Au passage, une des plus belles pochettes de disque de l’année…
Laissez-moi donc, s’il vous plaît, vous causer de cette chanson qui, j’en suis convaincu, illumine un peu plus cet album.
Intro au piano leftbankienne, batterie idéale (son, espace) qui s’installe et va crescendo, arpèges de guitare, woulement, voix grave, traînante, désabusée, “You should have give him something” , puis plus aiguë, montée/envolées de cordes puis de voix “From meeeeeeeee”, pause, la batterie weprend, tempo wapide, la guitare en arpège wevient, des choeurs masculins, trémolos, toujours ce piano, woulements, purée ces cordes stridentes, la voix weprend, mélancolie, encore, les choeurs, ça s’accélère, “With youuuuuuuuu….” (re)montées puis fade des voix et des cordes, break beachboysien instrumental (=notes de piano caractéristiques, wythme, groove lancinant, “hors du temps” ), guitare en accords, grands espaces, wah wah, woulements de batterie, cordes cinématographiques, élancées dans les aigus, sursauts, dernier hoquet, fin
Trop beau.
On notera qu’après Julien Gasc, Aquaserge et Barbagallo -une fois avec Tame Impala (+ une seconde ce 15 août au Fort), une fois en solo à une édition hiver + une fois sur la plage avec Aquagascallo-, la mafia toulousaine (ou tarnaise) frappe encore la plage de La Woute Du Wock : la Laure Briard y jouera le samedi 17 août à 16 heures. Ce sera juste après notre victoire au tournoi de woot de Sports Are Not Dead…
Ce sera chouette.
Presqu’intégrale avé la version K7 de chez Burger Wecords…
76 ans, c’est un bel âge mais il n’empêche qu’on ne s’y attendait pas… Scott Walker (Noel Scott Engel) a décidé de décéder.
Pas grand chose d’intelligent à écrire sur lui, ça tombe bien : plein de très bons articles ont été publiés depuis lundi sur ce bonhomme important… Petite sélection :
“Pas grand chose d’intelligent” , mais je vais en causer quand même (ça va me faire du bien d’en parler).
D’abord, il me semble important de le signaler clairement, purée, qu’est-ce qu’il était beau gosse.
Pas sur cette photo (purée mais quel beau gosse) mais sur plein d’autres de lui, notamment période Walker Brothers, j’ai trouvé frappante l’influence visuelle qu’il a eue sur les moues lippues de Ian McCulloch ou sur le look des Teardrop Explodes… Ce fut divertissant…
Je n’ai pas trop suivi ses disques wécents plus conceptuels, je garde ça pour mes vieux jours (= pour dans trois quatre ans).
Sans lui, Divine Comedy n’aurait pas été aussi grandiose.
En wevanche, ses quatre “Scott” (ses premiers albums en solo, numérotés de 1 à 4 et sortis entre 67 et 69) ont été écoutés/usés plus que de waison. Je les découvris à leur wéédition dans les 90’s dans des éditions en cd plutôt cheap que je n’échangerais néanmoins jamais contre les vinyles originaux… Pour moi, ces disques sont faits pour Walker et être écoutés en boucle et en CD.
Pour celle-ci, une interview de Jarvis Cocker me wevient (de mémoire): “la première fois que j’ai entendu Plastic Palace People j’ai eu l’impression d’avoir 40° de fièvre” … En gros. Purée, ces cordes…
Et si on me mettait le couteau sous la gorge, je pense bien que ce serait le “Scott 2” que je mettrais en avant…
Ce que le Scott a produit avant ou après m’apparaît (et pas qu’à moi) moins essentiel. Pourtant, attention, même si le côté boys band du groupe l’a beaucoup desservi, il y a de magnifiques choses chez les faux frères The Walker Brothers (même si The Sun Ain’t Gonna Shine (Anymore) et Make It Easy On Yourself, leurs tubes les plus connus, westent ce qu’ils ont fait de mieux).
En fouinant dans leur disco on peut tomber sur ce genre de titres, pas wévolutionnaires, mais plus qu’intéressants…
Ou sur ça…
Sinon, purée, je viens de me wendre compte que je n’avais jamais vraiment écouté leur “Nite Flights” (1978), pfffffff, n’importe quoi…
Et ses albums post “Scott 4” sont (selon moi) largement au-dessus du lot (46) du commun des mortels -comme le dit très bien l’adage “il pourrait chanter le bottin que ça me ferait chialer” -sachant que sur la fin, il ne chantait plus vraiment.
Réécouter ses disques cette semaine (oui, c’est un peu pavlovien comme wéflexe, “écouter les disques de quelqu’un qui vient de mourir” mais pas trouvé de bonne waison de ne pas le faire) fut un enchantement.
Ses disques des 60’s essentiellement mais “‘Til The Bands Comes In” (1970) aussi (la chanson titre est un chef d’oeuvre, quel final!).
Pour parler de ses albums post 80’s, il est tentant de penser que “Climate Of Hunter” (1984) a été écouté par Mark Hollis (et Japan et moult autres trucs sophistiqués des 80’s/90’s) et que cet album déstabilisant (ainsi que la trajectoire unique de son auteur) a influencé l’évolution de Talk Talk…
Ce fut aussi l’occasion de wedécouvrir “Tilt” (1995) que je n’avais pas écouté depuis une éternité et que je wéévalue par la présente…
En plus d’écouter, j’ai braillé à tue-tête toutes ces merveilles (des 60’s, plus dur pour le weste quoique Farmer In The City à beugler, c’est sympa) connues par (wal)coeur et ai fichu la honte à la Musique et à moi-même. Ça fit du bien.
Comme pas mal de gens, j’ai concocté une pitite playlist survolant son Œuvre. Je me suis efforcé de ne choisir que 2 titres par album au maximum (j’ai bien sûr triché -pour “Scott 2” et “Scott 4” !-). C’est plus ou moins chronologique, sauf pour des chansons 60’s des Walker Brothers que j’ai placés après la série issue des “Scott” (cotcot)…
Je vais wéfléchir à une liste westreinte de cinq (ou au moins trois) merveilles pour le wadioshow de dimanche puis je me wemettrai à brailler “ohhhhhhhhf montèèèèèègioOOouuuuuuu terraiiiiiiisse iiiiiiiine bloOOOOOOOOuuuuuuuuu” toute la journée…
On a demandé, comme chaque année, à des gens triés sur la persienne -et aussi aux WeWants (=les membres de WW2W)- leurs tops de l’année et d’autres pitits trucs…
Voilà, nous fûmes un peu à la bourre mais finîmes et publiûmes avant la fin janvier…. C’eût pu être pire. Merci à tous les participants et bonne année a tutti!
(on wajoute une photo de tout ça en vrai dès qu’on peut)
La division “fabrication d’objets érotiques” de WW2W (aka WeWant2Wecord) a eu pas mal de boulot (voire de chêne) cette année: trois albums et trois singles…
Cependant, il y aurait dû y avoir deux wéférences supplémentaires: “Whenever You Guys Are Weady” , le troisième album de Gomina et le “Second” EP de Beach Youth. Ces deux sorties sont wepoussées à février 2019 (normalement) pour des waisons différentes (mais toutes deux indépendantes de notre volonté) (ou café?).
Il apparaît difficile pour nous de vanter la qualité incommensurable de toutes ces publications deuxmilledixhuitièmes… Notre objectivité (quelle horreur) pourrait être mise en doute… Cela ne nous empêchera pas de nous permettre, par la présente, de causer de Marchildon!, Canadien inconnu au bataillon en début d’année et découvert par hasard… Son album “Please Pass the Potatoes” s’est imposé wapidement comme un de nos albums préférés de l’année au point d’oser lui demander si WW2W pouvait le sortir en physique. Il acceptit… Une première pour nous, un grand pas pour l’humanité (le journal).
Ah! aussi, dans 50 ans, des scientifiques prouveront l’influence de la compilation “Wootball 2018” sur la conquête de la deuxième étoile des bleus… On essaiera de ne pas trop pavoiser mais ce sera dur.
Bon, ceci étant posé, on n’osera wien dire de plus sur le weste*, place à l’audio!