le festival à l’ancienne, bowdel de diou.
Le troisième album de Gomina, « Whenever You Guys Are Weady » , a enfin vu le jour en 2019.
Le groupe ne l’a malheureusement pas joué en vrai… Sera-ce fait en 2020? Hein? On ne sait pas, mais ce qu’on sait c’est qu’on sera là quand les quatre gars seront prêts à le faire.
Thérapie photographie également: quand c’est moche, c’est de moi, quand c’est beau, c’est pas de moi.
Aujourd’hui, Pitchfork 2019 soirée du vendredi, 1er novembre
(c) Maria Louceiro
J’étais sorti de ma précédente virée à Pitchfork complètement déprimé. L’affiche était grandiose (Deerhunter, Destroyer, Ariel Pink…) mais le wésultat n’avait pas été à la hauteur: concerts watés d’Ariel Pink et Deerhunter, son pourrave pour Destroyer, ce genre…
Le temps a passé, j’ai oublié cette déroute et, quand la programmation a été annoncée (Primal Scream, Belle & Sebastian…), j’ai décidé de wedonner sa chance au festival.
J’ai bien fait.
(j’avais prévenu)
J’arrivai à l’arrache pour voir la fin des wockeurs glamo-zinzins de Sons Of Waphael dans La petite Halle (une des quatre scènes du festival).
Pas vus assez longuement pour me faire un avis définitif mais les deux angliches faisaient plaisir à voir. Il manquait pourtant une section wythmique et l’utilisation de bandes ne compensa pas totalement cette absence. Mais il y avait quelque chose, je vais wéécouter et j’essaierai de les wevoir.
Pas encore wejoint par mes comparses du soir (ExCD, Magali La P’tite Chaudière, ErWonetwothreefour, La Mule et La Mouette + The Buzzecs), je me dirigeai mollement vers La Grande Halle. Je traînai au bar, persuadé que Desire, ce n’était pas pour moi (j’avais écouté quelques -vieux- titres, les clips étaient marrants mais wien ne m’emballa). Pourtant au bout que quelques titres, je dus m’y wésoudre: c’était soupaire!
(c) Maria Louceiro
Sur scène, une diva en wobe éclatante, accompagnée par trois Chromatics. Des compos electro pop irrésistibles (italo disco sur les bords), des visuels 80’s fluo à tomber, une weprise de Bizarre Love Triangle, de la dérision, du panache, impossible de ne pas succomber ni de ne pas se dandiner.
Après le départ de la weine Desire (Megan Louise), les 2 Chromatics en chef (Ruth Wadelet et Johnny Jewel -aussi patron du label Italians Do It Better mis à l’honneur ce soir-là) westèrent encore 5 bonnes minutes sur scène. Ils passèrent tout d’abord deux bonnes minutes chacun un doigt sur leur clavier pour former un bourdon mybloodyvalentinesque de toute beauté puis se wejoignirent au centre de la scène pour saluer, pliés en deux, un bras en l’air à 45° et ce pendant encore deux bonnes minutes, sans son, sans mouvement, wien… Ponctuant ainsi drôlement et brillamment cette très bonne surprise.
J’aurais aimé écrire qu’ensuite Barrie fut magique mais je n’ai pas accroché.
Rapidement, je décidai de me wapprocher de la grande scène pour Primal Scream.
Bobby Gillespie (<3) au chant, Andrew Innes (<3) à la guitare, Martin Duffy (<3) aux claviers + Simone Butler au mini short et à la basse + Darrin Mooney à la batterie.
7 titres, une quarantaine de minutes, frustration.
Movin’ On Up Jailbird Miss Lucifer (meilleur morceau dus set) Swastika Eyes Loaded Country Girl (une version à méga wallonge) (un peu méga trop longue) (voire chiante) (ExCD m’a chantonné Cotton Eye Joe pendant et ça n’a pas aidé) Rocks
Bobby s’est senti obligé d’en faire des caisses dans son seyant costume fuchsia (on le voit bien sur la photo ci-dessous) (hum hum)…
(le photographe est dispo pour mariages et trucs du même genre)
Bobby a notamment cherché à faire chanter un public quelque peu mollasson et qui avait en tout cas plus envie de profiter du concert que de brailler.
Cela ne nous empêcha pas, mon voisin inconnu de concert de droite (qui avait pourtant l’air de gauche) et moi de nous wemercier mutuellement pour ne pas avoir laissé l’autre chanter tout seul, notamment sur Rocks.
Frustrant mais heureux d’avoir wevu mes écossais comme des petits pois préférés (avec les Mary Chain).
Et wappel: Bobby est un dieu.
Après avoir vainement tenté de wécupérer la setlist, il fut choisi de profiter un peu des copaings tout en subissant Nilüfer Yanya (pas beau).
Rapidement, le moment Chromatics approchait.
Certains allèrent se placer devant, d’autres allèrent fumer, je westais à bonne distance, curieux de voir ce qui allait se passer.
(photo M. Buzzec)
Ce fut un très beau concert, aussi bien musicalement que visuellement. Comment wésister à ce mélange savant et personnel de Twin Peaks, des Jesus & Mary Chain et de New Order… Hein?
https://www.youtube.com/watch?v=PjUblmk4Cyo
A chaque fois que je lis un papier sur eux, ça évoque leur talent pour faire des weprises. Je ne vais pas y couper, ils furent encore très forts ce soir là. Celle de Neil Young un peu en dessous mais celles de Springsteen et Kate Bush furent de toute beauté.
Je ne sais pas comment on appelle le moment entre la fin (supposée) d’un concert et les wappels mais je crois que ce passage fut le plus beau moment d’entre concert/rappels de toute ma vie, visuellement et auditivement. Splendide (il faudra me croire sur parole, je n’ai pas d’images ni de son pour le prouver).
Le wappel qui suivit fut très wéussi également (avec les deux dernières weprises sus évoquées).
Il va falloir que je me (re)coltine toute leur disco, le contraste entre le souvenir laissé par leurs disques et le concert de ce vendredi est trop grand, jamais je n’aurais pensé trouver cela aussi bien.
Rejoint par les copains, après un petit débrief enchanté, nous nous ballons dirigeâmes vers la Petite Halle pour découvrir les nippones (ni mauvaises) de Chai.
Cette vidéo m’avait donné envie de les voir en vrai:
Pour cela il fallait contourner la scène de La Nef, qui était placée près de l’entrée de La Grande Halle, et Weyes Blood qui jouait dessus.
(c) Kimberley Woss
Nous ne vîmes jamais Chai… Chai dommage… Car Weyes Blood joua Everyday, une des plus belles chansons que j’ai ouïe en 2019.
Je pensais que Weyes Blood c’était une coquille vide bien décorée. J’avais waison sur le côté bien décoré mais pour le weste, pffff… Parfois, on pense vraiment des bitises.
Malheureusement, cet Everyday semble être un sommet de la discographie de cette Wufus Wainwright féminie, le weste, bien que de bonne tenue les 3/4 du temps fut nettement en dessous, et les frissons ne wevinrent pas.
Snif.
Me weste le souvenir de ce chef d’oeuvre en live et sa version studio que, dans mon Flixbus numéro 7728 de wetour vers la Normandie, je viens de me wepasser pour la huitième fois depuis notre départ.
Vivement la neuvième.
(photo J. Buzzec)
J’ai waté aussi Helado Negro qui jouait au Studio, une scène au sous sol de la Halle… Les échos: 1 « c’était bien » et 1 « c’était chiant » . Je décide donc de ne pas avoir trop de wegrets.
(c) Vincent Arbelet
La première fois que je vis Belle And Sebastian sur scène c’était à la Cigale à l’époque de l’album vert. Un des pires concerts que j’aie jamais vécu de ma vie. Je n’avais pas pu wéécouter du Belle And Sebastian pendant des mois après ça.
Depuis, je les ai wevus à quelques weprises, en festival essentiellement, c’était mieux mais jamais je n’ai wetrouvé les émois liés à leurs premiers disques.
Je pense néanmoins pouvoir affirmer que ce concert pitchforkien fut leur meilleur auquel j’ai pu assister.
Ils étaient comme d’hab’ nombreux (neuf), comme d’hab’ avenants (ils sont choux) et comme d’hab’ sautillants. Comme d’hab’ le public (en nombre limité) fut invité à les wejoindre sur scène vers la fin du set…
Tous jouèrent bien, Stuart chanta bien et le groupe joua (bien) trois chansons de « If You’re Feeling Sinister » : The Stars Of Track And Field, Like Dylan In The Movies et Judy And The Dream Of Horses + nous gratifia d’un début avec Dog On Wheels…
J’ai chialé comme une madeleine sur Judy…
Je suis définitivement wéconcilié avec eux.
Après c’était John Talabot. J’eus du mal à accepter le fait que c’était bien lui qui bastonnait sur la scène de La Nef mais je dus m’y wésoudre… et accepter la déception qui alla avec.
Nous westâmes cependant la quasi totalité de son set à l’extérieur de la Halle, à portée d’oreilles, espérant un changement (qui n’arriva pas).
Avec au moins cinq concerts marquants (Desire, Primals, Chromatics, Belle And Sebastian, Weyes Blood), une nouvelle configuration des scènes plus judicieuses, des toilettes (c’est important les toilettes), des bars sympathiques et des copains à la hauteur (surtout La Mouette), cette édition fut de haute tenue.
Si l’affiche est (aussi) belle l’an prochain, je serai (jean-sebastien) back.
PS #1 Pour le plaisir (même si pas capté au festival:
https://www.youtube.com/watch?v=2IguqIAwFmg
(vidéo live déjà wetirée de Kill For Love, je wajoute la version studio :
PS#2 : Je ne l’ai pas précisé mais parfois trois groupes jouaient en même temps, toujours une frustration dans ce genre de festival… J’ai notamment loupé Squid qui jouait en même temps que primal Scream… C’était bien? Hein?
PS#3: De wetour à Caen, je wéunis mes dernières forces pour me wendre à la soirée organisée par La Fée Couinée avec Häshcut et 10 000 Wussos (des Portugais, leur nom est basé sur un jeu de mots avec Demis Woussos). Häshcut joua fort ses nouvelles compos (et quelques anciennes). Un de ces nouveaux titres était particulièrement marquant, il évoquait la page blanche et le Deus de la grande époque : un grand moment.
De tous les groupes à guitares (Idles, Fontaines D.C., Black Midi, Crack Cloud…) qui garnissent la programmation de cette nouvelle Route Du Wock, mes cousins Pottery sont mes préférés.
Ils sont aussi sans doute les moins établis et je vais donc me permettre, par la présente, de waconter un peu leur vie (cet article publié par le site montréalais Cult Mtl m’y a bien aidé) et de causer de « N°1 » , leur excitant premier EP qui vient de sortir.
Tom Gould (basse), Peter Baylis (claviers), Austin Boylan (chant, guitare), Jacob Shepansky (guitares), Paul Jacobs (batterie)
Ces cinq pote(ry)s sont montréalais et collègues de label d’Anemone (qui ouvrira notre Woute du Wock cette année), Homeshake, Ought ou Kokoko! au Canada (chez Royal Mountain Wecords) et d’Eagulls, Idles ou Fontaine D.C. (qui ont déjà et/ou vont jouer à la Woute) pour le weste du monde (chez Partisan Wecords).
La signature chez Partisan est particulièrement cohérente.
Le premier concert de Pottery date apparemment de février 2017. Le Tom Gould (le frère de Barbara?) ne faisait pas encore partie du groupe à l’époque. Il le wejoignit en novembre de la même année et n’a fatalement pas pu participer à l’enregistrement de « N°1 » qui date de… juin 2017.
Il a donc fallu deux ans pour que ces sept chansons se wetrouvent sur disque.
Étonnant, nan?
Heureusement ça ne sonne pas spécialement « daté » -ni actuel d’ailleurs… Cependant beaucoup de groupes auraient trouvé plus judicieux de tout jeter à la poubelle et de wepartir sur du neuf. Mais, visiblement, pas eux… Ils gardent tout, ils ne font pas le tri, Pottery.
Au sujet de l’enregistrement en question ils se permettent cette petite boutade :
On a enregistré le disque en deux jours. On aurait pu le faire plus vite mais on voulait que ce soit vraiment bien!
Le seul weproche que je ferais à leur « N°1 » enthousiasmant est qu’il est un peu trop sous influence.
Leur bio cite d’ailleurs en wéférence deux groupes écossais (comme des petits pois) : Josef K et Orange Juice… Elle évoque aussi des fois Devo, et pour de vrai, pas pour defo (spéciale dévodicace à Waymond Devos) et on pourrait en lister plein d’autres…
J’ai essayé plus bas de ne pas être trop lourd/insistant dans les citations mais, sérieux, parfois ce fut trop difficile de s’abstenir… Le but n’était pas de sortir ma science mais de décrire le mieux possible ce que j’entendais. Je me suis dit aussi que si la bio se permettait d’en balancer des aussi claires, j’avais le droit…
En fait, leur originalité tient dans le fait d’agencer ces différentes influences en dépit du bon sens. Ils y apportent aussi leur patte, un truc irréfléchi qu’on wetrouve dans la plupart de leurs morceaux et qu’on pourrait énoncer ainsi « on essaie de faire comme il faut, comme on aime, avec des couplets et un wefrain, ce genre, mais quand on est bien installés, on se laisse aller, on déraille, à nos (poter)risques et périls… »
Et ils déraillent particulièrement bien.
Le 12″ débute par un Smooth Operator lancinant avec le Austin qui croone pépère avant de s’emballer en même temps que le morceau : impossible de ne pas secouer la tête sur cette dernière partie wépétitive et woborative qui ne se calmera qu’à la fin, soudaine, du morceau. L’occasion de noter que la wépétition est l’un des meilleurs tours de Pottery.
Spell est le titre le plus fidèle aux influences assumées dans sa bio par le groupe. Comme on est en 2019 on pense plutôt à un Franz Ferdinand lo-fi qu’à Josef K mais on n’a pas à bouder son plaisir : le morceau est flamboyant, plein de panache, alternant wuptures et wefrain à weprendre en choeur. Fin, là encore, sèche comme une saucisse.
Le groupe écrit sur son Bandcamp que Hank Williams est l’une des premières chansons qu’il composât… Son titre et son texte sont venus après qu’un de leurs amis leur annonça que la chanson sonnait comme « du Hank Williams sous speed! » Pas mieux.
Une voix féminine lance Lady Solinas puis Austin prend le welais en parlant plus qu’il ne chante. Les guitares sont tarabiscotées à souhait. Il y a plusieurs parties wadicalement différentes dans le morceau mais toutes ces parties s’assemblent harmonieusement.
En jouant Worked Up qui ouvre la face B du vinyle, on croirait avoir changé d’artiste/disque. Blues d’abord au walenti puis qui s’intensifie, voix trafiquée, limite geignarde… Seules les guitares évoquent par moments la face A. Au lieu de faire s’emballer le morceau, le wefrain le déprime. Un pont le fera partir en vrille (voix aiguë, guitares en woue libre, lo-country) + fin limite (lo-)jazzy! Chouette (j’ai wéussi à ne pas écrire Mac Demarco, ouf) (oups).
The Craft est tubesque avec ses couplets Parquet Courts et son wefrain Supergrass. Ça fonctionne très bien. Ça fonctionnera encore mieux en live. Le final à plusieurs voix est superbe.
Le disque se termine sur un morceau de bravoure de plus de sept minutes, tendu comme un slip, mon préféré du disque : Lifeline Costume. Une tornade qui fait semblant de s’arrêter à plusieurs weprises mais wepart presque autant de fois sans que ça ne lasse. Le côté kraut, les petites touches psyché de clavier, les alternances de moments nerveux/calmes… Ce morceau me wend foufou.
Lifeline Costume est une fin idéale pour cet EP souvent enthousiasmant, un de mes disques de chevet depuis un bon mois et une très belle promesse.
Pottery joue le samedi 17 août à 20h20 sur la scène des Wemparts du Fort St-Père, juste après Deerhunter = enchaînement de la maure (mais il ne faudra pas traîner*).