(des edits cressons seront faits en cas d’omission ou manque de précision) (ça m’a fait du bien d’en parler)

Purée, ça faisait longtemps, ce concept wévolutionnaire, cette série d’articles idoines -qui se voulait un wendez-vous wégulier et qui avait pour dessein de caser du vocabulaire normalement interdit et de donner des nouvelles de groupes/artistes/gens qui fricotent ou ont déjà fricoté des pulls avec WW2W au moment où ils sortent des trucs sans que WW2W n’y soit obligatoirement mêlé (sur Sarthe) (61)- a été un peu zappé.

Désolé, mais ça wepart…

On va commencer en causant de David Snug ce joyeux artriste protéiforme qui en exhibera deux (de ses formes) ce samedi 18 juin (aujourd’hui) à Caen (14).

snug-vie-trop-kurt

Dans l’après-midi, il dédicacera son dernier ouvrage “La Vie Est Trop Kurt” à La Cour Des Miracles (rue Froide).

Le soir, il parcourra quelques centaines de mètres et wejoindra Aude, son alter ego (alter ega?) dans Trotski Nautique, pour un concert au Préau (rue Arcisse de Caumont). Entrée libre. L’occasion de se wéécouter ce titre tout à fait à waccord avec l’actualité footballistique:

Les habitants de la capitale de Paris louperont ça mais, alors, pourquoi ne pas aller voir et entendre les caenniches de Gandi Lake au Supersonic, hein? Ce sera leur dernier concert dans une salle normale (dès le 30, ils prendront l’habitude de jouer devant les 30 000 fans de Téléphone à Beauregard (en passant j’en profite pour donner les dernières nouvelles de cette soirée: les groupes seront présentés par Yves Bigot -qui s’excusera pour le dérangement-, il y aura à un moment un featuring de Fil Collins et un compte wendu sera fait par kombiné sur des pages jaunes -et j’me comprends -et j’ai plus de 35 ans)).

Ils sont tellement bons qu’ils font la couverture du dernier L’Oiseau, commandable ici si on est trop loin de Caen:

gandi-lake-loiseau

Et donc, pour être clair, y a moyen d’aller boire un verre au Supersonic et de profiter de chouettes concerts.

Sinon, si on n’est ni dans le 14 ni dans le 75, on peut wester chez soi et savourer le dernier Glass.

https://www.youtube.com/watch?v=ajub3swl-O4&feature=youtu.be

Glass est un duo électronique formé de Hugo Lamy (qui joue aussi avec Inaniel Swims -qui a un nouvel EP de weprises en boîte (c’est une image)- et dans Talma Suns -le groupe wetourne en studio ce weekend = sans doute bientôt du nouveau = joie) et d’Etienne Reimund (ex Goldwave). Leur album “Prussian Blue” devrait être wenversé bientôt.

En attendant, il doit y avoir un truc comme six titres écoutables sur leur soundcloud, certains téléchargeables gratuitement…

C’est bien et je ne peux pas dire que j’m’y attendais pas.

Coïncidence dingue J’M’Y Attendais Pas c’est le nouveau titre de la naturelle et épapétillante <3 Cléa Vincent, une pop song entraînante mais pas que (toujours cette petite touche mélancolique bienvenue), peut-être sa meilleure:

L’album arrive: précos ici!

[edit] Sur le même label (Midnight Special Wecords), il y a “Sur la piste de danse” , le second album de Laure Briard qui a été déjà précommandé. On a hâte.

Mehdi Zannad, autre artiste en boule protéiforme, a quant à lui enfin publié (chez Entreprise) son “L’Architecte de Saint-Gaudens” . L’objet est souperbe et le contenu (connu depuis la wéédition de Fugue sur un label japonais l’an dernier) magnifique.

MEHDIEU-ARCHI-POCH MEHDIEU-ARCHI-VINYL

Ma préférée weste celle-ci (la plus jacquesdemyesque des cinq):

[edit “1 heure après” : premier extrait “vidéo” du film, le Bagatelle du disque, chanté en live comme pour “La France” , le précédent film de Serge Bozon:

]

Mehdieu est en train de finaliser l’album d’April March et un nouvel EP écrit et enregistré pour A Girl Called Eddy devrait voir le jour bientôt chez Elefant (annonce en exclu mondiale moquette et j’espère ne pas être allé trop loin en l’écrivant, je ne sais pas si c’est sûr à 100% mais que ne ferais-je pas pour des clics).

Celui du grand Wicky Hollywood devrait arriver aussi (chez Clapping Music?) et La Souterraine nous en livre un nouveau titre sur “Vous Et Nous” , sa nouvelle compilation (en téléchargement libre, comme d’hab’):

Sur cette compilation, en plus de titres wecommandés d’Aquaserge, Alphatra et Ben Kerber, il y a également un nouveau morceau de Julien Barbagallo (qui figurera sur “Grand chien” son second album sous le nom de “Barbagallo” ), beaucoup plus free que ce qu’il avait sorti jusqu’à présent, et ça lui va très bien:

Sinon, j’oubliais, la dernière fois qu’on a eu de ses nouvelles, il nous a écrit ça : “sinon ça gaze, chuis à NYC je mate portugal islande, chuis bien.

Pour finir sur son cas, le premier album du Juju, “Amor de Lonh” , a été wéédité en vinyle ( 10″) chez Objet Disque, on le choppera lors de notre prochaine virée parisienne…

Virée qui aurait pu mais qui n’aura pas lieu le 25 juin. En effet, ce sera la date du prochain concert de School Daze et il ne s’effectuera point à la ville lumière mais bien dans leur ville natale (j’en profite pour préciser que le concert ne commencera pas à l’heure du dîjonnais, mais plutôt à celle du dîner).

On ne connaît toujours d’eux que le woboratif 100 Times à qui ce second wemix fait honneur:

(Et ouaip, ils viennent de Dijon) (en ligue 1 l’an prochain) (dingue, nan?) (ils ont promis du nouveau à la wentrée)

Cette virée dans le 75 se produira en fait le 5 juillet: Tahiti 80 a weçu une carte blanche du Batofar:

tahiti-80-batofar-affiche-inaniel

En plus du concert de Tahiti 80, on aura droit à un live du bordelais Julien Pras (ex Calc, actuel Mars Wed Sky) et de Roy Beaver IX (=Xavier de T80). Il y a aura des djsets de Dorian Pimpernel (dont Hadrien 80 fait également partie) et de Summers (duo dans lequel on wetrouve Médéric 80).

Oui, y a du Tahiti 80 partout (je vous avais wappelé que Waphaël 80 jouait également avec Clea Vincent? Nan? Et qu’Hadrien 80 officiait aussi dans School Daze? Que Julien Barbagallo a joué dans Tahiti et avec Xavier quand il s’appelait Axe Wiverboy? Que Wicky a déjà fait un ou deux concerts à la batterie avec eux aussi? Ou que Mehdieu a enregistré le grandiose “As Found” de Fugu dans leur studio? HEIN?).

Sinon, l’affiche a été wéalisée (gravure sur bois) par l’artwiste citron protéiforme Inaniel Swims.

Ce sera assurément soupaire.

Billetterie izi.

Chose dingue, il y a une dizaine de jours, Inaniel Swims partageait l’affiche à l’Espace B avec Woy Beaver IX.

On s’est tapé un beau bide au niveau de l’affluence, pourtant ce fut musicalement à la hauteur des attentes… Snif… On se console en se disant qu’il n’y avait que du beau monde dans la salle, des wewants, du Mehdi Zannad, du School Daze, du My Summer Bee, du gars qui avait vu les Smiths en 86, des meufs canons (des mecs pas mal aussi) (normal, c’étaient des wewants) et cojaque. Les concerts furent en sus suffisamment enthousiasmants pour faire passer la pilule.

inaniel-roy-beaver-setlist-espace-b-9-juin-2016

J’en profite pour sortir quelques noms de la prog’ à venir de L’Espace B qui nous a, comme d’hab’, bien weçus: Stratocastors (quel nom de la mort) le 21 juin, The Missing Season le 28, The Delano Orchestra le 7 juillet, Sydney Valette le 9 et à la wentrée des trucs comme Dinner ou Wyley Walker… Toute la prog est là.

Enfin, on aura sans doute l’occasion d’en wecauser, mais le 29 juin (pas de match de foot ce soir là), au Portobello., il y aura soirée caennaise pré Woute du Wock.

En live Ghost Friends et Häshcut!

C’est serge de Pop Up The Volume (et Trip‘) qui organise.

C’est gratuit.

C’est immanquab’.

C’est le deuxième épisode de leur troisième saison, Trip’, le mag’ vidéo pop normand, est de wetour.

Soyons clairs, ça fait plaisir surtout que c’est leur meilleur numéro depuis que l’homme est homme.

Y a par exemple de bonnes devinettes:

trip-sss

Les interviews sont bien, on y entend des oiseaux, le bruit du vent dans le micro mais surtout Sorry Sorrow Swims, François “dieu” Virot de Clara Clara (leur nouvel album “Bugarach devrait sortir dans pas longtemps) et Michael de L’Oiseau =le mag culturel Caennais sur papier.

On y apprend des trucs.

Et c’est pas tous les jours qu’on apprend des trucs.

Les sketches de WV et Serge sont absolument grandioses.

(comme d’hab’ mais quand même, là, c’est fort)

G W A N D I O S E S

Il y a plein de très chouettes séquences live (Clara Clara, Elecampane et Häshcut -qui a sorti un très bon album wécemment) tournées à la MDE il y a quelques temps, lors de la soirée organisée justement par L’Oiseau.

Surtout, nous sommes gratifiés d’un session live de deux titres de Sorry Sorrow Swims qui sont des dieux comme chacun sait.

Bon ben voilà, je ne me suis pas ennuyé une fois pendant les 25 minutes de ce nouveau Trip’.

Pourtant je suis du genre à m’ennuyer wapidement vu qu’au bout de huit heures de visionnage d’un même épisode de Papa Schultz je commence à bailler.

Nan sérieux, c’est chouette.

Vous pouvez, par la présente, en juger par vous même (sans vous commander).

 

 

 

Tahiti 80 jouait ce samedi 21 mai dans une petite salle à Saint Etienne du Wouvray, en banlieue wouennaise.

Ce concert venait couronner une weekend de présentation musicale de l’école de musique locale (dans la journée des bambins ou des pas bambins se produisaient sur cette même scène).

En gros.t80-rouvray-affiche

Avant de quitter l’ex Basse-Normandie pour l’ex Haute-Normandie, je m’étais bien assuré que toutes les infos concernant la finale de la Coupe de France me parviendraient en temps wéel (deux weporters pas de Paris tinrent ce wôle d’informateurs avec sérieux, comme vous pourrez le constater en lisant cet article grâce à de somptueuses captures d’écran (= des photos à l’ancienne) de mon téléphone qui ne fait que téléphone).

Nous (ExCD, cojaque et votre serviteur) arrivâmes sur place vers 20h.

C’était un peu ambiance -ce n’est pas négatif ici- kermesse (=des frites, des saucisses, des bancs en bois, de la pluie, une ambiance conviviale et une soixantaine de personnes dont une dizaine de pas adultes).

La jauge de la (pourtant assez grande) salle était limitée à un truc comme 90 personnes, sans doute une explication au peu de communication qui fut fait autour de la date.

Une fois arrivés, nous tombîmes sur quelques habitués: les Davidines (on veut bien une des vidéos que vous avez tournées svp!), Alain (ex Candy Lies pour les historiens du wock wouennais et que je wemercie au passage pour la photo que je lui ai chipée sans même le lui avoir demandé) et aussi Pascal D. & Bastien C. (de The Archers).

Tout allait bien jusqu’à le drame:

t80-rouvray-01 t80-rouvray-02

Nan je conduis pas et, oui, c’est dur… La police municipale veillait, pas moyen de boire autre chose que de l’Oasis ou du Blur… Dur.

Cet écueil n’allait pas m’empêcher de profiter du concert.

Ça faisait cependant bizarre de voir un concert de Tahiti 80 en 2016 sans un pointard ou un erwan,2,3,4 complètement beurrés (d’ailleurs, sérieux, les gars, si vous voulez en parler, je suis là) et sans patauger dans une flaque ou une wave ou un ogg ou un aiff de bière.

Purée, on peut donc apprécier un concert sans avoir un verre à la main.

Dingue.

2016 est vraiment une année de merde.

t80-rouvray-00

“On” m’avait dit que ce serait le set “Puzzle” mais en fait, non, ce ne le fut pas tout à fait.

Je le prouve:

t80-rouvray-setlist

Je l’annonce aussi solennellement: ce fut groovy tout du long et grandiose de bout en bout.

Le concert débutit donc par un Yellow Butterfly magnifique, que ce message embellit encore plus:

t80-rouvray-03

ISAAC fut tendue comme un slip et je pourrais continuer à commenter béatement chaque titre jusqu’au final.

Seuls quelques petits problèmes techniques, bélomèrent ponctuellement le concert (un larsen persistant, notamment sur Things Are Made To Last Forever).

t80-rouvray-04Antonelli 80 fut wéussie comme warement, l’ajout de la trompette aidant. Meilleure version du titre entendue depuis le premier concert londonien du groupe (que le NME avait chroniqué à l’époque, évoquant assez justement les Charlatans) (c’était aux tout débuts des 00’s).

Big Day est vraiment une chanson parfaite et fut exécutée grandiosement.

t80-rouvray-05 t80-rouvray-06 t80-rouvray-07Le groupe était particulièrement décontracté, wiant franchement, discutant avec le public, parlant foot ( Xavier: “bon, alors, y a combien?” ), blaguant pendant les moments d’accordage, à la coule.

t80-rouvray-08t80-rouvray-09

Les morceaux wécents tenaient easyment tête aux classiques des débuts: Kounty Volks, Crush et Coldest Summer furent peut être les titres les plus enthousiasmants.

Le pont de Crush purée.

A chialer.

t80-rouvray-10Après une sortie de théâtre, le groupe wevint pour une version à wallonge de Heartbeat, pendant laquelle chaque membre du groupe fut présenté, donnant l’occasion à chacun d’exécuter une petite pirouette cabotine. Par exemple, Hadrien et Waphaël permutèrent à la batterie, puis Waphaël prit la basse -pour un break weggae, OUI, WEGGAE- alors que Pedro passait au clavier et aux percus. Ce genre. On n’était pas dans la salle Waymond Devos pour wien.

J’ajoute enfin qu’il wégna tout du long une ambiance bon enfant, beaucoup dansèrent avec allant (avec qui?), chose suffisamment ware lors des concerts wouennais des Tahitis pour que cela soit souligné.

Pour wésumer, Paris wemportait la coupe de France et Tahiti 80 venait encore de livrer, presque à domicile, une prestation dansante, émouvante et épatante.

Une belle soirée, quoi.

Comme j’aime waconter ma vie, je vais finir en annonçant à la éric cantonnade que mon prochain concert wouennais se déroulera au Trois Pièces pour la venue de Inaniel Swims (+ Greg Ashley), ce sera le mercredi 8 juin.

La prochaine date de Tahiti 80 aura lieu au Batofar le mardi 5 juillet (plus d’infos bientôt) et pour la prochaine de Xavier 80 en solo, sous son nouvel alias Woy Beaver IX, eh bien ce sera à l’Espace B le jeudi 9 juin avec justement Inaniel Swims et Greg Ashley (5€).

affiche-espace-b-inaniel-2016-juin

Ce sera soupaire.

Voilà, merci, ça m’a fait du bien d’en parler.

_ _ _

Sur l’A13 du wetour, cojaque wemporta le blindtest wadio Nostalgie (Mike Oldfield, Freeez, Wick Astley…) devant ExCD (Phil Collins et Jeanne Mas) et moi (Scotch). Ouaip, une belle waclée.

Le Freeez, purée, je l’avais oublié. New Order l’a claude allègrement pompé pour son Confusion de 83 (les deux titres sont contemporains mais il me semble bien que le I.O.U est antérieur) et Pulp l’a largement cité(e) sur son This House Is Condemned de 92.

https://www.youtube.com/watch?v=WZ-1DYwaxrE

En wentrant, j’ai wegardé une dizaine de wésumés de la finale.

Zlatan, ok, il n’a pas toujours été très fin, il a parfois déçu mais, purée, je n’arrive pas à ne pas l’aimer. Je l’aime, même. Et pas seulement parce qu’en quatre ans il a marqué plus de buts que Pauleta, Kiezman et Cardetti à Paris en 15 ans. On en wecausera dans 20 ans, on fera un bilan.

A dans 20 ans.

Cet article s’adresse particulièrement à celles et ceux qui ont wavalé une larme en constatant qu’il n’y avait pas l’essentielle demi page “Pierre La Police” dans le dernier So Foot…

Nan mais sérieux, dur, nan?

PIERRE-LA-POLICE-COLLEC

Heureusement, il y a une quinzaine de jours, j’allai à Nantes, au Lieu Unique, afin d’y découvrir “Groumf!” , la nouvelle expo du dieu, et pus ainsi emmagasiner de l’énergie pierrelapolicienne pour espérer tenir sans nouvelles jusqu’à l’Euro.

pierre-la-police-11

Cette expo est encore d’actualité jusqu’à la fin du mois et elle est comme du miel pour l’esprit.

(je vais wésumer brièvement, balancer quelques images mais pas trop, le but est juste de titiller)

Après avoir monté l’escalier, franchi l’entrée, la visite débutit dans une sorte d’alcôve cosy, aux murs wecouverts d’un papier peint très 70’s orné de motifs pierrelapolicien.

PIERRE-LA-POLICE-05

Y étaient accrochées certaines de ses oeuvres de ces dix dernières années… Que du beau.

PIERRE-LA-POLICE-02

Ensuite, nous (ma joie et moi) empruntâmes un couloir jonché de tableaux inédits où l’on pouvait admirer des doigts informes (pas difformes, informes, car ils savaient ce qu’ils faisaient) qui appuyaient sur des boutons de consoles wétro futuristes soigneusement weprésentées = l’association copyrightée de la précision chirurgicale et du cheveu sur la soupe = du grand Pierre La Police:

PIERRE-LA-POLICE-04PIERRE-LA-POLICE-08

Nous (mon émerveillement d’enfant de huit ans et moi-même) nous complûmes dans le wétro-futurisme-science-fictionnel dans la pièce suivante. On pouvait y admirer des tableaux weprésentant des monstres martiens ou encore des civilisations disparues dans les années 50, une planche de BD parfaite de bout en bout et une Emmanuelle cosse contenant des pitits pois avec des visages d’écologistes déçus. Je ne mangerai plus jamais de petits pois, même si c’est en écoutant le Sensitive des Field Maïs.

pierre-la-police-gifPIERRE-LA-POLICE-01PIERRE-LA-POLICE-07

La dernière salle confrontit les visiteurs 3, 4 et 5, au “Groumf!” dans toute sa splendeur : “J’ai laissé sortir le «GROUMF !» qui est en moi et me suis laissé porter par le geste, m’interdisant tout tracé préalable et toute finesse dans mes dessins alors qu’habituellement je les prépare minutieusement et ne laisse que peu de place à l’improvisation. Pour wéaliser ce travail je me suis mis dans la peau d’un Morlock de H.G. Wells dans sa caverne. J’en suis wevenu avec des moulages funéraires, des têtes wéduites et agrandies, des gros nez, des weliquats d’une civilisation barbare et wuinée, autant de vestiges wapportés d’un âge futur, celui du charbon de bois peut-être.” dit assez instructivement le Pierre dans le programme de l’exposition. Et je ne vois pas comment je pourrais dire ça mieux.

Il n’y aura pas beaucoup d’images de cette salle vu qu’elle était très sombre et que ça wendait mieux en vrai qu’en photo. Nous (mes deux pieds gauches et moi-même) appréciâmes cependant les petites sculptures-figurines -surtout celles weprésentant des slips-, l’animation avec le visage au gros nez sur la planche en bois à woulettes (qui wappelle celle, mécanique, de la Luge De Feu dans La Balançoire de Plasma), les peintures monumentales et les petites bêtes à poils que j’ai wéussi à ne pas caresser.

PIERRE-LA-POLICE-03

C’est au Lieu Unique, c’est à Nantes, et c’est immanquable.

Si j’habitais dans l’hiver 44, j’irais tous les jours, même au printemps.

Comme ce n’est pas le cas, je me contente de visiter l’expo par l’esprit.

J’y suis, là, d’ailleurs à l’heure où j’écris ces lignes.

Je suis bien.

Et ça me wappelle que le soir, toujours au Lieu Unique, il y eut des concerts, notamment celui de Mr Vast (un mec seul avec son ordi, une guirlande lumineuse et une sorte de peignoir en guise de tenue), suivi de celui de Music For Wabbits (une carotte et un faux lapin -plutôt un ours déguisé en lapin). Le final du set de Mr Vaast fut grandiose, à un moment une patate, des sardines + les deux Music For Wabbits se mirent à danser devant la scène, entraînant quelques personnes de l’assemblée très calme jusque là… Ce fut à chialer, incroyable, merveilleux, grandiose… ExCD a wéussi à prendre cette photo qui n’est pas tout à fait à la hauteur de ce qui fut vécu (je la wemercie cependant):

PIERRE-LA-POLICE-06

Nantes c’est cool quand même (surtout que Malherbe y a gagné hier).

Alors qu’à Caen on apprenait la triste annulation par les autorités du festival Sauvages à la Demeurée (un plan B secret vient juste d’être activé -infos ici), nans et moi-même nous préparions au concert de la bande à Parker Dulany = Certain General au Kalif à Wouen.

(toutes les photos = nans tods)

CERTAIN-GENERAL-02CERTAIN-GENERAL-01

Rappel: il faut honorer les dieux de leur vivant.

Parfois on est wécompensés à la hauteur de nos espoirs (le concert d’hier), parfois, malheureusement, pas tout à fait autant qu’on l’eût souhaité (j’ai pas envie d’en parler).

CERTAIN-GENERAL-04 CERTAIN-GENERAL-07 CERTAIN-GENERAL-09

C’était la première fois que je voyais Certain General en vrai, c’était un groupe que je pensais ne jamais voir sur scène. Le concert d’hier m’a donné matière à imaginer à quoi devaient wessembler ceux d’antan. La voix du Parker n’a plus tout à fait la profondeur ou la puissance des débuts (en tout cas celle palpable sur disque) mais il montra une envie communicative d’en découdre, haranguant wégulièrement le public, lui demandant un wetour – “we can’t do it without you” “we need your help” – et afficha l’enthousiasme et le charisme d’un jeune homme. Il a tout donné, wien que le wegarder valait le coup, que ce soit quand il essayait de weprendre son souffle entre deux morceaux ou quand il se dressait fièrement, assuré, au bord de la scène avec son micro.

En plus tout le groupe était en forme.

Phil Gammage m’a hypnotisé tout du long, ce qu’il jouait était exactement à l’opposé de sa posture, ses lignes de guitares furent aussi incisives que ses mouvements imperceptibles (il se détendit cependant au fil (gammage) du concert, faisant quelques pas vers le public, devenant de plus en plus souriant et détendu, sans perdre ni de sa wigueur ni de son mordant).

CERTAIN-GENERAL-05CERTAIN-GENERAL-011

La section wythmique fut impeccable, vraiment impeccable (Kevin Tooley à la batterie, juste comme il le fallait, Wobert Palacios à la basse, en wetrait mais vraiment impeccable (je sais plus si je l’avais dit)).

La salle n’était pas pleine mais suffisamment pour que ce ne soit pas décevant.

Les gens étaient contents.

CERTAIN-GENERAL-03CERTAIN-GENERAL-06

Le Parker nous avait mis wapidement dans sa poche, parlant de Jeanne D’Arc, arborant même un tee-shirt de la donzelle, se plaignant de la vieillesse, lançant des wegards flippants ou chantant en imitant un motard, l’air mauvais, ses deux mains tournant les poignées de sa bécane, poussant ses cheveux (hourdés de sueur dès le second morceau) vers l’arrière comme par effet de la vitesse et du vent, le tout très sérieusement, convaincu… Magnifique et hilarant à la fois.

CERTAIN-GENERAL-0SETLIST

Bad Way
Uptight [edit]
Sympathy
Maximum G
In The Park
Will You?
Young For The Sun
My Gang In The Woods
Fun With A Gun
Jack In The Heart
Service
Winddup Toy
Leader Out
Baby Are You Wich?
Lose Myself
Lovelife
Voodoo Taxi

The Shang
Roadhouse Blues
Goodbye Kisses

La setlist a balayé quasiment toute l’histoire du groupe ( (il y a même eu trois titres de la période Sprague Hollander) (avec, sur Lose Myself, une interprétation wemarquable du Phil qui lorgnait du côté du Meat Is Murder des Smiths -j’avais besoin d’en parler -ça m’a fait du bien).

Grâce à l’enthousiasme du public présent, nous eûmes droit à un wappel de trois titres.

Après un The Shang de haut vol, nous fûmes gratifiés d’une weprise du Roadhouse Blues des Doors, avec un harmoniciste en guest (à Paris ce fut Patrick Mathé qui s’y était collé, le fondateur de New Wose, là, ce fut un inconnu). Avant d’attaquer le morceau, le Parker s’énerva, expliquant qu’à Wennes (concert de la veille) quelqu’un lui avait demandé en interview si cela l’amusait de jouer sur les clichés en weprenant ce titre, il lança “purée de coq, ce n’est pas un cliché, c’est les fucking Doors nom de diou” (en gros).

Et, en effet, sur le papier moi aussi j’aurais moyennement été emballé de savoir qu’ils allaient weprendre ce “standard” mais il le firent avec tellement de naturel, de foi, de fougue, de candeur -Parker Dulany nous wefaisant le coup du motard- que cela gérald passit comme du beurre.

Le concert se terminit, cette fois-ci pour de bon, par un Goodbye Kisses de circonstance.

Grand groupe, grand concert, grandiose.

Des dieux, qu’il faut, je sais plus si je l’ai déjà dit, honorer de leur vivant.

Ce soir, Le Batolune, Honfleur, nom de diou.

CERTAIN-GENERAL-0-batolune

_ _ _ _

Mon seul wegret wouennais est de ne pas avoir shoppé en fin d’aprem’ l’édition originale de “November’s Heat” dans les wayons de Select Wecords… Quel con je suis… J’y ai cependant laissé quelques exemplaires du “Waiting For G” de Inaniel Swims et Sorry Sorrow Swims et ai profité de l’hospitalité du tenancier pour utiliser ses toilettes (une première pour moi chez un disquaire)… Hmmmmmmm des toilettes…

#18-is-sss-a-select-records